[Terminé] Et une bouteille ... de rhum ! [PV Odysse - Relonzi] | |
| Sam 19 Jan - 15:28 | | | | Le vent dans les arbres, les corneilles battaient des ailes en quête d'un endroit plus sûr, et surement plus chaud. Sa nouvelle compagnie voletait autour de lui et se posait de temps à autre sur son épaule pour becqueter les graines de maïs que son maître avait récupéré à Terre. Relonzi s'apprêtait à partir de Cadrak quand soudain un jeune homme apparût devant lui, transpirant jusqu'au sang. Ses sueurs n'empêchait pas en effet de voir des blessures au niveau du torse. Des coups d'épée serait-ce à l'origine de ce spectacle ? Au loin, un bruit sourd gronda, comme si une meute de chevaliers étaient à ses trousses. Apeuré, il fonça tête baissée dans Relon, pensant qu'il n'y aurait personne pour le secourir, ne serait-ce qu'un assassin qui n'avait rien sauf du temps libre à lui consacrer. A terre, l'homme était plus que desséché et n'avait plus grand-chose sur les os mais rien à première vue ne certifiait l'objet ni le mobile d'une telle débandade. Il ne portait en effet rien sur lui, sauf des vêtements sales à moitié déchirés. Déchaîné, il attrapa Relon et lui cria essoufflé : «Aidez-moi, je vous en prie ! Des chasseurs me traquent depuis que j'ai mis pied-à-terre.» L'homme paraissait avoir la trentaine d'année, mais les cicatrices qu'il portait lui en donnait dix de plus. Les cornes sur ses mains prouvaient qu'il maniait l'épée, ou le sabre. Surement était-il valeureux contre un adversaire, mais pas contre tout un bataillon. Sur cette pensée, Relon s'abaissa pour le relever, ce pauvre homme n'arrivant plus à soulever son propre poids.
«Je vais vous amener à Cadrak, cette ville regorge de planques où vous pourrez vous cacher et vous soigner.»
Sur ses mots, l'homme acquiesça de la tête et se mit à suivre Relon. Celui-ci voyait au loin arriver la cavalerie. Serait-ce Aile Ténébreuse ? Il en doutait : Ils ne s'avancent pas dans les terres contrôlées par les rebelles, si ce n'est pour les vaincre avec une armée. Or il s'agissait là d'un bataillon désorganisé qui n'avait apparament qu'une idée en tête : trancher la gorge à ce pauvre homme. Ils arrivaient bien trop vite pour les semer à Cadrak. Le temps de les laisser passer, le fugitif et l'assassin s'étaient cachés derrière un rocher. Relon posa son regard vers la route :
«Venez, nous pouvons y aller. Cadrak est par là.»
Alors que les mécréants avaient continué la route vers les terres de La Toundra, les deux hommes prirent la route de Cadrak. Comme d'habitude, les rues n'étaient pas loin d'être désertes, les habitants restants dans leurs maisons auprès de leurs familles. Cette ville avait beau ne pas hospitalière, elle possédait de nombreux recoins où n'importe qui peut recommencer à zéro, à condition d'avoir une santé d'acier pour affronter le caractère de la vie rude ici. Relonzi ne connaissait pas grand monde ici, si ce n'est le cimetière et ses habitants peu ordinaires. Peut-être l'un d'entre eux pourrait aider cet homme ?
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| | Mar 22 Jan - 21:01 | | | | Odysse errait au hasard des rues, sans vraiment prêter attention à l'endroit où le menaient ses pieds. Perdu dans ses pensées, il allait au hasard des rues, allant même parfois jusqu'à bousculer les quelques rares passants. Il réfléchissait à la suite de son chemin. Il ne savait toujours pas par où commencer, et il n'avait que très peu d'indices à exploiter. Et il doutait fortement que le nom de son père génétique lui apporte beaucoup plus d'aide. Peut-être Noir serait-il de bons conseils, mais il n'avait pas vraiment envie de se lancer dans un nouveau débat stérile avec lui. Il finit par s'arrêter dans une rue déserte, relativement ouverte au reste de la ville. S'appuyant contre un mur, il laissa les doigts de sa main gauche pianoter sur la poignée de son arme tandis que sa main droite lui caressait la barbe. Il n'allait pas rester à ne rien faire dans cette ville éternellement. Il n'avait pas décidé de se lancer seul dans le monde pour finir mendiant dans une ville comme celle là. Il devait se donner un coup de pied et aller de l'avant, quitte à devoir utiliser certaines de ses capacités pour obtenir tout ce qui était nécessaire...
