[ABANDONNE] Il court il court le repas, le repas de Misora ! ♪♫♪♫ [PV:Arwen Der'il] | |
| Dim 5 Mai - 21:20 | | | | Misora... Une ville qui mérite qu'on la visite au moins une fois dans sa vie. Ses rues et artères commerçantes, bordées de bâtiments à l'architecture élancée typique de Ciel, laissant transiter nombre d'âmes par journée. Le centre ville, comme s'il était un gigantesque cœur, attirait ce flux en lui pour mieux le redistribuer dans tous les quartiers. Ainsi dirigés, les passants pouvaient dépenser leur argent pour alimenter les différents commerce, comme le sang alimenterait différents muscles ; et ainsi vivait une ville.
Une jeune et charmante Yogaï s'extrayait de ce super-organisme pour gagner la nature alentours qui prenait racine dans ce sol immaculé et molletonné. Il n'était pas dur à suivre des yeux, sa splendide crinière d'argent scintillant sous la lumière chaude de l’astre du jour . Elle avait l'air délicieuse, cette petite ! Mais elle semblait ne pas être au meilleur de sa forme ... Ses pupilles dilatées à l'extrême rivées droit devant elle, elle titubait, appuyant ses mains sur le bas de son ventre. Chaque respiration lui était pénible, si bien qu'une subtile complainte aiguë accompagnait chacun de ses souffles chaud. Ses joue se réchauffaient et rougissaient sous le sang qui y affluaient, propulsé par un cœur qui palpitait beaucoup trop vite, avec bien trop d’énergie.
Plusieurs mètres derrière elle, un être se détachait du décor de tel sorte à ce que l’œil s'en trouvait forcement attiré. Progressant d'un pas si gracieux qu'on aurait pu croire qu'il dansait plus qu'il n'avançait, cette homme à la peau pâle s'affichait dans un accoutrement aussi classe que singulier : un immense pantalon fin et bouffant dont le bas était passés dans des bottes montantes, une étrange chemise laissant l'intégral d'un bras et du ventre nu. Dans ses yeux d'un noir d'encre, ses pupilles étaient dilatées au point que ses iris n'étaient plus que de fins anneaux d'or en fusion. Il slalomait, dépassait les badauds en psalmodiant à voix basse seuls les Dieux savent quoi.
La Yogaï n'arrivait plus à avancer, chaque pas étant une épreuve. Elle se sentait suivie par un prédateur mais ne pouvait simplement plus avancer. Ses forces l'avaient quittés pour de bon. Abdiquant, elle se laissa basculer dos à un arbre, les bras retombant le long de son corps soulevé par son souffle anarchique. C'était la fin, elle attendait simplement que son chasseur vienne la prendre.
Ce dernier déboula soudainement au détour d'un large tronc, saisissant dans son chignon une dague étrange dont la pointe s'achevait en ce qui semblait être la pointe d'une plume d'écriture, la lame si incurvée qu'on l'aurait confondu avec une griffe en acier. Le pas de l'homme était à présent plus vif tandis qu'il affichait un sourire carnassier qui découvrait une dentition parfaitement blanche.
Encore quelques pas et il serait à portée pour frapper.
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| | Vaelh Sépor
Partie IRLCrédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Moyenne
| | Lun 6 Mai - 23:45 | | | | Argawen s'étira paresseusement, le soleil caressant son torse nu et pâle alors qu'il était délicieusement allongé dans l'herbe. Un petit sourire béat vint étirer ses lèvres. Se laisser sécher au soleil après quelques ablutions en pleine nature était toujours un délice. Pas une coutume, loin de là mais il appréciait quand il le pouvait. Les prunelles pourpres glissèrent sur le paysage comme un homme caresserait avec tendresse et sensualité son amante. S'il avait approché les lieux pour des raisons commerçante, son escapade imprévue dans les bois l'enchantait. La réalité et la solitude de sa baronnie le rattraperait bien assez tôt. A moins qu'il ne trouva quelqu'un pour la briser. Ou encore qu'il aille tout oublier dans un bar.
