Alexander Vanderbrooth
Cynique - Dragueur - Pragmatique - Sûr de lui - Adroit - Perfectionniste - Colérique - Rancunier - Opportuniste - Malchanceux - Sportif - Agile - Aime divertir la galerie - Consciencieux - Moral - Obstiné - Persévérant - Curieux - Fidèle - Manipulateur - Orateur - Couard - Orgueilleux. Aime les jolies choses, les livres, la magie, attache une grande importance à l'esthétique. Sa couleur préférée est le noir. Il aime chasser et cuisiner. Il arbore une véritable passion pour la civilisation elfique. C'est son rêve le plus cher d'aller un jour visiter Drayame. Il déteste les personnes innocentes et trop naïves. Et de surcroît, il déteste tout ce qui est fleur bleu, romantique, tout ce qu'il juge être de la pure niaiserie en ce monde. Il éprouve une haine atypique pour les petit mammifères comme les souris, les mulots, les rats, etc. Se plaisant à massacrer par cruauté gratuite ces petites bêtes. Cependant, il a une peur bleu des hérissons...
Informations Surnom : Alex Age : 31 ans Nationalité : Terrien Profession : Chasseur de démons Camp : Indépendant Titre de noblesse : n/a Croyance : Aucune Famille/tribus : Aucune Mort : Oui | Race Alexander est un charmant humain ayant la chance de posséder un quart de sang démoniaque. Concrètement, sa grand-mère était une démone et son père un demi-démon. Le métissage successif sur deux générations avec des humains à donné naissance à notre cher... quart-démon ? |
Caractère
Il est très important de cerner la profonde dualité qui caractérise Alexander. D'un côté, une personnalité très manichéenne, entièrement tournée vers la vengeance, la quête de justice et de vérité, le tout lié à son aversion pour les démons et tous leurs métissages. De l'autre, un homme tourmenté par le remord, la culpabilité, la compassion et une armada de questions qui se bousculent dans sa tête. Et encore faut-il ne pas omettre de dire qu'il est très humain, ripailleur, espiègle, dragueur et égocentrique. Qui est-donc réellement Alexander ? Afin de répondre a cette problématique, nous développerons ce profil psychologique en trois parties : Alexander le juste, Alexander le damné et Alexander le gaillard.
Une personnalité manichéenne. Certes, notre cher Alexander est animé d'une haine tellement profonde envers la race démoniaque qu'il en a fait son métier : chasseur de démons. Mais ce point sera éclaircit au cours de l'histoire de notre protagoniste. Le voile de mystères autour de la mort de ses proches l'a enfermé dans une soif de vengeance et de réponses. En effet, notre chasseur de cruelles bêtes cornues aura tendance à aller sauver la veuve et l'orphelin, tant qu'il n'y risque pas sa vie inutilement. Ayant souffert d'une injustice traumatisante, il cherchera à rendre cette justice autour de lui, à faire éclater la vérité et à chasser le mal autant qu'il en est capable. Difficile de faire plus cliché ? On aurait put croire qu'il s'agisse d'un preux chevalier quasiment. C'est cette facette de sa personnalité qui est totalement obstinée, têtue, perfectionniste à outrance. Il tire également de là une grande panoplie de grands principes moraux qu'il essaye de suivre à la lettre. Il serait trop long d'en faire l'énumération exhaustive, mais notre cher Alexander aime être sans pitié face à ses adversaires, surtout les démons. Il a juré d'ôter la vie à tous ceux qu'il pourrait. Il déteste voler ou faire du tort à quelqu'un pour aucune raison. Ce n'est pas quelqu'un de méchant ou de cruel, bien que son cynisme permanent puisse le laisser penser. Très orgueilleux, il est cependant pleinement conscient de ses capacités physiques, surtout en ce qui concerne son adresse, son endurance et son agilité. C'est malheureusement la cause de son surplus de confiance en lui, clairement qualifiable d'arrogance. Nous avons donc ici le profil du parfait petit paladin rebelle faisant sa prière a Yehadiel tous les matins avant d'aller décapiter un démon ou deux en criant "Sus à Aile ténébreuse !"
Pourtant il n'en est rien ! Alexander est un quart-démon, ce qui lui pose pas mal de problèmes. Il est tourmenté par une grande culpabilité de voir son sang souillé par l'essence démoniaque. Sans parler de son caractère clairement corrompu par l'hémoglobine des enfers le rendant colérique, rancunier, opportuniste et manipulateur. Le charme sombre de son sang malfaisant lui octroi d'incroyables talents d'orateur. C'est un maître de la rhétorique, et son père y est pour quelque chose. C'est aussi de ses caractéristiques démoniaques qu'il tire son grand pragmatisme. On notera également que son aversion chronique pour les petits rongeurs et cette fâcheuse manie de les traquer et les exterminer sans pitié émane de là... Mais ce n'est pas juste un schizophrène maléfique. Au contraire ! Le tourment qui le torture va jusqu'à lui faire éprouver, a son grand désarroi, de la compassion et de la pitié pour les démons et leurs rejetons bâtards. Il en vient à hésiter à achever certains d'entre eux, les considérants au sein de lui comme des frères, partageant leur sang. Ce sentiment n'est pas démoniaque, c'est évidemment un phénomène psychologique issu de son passé et du mélange présent au sein de ses veines, un ressenti qui dérive naturellement de sa grande humanité. Mais n'allez pas croire que notre cher Alexander épargne ses victimes pour autant ! Ignorant tout de son passé et de son héritage (Non ! Ne fuyez pas ! Promis ce n’est pas le cliché de l'amnésique !), étant donné que son père ne lui a jamais rien révélé d'autre que la présence flagrante de sang démoniaque dans leurs corps, Alexander est assailli de questions sans réponses qui sont légions dans son psychisme. Il voue donc une volonté et une détermination sans limite a la quête de la vérité à ce sujet. C'est son côté obsessionnel. Dès que ça va parler de démon, il va se ruer dessus ! C'est clairement le but de sa vie, celui qu'il s'est fixé. Et c'est une mission impérieuse pour notre chasseur qui est, avant toute chose, un humain.