Décidé, il reprit sa route en regardant droit devant lui, et c'est à ce moment qu'il tomba nez-à-nez avec 2 hommes marchant lentement dans les rues eux aussi. L'un d'entre eux était en piteux état, couvert de haillons et de blessures plus ou moins refermées. Il semblait avoir été roué de coups il y a peu de temps mais n'était pas plus effrayé que ça, surement grâce à l'homme qui l'accompagnait. Ce dernier était grand et marchait fièrement, vêtu d'une longue cape grise qui le couvrait presque entièrement, le visage caché dans l'ombre de sa capuche. Tandis qu'ils marchaient côte-à-côte, Odysse pu voir que le plus grand des deux semblait vouloir aider le second, et non le menacer. Il resta immobile, attendant qu'ils arrivent à sa hauteur, puis les interpella. - Ola vous deux, vous semblez avoir besoin d'aide. Je peux peut-être vous aider ?S'il n'avait pas prit la décision d'aller de l'avant, il les aurait surement laisser continuer sans rien dire, mais il avait besoin d'obtenir des informations, et c'était les deux premières personnes qu'il avait croisé depuis...
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| | Odysse
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| | Sam 26 Jan - 3:21 | | | | Les rues de Cadrak étaient habituellement sombres, froides et sans vie. Les quelques passants laissaient penser qu'un mauvais présage allait arriver du côté du large mais il fallait comprendre que la cité vivait ainsi, le froid ayant forgé le caractère de ses habitants. Les corneilles voletaient au-dessus de leurs têtes, et Relon s'agaçait à voir autant de bêtes tournoyer autour de ce pauvre homme ensanglanté. Peut-être était-il trop ennuyé par les deux ou trois bêtes qui l'embêtait, et comme par habitude, il finissait toujours par exagérer automatiquement les faits et à s'énerver contre lui-même. Alors que la route s'ouvrait à lui au fur et à mesure qu'elle se dévoilait sous sa capuche, Relon finit par relever la tête histoire de ne pas se prendre un mur. La rue était déserte, seul un homme au loin était adossé contre la paroi d'une maison lugubre. Le soleil recouvrirait les cieux d'un bleu azur avec une cité pleine de vie, la situation ne serait pas aussi particulière : Relonzi était là pour aider le gas qui s'était fait tranché maintes fois. Cela se voyait, cela s'affichait. Mais que venait faire cet homme, là-bas, seul planté comme un décor ? Etait-il en quête de quelque chose ?
Encore une fois, la curiosité de Relon prit de l'avant, et songea qu'il irait surement le voir après avoir accompli sa tâche de justicier, comme le guérisseur dirait à ses malades «Au suivant !». Le voir car il n'avait pas l'air inerte malgré le vent glacé qui s'abattait de temps à autre sur son corps. Le voir parce qu'il avait certainement quelque chose à faire ici et qu'il n'était pas de coutume pour un habitant banal de la ville de venir s'appuyer contre un mur. Et que pensait Relon ! Au moment où il songeait s'approcher de lui pour lui demander de l'aide, le voici, cet homme à la barbe soyeuse qui venait à lui comme s'il avait lu dans ses pensées. - Ola vous deux, vous semblez avoir besoin d'aide. Je peux peut-être vous aider ?Relonzi ne put s'empêcher de sourire à sa façon de l'aborder, comme pour un tavernier qui allait bientôt fermer boutique. Compte tenu de la situation délicate, il reprit rapidemment son sérieux et lui expliqua ce pourquoi il était ici. Cet homme plus qu'écorché était apparamment recherché par une sorte de milice depuis qu'il avait mis le pied à terre. Relon avait beau garder son sang froid, il s'impatientait d'avancer car rester immobile était selon lui le meilleur moyen de se faire prendre. Après tout, il aidait quelqu'un qui était poursuivi par un tout un bataillon ! « Cet homme a besoin de trouver une planque dans la cité, savez-vous où je pourrais en trouver une ?»