Se prélassant une fois encore avant de se décider pour gagner les rues pleines de vie de la cité de Misora, ses prunelles s’écarquillèrent. Un serpent. Ce truc gluant et vers s'approchait de lui. Tout droit vers lui. Bondissant comme jamais il poussa un cris de pucelle, s'éloignant de sa paillasse d'herbe. Mais non ! Le serpent continua d'avancer vers lui. Ses sabres ? Où étaient ses sabres ? Attrapant à la volée ses affaires il brandit la lame vers le rampant qui n'en eut cure. Et le vaillant fouilla les alentours du regard, s'assurant que personne ne le voyait.. et pris la fuite.
Et c'est en reprenant le chemin de la citée grouillante qu'il se mis une nouvelle fois dans une affaire abracadabrante. Une demoiselle adossée à un arbre ahanait, ses prunelles éteintes semblaient résignées. Était-elle triste ? Souffrante ? Un instant il faillit tracer son chemin mais le désespoir qu'elle lui adressa en un regard le poussa à venir vers elle. Et alors qu'il allait lui demander ce qui n'allait pas; la Yogaï désigna une silhouette souple, glissant plus que n'avançant vers elle. Le Fabulo fronça ses sourcils carmins méticuleusement épilés. Il y avait un détail, une étincelle qui donnait à cette homme, car la silhouette était masculine, l'air d'un prédateur. Il posa une main protectrice sur l'épaule de la jeune femme. Une main sur l'un de ses sabres jumeaux il fit mine de ne le considérer que comme un passant.
''Cette damoiselle va mal, sauriez vous ou je pourrais la conduire ? ''
La tirant délicatement à lui dans un geste protecteur il se sentit l'âme d'un héros venu sauver une gente demoiselle. Le problème étant qu'il n'était encore sûr d'aucun danger et qu'elle était peut être juste nauséeuse. Oh non, pitié, pas une qui se laisse aller facilement à ses élans nauséeux. Elle allait l'empester ! Il eut alors une pensée terriblement classe : si elle me vomit dessus ou si le "méchant de l'histoire" tape trop fort, je rends ma putain de cape !
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| | Mar 7 Mai - 0:31 | | | | Le bellâtre laissait filtrer une partie de quelque ésotérique incantation à chaque expiration. Il ne sentait plus le vent sur sa peau comme une caresse mais plutôt comme les griffures sensuelles d'une amante enhardie par le désir. Même le léger frottement des ses atours contre son épiderme devenu hypersensible était délicieux au point d'en devenir insupportable. Tous ses sens étaient enflammés, tout son monde n'était qu'extase alors que rien n'avait encore vraiment commencé...
Alors survint ce mâle impertinent à la chevelure d'un rouge criard qui, d'où il était, pouvait contempler la perfection physique elle même incarnée dans un corps à la musculature sciemment -vicieusement même- développé dans le but de s'approcher le plus possible des canons de beautés de l'époque. L'harmonie dont s'était paré le saisissant personnage qui s'approchait était telle qu'elle en devenait anormale, incompréhensible. ; mais, saisissant contraste, sur presque chaque centimètre carré de sa peau était tatoué un insolite ensemble de rune qui s'agençaient entre elles pour constituer d'autres symboles plus volumineux. Le plus détaillé et visible d'entre eux se trouvait sans doute sur le ventre nu de l'Incube, partant le plus bas possible de son nombril jusqu'à sa poitrine.
Cette damoiselle va mal, sauriez vous ou je pourrais la conduire ?
Le tatoué s’immobilisa si net que ses pied manquèrent de s'enfoncer dans le sol nuageux ! Il posa son regard sur l'homme comme s'il ne le remarquait que maintenant tandis que ses doigts se serrèrent autour du manche de son étrange outil incurvé. Un blanc, puis une grimace de consternation, d'indignation, de révolte et de douleur s'imposa sur ses traits qui se tordaient déjà sous l'effet d'une rage impérieuse qui n'attentait en rien à la délicatesse de ses traits.