Un homme dans toute sa splendeur ! D'un égocentrisme surdimensionné, Alex' aime rire, ripailler, faire son intéressant, draguer, profiter des bonnes choses de la vie ! Il n'en reste pas moins un intellectuel, encore une fois grâce à son père. Il aime lire, et plus c'est ancien, plus ça le passionne. Mais revenons a nos vices préférés ! Si notre homme aime bien boire et manger, il adore aussi chasser, et pas que les démons. Il n'y a pour lui pas plus grande satisfaction que de manger un bon plat en sauce avec un morceau de viande de gibier chasser de ses mains préparer avec les aromates récoltés dans la forêt par ses soins. (Nous sommes a un niveau de connaissance des plantes qui ne dépasse pas celui des aromates, loin de nous la prétention de considérer Alex' comme un herboriste) Alors oui, notre chasseur toute catégorie (démons TTC) se plaît à camper dans la forêt en vivant comme un robinson nomade. Merci maman pour ces enseignements a survivre en pleine nature sauvage. Il retourne en ville pour vendre les produits de ses chasses, allant de la cuisse de cerf a la griffe de diablotin, et passe le reste de son temps a vivre. Voici son ultime crédo, en 4 "B" : "Bouffer, boire, se battre et le quatrième je vous laisse deviner !" C'est un bon vivant épicurien qui assume pleinement ce qu'il est lorsqu'il n'est pas souffrant de ces autres caractères...
Il aime le sport et entretient quotidiennement son entraînement hérité de son paternel. Cependant, n'aller jamais croire qu'il est courageux. Il est très loin d'être un preux combattant ! C'est même tout simplement un couard. Il évite toujours l'affrontement direct, allant jusqu'à éviter le conflit lorsqu'il se sait en mauvaise posture. Ou alors, il n'osera faire sa grande gueule qu'avec une échapatoire sûre en cas de pépin. Mais c'est là qu'intervient la plus grande malédiction de toute l'existence d'Alexander :
La malchance.
Si il y a une probabilité infime, sur un quotient quasiment infini pour qu'un phénomène extrêmement rare de malchance arrive, ça tombera systématiquement sur Alexander. Si Alexander tente de tirer a l'arbalète, il y a une chance sur deux pour qu'un pigeon choisisse ce moment précis pour décoller, se prenant le carreaux à la place de la cible initiale. (Ce n'est qu'un pur exemple, n'allez pas croire qu'un banc de pigeon suit constamment notre pauvre Alexander.) Heureusement, il compense ce manque cruel de chance par ses capacités. Mais ça ne fait qu'a peine égaliser les choses...
Accessoirement, on notera une fascination de notre héros pour la civilisation elfique, due a sa découverte très jeune d'un jarqui (sorte de croissant de lancer de fabrication exclusivement elfique). Alexander rêve de visiter Drayame et d'embrasser la culture des oreilles pointues. C'est une sorte de passion. Tout comme pour la magie, même si il se trouve incapable de la pratiquer, il est fasciné par la beauté des sortilèges. Toutes ces lumières ! Oh la belle bleu ! oh la belle boule de feu !
Evidemment, avec une personnalité aussi complexe que celle d'Alexander, on développe très vite une aversion maladive pour les personnalités naïves et trop simplettes, carrément guillerettes qui voient la vie en rose avec des papillons, des petites fleu-fleurs, dans un royaume d'innocence qui empeste le manque de discernement et l'aveuglement à des kilomètres. Ne soyez donc pas surpris de voir des élans de cynisme sombrant dans la cruauté de la part de notre cher chasseur lors d'une rencontre un peu trop... nunuche.
Mais rassurez-vous ! Si vous craignez de vous faire agresser par ce rustre, il suffit de lui mettre un hérisson sous le nez pour le voir perdre toute virilité. A cause d'une blague idiote de son cher père (encore et toujours lui), Alex' a une phobie pure et simple de ces bestioles...