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| | Sam 26 Jan - 12:51 | | | | Le plus grand des hommes lui raconta rapidement la situation, lui expliquant assez brièvement que le blessé était poursuivit par une sorte de milice, sans pour autant rentrer dans les détails. - Cet homme a besoin de trouver une planque dans la cité, savez-vous où je pourrais en trouver une ?- Hm, je ne viens pas d'ici, mais il y a une auberge prêt des quais qui avait l'air calme quand j'y était encore... Et je ne pense pas qu'elle déborde de monde aujourd'hui plus qu'hier. Je peux vous y conduire si ça vous tente...Odysse esquissa un sourire. En partant ce matin, il n'aurait pas cru revenir aussi vite. Enfin, il arriverait peut être à obtenir quelques informations sur cet homme qui n'était apparemment pas de la ville non plus. Il en saurait sûrement plus sur ce qu'il se passe sur le continent. Il tendit le bras en direction des quais, invitant les deux hommes à le suivre. La journée n'était pas très avancé, mais le ciel s'obscurcit brusquement, un nuage passant sur le peu de soleil qui transperçait la couche de nuages neigeux. En levant la tête pour voir ça, Odysse remarqua que des oiseaux tournaient autour d'eux, ou plus précisément autour des deux hommes. *Etrange ça... pourquoi passer autant de temps à survoler deux hommes, même si l'un est blessé ?*Il secoua la tête et revint à la réalité. Il pensa néanmoins qu'un retour à l'auberge lui permettrait enfin de rencontrer les fameuses filles dont lui avait parlé l'aubergiste... Pensé qui disparut bien vite lorsqu'il entendit résonner des bruits de sabots un peu plus loin dans la rue, évoquant de futurs problèmes...
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| | Odysse
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| | Jeu 31 Jan - 3:43 | | | | Ajouté à l'impatience, le froid dégagé par l'hiver commençait sérieusement à énerver Relon. Il garda cependant la délicatesse de remercier l'homme inconnu de son aide qui était la bienvenue.
«Je suis heureux que l'on soit tombé sur vous, nous avons vraiment besoin de trouver une planque. Ah ! Et mon nom est Relonzi.»
Les présentations passées, ils s'avancèrent au grand soulagement de Relon vers l'auberge. Il n'avait entendu les personnes devant eux qui allait surement et comme par hasard les ennuyer. Vingt mètres marchés, puis l'un des deux hommes qui allaient vers eux s'écria :
«Le voilà ! Le pirate ! Attrapez-le !»
Relon sentit ce malaise habituel de plonger un inconnu dans une histoire à problème et se tourna vers l'homme qui souhaitait les aider.
«Je suis vraiment désolé, je ne m'attendais pas à ce que les gardes pénètrent dans la cité. Vous permettez ?»
Relonzi les abandonna quelques secondes, s'approcha doucement des gardes pour leur demander ce qu'il se passait. Déboussolés, les gardes ne firent attention à la lame qui se plongea doucement dans leurs gorges. Saignés comme des lièvres, les deux hommes s'écroulèrent, le sang giclant de leur cou. Le temps de les cacher dans un tonneau qui se trouvait parmi d'autres dans une petite ruelle voisine, Relon revint ensuite vers les deux hommes. Au loin d'autres bruits de pas vrombissaient, surement d'autres hommes de main qui avaient entendu l'alerte donné par leur défunt compère. Relonzi connaissait très peu ce quartier de la ville et proposa malgré tout aux deux hommes de passer par les petites ruelles pour éviter de se faire prendre.
