Nom : Bahamon
Prénoms : Nihasa
Surnoms : Nini, Nisa..
Âge et date de naissance : Disons...100 tout rond =D un démon a-t-il vraiment un anniversaire ?
Nationalité : Terre, les Plaines Mystiques (en tout cas j'ai atterris là la première fois)
Titre de noblesse désiré : ///
Poste vacant désiré : Commandant de cavalerie
Profession : Guerrière, Cavalière, Commandante, Bourreau à mi-temps
Race : Démone




Descriptions psychologique : Nihasa est un démon dans le sens le plus basique du terme. Elle aime le sang, la désolation, elle se délecte des cris d'agonies, des pleures d'enfants... Elle aime tuer, elle y prend un plaisir presque charnel. Etant du sexe féminin, la torture est un art dans lequel elle exèle et c'est d'ailleurs son pêché mignon. Elle peut faire mourir des gens sur des mois entiers. Nihasa a également un fort penchant pour les activités sexuelles débridées. Ne pouvant avoir de descendance, elle s'adonne à tous les plaisirs de la chair sans se donner de limites. Son appétit charnel est à la mesure de sa soif de sang.
Pour entrer plus dans son caractère, Nisa est un démon qui rejoindrait la catégorie des succubes: elle est provocatrice, séductrice et aime tourmenter. Elle a un caractère bien trempé et ne se laise pas démonter facilement. Dans une rencontre normale, elle ne se jetera pas sur vous car elle est aussi curieuse et aime savoir à qui elle a à faire. De plus, récolter de information, quelle qu'elles soient est un de ses grands plaisir. Un trait de caractère étrange chez Nihasa c'est son amour pour les animaux. Elle se montre alors douce et attentionnée et plus rien ne la sépare de la gentille jeune fille bien élevée. Elle peut, en dehors de cela, sembler douce et gentille mais en général, c'est pour piéger quelqu'un. Nisa est, pour finir, une démone intelligente. Elle sert fidèlement son maître mais sait où sont ses intêréts et n'est pas une brute qui fonce dans le tas. Si elle doit donner un coup de pouce à un rebel parce que son action lui sera favorable, elle le fera mais sera assez maligne pour que cela ne se voit pas. Cette ruse sournoise qui la caractérise si bien est une de ses armes les plus pernicieuses.
On peut globalement dire que cette fille est folle à lier et dangereuse.

Description physique : L'expression "la beauté du diable" vous dit quelque chose ? Parce qu'elle s'applique très bien à Nisa. Plutôt moyenne, la peau d'une blancheur irréprochable, des formes pulpeuses et tentatrice, une grâce sauvage dans ses mouvements et un visage plein de caractère, voila un portrait d'ensemble plutôt ressemblant. La démone porte de petite corne au sommet de la tête, cachées dans ses longs cheveux noirs et qu'elle couvre souvent d'un bien étrange casque: un crane d'animal. elle porte aux oreille de grands anneaux d'argent et sur tout son corps courent des lignes bleutées qui ne semblent pas suivre d'autre schéma logique que celui de la symétrie droite/gauche. Ses iris sont d'un rouge rubis lumineux et elle se maquille les lèvres de noir. Elle a de grands yeux ourlés de longs cils qui lui font un regard envoutant au milieu d'un visage mais caractériel. Ses cheveux descendent jusqu'à ses genoux, étrangement toujours aussi souple, soyeux et fournit. Elle dégage un charisme nettment surnaturel. Elle tient le galbe parfait de son corps d'un entrainement régulier en temps qu'escrimeuse.

Signe(s) distinctif(s) : Les lignes bleue-grises sur son corps ainsi qu'un tatouage courant de sa fesse droite à son épaule gauche et représentant un arbre au tronc noir et fin mais noueux et portant des fleurs rouges.


Histoire : Un démon, ça peut se fabriquer de différentes façon. Ca peut êter un concentré de mauvaises actions ou de mauvais sentiments qui prend forme, ça peut être le fruit d'une malédiction, ça peut être un ange déchu... Et ça peut être un hôte possédé. C'est le cas de Nihasa.