Son intellect pour l'heure réduit à un amas d'instinct primaux, il ne vit qu'un mâle qui voulait jouer les pique-assiette. Pour la peine, il lui gronda au visage une suite de terme dans une langue chantante qui s'avérait être un parfait vecteur pour la colère et le défis, avant d'avoir la présence d'esprit d'user de termes compréhensibles par le commun des mortels.
Dégage de là, Psoïte. Au ton employé, aucun doute, il s'agissait d'une insulte. Ce repas est miens. C'est moi qui l'ai traqué, moi qui l'ai attiré là, moi qui l'ai noyé dans cette douce torpeur ! Les runes sont déjà sur ma peau, et l'heure de se nourrir est arrivée ! Il leva sa courte dague incurvée pour la poser sur sa langue, l'y agitant un instant. Quand il la retira, le muscle rose, plutôt que d'être meurtri, était pourvue d'une rune similaire à celle sur sa peau laiteuse. Regarde là pauvre imbécile. Bien sûr qu'elle va bien, elle n'attend que d'être consommée. Vois comme elle est à point.
Il se permis d'avancer encore, arrivant à portée de l'arme de rouge-crinière. Il ne montra cependant aucune peur, aucun doute, seul demeurait dans ses yeux la lueur d'une faim si douloureuse qu'elle entamait sa raison. Même s'il n'était pas un fin observateur, le sabreur pouvait facilement comprendre qu'un geste brusque pouvait déclencher les hostilités, aussi valait-il peut être mieux jouer sur un plan plus diplomatique.
La pauvre femme, quant à elle, avait vu sa raison prendre congés lorsque l'Incube s'était approché beaucoup trop près. Son intellect, sa personnalité et son âme étaient noyés sous une déferlantes de pensées fantasmagoriques inavouées. Son cœur s'emballait, cognant au barreaux de sa prison d'os pour s'en évader.
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| | Vaelh Sépor
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| | Jeu 9 Mai - 11:37 | | | | Argawen contracta chaque muscle de son corps. Tout ses sens hurlaient autant que possible que le danger était là, face à lui. Fuir ou combattre. Fuir ou combattre mais surtout ne pas rester inactif. Proie ou chasseur ? Il n'allait pas de nouveau fuir sous prétexte qu'il avait encore à faire à un serpent bien que celui-ci soit d'un tout autre genre. Moins visqueux et écailleux d'ailleurs, ce qui arrangeait pas mal le rouquin (si tant est que l'on puisse trouver de la rousseur à sa chevelure carmin). Mais quel sortilège était-ce là ? La demoiselle n'avait plus rien de désespéré et semblait attendre que le "serpent" vienne à elle. Un état second où elle n'était plus réellement consciente. Mais c'était quoi ce bordel à la fin ? Merde ! Et avec un grognement désapprobateur comme celui d'un chien qui montre les dents, il saisit violemment la demoiselle par l'épaule et la repoussa en arrière, se moquant bien de la faire chanceler ou même tomber pourvu qu'elle dégagea son joli petit cul de la portée de ses sabres ou même des griffes de cet homme. Un petit couinement de surprise puis de douleur lui appris qu'elle était tombée, bien que sans grand mal.
Entrant dans une posture de défense, ses mains posées sur les pommeaux de ses sabres jumeaux, il lança un regard mauvais à l'inconnu. Le Fabulo hésita un instant à exercer son pouvoir pour plonger l'homme dans un certain sommeil. Mais il semblait déjà user de magie ce qui risquait bien de contrarier la sienne. Ou pas du tout. Le hasard de ce jeux était à la fois délicieux et agaçant. Dégainant à une vitesse hallucinante ses lames sœurs en cas d'attaque ennemi (après tout, impossible de savoir ce dont il était capable), il continuait de fixer l'homme, examinant tout ses gestes pour ne pas se laisser surprendre.
Ce serait dommage de se battre n'est-ce pas ? J'ignore de quel sortilège vous faîtes usage sur cette fille mais je ne vous laisserez pas passer. Et apprenez à draguer, c'est bien plus fairplay !