Physique Alexander est svelte, suffisamment musclé pour se mouvoir avec grâce et rapidité avec fluidité sans ressembler a un haltérophile a la musculature exagérée. Il porte des bottes en cuir clair épaisses, avec des semelles souples pour étouffer au maximum le bruit de ses pas. Il possède un pantalon en toile brune simple, qui ne sert qu’à couvrir vulgairement ses jambes pour ne pas les laisser nues, ne fournissant aucune protection valable. A sa taille, est sanglée une sorte de harnais en cuir solide où se trouvent ses jarquis, son poignard et son sabre sans oublier une petite sacoche pour emporter le nécessaire de survie. Il arbore également un long morceau de tissu orangé qui prend parfois la fonction de ceinture flottante derrière lui comme un fragment de cape ou comme un foulard autour de son cou. Il s'habille d'une tunique de cuir noir a la fois solide et souple pour ne pas entraver ses mouvements tout en lui fournissant une protection adaptée a son style de combat. Dans son dos, est accrochée l'arbalète offerte par sa mère pour ses dix huit ans. Une chemise de tissu brune lui sert de sous-vêtements afin d'éviter les irritations sur ses fragiles pectoraux. Des brassards en cuir clair servent de maintient a ses poignets alors que de vulgaires mitaines en soie brune couvrent ses mains sans gêner les articulations de ses doigts de fée. Il porte un bandeau en tissu pourpre foncé sur le front et relève parfois le col de sa chemise pour couvrir son visage tel un masque de shinobi.
Alexander arbore des cheveux grisés, malgré son jeune âge, rappelant son héritage démoniaque. Il expose en permanence une expression de désinvolture, a la fois mesquine, et cynique. Son insoutenable sourire en coin suspendu à ses lèvres la plupart du temps ajoute une pointe de charme a ce visage pleins de vices apparents. Et pour ne rien arranger, ses yeux bruns clair couleur ambre semble vous défier dans un duel de rhétorique et d'humiliation dès le premier regard. |
Capacités Armes : Un sabre long, un poignard, un kit de jarquis (croissants de lancé elfiques) et une arbalète (dont il se sert également comme grappin en fixant une corde à l'extrémité d'un carreau) Pouvoirs : Régénération rapide Alexander cicatrise très rapidement. 24 heures après pour les plaies les plus légères, jusqu'à seulement 96 heures pour les blessures les plus graves. Familier : n/a Artefact magique : n/a Autre : What else ?
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Histoire du Démonomicon
Il y a environs 150 ans, pendant le grand hiver éternel, vivait un écrivain a l'imagination débordante. Cet homme, Luvernn Koroski, était atrocement seul. Il se réfugia alors dans son art littéraire, écrivant pendant des heures, des jours, des semaines, des mois et finalement des années.
Au bout d'un moment, il souffrait tellement de sa solitude qu'il voulu faire prendre vie a ses œuvres afin de combler enfin ce vide grandissant dans sa vie. N'était pas très doué en magie, il se tourna vers la démonologie. Et c'est ainsi qu'après quelques années supplémentaires, il franchit enfin le pas de l'invocation.
Ce soir là, il dessina un gigantesque pentacle au milieu de sa chambre à coucher avec son propre sang avec des bougies allumées tout autour. Il avait déposé un livre aux pages vierges au milieu du pentacle et il récita les formules trouvées dans un vieux grimoire.
Dans une explosion de flammes et une lumière aveuglante, une grande démone apparue. Elle était plus belle que le coucher du soleil, plus séduisante que la plus appétissante des courtisanes. Cette femme démoniaque se présenta comme la grande Asmodée. Afin de le récompenser de l'exploit d'être parvenu à l'invoquer, elle lui demanda ce qu'il désirait. Luvernn formula sa requête de posséder un ouvrage dont chaque ligne prendrais vie. Asmodée le prit au mot et elle lui demanda en échange de briser le pentacle afin de la libérer dans ce monde. Luvernn accepta, impatient de tenir entre ses mains le pouvoir du livre qu'elle lui avait promis. Lorsque le sceau d'Asmodée fut brisé, cette dernière ensorcela l'ouvrage a ses pieds. La couverture du livre noircie jusqu'à devenir plus noir que l'ébène. Les pages jaunirent alors qu'en lettres dorées, se grava un mot sur la couverture : "Démonomicon". Le vieux écrivain se jeta dessus et sans réfléchir un instant, il l'ouvrit. Il se rendit compte avec une grande incompréhension que le bouquin était déjà remplit avec d'innombrables illustrations de créatures démoniaques menaçantes avec leurs noms en dessous. Luvernn leva les yeux vers Asmodée qui le fixait avec un sourire carnassier.
Le pauvre homme n'eut pas le temps de réagir qu'une véritable meute de diablotins sortit d'une page du Démonomicon l'engloutissant dans un râle d'agonie du pauvre humain. Asmodée se délecta de cet instant avant d'ordonner à ses diablotins de retourner dans leur chère petite page, et la meute de démons disparue. Asmodée ramassa le livre et le referma avant de quitter la maison du défunt écrivain damné. Personne ne sait ce qu'il est advenu de la démone et de son précieux livre ensorcelé.
C'est ainsi que l'on raconte la légende de la relique du Démonomicon et de la perverse Asmodée désormais libre dans notre monde...
