Lun 27 Mai - 1:27 | | | | - Nee'lhan a écrit:
- Raconte le premier jour où Ystos a dû faire des soins à un blessé grave sur le point de rendre le dernier souffle de vie. Raconte chaque étape en détail. Temps, ce que cela fait, comment, pourquoi, etc. Qu'a ressenti l'homme renard en voyant qu'il était capable ?
Ystos en était maintenant à sa première année de fuite. Il avait appris à chasser, à faire des abris mais surtout à survivre. Ce fût une tâche bien difficile, car la nature était loin d'être généreuse. Il portait comme seul vêtement un vieux pantalon tout déchirer et sur le point de tomber au sol, vestige ancien du laboratoire. Cette journée la était ensoleillé, c'était une journée calme comme toute les autres, et il se promenait parallèle au chemin, pour éviter les gens. Il ne faisait ni trop chaud ni trop froid quand ses oreilles entendirent un petit râlement, le son d'un homme qui souffre. Oh comme il connaissait ce son, comme il l'avait lui-même émit si longtemps. Sur le coup, il fût paralyser un bref instant. Toute ces images, ces sensations, remontaient maintenant à la surface. Mais il se ressaisit, quelqu'un avait besoin d'aide. Et vite.
Suivant le son que l'être agonisant faisait, il trouva un homme sur le côté du chemin, dans un buisson. Il semblait avoir plusieurs côte de cassée, et il saignait abondamment. L'homme renard se pencha vers lui, mais même dans ses blessures il eût un mouvement de recul et de répulsion face à la chose. Ystos hésitait maintenant entre le laisser mourir ou essayer de faire quelque chose. Puis, il se dit que si il le laissait mourir, il ne serait pas mieux que le sorcier qui l'a créé. Il se pencha donc vers l'homme, et commença à regarder les blessures. Une plaie ouverte au dessus du nombril, plusieurs plaie dans le dos, des côtes briser, une jambe tordu ainsi qu'une vilaine coupure au visage. C'était pas beau, vraiment pas beau.
Il savait déjà qu'il pouvait se soigner. Mais pouvait-il le faire pour les autres? Serait-il prêt à accepter que cet homme meurt dans ses bras si il ne réussissait pas? Il commença. Il préférait avoir essayer que d'avoir rester la à ne rien faire. Il ferma les yeux pour se concentrer. Oh Gaea, aide moi a soigner cet homme qui souffre. Donne moi la puissance de fermer ses blessures et de le laisser vivre. Tout comme tu m'as donner la force de fermer mes propres plaies, donne moi la force d'aider les autres. Il avait murmurer ces mots, tout comme il chuchotait ses prières quand il se guérissait lui-même. À sa grande surprise, ses mains se mirent à dégager une légère lumière verte. Quand il se soignait, normalement, c'était sur ses blessures que la lumière apparaissait. En tout essai, il plaça ses mains sur la première plaie. Il sentit un peu de son énergie le quitter pendant que la blessure de l'homme brillait en vert, a son tour. Puis, celle-ci se referma. Tout ce qui restait de l'ancienne blessure était du sang. Les yeux de l'homme était grand ouvert, tout comme ceux de l'homme-renard. Il était capable. Il pouvait sauver des vies, comme il avait sauver la sienne. Sans perdre une seule seconde, il appliqua le même procédé sur les autres coupures. Regardant son chef d'oeuvre, il sourit. L'homme commença enfin a parlerMais...maisIl toussa, cracha un peu de sang. Les côtes! Ystos avait oublier celles-ci! Sans même lui laisser placer un mot, il recommença a prier, et appliqua le procédé sur les parties briser. Cela avait l'air douloureux pour l'homme, comme si les côtes se remettaient en place, comme si la jambes se replaçait. Bien sûre, réparer les membres briser demanda plus de temps a Ystos, et plus d'énergie. Une fois le tout terminer, il tomba sans connaissance.
Il se réveilla dans un grand lit, dans une grande pièce vide. Aucun meuble, sinon le lit en tant que sois. Il y avait deux fenêtre, une grande et une petite, qui laissait entrer la lumière du jour. Il leva les yeux. Briques. La pièce au complet était en briques. Au moment où il partait pour s'asseoir sur le lit, l'homme qu'il avait sauvé entra dans la pièce. Celui-ci semblait en pleine forme, et apportait du pain pour l'homme renard. Les deux passèrent un bref instant a se dévisager, à se détailler. L'homme était de taille moyenne, cheveux et yeux bruns. Il n'était pas gros, ni mince, juste moyen. Sa barbe était bien garnis, et il avait un sourire chaleureux. Ce fût celui-ci qui dit les premiers motsAh quand même! Trois jours que tu dors! Je t'ai débarrassé de ton vieux pantalon. Mange ceci pendant que je t'en apporte un nouveauIl donna le pain à la bête, puis sortis. L'homme-renard pût remarquer que la pièce donnait directement sur dehors, quand l'homme ouvrit la porte. Puis, il prit le pain, et y goûta. C'était formidable. Le premier morceau de pain non moisi qu'il mangeait. Et pendant ce temps, il pensait.**Je...je peux. Je peux soigner les gens. Sauver des vies. Mais c'est beaucoup trop épuisant. Il va falloir que je me pratique**L'homme revins avec un pantalon beige, qu'il lui lançaEnfile sa, et donne moi ton nomL'homme-renard attrapa le pantalon, et l'enfila. Puis il réfléchis.Ystos...enfin c'est tout ce que j'ai jamais entendu quand...il...parlait de moiEh bien Ystos, merci. Tu as sauvé ma vie. J'ai penser que te ramener avec moi serais une bonne manière de te remercier, plutôt que te laisser pourrir sur le chemin. Mon nom a moi est AlexandreOui...merci. Merci beaucoup. Mais je vais y aller. Je n'aime pas trop la civilisationMais...Qu'es-tu, exactement?Ystos était maintenant debout. L'homme se tenait au milieu de la pièce. Il se dirigea vers la porte. La patte sur la poigner, il se retourna vers l'homme. Il lui fit un sourire en coinMoi-même, je ne le sais pas.Il quitta la pièce, en direction de la sortie de la ville. Il venait de découvrir le pourquoi il était encore en vie. Sauver des gens. Soigner des gens.
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