Un rictus moqueur déforma ses lèvres charnues. Il avait donc pris sa décision et telle un grand chevalier il allait défendre la veuve (qui n'était pas veuve vu son age) et l'orphelin (heu, quel est le lien ? ) ! Et alors qu'un grand calme l'envahit il accentua encore sa posture. Il ne voulait pas tuer. Il ne l'avait jamais fait. Mais ses talents de bretteur lui permettait amplement la nuance. Zut, il avait soudain une envie d'éternuer des plus saisissante. Ah non ! C'était pas le moment ! Une question lui vient soudain avec un temps e retard. "Psoïte" ? Mais que signifiait ce terme ? Rah ! Ne pas ce déconcentrer !
Le demoiselle derrière lui était restée assise, le regard toujours brulant et incapable d'agir. Que ce soit pour se relever comme pour s'éloigner du danger. Que les désirs et les sens pouvaient nous rendre vains. Esclaves de la chaire et incapables de réflexion. Généralement il était à peu près dans cet état après le "verre de trop" comme l'on dit. Une légère brise vint agité la chevelure orné de perles et de plumes du Fabulo, lui donnant l'air d'une statue guerrière mais raffinée. Il ajouta une pointe de provocation
Alors vous abandonnez ?"
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| | Jeu 9 Mai - 12:44 | | | | La partie basse de ses paupières n'avait de tressauter d'un mélange de frustration et d'excitation si concentré que ce cocktail d'émotion en était douloureux à savourer. Mais quelle délicieuse douleur... Son cœur avait des ratés pour, la seconde d'après, battre plus anarchiquement ; quelle agréable tension dans sa poitrine... Même son sang se mettait à bouillir, le brûlant impitoyablement de l'intérieur comme pour lui rappeler sa Soif. Sa Soif... Elle l'étreignait et venait gratter au seuil de sa conscience, y soufflant des promesses de folie si elle n'était pas épanchée. Quelle amante, cette Soif... Oui, lui promit-il, oui, tu seras épanchée bientôt, bientôt...
Les sens exacerbés du démon avaient remarqué la subtil tension qui habitait maintenant chaque muscle de... l'obstacle, de l'impertinent, de ce putain de dernier rempart l'empêchant d'accéder au plaisir que se trouvait face à lui. Oh, n'étaient-ce là pas quelques liquoreux instincts primaires qui lui chantonnaient des petits airs de violence desquels découlait des visions de massacre implicite ? Ah, l'homme d'en face mort, le ventre ouvert... L'homme d'en face mort, un trou béant dans la gorge... L'homme d'en face mort, la tête manquante... Tant de merveilleuses possibilités ! Tant de sang, tant d'extase ! Tuer... Il fallait le tuer. Il voulait le tuer. Il pouvait le tuer... Il aimerait le tuer
Et d'un coup, la raison. Non... réfléchis.... Les sirènes de la mort refluèrent en protestant, dissipées par un vif éclair de lucidité. L'incube se souvint alors que les runes de l'antique art du Kamae-Zuetra était sur sa peau. Cette magie Cabaliste fut conçue il y a des éons pour que chaque sensation et chaque émotion soit amplifiée des centaines de fois. Ainsi, Incubes et Succubes se nourrissant de plaisir n'avaient besoin que de consommer leur jouissance et celle d'autrui relativement peu souvent. Un pouvoir prodigieux... mais un handicap de taille en combat. Son épiderme était si sensible qu'à la moindre entaille, ce serait comme si mille et une lame perçait sa chaire. Au moindre coup porté avec les poings ou les pieds, ce serait comme si un poids de plusieurs tonnes projeté avec la vitesse d'un boulet de canon s’abattait sur lui.
Une fragrance vint subitement lui titiller les narines. Daeva... le type en face était un Daeva. Il connaissait leur odeur et les dieux seuls savent combien de femelles de cette race l'Incube avait déjà consommé. Celui là semblait jeune, mais il ne faut pas se fier à l'aspect physique avec eux puisqu'ils sont intemporels. La posture du sabreur suggérait qu'il disposait d'un niveau à l'épée qui ne permettrait pas a Vaelh de gagner sans se faire toucher -surtout qu'en cet instant, à part sa dague qui n'était même pas une vrai arme, il n'avait pas de quoi se défendre-, et comme Vaelh l'avait comprit tout à l'heure, à la moindre touche il finirait au sol en se tortillant de douleur. Un combat perdu d'avance.
