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|  Mer 15 Mai - 22:17 |  | | | | S'éloignant du lac près duquel il s'était écrasé, le Champion traînait des pieds, tant par fatigue que par dégoût. Comment en était-il arrivé là ? Pourquoi le destin s'obstinait à lui faire perdre les gens qu'il aimait !? Il avait retrouvé Canaan, en cela il était plus qu'heureux, mais depuis cet événement, le gladiateur s'attachait un peu trop facilement aux personnes qu'il côtoyait, et cela le tourmentait de savoir qu'il pouvait à tout instant les perdre, voire pire, comme il venait de le faire, de les tuer de ses propres mains. Jamais il n'avait voulu blesser Yuki, et encore mois la tuer. Seulement son obstination à vouloir le changer avait pousser le Général à assumer ses responsabilités et donc à engager le combat, provoquant inévitablement la mort de la Rebelle. A l'époque ou il passait sa vie dans l'arène, il n'avait que faire des des vies de ses adversaires. Il étaient la pour se battre, et acceptaient avec honneur d'être tuer sur le sable brûlant de l'arène. Il n'avait donc que faire des sentiments tels que la pitié, l'empathie, l'amitié et même l'amour. Il vivait pour le sang, la gloire et le sexe. Mais à cet instant, il lui sembla que cette époque était largement révolue.
Le champion n'avait aucune idée de l'endroit ou il se trouvait, et du lieu vers lequel il se dirigeait. Il avait bien entendu pensé à utiliser son aérosphère, mais il semblait que l'énergie dégagée par le bijou pour protéger le corps du soldat de la pression durant la chute avait entièrement été utilisée, devenant donc inutilisable le temps qu'elle se recharge. En cours de route, il reçu un appel télépathique de son lieutenant, lui annonçant que l'armée avait continué sa route vers l'emplacement supposé de Célestia. Espérant recevoir une bonne nouvelle, Lucrezia lui annonça que les coordonnées qu'ils avaient reçu étaient erronées, aussi il leur donna l'ordre de rentrer au QG.
Victo marcha des jours durant, sans croiser âme qui vivent dans ces vastes collines. Plus le temps passait, plus les remords grandissaient, jusqu'à ce que sa haine pour Célestia se retourne contre lui-même. Lui, l'indétrônable gladiateur de l'arène de Sen'tsura, n'avait pas été capable de faire face à sa partie démoniaque.* Hoho, et bien gamin, on dirait que t'as pas la patate ! * Depuis qu'il avait achevé Yuki, Aeon ne s'était plus manifesté, comme pour laisser son hôte s'apitoyer sur son sort.* Espèce d'enculé, tu n'aurais jamais du faire une chose pareille ! *
* Hey mon grand, pas la peine de sortir les crocs hein ! C'est une rebelle, t'es un partisans d'AT, alors ne rêve pas trop non plus ! J'ai fait ce que tu aurais du faire ! *
* IL N'EST PAS QUESTION DE RÊVE ESPÈCE DE CONNARD ! RIEN NE T'OBLIGÉ A LA TUER ! *
* Héhéhé, bien sur que si ! *
* Et quoi donc !? *
* Elle m'a gonflé, c'est suffisant pour quelle mérite de crever ! *
* Putain de pourriture ... *
* Surveilles ton langage, bon à rien ! Tu devrais plutôt me remercier ! Si l'Empire apprenait que tu te défiles, on deviendrait leur cible numéro une ! * Victo ne souhaitait plus discuter. Il ferma son esprit, faisant ce qu'il pouvait pour ne plus entendre les jacassements incessants de son démon. Il devait exercer un contrôle total sur lui, ou bien s'en débarrasser. La première option était risquée, puisqu'il pouvait en cas d'échec provoquer le résultat inverse, et laisser le contrôle total à Aeon. Quand à le supprimer ... oui c'était possible, et il savait malheureusement comme s'y prendre.
