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 Comment échapper à une patrouille dans un placard.

 
Comment échapper à une patrouille dans un placard. Sand-g10Lun 20 Mai - 21:53
Citation :
Raconte comment tu as pu échapper à une patrouille de l'Empire qui en avait après toi, comme ils en avaient après tes anciens camarades.

"Sauf que j'ai pas fait grand chose pour."


-Cette fois, je suis vraiment dans la merde.-

Il vient de réaliser et un flot d'idées sans rapport avec la situation lui viennent à l'esprit, un flot d'idées sans rapport entre elles et il se chante une chanson sans aucun rapport avec l'humeur de la situation, c'est bien comme mot ça humeur et c'est plaisant, ça fait mouillé, les humeurs en elles mêmes sont plaisante, le rapport entre signifiant et signifié est mince, le son humeur va bien au sens humeur et c'est bien équilibré, Hu-Meur, c'est comme Hu-Main, sauf qu'à la place de Main il y a Meur, Meurs, Cela voudrait-il dire que l'humeur tue l'humain? ou bien que l'humain prend en main l'humeur? Non c'est absurde l'humeur par essence ne tue pas l'humain puisque c'est l'humeur qui le fait vivre et l'humain ne prend pas l'essence en main puisque que par essence l'humeur n'est pas prise en main, sinon ce serait une pensée. Et puis l'humeur est impromptue et impromptue est aussi un bon mot, même si le mot impromptue n'est pas vraiment impromptu et bam serait plus impromptu car l'impromptu est surprenant et...

-Non, mais il faut que je réfléchisse, c'est pas le moment de penser à ça.-


Alors il réfléchit, c'est à dire, il renvoi sa pensée comme un miroir pour la développer sous différents points de vu et elle se développe et...

-Non, mais je recommence...-


Et il se gifle, Ella le regarde à peine étonné et lui dit:

"T'inquiète p..."


Il la coupe en soufflant un juron, puis la regarde, puis lui dit:

"Si. On va tous crever si on ne s'inquiète pas et bordel, j'ai pas envie de crever et j'arrive pas à penser."


Elle lève les yeux au ciel, un poil vexé, un poil agacée

"Justement, là tu t'inquiètes trop, tu divagues, je le vois bien. Calme toi un peu et décide de ce que tu vas faire."


Il re-souffle un juron et se gratte l'arcade et se mordille le doigt et se concentre: Il est temps de fuir, mais il y a autre chose. Le luth de slash, il ne peut pas rester là dans le manoir abandonné alors que son propriétaire ne peut plus joindre les deux bouts de son corps. Oui, sa tête et son corps. Non c'est pas drôle en fait. Il faut le récupérer, il soumet alors l'idée à Ella qui lui répond en bandant les muscles de ses doigts:

"Non, mais je m'en fout de son luth à la con! Vas-y si tu veux, mais moi je me casse, salut."


Enervée, elle se lève et commence à s'en aller mais s'arrête, retourne son buste et lâche:

"Te fais pas tuer."


Il esquisse quelque chose entre le sourire et le rictus en guise de réponse et se lève. Il emprunte les escaliers vers son ancienne demeure, le sang en ébullition et la tête qui bourdonne, toujours ce gout éthylique dans la bouche qui lui semble tuer son cerveau. Il se demande pourquoi il a la gueule de bois et se répond lui même qu'il ne l'a pas, il arrête de chercher le pourquoi du comment. Il marche dans les rues étroites et désertes des faubourgs est de Sent'sura vers sa destination en évitant les grands boulevards surement surveillés par des gardes qui ne laisseront surement pas un hobbit passer sous leurs nez sans lui poser des questions, enfin, c'est juste plus sûr.