Mais pourquoi est ce que ce fumier l'empêchait de se nourrir ? Que dirait-il, lui, s'il était affamé et qu'on lui retirait son assiette de sous le nez ? Il ne sembla pas à Vaelh que les Daevas fussent une espèce cruelle, aussi fut-il vraiment intrigué. Pourquoi l'empêcher de chasser ? Cela l'amusait ?
Ce serait dommage de se battre n'est-ce pas ? J'ignore de quel sortilège vous faîtes usage sur cette fille mais je ne vous laisserez pas passer. Et apprenez à draguer, c'est bien plus fairplay !
Ah, ça se précise... Ce crétin n'avait pas compris que Vaelh était un Incube. Une partie du mystère de résolu. Attendez ... "Draguer" ? Mais bon dieu, pour qui se prenait-il ce connard ? Bah, le bellâtre frustré eut pitié de lui au point d'accorder à cet andouille une fraction de sa sagesse.
"Draguer"... Pour quoi faire ? Pourquoi perdre du temps avec pareille futilité alors que je peux la dévorer en me reposant simplement sur mon don ? Toi qui te nourris de chaire d'élevage ou de gibier, te préoccupe-tu de savoir si la bête t'aime avant de la bouffer ? Ce que vous pouvez être stupides et bornés, vous autres...
Le ton devenait de plus en plus sec, Vaelh perdait patience. Il anticipa d'éventuelles interrogations et poursuivit.
Cette fille est une proie, je suis un chasseur. Elle est un repas, c'est tout, ça s'arrête là. Tu crois que je peux ressentir de la compassion pour elle ? Du remord ? Toi, tu ressens du remord quand tu mords la viande à pleine dent ? Tu te sens désolé quand tu consommes une espèce inférieure ? Tu te sens désolé quand tu écrases un insecte ? Il laissa s'écouler un laps de temps . Tu piges un peu ce que je ressens, maintenant ?
Plus le temps passait, plus la Soif le tiraillait, et plus son aura de charme s'épaississait au point d'en devenir un nuage suffoquant pour la pauvre femme, derrière le Daeva. Son attrait pour l'Incube devint tel qu'elle ne put contenir un râle de supplice, de douleur, d'impatience mais aussi de terreur puisqu'elle n'avait encore jamais ressenti pareil désir.
Alors vous abandonnez ?"
Oooh non... J'ai si soif, oh, si soif... je ne pourrais bientôt plus avoir assez de patience pour daigner t'adresser la parole, Psoïte. Pourquoi est ce que tu me barres la route ? Pourquoi veux-tu que je souffre ainsi ? Ne vois-tu pas qu'elle me veut ? ne vois tu pas que...
Mais bien sûr ! Ah, voilà ce qui retenait sans doute l'insecte qu'était ce Daeva... Comment ne pas y avoir pensé plus tôt... Il devait être persuadé que du mal serait fait à la petite friandise derrière lui, tout simplement.
Hm, que crois-tu qu'il pourrait lui arriver si elle tombe entre mes mains ?
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| | Vaelh Sépor
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| | Sam 11 Mai - 0:07 | | | | Pathétique. Et par tout les Dieux que tout ceci était cliché. Clichés clichés clichés. L'homme déversait son venin comme une morne litanie écrasant tout les êtres vivants, les ramenant à du bétail, rappelant à quel point il était bien plus grand que nous tous. C'est fou ce ''don'' qu'ont les ''méchants'' de fantasmer sur leur prétendue supériorité, agitant leurs mains comme si le monde reposait au creux de leurs paumes aux doigts griffus. Mais comme tous, celui-ci brassait beaucoup d'air dans son discours enflammé. (Aile Ténébreuse étant l'un des rares à avoir fait plus que brasser de l'air selon lui) Oh, il imaginait sans doute le gratifier de son point de vue. Si enorgueillit... Argawen ni ne baillât ni ne leva les yeux au ciel mais un rictus étirait moqueusement ses lèvres. Stupide et vain discours moralisateur. Avait-il déjà convaincu quiconque ? Le Fabulo en douta sérieusement. Sauf une huître peut être. Où les personnes sur lesquelles il exerçait son étonnant pouvoir.