Il arriva alors jusqu'à l'océan, immense et enragée. Celui-ci avait rongé la terre et ainsi c'était de véritables falaises qui jonchaient les limites du continent. Se rapprochant toujours plus du bord, il avait la solution à son problème. Un seul pas de plus, et il mettrait fin à son existence et à celle du démon. Victo, champion de Sen'tsura ... que valait un tel titre s'il ne pouvait l'utiliser pour protéger les siens ? Il luttait pour sa survie, non pas pour ôter des vies inutilement, et ça son démon ne semblait pas l'avoir comprit...
Plantant profondément son épée dans le sol, il ferma les yeux, et se prépara à faire le grand saut ... La détresse du démon lui permit de franchir la barrière que s'était bâti le Général, mais il ne put intéragir avec le corps, et donc arrêter son geste !* Hey gamin ! Fais pas le con ! *
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|  | Victo Féral
Partie IRLCrédit avatar : Jecht - FFXDouble compte : Vanitas FéralVitesse de réponse : De 1 à 5 jours
 | | | Sam 18 Mai - 20:08 | | | | | Paré à sortir de ce pays malfamé où les mauvaises histoires s'enchaînaient au rythme des passages dans les villages, Relonzi cherchait à quitter les plaines pour retourner sur les îles de son enfance. Ainsi longeait-il les côtes, toujours à l'affût d'une rencontre malencontreuse. Rester sur ses gardes était assez exagéré face à la situation, vu le paysage vierge qui offrait à son regard une bouffée d'air. Enfin il était face à lui, à ses envies et ses besoins. Sa rencontre quoique qu'éphémère avec la lycan messagère lui avait donné une leçon de vie : celle de ne jamais renier sa propre existence. Après s'être tant confié au credo, il s'était causé du tort à lui-même en s'efforçant de tuer sans même en connaître la raison, si seulement il y en a une. «Je hais ma vie.» pensa-t-il un moment, avant de songer immédiatement à tout le bien qu'il avait donné aux gens qu'ils croisaient. Certes, pour certains d'entre eux, Relon était la dernière personne qu'ils rencontraient... Alors qu'elle joue les prolongations chez les uns, la vie décide de tout plaquer chez les autres. L'injustice n'a pas de camp c'est peut-être ce qui rend au libre arbitre sa juste valeur et sa richesse. L'assassin serrait les poings. Chaque muscle se contractait sur par habitude, les mauvaises pensées produisaient souvent en lui un état second dans lequel il ne contenait plus son énervement. Heureusement pour lui, cela n'était que bref. Le temps d'un regard vers le large et tout était passé. Il n'en demeure cependant pas moins qu'il aurait aimé vivre d'une meilleure façon pour profiter des personnes qui auraient pû devenir des amis s'il leur avait laissé une chance ou si le destin avait été différent.
Les falaises remplaçaient peu à peu les plages blanches de la côte. Les vagues, plus intenses, venaient se plaquer contre le mur de pierre avec une telle force que des gouttelettes retombaient jusqu'au visage de l'assassin. La tête relevée, il scrutait l'horizon tout en avançant. Soudain, il aperçut une chose tomber du ciel. C'était tellement loin qu'il ne distinguait pas de quoi il s'agissait, seuls les rayons du soleil révélaient la forme. Fatigué par le chemin déjà tracé, Relon laissa de côté sa curiosité et continua le chemin le long de la côte. S'embourber dans les plaines au risque de se perdre n'était pas dans ses principes. Au bout de quelques heures, il s'arrêta de marcher pour faire une pause. Assis sur une pierre, pomme à moitié dans la main, à moitié dans les dents, il songeait à haute voix, les yeux posés sur son met.
«Ma foi, si je m'empoisonne à mon tour, je n'aurais personne pour être sauvé.»
Les moments passés avec Cathane lui revenaient petit à petit comme des omikuji tirés par la corde de la mémoire. Il espérait la revoir un jour au détour d'un village, comme à leur première rencontre. Quelques soupirs, un sourire, puis un regard vers le ciel laissait penser qu'il aurait voulu passer plus de temps avec elle. Mais le destin en avait décidé autrement et il lui fallait à présent partir pour s'occuper de l'homme qui est en lui. L'assassin avait fait son chemin sans l'homme alors qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. L'esprit est après tout indissociable du corps, alors pourquoi pas deux états d'esprit ?