Histoire des Vanderbrooth
Il y a un siècle, vivait un charmant petit village que l'on nommait communément Brise-Mur a cause du mur qui bordait l'intégralité de ses bords. Ce village, perdu au milieu d'une pleine isolée de la terre était régulièrement attaqué par des meutes de créatures démoniaques qui causaient la mort et la destruction, mettant sans cesse la solidité des rudimentaires remparts a l'épreuve. C'est l'état des murs qui avait donné cette fâcheuse appellation au village. La milice peinait a contenir les assauts démoniaques, mais le village prospérait tant que bien que mal. Certains villageois fuyaient, mais la plupart restaient, trop attachés à leurs racines et bien trop terrorisés par l'idée de partir dans l'incertitude de l'inconnu pour prendre la poudre d'escampette.
Le petit couvent de brise-mur vénérait la lumière. C'était la religion locale du village. Les habitants venaient y trouver le courage de résister aux assauts des démons et de continuer a vivre malgré la mort de leurs proches emportés par les créatures du mal.
Or un jour, une jeune novice que l'on appelait Ënn, fille de la forgeronne du village et du capitaine de la milice, décida d'entraîner en masse les habitants de Brise-mur. Pour elle, ce n'était pas avec une poignée de miliciens que le village mettrait fin au fléau qui les tourmente depuis tant d'années. Elle quitta le couvent et réussi à convaincre son père de mener une colossale campagne d'entraînement pour tous les villageois, hommes, femmes et même jusqu'aux plus jeunes capables de se battre efficacement.
Dix ans plus tard, Ënn avait remplacé son père a la tête de la milice, ce dernier étant mort lors d'une attaque plus violente que les autres. Elle s'était mariée au fils du bucheron, un certain Carl Vanderbrooth et portait désormais fièrement ce nom. Les démons ne faisaient plus peur aux habitants depuis qu'Ënn menait la défense de brise-mur. Mieux encore, le village prospérait enfin dans la sécurité grâce à l'efficacité de la milice de leur gardienne. Les villageois de Brise-Mur appelaient leur héroïne "Sainte Ënn" en l'honneur de ses prouesses.
Mais Ënn n'était pas satisfaite. A tout moment, une attaque pouvait avoir raison d'un des leurs, et le but de Sainte Ënn était de garantir la sécurité pour tous, y compris ses combattants. Elle décida alors de monter une expédition afin de remonter jusqu'à l'origine du mal pour l'éradiquer afin d'apporter enfin la paix à son village. Sainte Ënn, son mari Carl, et une poignée de leurs meilleurs miliciens quittèrent donc Brise-mur pour entamer leur croisade contre le mal qui les rongeait depuis trop longtemps.
Leurs recherches les menèrent a seulement quelques lieues de Brise-mur, dans une caverne sombre où se trouvaient jonchés les cadavres et ossements des leurs que les démons avaient emporté avec eux.
Au fin fond de la caverne, le petit groupe trouva une démone. La créature du mal était plus séduisante que la plus magnifique des femmes enfantée par Terra Mystica. De sa voix mélodieuse et enchanteresse, elle pétrifia tous les miliciens avant de se battre contre Sainte Ënn et son mari. Alors que le combat tournait en la défaveur de la femme démoniaque, elle parvint à susurrer à l'oreille de Carl qu'elle lui accorderait tout ce qu'il voulait et désirait en échange de la mort de Sainte Ënn. C'est ainsi que comme poussé par un élan de folie, alors que le couple était pourtant sur le point de terrasser la vile démone, que Carl exécuta sa conjointe, transperçant son abdomen de son épée. Dans sa folie meurtrière, encouragé par les rires démoniaques et les acclamations de la démone, il massacra tous les miliciens sans défense.
Aussitôt, la culpabilité mit Carl à genoux au moment où le dernier de ses hommes fut a terre, mort. La démone lui demanda ce qu'il souhaitait. Carl réclama a la démone de laisser le village de Brise-mur en paix. En échange, la créature des enfers réclama un enfant de sang mêlé de lui. Elle lui promit de ne plus attaquer le village et lui demanda d'être prêt à accueillir l'enfant dans neuf mois et de l'éduquer comme son propre enfant. En outre, elle lui fit passer la plus belle nuit de plaisir dont un homme puisse rêver.
Le lendemain, Carl quitta l'antre de la démone, laissant là-bas la charmante créature des ténèbres qui semblait dessiner sur un étrange ouvrage a la couverture noire portant le titre de "Démonomicon". Notre veuf maudit rentra à Brise-mur en tentant d'oublier cette histoire. Il raconta aux villageois qu'ils étaient parvenus à neutraliser l'origine du mal, sans leur en dire plus, leur jurant qu'ils ne verraient plus jamais l'ombre d'un démon aux portes de Brise-mur.
Evidemment, Carl savait qu'il mentait. Car neuf mois plus tard, comme l'avait promis la démone, cette histoire se rappela à lui d'une façon singulière. Un couffin en osier tressé avait été déposé devant sa porte au crépuscule. Ce sont les pleurs du bébé qui attirèrent l'attention de notre homme. Lorsqu'il ouvrit sa porte et découvrit l'enfant avec des cornes sur la tête, des griffes a la place des ongles et une queue de reptile, il s'empressa de le cacher a l'intérieur. Un morceau de papier arraché d'un livre représentait un demi-démon mâle à l'âge adulte. En dessous de ce dessin fort réaliste, était inscrit un prénom : Neibiros. Carl peine a faire croire a ses voisins qu'il ne savait pas d'où venait cet enfant ni pourquoi il avait été déposé devant chez lui. Mais il eut bien plus de mal encore à expliquer pourquoi il décida de le garder auprès de lui et de l'élever comme son propre fils.