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| | Jeu 31 Jan - 11:28 | | | | - Je suis heureux que l'on soit tombé sur vous, nous avons vraiment besoin de trouver une planque. Ah ! Et mon nom est Relonzi.Relonzi n'avait de toute évidence pas entendu les bruits qui les précédaient. Il avança avec l'homme blessé et Odysse leur emboîta le pas, la main sur la poignée de son épée, prêt à dégainer à tout moment. Et il fut prêt à le faire, la main enserrant le manche de son arme, lorsqu'au bout de la rue il put voir 2 hommes, épée tirées, qui se dirigeaient vers eux. - Le voilà ! Le pirate ! Attrapez-le !Sans attendre, Odysse sorti sa lame et se prépara à la confrontation. Les hommes avaient l'air d'en avoir après le blessé. * Des mercenaires sûrement... Qui oserait parcourir les terres de Saline ainsi sans vraiment connaître le continent ?*- Je suis vraiment désolé, je ne m'attendais pas à ce que les gardes pénètrent dans la cité. Vous permettez ?Relonzi s'était tourné pour lui parlé, avant de se mettre à marcher doucement vers les intrus. Méfiant, Odysse le suivit du regard, tout en gardant le blessé dans son champ de vision. Les choses pouvaient dégénérer à tout moment mais Relonzi restait calme. Et tout se passa en un éclair. A peine était-il arrivé devant les 2 hommes qu'il les tua, leur enfonçant une lame dans la gorge. *Un assassin ! Bordel, qu'est-ce qu'un assassin vient faire dans un trou paumé comme celui là ?*Odysse le regarda cacher les cadavres puis revenir vers eux. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas croisé d'assassin, et le dernier en date avait fait un carnage sur la Muerta. - Nous devrions passer par les petites ruelles pour éviter de se faire prendre.Odysse acquiesca et emboîta le pas à Relonzi, le blessé entre eux. Il avait gardé son épée à la main et couru à travers les ruelles toutes plus ou moins étroites, et les mena aussi rapidement que son sens de l'orientation le pouvait jusqu'à l'auberge. Ils arrivèrent sur son flan est et la contourna pour pénétrer à l'intérieur. L'aubergiste les regarda de son air maussade avant de lever un sourcil en voyant l'homme blessé et Odysse, son épée à la main. Fermant la porte rapidement, Odysse se tourna vers le vieil homme. - Me revoilà grand-père. Je te ramène des clients encore une fois... Ais-je droit à une petite remise cette fois ?Sans laisser le temps à l'homme de répondre à son sarcasme, il se tourna vers les deux hommes qui l'avaient accompagnés. - Alors, pas que cette situation me dérange, mais j'aimerai bien savoir pour quelle raison nous sommes poursuivit...
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| | Odysse
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| | Sam 2 Fév - 14:53 | | | | Autant le troisième homme devait se demander qui il était, autant Relonzi assassina professionnellement les gardes sans se soucier de sa réaction. Les petites ruelles s'enchaînèrent jusqu'à atteindre l'auberge, les bruits de pas s'éloignant. Arrivé dans la taverne, le troisième homme s'avança devant l'aubergiste et lui fit signe qu'il avait des clients. L'homme blessé ayant des pièces d'or, Relonzi s'approcha du vieil homme et lui demanda une chambre.« Cet homme vous paiera surement plus pour l'héberger ici, puisque vous lui sauvez la vie. Connaissez-vous un endroit où il pourrait fuir le monde, où n'importe qui devient tout le monde ?» Le vieil homme regardait Relonzi de travers, l'air ahuri et lui répondit que son petit fils gagnait bien sa vie sur un navire qui allait partir d'ici deux jours.« Le p'tit bonhomme m'a même dit qu'il y avait des places pour d'autres marins, surtout s'ils savent manier le sabre !» L'homme blessé se redressa et lui fit comprendre que c'était le cas. Le grand père lui donna la clé de sa chambre et partit s'asseoir sur une chaise à bascule, livre à la main et pipe au bec. - Alors, pas que cette situation me dérange, mais j'aimerai bien savoir pour quelle raison nous sommes poursuivis...Relonzi entendait bien lui expliquer la situation, mais il n'en savait finalement pas plus ! Alors que l'homme blessé allait se désaltérer dans la salle de bain, Relonzi se tourna vers le troisième homme comme pour lui dire qu'il en était pas plus informé que cela. L'homme blessé revint, plus apaisé, la forme retrouvée. On aurait dit un autre homme.« Relonzi... et même vous... Je vous remercie de m'avoir échappé des crocs de ces mercenaires. Il est évident que sans vous, j'aurais déjà rejoint mon défunt père. Tenez. » L'homme s'avança vers Relon et lui confia un vieux papier. Sa voix prit de la force et de la témérité.« Ceci est une carte aux trésors. Elle vous guidera vers un coffre que nous avions protégé autant qu'on a pu... Tout cela pour rien finalement car les mercenaires sont toujours sur notre dos. Bref, pour vous remercier de m'avoir sauver la peau, je vous confie ce qu'il contient. Il n'y a pas d'arnaque, foi de pirate ! Que de l'or, et peut-être quelques bouteilles de rhum. D'ailleurs le trajet donné sur la carte indique quelques emplacements de bouteilles sous forme de croquis... On les avait enterrées exprès pour des futurs pirates assoiffés en quête du trésor ! Brèf délire farfelu de purs gaillards qui déteste l'eau en boisson !» Relonzi vit au fond de ses yeux sa sincérité et sa foi "de pirate".« Et bien écoutez, vous m'avez l'air d'être sincère. De toute façon, je ne cherchais pas à ce que vous nous offriez quoi que ce soit, mais vu votre proposition intéressante, pourquoi pas essayer ?» Relonzi se tourna vers le troisième homme.« Vous, vous ne me donnez pas l'air d'avoir quelque chose de prévu en nous ayant aidé de la sorte. Souhaiteriez-vous me suivre dans cette quête ?»