Au loin, les plaines respiraient et rejetaient une chaleur qui provoquait quelques mirages au ras du sol. Il lui sembla entrevoir une silhouette, mais rien ne paraissait vrai, ni humain. Au bout d'un moment, bien que les yeux ne voyaient aucune forme de vie, Relon sentait une force en lui s'éveiller, un état qu'il n'avait pas ressenti depuis la mort de sa mère. Son oeil droit se mit à le gratter, chose inhabituelle. Que se passait-il ? Tout en marchant, son oeil finit par ne plus le démanger et finit par apercevoir une âme démentielle, au loin devant lui.
«Quoi encore ?»
Relon n'en revenait pas ! Qu'est-ce que venait faire un esprit de la sorte ici ? D'accord AT contrôle la région mais pourquoi irait-il s'aventurer ici où il ne se passe rien ? Il grommela quelques secondes et instinctivement vérifia ses armes. Ses lames étaient plus que jamais aiguisées. En se rapprochant, il distingua l'homme de cet esprit. Il semblait proche de la mort, un short lui servant de bas déchiré d'un côté laissait apparaître les cicatrices qui lui recouvraient les jambes. Le torse nu, lui aussi jonché de trophées gagnés au combat, accusait ce qu'il avait fait de toute sa vie. Relon était désormais non loin de l'homme, perché sur le haut d'une butte, contre un rocher. Chaque geste que le gladiateur faisait était sous le regard de l'assassin, épiant tout ce qui pouvait signifier l'activité de son oeil aveugle. Ce qui était en effet étrange, c'est que l'oeil lui permettait de voir en lui le démon mais rien n'incitait cependant Relon à attaquer. Chose extraordinaire ! Lui, le chasseur de démons, mis à mal par cet inconnu à l'esprit malin ! Peut-être avait-il pitié de ce qu'il allait se produire ? Arpès tout, serait-ce bien utile de tuer un suicidaire ? Dans la finalité ca n'ajouterait que du sang aux mains... Soudain, le regard toujours posé sur l'homme torse-nu, la même force émotionnelle jaillit d'un coup, comme si finalement il ne lui était possible de le voir sauter dans le vide. Non non... Serait-ce un cauchemar ? Ressentir de la pitié pour un démon qui veut se donner la mort... Mais il n'y avait pas que cela non, non. Dans ses yeux, le gladiateur semblait lutter d'une manière ou d'une autre. Et sauter lui apporterait la paix. Emporté par le vent qui s'engouffrait dans le creux de la falaise, l'assassin s'élança vers lui et vint se placer à quelques mètres de l'inconnu.
«Hé toi là-bas ! Ne crois-tu pas que ta chute du ciel suffise ? (Un instant, il avança solennellement vers l'homme) N'est-il pas un peu tôt pour aller rejoindre les limbes ?»
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| | | Mer 22 Mai - 14:51 | | | | | * Hey gamin ! Fais pas le con ! *
* Tu paniques ? Ça ne te ressemble pas pourtant !? Toi le grand Aeon, aux portes de la mort à cause d'un simple humain ! *
* Vas-te faire foutre Victo ! Moi aussi j'en ai plein le cul de t'avoir coller à mes basques depuis autant d'années ! *
* A la seule différence que je respecte tes émotions et tes engagements, contrairement à toi ! *
* Qu'est- que j'en ai à foutre de tes sentiments et autres conneries humaines ! A quoi ça sert d'ailleurs, à part à avoir des remords !? *
* A devenir meilleur ! Ne crois pas que c'est grâce à toi que j'ai atteins le sommet ! Je t'aurai écrasé comme tout les autres ! *
* Ksss, surement tiens ! * Le champion fit un pas de plus. Sous son poids, de petits morceaux de parois se détachèrent du sol pour venir s'écraser contre les violentes vagues en contre-bas.* Arrêtes ! *
* Héhé, tu as peur ! Et tu as d'autant plus peur car tu sais que je peux le faire ! *
* Arrêtes tes conneries maintenant et éloigne-nous de cette PUTAIN DE FALAISE *