C'est pourtant ainsi que Neibiros Vanderbrooth grandit dans le village de Brise-mur. Il ne fut jamais réellement accepté par les autres villageois. Très tôt, son père lui expliqua qu'il était de sang mêlé, mais Carl refusa de lui raconter la vérité. Tous ce que Neibiros savait, c'était que sa mère était une démone.
Dès son plus jeune âge, Neibiros possédait un attrait particulier pour le maniement des armes, les arts martiaux et même la pratique de la magie. Il semblait exceller dans tous les domaines. Âgé à peine de 15 ans, il était parmi les meilleurs miliciens de Brise-mur, était le meilleur élève en magie du vieux sorcier du village et tenait en respect les meilleurs combattants du village grâce à ses capacités physiques. C'était un bon escrimeur, un bon archer, un sportif incroyable quasiment infatigable. Dix ans plus tard, Neibiros faisait peur au plus viril des hommes de brise-mur. Tout le monde savait qu'il pouvait transformer un ridicule balais en arme meurtrière et réduire en charpie une bande de bandits en quelques minutes sans leur laisser la moindre chance. Il utilisait la magie comme un mage aguerrit et maîtrisait à la perfection toutes les armes possibles, ce qui était particulièrement déconcertant. Naturellement, tout le monde ignorait que ces incroyables pouvoirs et capacités étaient directement insufflés par sa mère démoniaque. Grâce à Neibiros, Brise-mur n'avait jamais été en aussi grande sécurité. Les pillards se donnaient le mot pour éviter le village, et les brutes dénudées de civilité marchaient droit lorsqu'ils croisaient son chemin.
Lorsque Neibiros célébra son 28ème anniversaire, il se maria avec la fille du chasseur du village, une certaine Olivia. Cette dernière découvrit le plaisir de partager une nuit avec un demi-démon et neuf mois plus tard, naquît un charmant petit garçon qu'Olivia et Neibiros baptisèrent Alexander.
Histoire d'Alexander
Alexander vit le jour le 05 Faldèn de l'an 81 dans le charmant petit village paisible de brise-mur. Au grand soulagement de sa mère, il était d'apparence humaine, mis a part ses cheveux qui arborait dès la naissance une teinte grisée. Il fut élevé par ses deux parents dans une enfance presque normale. Mis a part ses camarades qui le regardait de travers a l'école a cause de son père et les quelques moquerie sur sa couleur de cheveux, Alexander vécu son innocence dans le bien être. Il ne connut cependant jamais son grand-père Carl qui décéda quelques jours après sa naissance.
Ses parents lui apprirent tout ce qu'ils savaient. Alex apprit donc très tôt à se battre aux côtés de son père. Cependant, il n'avait aucuns talents pour la magie, ayant même une incapacité à la pratiquer, au grand désarroi de son père. Il était bien plus talentueux dans la chasse, un art qu'il pratiquait avec sa mère pendant que son père entraînait la milice du village.
A l'âge de cinq ans, Alexander jouait déjà avec un couteau à viande dans le jardin, faisant semblant de se battre. Il était bien loin du niveau de compétence en arts martiaux qu'avait son père au même âge, et son comportement tenait plus du ridicule, mais il était amusant de le voir jouer de façon puérile et innocente en criant mort aux méchants.
Pour son sixième anniversaire, Neibiros offrit a son fils une petite boîte contenant une "surprise". Quelle fut la stupeur d'Alexander lorsqu'il plongea sa main avec enthousiasme dans le paquet pour la ressortir aussitôt en hurlant. Le gamin laissa tomber la petite boîte en partant pleurer en sanglots dans les jupons de sa mère exaspérée. Un petit hérisson s'évada de la boîte de façon nonchalante sous le rire de Neibiros, très fier de sa plaisanterie. Sauf que cette petite blague lui vaudra une scène de ménage de la part de sa femme. C'est de là que vient la phobie d'Alexander pour les hérissons, traumatisé à vie depuis ce jour.
Quelques années plus tard, alors qu'Alexander avait déjà fêté ses dix ans. Il tirait de façon convenable à l'arc et savait enfin tenir un petit glaive. Son père l'entrainait rudement afin qu'il se surpasse. C'est à cette époque qu'un marchand ambulant passa dans le village de Brise-mur. Alexander dépensa toutes ses économies pour acheter un mystérieux bout de métal en forme de croissant. Il s'agissait d'un jarqui, un croissant de lancer de fabrication exclusivement elfique. La passion d'Alexander pour la civilisation et la culture elfique naquit lorsque le marchand déposa ce précieux jarqui entre ses mains. Il passa des heures à apprendre à lancer ce jarqui correctement dans le jardin de ses parents, n'omettant pas de casser quelques pots de fleurs et même une vitre de la maison, pour le plus grand bonheur de sa mère.