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| | Sam 2 Fév - 15:53 | | | | Le blessé venait de sortir d'une des pièces de l'auberge, l'air un peu plus en forme que précédemment. Il se tourna vers eux et se mit à leur parler. - Relonzi... et même vous... Je vous remercie de m'avoir échappé des crocs de ces mercenaires. Il est évident que sans vous, j'aurais déjà rejoint mon défunt père. Tenez.Il avança d'un pas vers Relonzi et sorti de sa poche un vieux parchemin enroulé, qu'il lui tendit. - Ceci est une carte aux trésors. Elle vous guidera vers un coffre que nous avions protégé autant qu'on a pu... Tout cela pour rien finalement car les mercenaires sont toujours sur notre dos. Bref, pour vous remercier de m'avoir sauver la peau, je vous confie ce qu'il contient. Il n'y a pas d'arnaque, foi de pirate ! Que de l'or, et peut-être quelques bouteilles de rhum. D'ailleurs le trajet donné sur la carte indique quelques emplacements de bouteilles sous forme de croquis... On les avait enterrées exprès pour des futurs pirates assoiffés en quête du trésor ! Bref délire farfelu de purs gaillards qui déteste l'eau en boisson !Odysse sourit à part lui. Rangeant son arme dans son fourreau, il s'appuya contre une poutre. Un pirate donc... Et suffisamment généreux pour leur donner de quoi trouver beaucoup d'or. * Jamais connu de pirate aussi généreux, même à l'article de la mort... Enfin, cette histoire de rhum laisse à penser que tout ceci pourrait n'être qu'une farce...*- Et bien écoutez, vous m'avez l'air d'être sincère. De toute façon, je ne cherchais pas à ce que vous nous offriez quoi que ce soit, mais vu votre proposition intéressante, pourquoi pas essayer ?Relonzi venait de s'adresser au blessé, puit s'était tourné vers lui en tenant la carte à la main, sans même l'avoir ouverte. - Vous, vous ne me donnez pas l'air d'avoir quelque chose de prévu en nous ayant aidé de la sorte. Souhaiteriez-vous me suivre dans cette quête ?Odysse sourit à nouveau et se redressa, avançant vers l'homme face à lui. Le blessé se tenait à côté, les suivant tout les deux du regard. - Je n'ai pas grand chose de concret de prévu en effet. Vous suivre dans cette quête ? Ma foi, pourquoi pas... Tout va dépendre de l'endroit où cela va nous conduire...Il tendit la main pour demander la carte, afin de pouvoir y jeter un oeil et voir ce qu'il en était réellement. - Et puis on ne peut pas dire non à une bouteille de rhum, alors plusieurs... Ah, au fait, je me nomme Odysse, et je suis ici pour... disons, vagabonder et observer.
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| | Odysse
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| | Lun 4 Fév - 12:49 | | | | «Enchanté Odysse !»
Il était vrai que cet homme délivrait quand même là un butin qui avait l'air important. Et l'offrir juste pour une vie, cela paraissait être une arnaque. Ou alors serait-ce les mercenaires lui collant au train qui lui menaient la vie dure ?