* On en reparlera chez Neyris ... * Le gladiateur leva lentement les bras, mais son mouvement s’interrompit lorsqu'une voix parvint jusqu'à lui:- Hé toi là-bas ! Ne crois-tu pas que ta chute du ciel suffise ? N'est-il pas un peu tôt pour aller rejoindre les limbes ?* Kssss * Victo rouvrit les yeux, s'éloigna d'un pas du rebord. Il sentit la pression d'Aeon se relâcher d'un coup. Il avait réellement effrayé le démon, et ce dernier reprenait son souffle tout en écoutant cet inconnu.- Pfff, crois-moi, malheureusement il n'y a pas d'âge pour ça !Ses pensées se tournaient vers la pauvre Yuki, a qui il avait ôté la vie alors qu'elle était encore dans la fleur de l'âge, mais aussi à cette gamine de Drayame, qui avait vu la mort de très près, et en avait malheureusement gardé des traces ...- Et puis qu'est-ce que t'en sais d'abord !? J'ai tué l'une des personnes qui comptait le plus pour moi, ne devrais-je pas être tué en retour ?Se rapprochant toujours plus, le Général parvint à identifier un peu l’impressionnant arsenal de cet homme mystérieux.- Peut-être pourrais-tu t'en charger toi ... et puis tu gagnerais sans aucun doute beaucoup d'argent, et une gloire éternelle ! "L'homme qui est venu à bout du grand Victo, Champion de Sen'tsura et Général Céleste !", ça ne te plairais pas !?Plus il parlait, plus son ton devenait désinvolte et reflétait la colère qui l'envahissait. Il commençait petit à petit à perdre son calme, et sans s'en rendre compte, lui aussi se rapprochait maintenant de l'assassin. Il le saisit par le col et le rapprocha de son visage. Son air de fou aurait sans aucun doute effrayé n'importe quel soldat ...- Quoi ? T'hésites ? T'as peur de moi ? Tu ne devrais pas pourtant ! Ce n'est pas contre toi que j'suis en colère !Sans prévenir, il lui décocha un crochet du gauche qui envoya par terre le Chistël. Il vint au-dessus de lui et le releva toujours par le col:- Non ce n'est pas contre toi !!! ALORS DÉGAGE DE LA !La folie l'envahissait tant il était énervé contre sa double personnalité. Mais il ne pouvait pas se défouler sur elle avant de se donner la mort, aussi il vu en Relonzi un martyre sur lequel il déchaînerait toute sa haine avant de jeter dans le vide ...
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| | Victo Féral
Partie IRLCrédit avatar : Jecht - FFXDouble compte : Vanitas FéralVitesse de réponse : De 1 à 5 jours
| | | Dim 9 Juin - 19:02 | | | | | Après les nombreuses rencontres qui ont marqué le sillon de ses pas et façonné son caractère, l'assassin avait beau de ne pas savoir contre qui ni contre quoi il s'exposait. Ce qu'il savait par pure expérience, c'est qu'il se fichait royalement de ces esprits faibles qui fuyait ce que la vie leur offrait de si majestueux et unique. C'était là le hic, il ne voulait pas le voir sauter. Il ne se comprenait pas... Il lui semblait avoir de l'empathie pour ce démon suicidaire... De toute sa vie, les démons renfermaient du mystère. A vrai dire, c'était tout simplement pour lui de la chair à canon , ses cibles de premier choix. Avec le temps, l'air endurci ne changea point, mais sa vision de la vie avait fait du chemin. Lorsque ce démon le prit par le col, il ne lui laissait pas voir son visage mais sentait et observait son agresseur. Contrairement à ses principes ancestraux, l'assassin se laissa faire et n'évita les coups du champion. Quelque chose en cet homme n'était pas net et il voulait découvrir de qui il était. Le regard croisant le sien rempli de haine, il se rapella soudain de ces paroles cantées sur les plaines et jusqu'à Cadrak du champion au bandeau de sang... Le tatouage sur son torse ne faisait que confirmer ses spéculations. Comment un homme aussi réputé en arrivait-il là ? L'espace d'une seconde, Relon aperçut son esprit. Rempli de bonnes intentions, Victo était un guerrier toujours engagé dans le combat. Et quand il n'y avait pas