Siegfried Valdiz [terminéééééeeeuh!!] [Léandre]

(10 lignes pour le caractère du perso uniquement? *ahem*) Bon eh bien, Siegfried est un homme en apparence plus mature que la moyenne, En apparence, ça, ça veut dire, quand la situation s'y prête; dans des moments de détente il se permet plus des moments où il entend à rire, du genre blagueur sarcastique, moqueur, sans trop tomber dans la méchanceté, tout de même... Sinon, c'est un homme sûr de lui, mais avec son éternel sourire, il paraît plutôt vantard et provocateur, ce qui n'est pas dans ses intentions, le plus souvent du temps. Il aime bien les plans calculés et intelligents, quoique dans la profession, c'est souvent le contraire qui arrive, pour les fois où il fait équipe avec d'autres... ce qui a tendance à l'énerver. Autrement, avec d'autres gens, il a tendance à être un peu distant, simplement pour ne pas se blesser moralement comme il l'a déjà été auparavant. Il a des tendances à être idéaliste; s'il a l'occasion de faire le bien, il le fera, bien que la plupart du temps ce genre d'acte sème la controverse. Il a tendance à vouloir la jouer à la cool, mais n'y parvient pas toujours... (YAY j'y suis arrivé! ^^ )

Souvent, dans de tels temps, où la guerre fait rage, où le monde est dans un état chaotique, on entend souvent les aventuriers qui racontent leur histoire à la taverne, parler de leur passé et évoquer qu'il a eu 'une enfance pas comme les autres', et il se met invariablement à déblatérer que ses parents ont été tués par des monstres, sauvagement abattu par l'armée adverse, ou anéanti lors d'une catastrophe quelconque. Et à chaque fois, Siegfried roule les yeux vers le ciel et pense, 'non, MOI j'ai eu une enfance pas comme les autres'.

Cette enfance pas comme les autres... eh bien ses parents ne sont pas morts à cause de la famine ou la guerre, ils ont été présents pendant son enfance, et l'ont bien éduqué, tout comme des bons enfants en temps de paix et de prospérité. Pourtant, la petite famille Valdiz n'avait rien de riches, ou de nobles; son père gagnait tout juste sa vie en tant qu'inventeur, et sa mère, apportait le peu de luxe et de confort qu'ils avaient, avec l'argent qu'elle faisait en tant que mercenaire guerrière.

Inhabituel, n'est-ce pas? Ah, moi je parle qu'une femme guerrière puisse s'éprendre d'un intello inventeur. La réponse à cet énigme est pourtant simple; les inventions du père de Sieg étaient tellement pratiques pour le travail de sa mère, qu'éventuellement elle en tomba amoureuse. Faut pas s'en plaindre, sinon Siegfried lui-même n'aurait jamais vu le jour!

Toujours est-il qu'il a plus ou moins grandi dans l'atelier de son père, et dès son jeune âge, il démontra de l'intérêt pour le travail de son père. Il n'était certes pas aussi talentueux que son père, mais il était quand-même assez talentueux pour impressionner même certains nains. À son adolescence, c'est sa mère qui prit le flambeau et lui apprit les arts de la guerre. Entre deux missions, invariablement, elle amenait Sieg dans les plaines et lui montra les rudiments de la chasse, ainsi que comment se défendre en situation de combat; il avait, apparamment, un plus grand talent dans cette sphère qu'en technologie.

À l'âge de 17 ans, Siegfried quitta le foyer familial, situé à la frontière entre les pays du feu et de la terre, tout juste isolé de la ville de Faestelia, et entreprit de voyager à travers le monde. Un séjour en particulier chez les nains, qui dura environ 3 ans, permit à Sieg d'apprendre les bases de la métallurgie, et de perfectionner son art d'inventeur. Il apprit également, à sa grande surprise, que son père avant lui avait aussi fait séjour chez les nains; il y avait gagné une certaine notoriété en tant qu'inventeur.

Bref; il vécut une vie sans trop de souffrances, sans trop de tourments, jusqu'au jour où, pendant ses voyages, il rencontra une jolie jeune femme dont il s'éprit amoureusement. Rachelle. Un peu comme dans les beaux contes de fées, il réussit à lui sauver la vie, tel un prince charmant; il la sauva d'une infestation de gobelins... euh... c'est vite dit, elle savait très bien se défendre elle aussi, mais cette fois-là en particulier, elle avait besoin d'un petit coup de main, que Sieg lui apporta aussitôt. Les deux finirent par faire une belle équipe de mercenaires, avec un bon début de renommée. L'amour était au rendez-vous quelques mois plus tard, d'ailleurs.

Ils vécurent heureux pendant quelques années, s'établirent même dans un petit village pendant environ un an, là, entre autres, où il rencontra Nephenee Anodrac. Sieg l'aida notamment à s'établir 'dans ce nouveau monde', selon les dires de Nephenee, et l'aida même à se trouver du boulot. Cependant, l'apparition de Nephenee dans la vie de Siegfried jeta une ombre au tableau; elle fut la seule femme au monde qui reçut la jalousie de Rachelle. Pour aucune raison en particulier. Pourtant, Rachelle aurait très bien pu se voir menacée par d'autres femmes bien plus jolies, mais il n'en était rien... et donc un jour, Rachelle décida de partir, mais Sieg ne la laissa pas faire... pas seule, en tout cas. Il perdit donc Nephenee de vue, mais pour lui, c'était plus important de garder la flamme de l'amour en parfait état.

Puis... vient un jour tragique. Une mission particulièrement dangereuse pour le duo de mercenaires. Une dispute, sur la stratégie à adopter. Une femme qui avait cruellement soif d'une vengeance de longue date sur une cible particulièrement dangereuse, et un homme follement amoureux qui tenait à tout prix à protéger l'amour de sa vie. La fuite de ladite femme; l'assaut tête baissée, la bête féroce qui terrassa la femme avant de prendre la fuite. L'homme inquiet qui retrouva son amour, ensanglantée, disloquée, anéanti. Les pleurs de pardon et de regret de la femme mourante, dans les bras de son homme. Le dernier baiser d'adieu, le dernier souffle. La souffrance d'un homme.

Depuis ce jour, Sieg parcourt le monde à la recherche de contrats de mercenaires, et il se dit sans cesse qu'il devait vivre le sourire aux lèvres, comme le faisait Rachelle. Qu'il ne devait pas chercher la vengeance, par respect pour les dernières volontés de celle qu'il aimait. Mais la souffrance était suffisamment grande pour ne jamais oublier. Il s'efforçait plus que tout à ne pas chercher vengeance, même si au fond de lui-même, c'est ce qui l'attirait le plus...