Lorsqu'Alexander entra dans l'adolescence, il commença à poser des question a son père sur son apparence. Neibiros décida de lui révéler tout ce qu'il savait, c'est à dire pas grand chose. Alexander apprit alors que sa grand-mère était une démone, ce qui déclencha évidement une belle crise d'adolescence, pour le plus grand plaisir de ses parents aimants...
A 17 ans, Alexander savait enfin se battre correctement. Les fruits de son entraînement privilégié avec son talentueux maître d'arme (qui n'était autre que son père) lui permirent de devenir milicien à son tour. Sa mère lui offrit une arbalète pour son 18ème anniversaire, alors qu'il apprenait à tirer de mieux en mieux, commençant même à surpasser sa mère à la chasse.
Neibiros lui apprit alors les arts littéraires et lui donna le goût de l'histoire et des livres. Il donna une nouvelle dimension a l'entraînement martial de son fils en lui enseignant l'escrime à l'épée courte ainsi que le maniement des armes de jet.
Au fur et à mesure qu'il grandissait, Alexander commençait à développer son propre style, se différenciant foncièrement de celui de son père. Il commençait a bouger plus rapidement, à privilégier l'esquive et les coups bas. C'est à 21 ans qu'il trouva la combinaison miracle qui mit son père en position de faiblesse pour la première fois : un sabre long dans une main, un poignard dans l'autre, des jarquis soigneusement collectionnés a sa ceinture (on remerciera le marchand ambulant au passage), et son arbalète attachée dans son dos. Neibiros put alors admirer son fils sautiller autour de lui comme une puce en donnant des coups dans tous les sens. Les jarqui filaient dangereusement et Neibiros avait du mal à tenir le rythme face a son fils déchaîné. Mais le jeune âge d'Alexander lui octroyait peu d'endurance. Dans un acte de dernier recours, sentant tout de même son père en difficulté, il voulu l'impressionner et il démontra toute sa dextérité en décochant d'un bras un carreau bien placé qui vint se planter dans la cuisse de Neibiros. Ce dernier hurla avant d'arracher le projectile. La colère monta si brusquement dans les veines de Neibiros qu'il ne put retenir son épée. Il lança son arme a pleines mains vers son fils qui se retrouva empalé contre un tronc d'arbre, la lame de l'épée de son père traversant ses abdominaux.
Olivia faillit quitter son mari et Alexander fut cloué au lit. Le guérisseur de brise-mur disait qu'il mettrait des mois a s'en remettre, si il a la chance de s'en remettre. Alexander ne pourrait sûrement plus jamais se battre comme avant, ou pire, ne même plus savoir marcher. Mais dans sa malchance d'avoir un père très susceptible ( C'est vrai quoi ! Ce n'était qu'un malheureux carreau d'arbalète après tout !) la lame de son père avait frôlé sa colonne vertébrale sans la toucher et les organes vitaux avait été épargnés par miracle. Mais le véritable miracle fut la découverte de l'étonnant pouvoir de cicatrisation d'Alexander. En seulement une semaine et demi, le jeune homme était totalement guéri, sains et sauf, comme si rien ne s'était passé. Il reprenait même l'entraînement avec ferveur. Certes, Neibiros cicatrisait vite lui aussi, mais il était étonnant qu'avec seulement un quart de sang démoniaque un tel pouvoir apparaisse chez Alexander. Cependant, allez savoir pourquoi, il se jura de ne plus jamais s'entraîner avec son père.
Âgé de seulement 26 ans, Alexander réussi à s'emparer du cœur de la fille de la boulangère, la charmante Clara. Ils passèrent un an d'idylle amoureux. Une longue année pendant laquelle Alexander continua de s'entraîner au combat tout en perfectionnant ses techniques. Il chassait seul désormais, sans sa mère et était le meilleur combattant de la milice après son père. Clara lui apprenait la cuisine ainsi que la cueillette pour trouver les meilleurs aromates. Il arrivait souvent a Alexander et Clara d'aller camper quelques jours dans la forêt pour chasser, cuisiner et passer du temps ensemble. A la fin de ces douze mois, Alexander fut nommé second de la milice, le titre le plus prestigieux après celui de son père, le Capitaine Neibiros Vanderbrooth. Le jeune homme profita du banquet qu'on avait organisé en son honneur pour demander la main de Clara.
Ils se marièrent et eurent un petit garçon dans l'année qui suivie. Ils le baptisèrent Khan. Alexander fêta alors ses 29 ans tandis que son fils venait de célébrer sa première année d'existence. La vie de notre héros semblait parfaite. Un peu trop parfaite...