«Pourquoi faîtes-vous cela ? Vous pourriez nous donner quelques pièces d'or mais au lieu de ça vous nous offrez une carte ! Seriez-vous si désespéré à ce point par ces mercenaires ?»
Le pirate le regardait d'un air grave et pronfond. Ses yeux formaient deux cercles quasiment parfaits avec les cernes qui épousaient les joues et les bords de son nez.
«Vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est d'avoir un bataillon qui vous colle au cul pendant des dizaines de jours. Le temps passe, l'équipage se fait décimer et il ne reste plus que moi. Une trentaine d'hommes contre un loup de mer, ca me paraît juste un peu trop inégal. Foutu pour lui ca c'est sur ! Je préfère léguer le trésor de mes frères que de le garder jalousement pour moi, l'épée de Damoclès au-dessus de ma tronche. Je veux vivre sans anxiété, sans le soucis de se dire chaque jour si je vais crever.»
Relonzi acquiesça de la tête et lui fit comprendre qu'il n'avait plus à s'inquiéter maintenant. Une trentaine d'hommes, cela allait être tout aussi compliqué pour l'assassin. Cependant être deux dans cette quête ouvrait un champ de possibilités et de stratégies. Il est évident que seul il n'aurait accepté l'offre. Comme le dit ce pirate, risquer sa vie pour quelque chose qu'on ne risquait pas de voir était bien farfelu. Mais à deux, tout pouvait très bien changer, des pièges allaient se façonner et, petit à petit, la trentaine de mercenaires finirait six pieds sous terre. Les plans étaient trop beaux dans l'esprit de Relon qui vit à ce moment comme un scintillement, l'idée de se faire une grosse somme qu'il pourrait planquer sous l'ancienne villa de son défunt paternel. Cela lui permettrait de rentrer vite fait au bercail, depuis tout ce temps passé à gambader à droite et à gauche !
«Hum.»
Relonzi revint à lui, la tête encore dans les nuages. Il rebaissa la tête sur la carte qui était alors dans les mains d'Odysse. Son air perplexe ne pouvait présager que des difficultés à venir.
«Alors ? Vous savez quelle est notre destination ?»
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| | Lun 4 Fév - 13:18 | | | | Le nez plongé dans la carte, Odysse ne suivit pas vraiment ce qu'il se passait. Il l'examinait en détail, suivant les griffonnages et cherchant à découvrir leur signification. Mais plus il comprenait, plus il se rendait compte des futures difficultés qu'ils allaient rencontrer. - Alors ? Vous savez quelle est notre destination ?Odysse redressa la tête et fixa l'ombre qui masquait les yeux de Relonzi. Derrière, le pirate les regardait, déterminé, mais un peu inquiet aussi. - D'après ce que j'en crois, votre trésor est enterré au bord du Grand Lac, en Terre... Vous en êtes bien loin...Odysse regarda le pirate dans les yeux. Il avait caché leur trésor en territoire d'Aile Ténébreuse, et avait ensuite fuit jusqu'ici... - Et encore, nous devions le cacher prêt de Dahalia à la base... Mais les choses ont commencé à mal tourner avant qu'on arrive aussi loin.Odysse tendis la carte à Relonzi pour qu'il l'examine lui même, et plongea la main dans sa bourse. Il lui restait peu d'or, peut être pas de quoi tenir durant tout ce voyage. Il allait falloir faire le plein d'or rapidement s'il voulait... aller en gagner encore plus. Il sourit en se disant qu'il était revenu bien vite à la vie de pirate qu'il avait laissé derrière lui il y a si peu de temps. Qu'importe, au moins il ne restait pas là à ne rien faire. Il regarda l'aubergiste assis au fond de la pièce principale puis revint à nouveau sur Relonzi et le pirate. Ils allaient devoir faire un petit stock de nourriture pour tenir durant le trajet en bateau... Et surtout, trouver un bateau apte à les amener sur l'autre continent, chose mal-aisée étant donné la situation politique mondiale... Lui même avait dût faire appel à ses compagnons pirates pour venir jusqu'ici, et il n'était pas impossible qu'il faille en faire de même s'ils voulaient partir vite.