Soudain une étincelle se fit dans l'esprit du bourgeois. Un incube. Il n'en avait jamais croisé et même dans les livres cette espèce ne représentait pas une population très bien recensée. Ce n'était donc pas un sortilège spécifique mais plutôt une capacité innée. Voilà qui serait moins gênant si les choses venaient à bouger : un incube n'appliquerait jamais son ''don'' n'importe comment. Du moins le supposait-il. Peut de chance donc de finir par observer le serpent d'un air énamouré et brûlant de désir. Tant mieux, Argawen n'aimait pas tant l'idée de finir coureur de caleçons malgré lui. Mais les choses n'en restaient pas positives. Il s'imaginaient donc disposer du corps des femmes pour assouvir ses envies comme bon lui semblait ? Et bien qu'il aille donc se vider les couilles ailleurs (et autrement de préférence, inutile de déplacer un mal (ou mâle vu le cas) ; ce n'est pas régler le problème. Le Fabulo saisit soudain que sa vanne concernant la drague était encore plus drôle 'selon ses critères personnels ce qui n'est absolument pas révélateur. Cette raclure... il serra les dents de colère et de dégoût.
Serpent le traita une nouvelle fois de ''psoïte'' ce qui eut pour effet d'agacer considérablement le Daeva. Se faire insulter n'étant pas, en soi, un problème, ne pas comprendre de quoi l'irritant considérablement plus. Il ne dit cependant rien, certain que l'autre n'attendait qu'une nouvelle occasion d'exprimer son dédain. Malgré tout Argawen rangea le mot dans un coin de sa tête, décidé à le chercher plus tard. Et à le ressortir au besoin. Une nouvelle pensée culbuta ainsi la précédente. Avoir de la compassion pour la viande dans laquelle je mords.. désolé mais, moi, je ne couche pas avec... L'incube le sortit alors de ses pensée, lâchant une nouvelle réflexion qui révulsa le soi disant chevalier :
Hm, que crois-tu qu'il pourrait lui arriver si elle tombe entre mes mains ?
Une vague nausée l'envahit. Il n'était pas un quelconque être dominant qui que ce soit. Il était plutôt tel un gamin idiot tirant les poils des animaux, ne jugeant pas particulièrement grave ses actes ni même particulièrement cruel son comportement lui même. Prétentieux et puéril ? Voilà une combinaison qui pouvait agacer. Le ''justicier'' plissa ses paupières, prenant un ton doucereux tel celui d'un conspirateur, peignant son visage d'un air félin.
Oh, je ne pense pas qu'il arrivera le moindre mal à son corps. Bien trop précieux pour vos ''appétit''. Mais vous ne restez pas plus qu'un violeur. Si cette fille vous ''veut'' en cet instant, son désir est comparable à celui de la drogue ou de l'alcool. Imposé. Alors je ne vous laisserai pas là toucher.
Sa dernière phrase claqua dans l'air, plus sèche qu'il ne s'y attendait. La tension dans ses muscle diminuait petit à petit. Serpent ne voulait pas le conflit physique semblait-t-il. Probablement à cause de l'allure guerrière du noble (non non Arga, rêve pas trop). La demoiselle poussa un nouveau râle. Elle pouvait pas se la fermer aussi celle-ci ? Impossible de se concentrer dans ce pays !
Je ne me répéterai pas. Vous n'aurez pas cette fille, désolé pour votre repas mais il va vous falloir ''jeûner''. Et sans vouloir vous offusqué mon cher, jamais les moutons de ma bergerie ne m'ont opposé de résistance de ce genre, vous devez mal choisir vos bêtes.''
