Terra Mystica

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 Epreuve Vaehl Sépor

 
Epreuve Vaehl Sépor Sand-g10Ven 26 Avr - 0:59
http://www.terramysticarpg.com/t2364-vaehl-sepor
Citation :
A douze cabales contre une il n'est pas nécessaire de s'attarder sur le fait que les combats furent aussi bref que violents. Pendant les premiers contactes, Vaehl commanda à son groupe de se disperser en emportant avec eux le plus de savoir possible.

(Et oui ! J'aimerais malgré tout voir ce que tu vaux en combat/description de combats !) Tu vas devoir nous expliquer plus en détails cet événement de sa vie, la façon dont ton personnage à gardé un tant soit peu de contrôle, et surtout, comment s'en est-il sortit indemne !


"Ils arrivent ..."

Vaehl savait que ça finirait par arriver, que ces misérables foutus insectes n'arriveraient pas à ouvrir suffisamment leurs esprits immatures pour entrevoir un bref instant le fait que ses recherches pourraient guider les Incubes et les Succubes vers leur salut. Non, non ... Au contraire, tout ces putains d'hypocrites étaient ravis de pouvoir exécuter la troisième Cabale. Les uns étaient trop heureux de les détruire pour passer leur frustration, pour leur prendre le place au podium, tandis que les deux autres Cabales mieux placée faisaient ça pour éliminer un rival. C'était si évident ... ça crevait littéralement les yeux, leurs airs suffisant et réjouis à chaque gorge tranchée, chaque ventre percé, chaque crâne brisé.
Dégueulasse ... Tout ça rendait Vaehl malade.

Oh, bien sûr au départ, les gardes de la troisième Cabales tentèrent d'expliquer qu'ils se joindraient volontiers à la traque du conclave de Vaehl... Mais toutes les autres forces en présence n'avaient pas fait tout ce chemin pour rien, ça non... Ils avaient tout à y gagner. Ils pourraient épancher leur soif de violence, ils pourraient apaiser leurs fausses craintes, et la Cabale maîtresse y trouvait une manière d'affirmer sa minable petite autorité sur ses lèche-bottes. Alors forcement, avec autant de raison de débuter un bain de sang... La première ligne de soldats de la troisième Cabale fut tout simplement désagrégée, concassée, déchiquetée avec une violence qu'on aurait cru possible seulement dans les récits des batailles les plus épiques. Les corps de mes frères de Cabales étaient invariablement mutilés à l'extrême, lestés de plusieurs kilos d'acier sous forme de lames, pointe de flèches, plombs et autres joyeusetés, à moins qu'ils ne soient brûlés, foudroyés, gelés, démembrés par des forces invisibles.

Chaque Cabale faisait preuve de toujours plus de sauvagerie pour attirer l'attention du Roi des Ombres : la Cabale de la Myriade Ocre faisait se jetait en groupes d'au moins cinq combattants sur la même cible pour la découper sur place, leurs armures et leur nombre évoquant une écœurante nuée d'insectes voraces se jetant sur des cultures ; la Cabale du fil venimeux étalait sa science dans le domaine des toxines en faisant se détacher la peau des os de ses victimes après qu'ils aient été touchés par des lames empoisonnés ; la Cabale du Regard Noir rendaient folles les malheureux ciblés par leur magie en submergeant leurs esprits de trop de visions cauchemardesques...

La troisième Cabale étaient déjà en fuite, sa cohésion brisée. La pseudo leçon infligée par tous ces fous aurait pu s'arrêter là, mais ils n'avaient pas encore eu leur lot de sang; aussi les combats portèrent bientôt en plein centre de ce que je considérait encore quelque mois plus tôt comme mon chez-moi, où chacun de ses ressortissants fut massacrés. Sur le visage des victimes ont lisait de la colère, de la frustration, de l'indignation... Mais tous ces ressentis n'étaient pas dirigés vers leurs bourreaux, mais vers celui qu'ils estimaient responsable de tout ceci. Le Fou, l’Égaré, la Tare, Vaehl. Même ses soit-disant frère le tenait pour responsable de l'étroitesse d'esprit des autres... Il se tourna vers ses fidèles -ceux encore en vie-, la rage présente en si grande mesure dans sa voix et son esprit qu'on aurait facilement pu le prendre pour un cinglé.

"Voyez ce qu'il font de ce que nous étions sur le point de leur apporter, voyez comme ces porcs crachent sur le statut d'être parfait, maîtrisant pleinement ses appétits parce qu'il aurait exploré chaque recoin du plaisir pour mieux connaitre la Soif !" une brume de postillons accompagnait chaque mot tandis que le rouge de la rage montait au visage de l'Incube "Aucun d'entre eux n'est digne de s'élever avec nous. AUCUN! Ils se punissent eux même, condamnés à toujours avoir Soif..."