Il passe par la petite porte de la cour car la porte de devant est clouée et condamnée et... Non. S'ils les ont pris-ses amis-, ils l'ont défoncée et il faudrait peut être être plus discret car ils ont peut être posté quelqu'un. Surement même. Il faut réfléchir. Le luth doit être... Dans le grand salon. Alors un flot de souvenirs lui vient avec une nostalgie prématurée, amère, bien amère. Ils adoraient distinguer le "grand salon" et le "petit salon" avec un air condescendant, bourgeois même si personne n'allait dans le petit salon à part pour... Enfin bref, le luth est dans le grand salon. Il se glisse alors dans la grande maison sombre et poussiéreuse et c'est assez dérangé, en fait plus qu'à l'habitude et tout à été défoncé comme si il y avait eu de la lutte. Pas de bruit, il n'y a personne. Il marche dans le noir, lentement, délicatement, en évitant de faire grincer le plancher, ce qui n'est pas une tache aisée. Il arrive alors dans le petit salon et s'arrête pour observer et essayer de distinguer les formes dans le noir. Tout à coup il la repère posée en vrac sur un fauteuil: Lucille. Oui le luth s'appelle Lucille. C'est une histoire que l'on ne racontera pas ici. Pas le temps. Il la prend et la glisse dans la housse en cuir qui git contre un mur qu'il met sur son dos, se retourne mais il revient sur ses pas après avoir pensé à prendre d'autres instruments tant qu'il est là, et son cahier, aussi -comment n'y a t-il pas pensé jusque là?!-. Il trouve une petite mallette de bois pleine d'harmonicas et la glisse dans un sac à dos en toile, ainsi qu'un violon - sans archet- et sa flûte et un tambour de basque.

Il commence à partir quand il entend un bruit provenant de la grande porte: une série de craquements de bois et les voix de deux gardes qui discutent en riant, suivit de la lumière d'une torche. Il se cache alors dans le placard en laissant le sac dans un coin -seul lui, pourvu de sa petite taille peut s'y glisser.-. Il écoute alors les dires des gardes en patrouilles, comme la mouche sur le mur. Ils parlent de la rébellion et d'AT: ils en parlent d'une façon si arbitraire. Comme s'ils avaient la raison absolue et que cela anéantissait toute humanité à qui s'opposait à leurs idées. C'est écoeurant et Meriadec en est profondément désolé, puis il songe à ce que la passion d'une doctrine peut provoquer chez l'homme: l'envie de supprimer la moindre petite voix qui chuchote son avis, même de la manière la plus pacifique qui soit, alors qu'on laisse les autres faire taire ce qui leur déplaient dans un bain de sang qui se concrétise par l'extinction de centaines de vies, au nom de quoi on répond par des centaines de mort et on nourrit le truc. L'endoctrinement provoqué par les fous abolis le débat et laisse place à la monstruosité. Chacun tue pour avoir raison de tuer, chacun tue pour tuer. On laisse les enfants pleurer... Ce que les gens ne comprennent pas c'est que si personne n'a raison, tout le monde à tort, et tuer n'y changera rien. Chanter est la vraie façon de faire bataille, un échange d'idées qui fait avancer les choses. Il est temps d'arrêter. Stop. On arrête les gens de chanter pour les envoyer tuer et se faire tuer. Il faut arrêter les gens de tuer pour les envoyer chanter. Il faut chanter pour avoir raison de chanter. Il faut faire valoir ce qu'on chante, le clamer. Meriadec continuera de chanter pour avoir le droit de chanter à l'instar de ceux qui tuent pour avoir le droit de tuer.

Les gardes sont partis, et Meriadec s'en va à son tour. Cette nuit il dormira sous le pont où il a déjà passé de nombreuses nuit avant. Surement pas la dernière et l'avenir est fait de peut être et d'espoir, pour l'instant, le seul avenir en ce qui le concerne est de se faire un peu oublier et d'oublier un peu lui même la douleur d'une nuit pleine de pertes et des chansons naîtrons sous la peine de ces événements.



Oui bon, c'est pas vraiment épique, mais bon, dans une grande ville comme ça, et avec tous ces clochards célestes comme Meriadec, pas facile de différencier. Et puis AT à d'autres chats à fouetter.

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