Nous commencerons donc cette histoire avec une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normal. Elle vivait dans un petit village quelque part dans les plaines mystiques. N'étant pas riche sans être pauvre, elle gagnait sa vie en vendant des remèdes à base de plantes qu'elle allait cueillir en forêt. Et elle était éperdument amoureuse d'un jeune homme qui vivait à côté de chez elle. Mais sa timidité maladive l'empêchait d'aller lui parler vraiment et de lui avouer ce qu'elle ressentait à son égard. Alors elle se contentait de le regarder de loin, de lui sourire quand il croisait son regard, de lui servir ses remèdes pour sa vieille mère...
Cependant le temps passait et la jeune femme qu'on nommait Mandra sentait qu'elle finirait vieille fille et lui marié à une autre si elle attendait plus longtemps. Elle commença donc à se renseigner discrètement sur lui: ce qu'il aimait manger, qu'elle couleur il préférait, ses centres d’intérêt, et même ses projets d'avenir. Jamais elle n'avait vu de femme à son bras et espérait être la première à l'aborder.

Un soir où la fête au village battait son plein, en l'honneur d'une divinité locale, elle mit un soin particulier à se préparer: elle enfila sa plus belle robe, noua ses longs cheveux avec des rubans et les piqua de fleurs, se parfuma avec une essence de fleur rare de sa fabrication et entreprit même de se maquiller légèrement. Son coeur battait à tout rompre car elle avait prit sa décision: cette soirée était l'occasion parfaite pour avouer son amour à son beau voisin. C'est donc d'un pas léger qu'elle se rendit sur la place principale du village. Pour son plus grand bonheur, l'homme de ses rêves l'emmena danser. La soirée fut merveilleuse et Mandra ne put s'empêcher de penser que les dieux étaient avec elle. Elle rit, elle dansa, elle bu et peut-être plus que de raison.
Quand la soirée commença à tirer sur sa fin, elle avait l'esprit embrumé par les vapeurs de l'alcool et la fatigue. se laissant aller contre le jeune homme, elle lui avoua alors son amour pour lui, tout le temps qu'elle avait passé à l'admirer et à l'aimer de loin. Elle ne fut pas en mesure d' interpréter correctement le sourire de ce dernier et n'y vit que de la joie. Elle en déduisit qu'il l'aimait aussi et était heureux qu'elle lui avoue tout. Quand il l'entraîna à l'écart du village, elle se contenta de le suivre avec un sourire, lui demandant ce qu'il comptait faire. Elle ne se débattit pas quand il l'embrassa, ni quand il la déshabilla. Elle passa le reste de la nuit sans penser à autre chose qu'à lui.

Le lendemain matin, elle se trouvait seule dans la grange où il l'avait emmenée. Elle était nue et les cheveux pleins de paille. Inquiète d'avoir été ainsi abandonnée après la nuit qu'ils avaient partagés, elle enfila rapidement ses vêtements pour retourner discrètement chez elle. Une fois changée et recoiffée, elle sortit pour aller toquer à sa porte. N'obtenant aucune réponse, elle pensa qu'il était allé travailler chez le fermier qui l'employait. Elle se rendit alors chez ce dernier qui l'accueillit avec une mine étonnée. Elle n'était pas au courant ? Le jeune homme était partit tôt dans la matinée pour la ville. Il devait préparer son mariage avec la fille d'un tisserand rencontré lors de la foire d'automne. Le coup de foudre avait été réciproque et ils c'étaient échangés des lettres passionnées plusieurs mois jusqu'à ce qu'il lui demande de l'épouser. Comme le père était compréhensif, il leur avait donné sa bénédiction à condition que le jeune homme vienne s'installer en ville et apprenne le métier pour pouvoir reprendre l'affaire avec sa femme quand ce serait nécessaire. Presque tout le monde était au courant dans le village.
Mandra sentit le sol s'ouvrir sous ses pieds et l'engouffrer entièrement: tout le monde le savait ? Et personne n'était venu lui en parler ? Et la veille, quand tout le monde les avait vu danser et rire ensemble ? Et quand la moitié du village les avait vu s’éclipser ensemble ? Personne n'avait jugé bon de lui en parler, de la prévenir, de la retenir ! Mandra remercia le fermier qui la regardait avec un petit sourire désolé et rentra chez elle. Elle ne parvenait pas à réaliser ce qui c'était passé: le village entier c'était joué d'elle ! Ils l'avaient tous laisser croire qu'elle avait sa chance, ils l'avaient laissé courir à sa perte ! Pas de doute que tout le monde savait ce qui s'était passé cette nuit...Plus personne ne voudrait d'elle après cela. Elle même se dégoutait, se sentait sale et agressée. Il l'avait fait boire et avait profité de sa naïveté. Une douleur sans nom se répandit en elle. Trahit par ceux qu'elle avait toujours connu, trahit par l'homme qu'elle aimait, trahit par son sentiment qui l'avait aveuglé. Elle était désormais seule avec sa douleur et sa honte. Et sa rage.