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| | Odysse
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| | Dim 17 Fév - 22:42 | | | | «Pour atteindre Terre il va nous falloir obtenir une frégate pour traverser les mers. C'est le genre de choses qui me déplait... Non pas que je sois malade en mer mais on a aucune fuite possible à part le rafiot qui nous maintient à la surface. Et encore. Suffirait qu'on perce la coque et c'est fini. Et l'océan ne se tient pas ces temps-ci... Histoire de nous compliquer les choses. Mais bon allons-y.»
Relonzi remercia le pirate et lui promit réussite. Alors qu'il partait se reposer dans sa chambre, Relonzi rejoignit Odysse qui s'était rapproché du vieil homme au bar. Il lui parlait avec peine des navires en partance pour Terre.
«Ben mes p'tits, des navires c'est pas c'qui manque sur les quais, ils partent pour la plupart pour Terre, mais si votre destination est précisément le Grand Lac, je connais un gaillard qui y envoie son rafiot. Il s'arrête sur les côtes pour récupérer des coquillages qui sont très prisés ici. Après vous n'avez qu'à remonter sur le rivage et aller là où ce foutu papier vous dit ! A mon avis, vous allez vous taper du pirate bon sang qu'oui !»
Relonzi n'entendit la discussion que d'une oreille, tant l'accent du vieillard l'insupportait.
«Odysse, ce que je te propose, c'est de trouver le commandant de ce navire pour lui parler de notre voyage au Grand Lac. Pas plus d'informations, il n'a pas à savoir qu'on cherche ! Une fois arrivé sur le rivage, on débarque, on paie le capitaine s'il y a besoin. Autrement on peut toujours s'arranger avec lui pour faciliter le voyage. Traverser l'Océan Noir risque de ne pas être simple.»
La lumière perdait de son intensité à l'extérieur et l'océan noircissait à vue d'oeil depuis les quais. Relon sortit de la taverne pour aller à la rencontre de ce navire et n'eût aucun soucis à le distinguer parmi les autres amarrés. Le bastingage était plus haut et plus long. Il n'y avait pas à dire, cette galère avait de l'allure.
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| | Ven 10 Mai - 13:20 | | | | Pour atteindre Terre il va nous falloir obtenir une frégate pour traverser les mers. C'est le genre de choses qui me déplait... Non pas que je sois malade en mer mais on a aucune fuite possible à part le rafiot qui nous maintient à la surface. Et encore. Suffirait qu'on perce la coque et c'est fini. Et l'océan ne se tient pas ces temps-ci... Histoire de nous compliquer les choses. Mais bon allons-y.
Relonzi finit sa phrase, mais Odysse était déjà perdu dans ses pensées. Non loin de lui, le vieillard lui parlait, mais il ne l'écoutait pas vraiment, perdu dans ses pensées, cherchant un moyen simple d'entreprendre le voyage prévu.
- Ben mes p'tits, des navires c'est pas c'qui manque sur les quais, ils partent pour la plupart pour Terre, mais si votre destination est précisément le Grand Lac, je connais un gaillard qui y envoie son rafiot. Il s'arrête sur les côtes pour récupérer des coquillages qui sont très prisés ici. Après vous n'avez qu'à remonter sur le rivage et aller là où ce foutu papier vous dit ! A mon avis, vous allez vous taper du pirate bon sang qu'oui !
Odysse sourit. Se taper du pirate ne le dérangeait pas, il jouissait d'une petite réputation dans le milieu et il savait bien comment traiter avec ses anciens confrères. Et pour peux qu'ils tombent sur des gens qu'il connaissait, c'était tout bénéf' pour lui. A côté de lui, Relonzi semblait écouter le vieillard, mais s'en détourna pour le regarder dans les yeux.
- Odysse, ce que je te propose, c'est de trouver le commandant de ce navire pour lui parler de notre voyage au Grand Lac. Pas plus d'informations, il n'a pas à savoir qu'on cherche ! Une fois arrivé sur le rivage, on débarque, on paie le capitaine s'il y a besoin. Autrement on peut toujours s'arranger avec lui pour faciliter le voyage. Traverser l'Océan Noir risque de ne pas être simple.