Il marqua une pause le temps de faire refluer son dédain, inspirer un grand coup et faire ce qui devait être fait. Les bruits de combat -le choc de l'acier, la chair déchirée, le cri des mourants et les râles extasiés des pourris- s'approchaient.

"Haïssez les pour toujours, enfouissez au plus profond de vous la vision de leurs visages complaisants, ne les oubliez jamais, et vengez vous le jour venu. Pour l'heure..." Il fut contraint de fournir un gros effort pour annoncer la suite, la rancune et la tristesse déferlant en une vague qui aurait balayé la raison d'un esprit plus faible. Il ne remarqua même pas que ses doigts étaient si crispés dans sa crinière que quelques cheveux en furent déracinés. "Pour l'heure, nous devons nous replier, nous éloigner, nous cacher ... Partez ! partez aussi loin que vous pouvez, que chacun d'entre vous emporte un fragment de notre divin savoir pour que notre oeuvre aboutisse dans des temps futurs. Si vous êtes pris... Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Mettez fin à vos jours après avoir détruit votre bagage de savoir !"

Il n'avait pas besoin d'en dire plus, lui et ses disciple avaient -il en était sûr- atteint un niveau de conscience supérieur leur permettant de faire passer leur vie après le Grand Projet. Tous se dispersèrent alors, certains se jetèrent même à découvert pour engager le combat à des dizaines contre pour offrir le temps à Vaehl et ses suivants de s'éloigner pour sauver le plus de savoir possible, mais aussi pour faire eux même le teste de leurs nouvelles limites sensorielles. Lorsque ce dernier remarqua l'étendu du dévouement de ses sbires, il ne put réprimer un léger frisson de satisfaction. "Quelle emprise ai-je donc sur eux..." Cette pensée si plaisante lui apporta force et réconfort. Il ne se rendait compte que trop tard qu'il aurait pu faire de tout ce monde absolument ce qu'il voulait... Frustration. Il se concentra à nouveau sur sa fuite jusqu'à tomber sur un trio d'avant garde de la Cabale de la Douleur pourpre qui tirait son nom de la neurotoxine dont elle enduisait ses armes qui provoquait des maux si cuisant qu'ils pouvaient faire tourner de l’œil ou rendre fou en quelques instants. Accompagné de deux aides de camps, Vaehl chargea le trio, remerciant presque les dieux de lui offrir un potentiel défouloir pour extérioriser toute la rage accumulée en cette ignoble journée, si grande et bouillonnante qu'elle aurait presque débordé de son être. Le combat commençait.

Son yatagan, une arme à la lame deux fois courbe, au profil cruel et acéré, siffla vicieusement dans l'air droit vers le casque orné de son adversaire. Cette dernière, surprise par la soudaineté d'une attaque portée avec tant de violence, ne parvint qu'a dévier la lame à la dernière seconde. Ces salops ne croyaient avoir à faire qu'à des fuyards effrayés ! Poursuivant sur sa lancée, Vaehl porta un coup d'estoc à l'aide se sa dague en visant la cuisse de ce misérable obstacle qui lui barrait le chemin. En même temps, tout son enseignement, toutes ses recherches se concrétisaient. La rage qui enflammait son sang, le désarroi de son adversaire -de sa proie !-, le cri de douleur qu'elle poussa quand l'acier lui perça la chair pour entamer l'os... Un délice, un divin régal... Incroyablement rejuvénant...
Incroyablement nourrissant.
Une extase nouvelle le faisait frissonner, et ses frères de fuite semblait jouir des même plaisir. C'était donc ce qu'avait ressentis la Cabale Maudite... Merveilleux.
Les brumes du plaisir refluèrent juste à temps pour lui permettre d'éviter une riposte maladroite. Avec une souplesse surnaturel empreinte de la grâce typique des Incubes, il fit se tordre son corps pour passer sous la lame perfide qui voulait sa gorge. La fluidité de son esquive fit jouer sa musculature sous sa cuirasse, ses cheveux de ténèbres et de lumière accrochèrent fugitivement le reflet de l'acier, ses prunelles noir et ambre rayonnèrent d'une envie perverse d’assouvir mille et un plaisir nouveaux. Sa ceinture abdominale claqua presque quand tout les muscles s'y contractèrent pour le faire se redresser pour venir plonger sa lame droit dans le cœur de l'intruse qui ne put réprimer un hoquet de surprise et de douleur en portant pathétiquement ses mains autour de l'acier fiché en elle. Oh, douce extase... La vie qui s'échappa par la blessure béante en pleine poitrine, le gargouillis humide qu'elle laissa échapper en voulant geindre, son corps qui s'affaissa mollement au sol... Vaehl n'aurait su décrire l'instant autrement qu'en utilisant le mot "orgasme". Foncièrement diffèrent de celui que l'on vit pendant le sexe, mais orgasme quand même, un puissant frisson qui raidit le corps, qui balaie la raison, qui porte l'esprit à de nouveaux sommets... pour mieux assoiffer le corps, pour mieux l'inciter à en vouloir plus. Épanoui, il laissa même filtrer un gémissement de pur plaisir avant de porter une attention engourdie aux autres combattants. Il vit alors l'un des siens se faire embrocher par une guisarme au profil acerbe. Plutôt que d'hurler de douleur, il poussa un long cri d’exaltation qui se mua en un long soupir. Le plaisir éprouvé même dans la mort...