C'était la première nuit enneigée de l'hiver. Alexander fut réveillé en sursaut par des bruit frénétiques de coups à la porte de chez lui a une heure incongrue. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il fut surpris de voir des éclats de lumière rougeoyants à travers sa fenêtre. Sa femme s'était levée à son tour et s'était machinalement dirigée vers la porte d'entrée pour aller voir qui frappait à une heure si tardive. Khan beuglait dans son berceau de toutes ses forces. Alexander poussa les battants de sa fenêtre pour découvrir avec stupeur le village de brise-mur en feu. Il entendit alors la voix paniquée de sa mère qui hurlait des choses incompréhensibles à sa femme. Lorsqu'il arriva dans l'entrée, sa mère Olivia tenait Clara par les épaules. Olivia jeta un regard terrifié a son fils en hurlant :
- Alex ! C'est ton père ! Il est devenu fou ! Il... Arg !Une grande pointe de lame enflammée sortie alors de la poitrine d'Olivia, entre ses deux seins. Le sang cuisait instantanément sous la chaleur de la lame qui sembla se rétracter aussitôt, laissant le cadavre de la mère d'Alexander tomber au sol dans un dernier souffle. Clara recula de plusieurs pas en poussant un petit cri étouffé par ses mains qui étaient venues se plaquées devant sa bouche pour étouffer le bruit.
Dans l'encadrement de la porte, sur le seuil de leur maison, se tenait le capitaine Neibiros Vanderbrooth. Ses cornes, sa queue et son épée étaient couvertes de flammes. Son armure était imbibée de sang et de cendre. Le regard du demi-démon était flamboyant, laissant échapper des langues de feu à l'endroit où se dressaient jadis ses yeux si bienveillants. Sa queue claquait le sol tel un fouet alors qu'il dévisageait son fils et sa belle-fille. Dehors, Les maisons brûlaient, les enfants pleuraient sur les cadavres de leurs parents. Des hommes et des femmes hurlaient de terreur alors que d'autres agonisaient de leurs blessures mortelles étalés en pleine rue, gisant dans leur sang et celui de leurs semblables. Neibiros avança alors d'un coup, levant son épée, prêt à répandre la mort comme le courroux d'un jugement impartiale tombant telle une apocalypse. Alexander n'eut le temps que de voir sa femme se retourner vers lui et plonger son regard plein de terreur dans le sien. Puis sa tête roula au sol, le regard figer pour toujours, de la fumée s'échappant de sa nuque a la fois sur sa tête et sur son buste, désormais séparés pour l'éternité. Le corps de Clara rejoignit celui de sa belle-mère au sol, laissant couler une flaque abondante de sang nauséabond.
Pris par la peur, Alexander se retrouva incapable de réagir sereinement. Il céda a la panique fonça jusqu'à sa chambre pour y fermer la porte a double tour derrière lui. Il attrapa son fils qui hurlait a pleins poumons dans ses bras et se cacha sous le lit avec l'enfant. La porte de la chambre vola en éclats et en une multitude d'échardes enflammées lorsque Neibiros pénétra dans la chambre. Les pleurs du bébé trahirent Alexander en quelques secondes, malgré les tentatives du jeune père pour calmer son enfant. Le capitaine semi-démoniaque souleva le lit d'une seule main pour finalement le projeter contre le mur sur le côté, ne manquant pas de pulvériser la fenêtre au passage dans un fracas de verre qui arracha au bébé son plus grand cri de détresse. Neibiros donna un grand coup de pied a son fils ce qui le fit tomber a terre, sonné. La violence du coup fit tomber Khan par terre. Alexander se mit a quatre patte et commença à ramper vers son fils pour le protéger, mais a peine eut-il fait quelques centimètre que les pleurs du nourrisson furent réduit au silence jusqu'à la fin des temps. Le corps inanimé de l'enfant reposait désormais sur le parquet, dépourvu de visage. La botte massive du demi-démon avait fait cesser les pleurs insupportablement merveilleux de cet être innocent qui n'aura jamais la chance de grandir.
Le cri de tristesse qui s'échappa de la gorge d'Alexander ne traversa même pas ses tympans. La présence même de son père devenu fou à lié ne lui importait plus. La proximité d'une mort inévitable de la main de son propre paternel semblait le dernier de ses soucis. Son regard d'ambre était planté sur le corps du bébé dont la tête avait été remplacée par une marre de sang, d'os et de chair en bouillie. Il ne sentit même pas l'étreinte de Neibiros qui l'avait attrapé par le cou pour le plaquer contre le mur, empêchant ses pieds de toucher le sol. Le demi-démon enfonça ses yeux infernaux dans le regard de son fils et recula sa lame pour empaler son fils froidement. C'est là que tout changea. C'est à ce moment précis qu'Alexander mourut pour renaître de ses cendres tel un phœnix dans son propre esprit. La main d'Alexander parvint à attraper son poignard posé juste là, à côté de l'endroit où il était suspendu par son père. Et les coups fusèrent.
Une fois, deux fois, trois fois. Pour sa mère, pour sa femme, pour son fils. Le dernier coup transperça le cœur du demi-démon enragé. De la lave sembla s'échapper de la plaie, embrasant le corps du capitaine Vanderbooth. Neibiros poussa un râle rauque alors que les flammes de son corps et de ses yeux faiblirent d'un coup. Puis l'étreinte qu'il faisait subir a son fils se desserra. Les flammes laissèrent place a la fumée, et la vie céda sa place a la mort. Pour Alexander, Cet hiver de l'an 110 aura été bien plus long que l'hiver éternel lui-même.
Riait aux éclats, la vile Asmodée, dans sa lointaine nouvelle tanière, se rappelant de sa promesse de ne plus jamais attaquer le village de Brise-mur. Elle avait tenu parole ! Son fils Neibiros, quant à lui, avait fini le travail de sa mère.