Odysse acquiesça d'un signe de tête. Il n'était pas nécessaire de trop en dire, ça ne faisait qu'attirer des ennuis et il préférait éviter un maximum de rencontres inopportunes. Mais il avait souvent naviguer sur l'Océan Noir, et il en était toujours ressorti vivant, ou avec quelques cicatrices en plus. Qu'importe, l'aventure les appelait, et il avait besoin de bouger un peu. Relonzi sortit de l'auberge et commença à marcher le long des quais. Odysse envoya une pièce à l'aubergiste pour qu'il garde les affaires, puis le suivit, le rattrapant sur les quais. Le navire fut facile à repérer, de part son allure, mais aussi parce qu'il y avait toujours aussi peu de bâtiment amarrés aux quais. Arrivé devant, Odysse ralentit l'allure et commença à observer l'état du navire. Il avait du vécu, mais il était bien entretenu. Restait à savoir si l'équipage serait digne de confiance ou s'ils allaient courir des risques durant la traversé. Il revint doucement vers Relonzi qui parlait à un homme d'âge mûre, habillé d'un large pantalon tâché de sel et d'un maillot sans manche, laissant apparaître ses bras musclés et hâlés. Il avait plusieurs cicatrices sur les avant-bras et paraissait boiter un peu. Odysse revint à côté de Relonzi et les écouta.
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| | Odysse
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| | Mar 14 Mai - 23:59 | | | | Assis sur la bite d'amarrage, un marin fumait sa pipe. Il fut comme interrompu lorsque Relon vint à lui. La pipe mise dans sa poche, le visage terne suivit le sourire qu'il portait du bout des lèvres. L'assassin se sentait embarrassé et voulait en finir rapidement en lui demandant s'il était possible de rejoindre l'équipage pour traverser l'Océan Noir. Le marin n'était ni plus ni moins que le second du navire. Après lui avoir raconté les tragiques aléas de son équipage, il lui expliqua qu'il n'était pas contre la venue de deux chevronnés armés pour le voyage, si risqué soit-il. Comme pour se débarrasser des deux combattants, le renégat, du nom d'Asfir, les amena dans une cabine miteuse qui était libre depuis la mort d'un des leurs. Deux lits et un bureau en état remplissait l'espace.
«Vous pouvez croupir ici dès à présent. Nous partons demain à l'aube.»
Il toussa comme pour demander une pièce, la pomme de sa main gauche ouverte. Relonzi s'avanca vers lui, les lames de ses poignets éjectées de leurs cachettes.
«Notre présence te sera aussi bénéfique que ce que nous te coûtons. Crois-en ma sincérité et son expérience.» lui disait-il tout en fixant de la main droite Odysse.
Relon sentait bien en lui qu'il avait déjà navigué. Odysse en avait le profil et puis l'instinct ne se trompait jamais. Asfir plongea frêlement sa main pour aller chercher sa pipe. Il toussa une nouvelle fois pour simuler une toux et leur souhaita une bonne nuit. Malgré les espérances, la nuit fut longue pour l'assassin, il ne lui était pas aisé de dormir dans un grand rafiot sur les flots, qu'il soit ou non en mouvement, surtout aux côtés d'un grand ronfleur tel qu'Odysse. En effet, il n'avait pas posé le pied sur un navire depuis Adhès c'était pour dire ! Chaque vague se plaquant contre les parois du bateau résonnait dans sa tête comme la cuillère qui sonnerait l'heure du repas. Les yeux grands ouverts, il rêvait consciemment de ce qu'il allait se produire. Le trajet n'allait pas être de tout repos. Un craquement dans le bastingage ne faisait que confirmer le pressentiment. Il se leva tout doucement vers l'entrée de la cabine pour ouvrir la porte. A l'avant du navire, Asfir était là, le dos tourné vers un coffre qu'il plaçait dans l'un des deux canaux de sauvetage. Malgré toutes les spéculations, Relon n'alla pas à sa rencontre et repartit se coucher. Devant lui la Lune, jusqu'alors dans le hublot, finit par le quitter, puis vint le moment où plus aucune lumière ne pénétrait dans la cabine. Les paupières s'alourdissaient et le sommeil finit par venir. Le lendemain matin, ils étaient déjà bien loin de Cadrak, au milieu d'un océan tumultueux.
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