Il eut un nouveau sourire, plutôt satisfait de sa pique. Et des jeux de mots et allusion qu'elle contenait. Ah, si l'incube pouvait alors se retirer sans faire d'histoire, ce serait des plus pratique et cela soulignerait une super journée !
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| | Sam 11 Mai - 11:40 | | | | Vaelh s'échinait à faire valoir son point de vue, il souhaitait réellement que son interlocuteur, aussi bête soit-il, puisse comprendre son mode de pensée. Il bataillait, il bataillait... Et perçut ce rictus moqueur qui faisait se soulever les commissure de l'homme. Une émotion toute nouvelle perça l'Incube hypersensible de part en part. quelque chose de si brut et furieux qu'une vive migraine naquit dans son crâne. L'émotion responsable de son mal aurait pu être comparé à un sentiment composite constitué d'une haine sans pareille, d'un dédain insultant et d'un désir de mort abrutissant, tous trois portés à de tels sommets que des mots n'auraient pas suffi à les décrire. Cette vague déferla sur l'esprit du démon avec la puissance impérieuse d'un flot enfin libéré d'une monstrueuse digue. Il fut noyé sous une vague d'insensibilité, le tsunami ayant tout emporté sur son passage.
Il était resté bouche-bée un moment avant de reprendre ses esprits. Il donnait une chance à l'homme de s'élever à un niveau de conscience supérieur et..; Et quoi, il en avait ri ? Mais c'était... Absurde... Cela défiait complètement les lois de la logique... seule la tension qu'il nota dans les muscles de la mâchoire du pseudo-chevalier servant le fit sortir de sa réflexion qu'il n'aurait de toutes façons jamais pu faire aboutir.
Oh, je ne pense pas qu'il arrivera le moindre mal à son corps. Bien trop précieux pour vos ''appétit''. Mais vous ne restez pas plus qu'un violeur. Si cette fille vous ''veut'' en cet instant, son désir est comparable à celui de la drogue ou de l'alcool. Imposé. Alors je ne vous laisserai pas là toucher.
Une montagne de consternation s'écrasa sur l'Incube. "Violeur" ? Ça n'était pas la première fois qu'il était accusé de la sorte, mais jamais de telles paroles n'avaient été proférées avec une telle certitude dans la voix. Vaelh n'avait même plus de termes assez acerbes -toutes langues confondues- pour qualifier l'ignorant face à lui. Allez, courage... Juste un dernier élan de force et de patience pour tenter une explication...
Tu sauras, toi qui vole aux secours des demoiselles pas si en détresse que ça, que les charmes Incubiques ne prennent que sur celles qui veulent bien se laisser enivrer. Elle n'est en rien forcée, là. Oh non... Au contraire, des désirs inavoués étaient déjà présents dans son esprits. Parfois, ils obsédaient ses pensées au point qu'elle se laisse aller à soupirer. Tout ce que mon pouvoir fait, c'est sous entendre à cette femme qu'elle pourrait être en mesure d'assouvir toutes ces envies là. Elle aurait très bien pu résister à mon aura avec un ridicule soupçon de volonté, mais elle a préféré s'y abandonner pour goûter à de nouvelles expériences, à un nouveau plaisir.
Son repas fut éloigné de lui, il faillit en gémir de douleur. Il n'en pouvait plus d'attendre, cet échange, à chaque seconde qui passait, devenait de plus en plus insupportable.
Je ne me répéterai pas. Vous n'aurez pas cette fille, désolé pour votre repas mais il va vous falloir ''jeûner''. Et sans vouloir vous offusqué mon cher, jamais les moutons de ma bergerie ne m'ont opposé de résistance de ce genre, vous devez mal choisir vos bêtes.''
L'esprit trop embrumé, Vaelh ne parvenait plus tout à fait à mettre du sens sur ce qu'il entendait. Il n'avait retenu que "jeûner", mais il n'avait ni l'envie ni le temps d'expliquer à cet andouille que pour un Incube, jeûne est synonyme de trépas.
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| | Vaelh Sépor
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