Mais bien entendu, Alexander ignorait tout de son héritage hors du commun. Il ignorait ses origines, ne connaissant même pas l'identité de sa grand-mère. Tout ce qu'il savait, c'est que le sang démoniaque souillait ses veines comme il souillait celles de son père. Il ne connaissait ni Asmodée, ni son machiavélique Démonomicon. Il ne savait rien de ce qu'il s'était passé avec son grand-père Carl Vanderbrooth. Il ignorait tout.
Alexander quitta le village de Brise-mur et les quelques habitants survivants après avoir enterré la totalité de sa famille, son père compris. Il leur fit des funérailles dans le jardin de son père puis il prit ses affaires pour prendre le large, loin de tout cela, afin de vivre en nomade. C'est cette année que choisit Aile Ténébreuse pour se lancer à la conquête que la terre. Le village de Brise-mur fut pillé et vandalisé comme de nombreux villages des terres mystiques cette année là. Du petit village natal d'Alexander, il ne reste plus que des ruines sûrement devenu un repaire de bandits ou de bêtes sauvages.
Deux ans ont passés, et Alexander a bien changé. Profondément métamorphoser par ce drame, il a décidé de vouer sa vie a la chasse aux démons et aux sang-mêlé. Pas seulement pour Aile ténébreuse et son armée, mais pour tous les viles démons de ce monde. Alexander vit comme un aventurier itinérant désormais. C'est un combattant de l'ombre, une sorte de ninja masqué qui traque les démons et leurs rejetons métissés sans la moindre pitié. Même si en réalité, son esprit est troublé et tourmenté, sombrant dans une folie croissante qui le ronge de l'intérieur. Il peut se débrouiller seul et survivre en pleine nature grâce aux enseignements de sa mère en matière de chasse, de cuisine et de survie. Il écume les horizons à la recherche de tous les démons qu'il peut afin d'en éradiquer le plus possible.
Lorsqu'il ne vadrouille pas dans les étendues des terres mystiques, Alexander se rend en ville pour vendre ses excédants de viande, les peaux des animaux chassés, leurs défenses, voir même pour proposer sur le marcher quelques cornes ou griffes de diablotins et autres créatures des enfers qu'il a occis, même si il préférerait les garder comme trophée. Notre chasseur se plaît à vivre comme bon lui semble, maintenant que son passé tout entier a été détruit. Il profite de la vie tant qu'il le peut, mais au fond de lui, son but ultime, tout le sens de sa vie est tourné vers la quête de la vérité sur son passé. Et si il traque les démons, c'est par espoir de trouver des indices sur sa grand-mère afin de lui faire entendre justice.
- Citation :
- Raconte ta première rencontre avec un démon suite à ton départ de Brise-Mur. Tu insisteras sur tes réactions et ton ressenti profond.
Dans la vraie vie
Âge : 21 Ans
Comment avez-vous connu le forum ? J'écumais tranquillement les top sites, et alors que je tombais sur une horde de ridicules académies, écoles en tout genre ou autre forum morts on encore bondés de communautés immatures, une "petite peste maladroite complètement féllée" m'a envoyer un lien sur skype. Et Paf ! Ca fait des chocapics !
Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ? Vous avez combien de temps devant vous ? J'ai fréquenté, Auchebrune, Pégastir, Shinobi RP, Brave Vesperia, Harmonia, Métalia, Céleste fantaisie. J'ai conçu une bonne dizaine de forums, et j'étais modo en chef sur Brave Vesperia. Ma plus grande fierté reste les contes d'Arlunne dont j'étais le fonda' mais ma vie irl bien trop chargée ne m'a pas permis de faire vivre le forum correctement.
Vos passions : L'écriture (grand scoop pour un rôliste), la poésie (Attention ! La vraie poésie ! Si vous faites un concours de poésie, prenez soin de me ban' le temps du concours), l'heroic fantasy (scoop II, le retour), le métal (au sens musical, non je ne suis pas un fan de métalurgie), les jeux de rôle sur table, les jeux vidéos (La je suis un vrai passionné, pas un petit geek qui aime jouer avec sa manette), la philosophie, et depuis peu la pédagogie. J'oubliais que j'adore les massages !
Que pensez-vous de Terra Mystica ? Avez-vous des suggestions pour l'améliorer ? C'est tellement nul que je me suis inscrit. Pire ! J'ai même pris la peine de faire une fiche ! Pour vous dire comment je n'apprécie pas votre forum quoi.
Avez-vous rencontré des problèmes pour remplir votre fiche? Oui, l’organisation des informations élémentaires du background n’est pas optimisée. On passe le plus clair de son temps à passer, repasser entre les forums, catégories, cherchant, fouillant sans trouver ce que l’on veut facilement. Le premier jour de mon inscription, je mettais systématiquement 15 minutes pour trouver le forum des religions… Et ce n’est qu’un exemple. Les informations sont trop éparpillées à mon goût dans des catégories séparées ! On a très vite fait de s’égarer. Cela a d’ailleurs découragé un ami a moi que je comptais ramener sur le forum par bouche a oreille.
Phrase fétiche : Top moumoute !
Code du règlement : [Ok by Luz]