Il s'écoula une semaine sans que l'on vit la jeune herboriste. Certains se demandaient même si elle n'était pas morte mais la nuit, on pouvait voir une lumière tremblotante de bougie derrière les rideaux tirés. Ruminant ses maux, Mandra cherchait un moyen de se venger. Sa grand-mère lui avait léguer toute une bibliothèque d'ouvrages assez spéciaux: la vieille femme avait été brûlée sur le buché sous prétexte qu'elle était une sorcière et qu'elle forniquait avec les démons. La jeune femme avait toujours gardé avec elle les livres que sa grand-mère qu'elle adorait tant lui avait confié, lui demandant de les protéger comme des trésors car un jour, ils pourraient à leur tour la protéger. Elle s'était mit en tête de trouver un moyen de se venger de tous, villageois comme amoureux traitre. Les manuscrits étaient vieux et recelaient de nombreux sortilèges. Mais ce fut dans un livre sur l'invocation des esprits et des démons qu'elle trouva sa réponse. La préparation fut longue mais avec les quelques restes de matériel qui allait avec la bibliothèque occulte elle réussit à mener le rituel d'invocation à son terme. Dans un pentacle dessiné au sol et entouré de bougies noires et rouges, un animal devait être offert en sacrifice. L'invocateur devait se tenir dans un cercle entouré de runes et ne jamais en sortir le temps de l'invocation sous peine d'en mourir. Mandra ne trouva pas de détails sur la mort qui l'attendait si elle franchissait la ligne en présence de l'entité invoquée. Après de longues litanies et quelques mouvements savants censé canaliser l'énergie, la jeune femme attendit. Il se passa plusieurs minutes avant que quelque chose ne se passe. Une vapeur sembla prendre forme autour de l'animal mort. Elle mit du temps avant de prendre un peu de consistance. Le brouillard se cantonnait au pentacle et avait fait disparaitre le petite cadavre. Quand il se retira pour prendre une forme vaguement humanoïde, il ne restait que des os blanchis couvert de traces de dents.

-Quel est ton nom ?- demanda Mandra d'une voix tremblante qu'elle voulait ferme.

-Nous ne donnons pas nos noms...- répondit une voix sépulcrale

-Comment dois-je t'appeler ?-

-Nihasa...-

-Nihasa, qui es-tu ?-

-Je suis l'ombre, le sang...et l'ardeur des couches agitées. Je suis celle qui se délecte de la souffrances et des pleures, celle qui mange sa vengeance chaude et qui damne les mortels à qui elle s'offre... Je suis celle qui est appelé, les nuits de désespoir...-

-Qu'es-tu ? Un esprit ?-

-Non...Plus terrible que le froid de la mort, je suis ce qui rôde dans l'ombre...-

-Tu es un démon ?-

-Oui...-

-Peux-tu accomplir ma vengeance ?-

-Je peux tout...-

-Alors va et brûle tout ! Envoie la peste sur cet enflure, fait mourir les enfants dans des accidents atroces, fait s'entre-tuer les hommes et fait s'empoisonner les femmes ! Qu'ils meurent tous !-

Mandra, les larmes aux yeux, s'était levée dans son cercle et penchée dangereusement en avant. Sa rage avait raffermit sa voix et lui faisait monter le rouge aux joues. Le brouillard sembla s'en amuser.