Une tête roula soudain, celle du guisarmier, décapité par le frère survivant de Vaehl. Il se jeta sur le cadavre pour y boire le sang à même le coup tronqué comme l'aurait fait, selon les légendes, les Invoqués.
Il n'en restait qu'un -une en l’occurrence-, il était pour Vaehl, pour lui faire explorer les recoins les plus sombres de sa nouvelle Soif... Tout connaitre de tous les plaisirs, telle était sa nouvelle philosophie.

Il se jeta sur l'ennemie dans un beuglement qui contrastait horriblement avec son raffinement, si puissant que la jeune femme, en face, fut paralysée -le lieutenant de Vaehl dévorant le coup de l'homme mort n'aidant pas-. L'hédoniste de l'extrême propulsa sa botte gainée de cuir et d'or contre la mâchoire de sa nourriture, pulvérisant le bas de son casque, brisant quelques dents, la faisant tomber à la renverse. Il se jeta à califourchon sur elle pour la battre de ses poings encore et encore, sa furie rendant ses coups imprécis, les faisant se heurter tantôt au visage, tantôt aux épaules, tantôt à la poitrine ou au ventre de sa victime. Il brûlait de l'intérieur, consumé de la plus pure manière. Il avait le pouvoir de vie ou de mort sur la frêle créature sous lui, le pouvoir de décider de sa souffrance souffrance, le pouvoir absolu...

Derrière lui, les bruit de succion avaient cessés. Il se tourna lentement, hagard, pour constater que son frère courrait droit vers les combats, en quête d'un nouveau jouet de plaisir. Il ne fit rien pour l'arrêter, frissonnant d'amusement à l'idée que son corps serait bientôt lesté de tant d'acier...
Il revint à sa victime qui bougeait vaguement, sanglotant, le visage ravagé. "Pitié" avait-elle peut être dit. Dans un murmure dément porté par l'ivresse de l'instant, Vaehl lui souffla.
"Mais oui, oui, j'aurais pitié de toi. Là, là, ne pleure donc plus. Tout va se terminer pour toi." Il leva son poignard au dessus de la Succube mais le laissa suspendu en l'air. Il était curieux, il voulait voir s'il pouvait se nourrir d'elle d'un tas d'autres façons, mais il lui restait si peu de temps ... "Mais avant, tu va goûter aux plaisirs qu'on vous a toujours interdit, tu feras de la souffrance une bénédiction..." Les traits ravagés de la Succube se tordirent de désespoir et de détresse. Même si elle savait qu'il ne pourrait pas jouer avec elle longtemps, elle ne pourrait pas supporter les sévices à venir que son supplicier lui décrivait sur le ton lascif d'un amant enfiévré. Le désespoir à l'état pur, si nourrissant, si chaud ! Vaehl n'en revenait pas qu'il puisse jouir ainsi de l'abandon d'un être.
Et s'attendait encore moins à ce que la brève débauche qui suivi lui apporte un plaisir si vif que son équilibre mental s'éroda et le laisse complément pantelant.

Il laissa le corps nu et sans vie de cette Succube derrière lui tandis qu'il filait d'un pas d'ivrogne à travers les tunnels et passages de la Cabale qu'il connaissait bien, semant ainsi ses poursuivants, mettant une grande distance entre lui et le danger.

Il n'y avait plus que la rancune et la perversion en lui, et il faudrait qu'il les assouvisse.
Tôt ou tard. Et pour ça, il serait confortable de se trouver de puissants alliés

Vaelh Sépor

Vaelh Sépor


Incube

Partie IRL
Crédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !
Double compte : Aucun
Vitesse de réponse : Moyenne


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