d'adversaire devant lui, son démon prenait sa place à le harceler sur ses actes. Le peu que perçevait l'assassin suffit pour comprendre sa perte de contrôle. A terre, Relon se saisit soudain de son bras et colla son front contre le sien. « Perdre la vie ne t'est pas digne...» Son adversaire le tenait toujours par le col, mais les bras de Relon étaient libres de tout mouvement. A peine les eut-ils glissés entre ceux de Victo que celles-ci s'arrachèrent de son col. Malgré une contre-attaque musclée du champion, Relon le stoppa en lui bloquant son avant-bras sur sa gorge. Sous l'effort de blocage, il le repoussa et lui jetta un cri rauque et puissant avant de le plaquer contre un rocher. Oeil pour oeil, dent pour dent. Les regards s'échangèrent un long moment, le souffle retrouvé chez les deux combattants. A peine prenait-il le dessus que Relon ressentait à nouveau une confusion. Pourquoi le sauver ? La mort de sa mère hantait toujours son esprit, il lui semblait revivre l'évènement tragique de son assassinat. Pourquoi s'en rapeller maintenant, là, devant ce démon ? Pourquoi ressentait-il le même malaise qu'au moment de sa mort ? Quelque chose le liait à cet homme, il le savait. Le regard, les gestes, le comportement... Tant de points communs qu'il serait naïf de penser à la coïncidence. L'assassin en était maintenant sur.« ... car tu n'as pas découvert toutes ses vertus. Toi et moi, on a des problèmes à régler. Laisse moi face à cet esprit qui te torture. En échange de quelques réponses.» ♫ - Spoiler:
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| | | Mer 17 Juil - 14:15 | | | | | L'assassin se laissait frapper sans broncher, ni même esquisser de signes de douleurs. Il encaissait, profitant des rares secondes de répits pour observer son bourreau plus en détail. Les yeux remplis de haînes, il n'anticipa pas la riposte de Relonzi.
- Perdre la vie ne t'es pas digne ...
L'homme parvint à se dégager, et ce ne fut pas la nouvelle attaque du champion qui arrêta l'assassin. Bloquant le gladiateur dans son élan, il réussit à retourner sa force contre lui et à l'envoyer contre un rocher. Victo n'avait jamais été dans un tel état psychologique, et c'est avec le souffle court qu'il réussit à se remettre debout. Il observait Relonzi d'un œil suspicieux et intrigué ... il lui rappelait quelqu'un.
- .. car tu n'as pas découvert toutes ses vertus. Toi et moi, on a des problèmes à régler. Laisse moi face à cet esprit qui te torture. En échange de quelques réponses.
- Ta gueule me dis quelque chose ... murmura-t-il
Oubliant quelques instant les problèmes qui le hantaient, il planta son épée dans le sol et s'assit sur le manche de cette dernière.
- Ksss, tu sais pas à quoi tu t'exposes en disant ça ... dit-il en évitant le regard du Chïstel.
Étrangement, sa colère laissait peu à peu la place à une forme d'espoir. Bien entendu il ne souhaitait pas se donner la mort, seulement ne plus avoir à porter ce fardeau que représentait Aeon. Cet homme paraissait sur de lui, et une subtile confiance commençait à s'installer entre le Général et Relonzi.
- Tu ... tu crois vraiment pouvoir faire quelque chose pour moi ... ?
N’attendant pas de réponses, il se concentra du mieux qu'il put pour laisser Aeon contrôler son esprit sans pour autant le laisser manipuler son corps. De nombreuses gouttes de sueurs commençaient à perler le front du Champion, signe qu'il ne pourrait tenir très longtemps comme ça. Avant de laisser la place à son démon, il s'adressa une dernière fois à Relonzi:
- J'sais pas qui t'es, ni c'que tu veux, mais bizarrement j'te fait confiance. S'il te plait, si tu peux m'aider, fait le ...
Puis les yeux orangé virèrent au violet, tandis que des rictus de douleur et de colère se dessinaient sur le visage de Victo.