-Alors...avec plaisir...Maitresse !-

Et soudain une créature de cauchemar se matérialisa dans le pentacle: la peau grise tombant en lambeau, les mâchoires désarticulées et grandes ouvertes, révélant des dents fines et longues comme des poignards, innombrable, des yeux crevés et ensanglantés, un corps rachitique. La chose se jeta sur Mandra. La jeune femme aurait dut se souvenir qu'elle ne risquait rien dans son cercle de protection...Terrorisée par cette vision d'horreur, elle recula et sortit de sa zone protectrice.
Aussitôt les bords du pentacle se mirent à luire et la créature traversa pour se retrouver dans le salon en compagnie de son invocatrice. Mais à peine trois pas plus tard, elle changea de forme pour devenir une sublime jeune femme à la peau douce et blanche et aux yeux rouge sang. Entièrement nue, seuls ses cheveux interminablement long lui servaient de protection. S'étirant avec délice comme après une bonne sieste, elle soupira d'aise.

-Ca fait du bien de prendre un vrai corps !-

Sa voix n'avait plus rien de caverneux et était au contraire claire et mélodieuse. Mandra resta prostrée au sol, tremblante de peur. La créature sembla alors la remarquer et se pencha vers elle avec un sourire étrange.

-Pauvre petite chose, tu es terrorisée ! C'est délicieux comme sensation, tu sais ? Enfin, pour moi. Mais ne t'en fais pas, je ne vais pas te manger. Je vais me contenter de changer ma place avec toi. Ca te va ?-

Sans lui laisser le loisir de répondre, elle prit la jeune femme par les cheveux et la traina dans un concert de cris et de pleurs jusqu'au milieu du pentacle. A peine l'y eu-t-elle laissé seule que les bords de l'inscription virèrent à un rouge malsain. Nihasa alla s'assoir en tailleur un peu plus loin et regarda en souriant la pauvre Mandra qui tentait de sortir mais en était empêchée par une sorte de paroi invisible.

-Voila ce qui va se passer: je vais prononcer un mot et tu vas te retrouver propulser dans le Monde d'En-Bas. c'est de là que je viens. Malheureusement pour toi, tu vas devoir laisser ton corps ici et seule ton âme fera le voyage. Crois moi, ça fait atrocement mal quand l'âme se fait aspirer hors du corps. Une fois arrivée en bas, tu vas goûter à l'éternité. Comme tu n'es pas un démon ni un esprit frappeur mais juste une âme perdue, personne ne t'invoquera jamais. Tu vas donc errer dans le Monde d'En-Bas jusqu'à...ce qu'il disparaisse. Et comme il n'a ni commencement ni fin, tu va être coincée un moment.-

La démone se mit à rire comme si elle venait de raconter une bonne blague. Elle avait un rire charmant et contagieux, pleine de joie et de sincérité. Quand elle en eu finit avec son hilarité incontrôlable, elle revint à sa victime avec un sourire aimable.

-Mais ne t'en fais pas, je sais que tu voulais te venger de la crevure qui t'a volé ta virginité. Et comme je suis aussi une femme, je te comprend. Alors je vais t'offrir un cadeau: je vais aller lui rendre visite, lui ouvrir ma couche et il ne refusera pas. Après quoi, en l'honneur du pacte qui nous lie encore, je l'enverrai te rejoindre. Comme ça tu auras toute l'éternité pour te venger, qu'en dis tu ? Et si tu ne veux pas te venger, tu pourras toujours lui tenir compagnie. Crois moi, c'est un merveilleux cadeau que je te fais ! J'espère que tu es contente !-

Sur ces paroles, elle se leva, s'épousseta les fesses et lui tourna le dos, se dirigeant vers la porte de sa chambre. Elle ressortit quelques instants après avec une robe que possédait Mandra. Après s'être admirée, la démone prit la direction de la porte. Elle adresse un dernier signe à la jeune femme en ouvrant le battant, lui adressa un baiser et un clin d'oeil.

-Aller, je te l'envoie bientôt ton beau salaud. Sans rancune !-

Et elle ferma la porte. Une fois dehors, elle prit une grande inspiration et sourit. Un mot incompréhensible sortit de ses lèvres et un cri inhumain retentit dans la maison derrière elle.

Nihasa était libre.



Pouvoirs par défaut : Elle possède les attributs de sa race:
-Une force décuplée
-Une aura très attirante mais en même temps effrayante
-Elle voit parfaitement dans le noir
-Elle ressent la peur des gens comme elle sentirait un souffle chaud sur sa peau