- Grrr, toi ... j'me souviens de ta sale gueule ... tu étais avec nous sur Adhès. Ton regard n'me plaît pas, mais ton intervention a calmé le gamin, ce qui reste tout de même surprenant. Qu'est-ce que tu m'veux ?
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| | Victo Féral
Partie IRLCrédit avatar : Jecht - FFXDouble compte : Vanitas FéralVitesse de réponse : De 1 à 5 jours
| | | Sam 14 Sep - 21:37 | | | | | Relon fixait du regard cet être nouveau qui s'était dressé devant lui. Sous les traits du gladiateur un esprit démoniaque lui jeta toute la haine qu'il contenait.
- Grrr, toi ... j'me souviens de ta sale gueule ... tu étais avec nous sur Adhès. Ton regard n'me plaît pas, mais ton intervention a calmé le gamin, ce qui reste tout de même surprenant. Qu'est-ce que tu m'veux ?
Conscient d'avoir un démon face à lui, l'assassin inspira profondément et entra en méditation pendant quelques secondes. Relon ne savait d'où provenait cette qualité à adapter son comportement en fonction de son interlocuteur : peut-être était-ce l'oeuvre de la magie Chistël ou serait-ce plutôt les résultats de son entraînement durant son adolescence pour devenir assassin et donc un être à multiples visages. La réflexion terminée, Relonzi s'était préparé tout un vocabulaire fleuri près à provoquer le démon et à le sortir de ses gonds.
«Alors mon très cher clochard ! Te voilà devenu enfin courageux pour apparaître au devant de la scène, sans le gladiateur te servant de façade ! Mais dis-moi, clochard, n'as-tu donc jamais désiré avoir ton propre corps plutôt que de vampiriser celui de cet homme qui ne demande qu'à te voir disparaître ?»
La vision du Mal enclenchée, l'assassin ressentait chaque réaction du démon et reprit immédiatement la parole pour ne pas lui laisser de souffle.
«Et puis au-delà de ça, clochard, est-ce que tu as pris un peu de recul vis à vis de ta connerie ? C'est pas très malin d'emmerder un type jusqu'à le faire suicider, surtout si tu es son parasite.»
Relonzi n'avait pas d'autres choix que de bluffer en palabres son adversaire pour l'effrayer. Bien qu'un démon soit insaisissable pour ce qui est de la peur, l'assassin comptait lui faire vasciller son état d'âme afin d'empêcher à l'avenir tout dérapage avec son hôte. Toujours plus inlfuant, Relonzi s'avançait vers le parasite de Victo, lui-même étant dos à la falaise à quelques mètres.
«Peut-être que ton hôte a de la force... Mais tu l'as vu, clochard, qu'il n'en pas plus que moi, et que j'en pas moins que lui... Vois-tu le vide derrière toi ? Je pourrais très bien pousser ce morceau de chair et vous tuer sur le coup... C'est ce que tu voudrais ? Non ?»
La tempête se levait au large. Loin là-bas, un navire marchand se fracassa et coula au pied d'un rocher noir et pointu, les caisses de rhum et de patates s'échouant sur la plage de galets. Alors que les vagues s'intensifiaient, la force croissante de l'eau faisait jaillir l'écume jusqu'aux deux combattants.
Relon tenait le paradoxe. Bien que le démon hantait Victo, il ne pouvait pas se passer de lui. Or du côté de Victo il n'en était plus ainsi. La haine et la force le convainquit de sauter pour en finir avec cet esprit de malheur. Chose que le démon ne peut encaisser.
«Que veux-tu cher ami ? Que je pousse ton ami au large et laisser pourrir ton esprit dans les limbes et préfères-tu que je le sauve ? En sachant que tu lui foutes la paix... Ou je le tue que pour ne plus voir ta sale gueule...»
L'assassin aimait bluffer mais espérait qu'il ne se laissait pas trahir par ses paroles en l'air. Bien évidement, il ne pouvait jamais tuer un innocent, même pour le compte d'une mort méritée. Encore fallait-il qu'il puisse bien jouer son rôle dans la provocation menée tout au long de cette dicussion et que le démon prenne la bonne et la seule décision possible. Ou alors ca sera plouf.
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