[Terminé] Demoiselle en détresse (ou pas...) | |
| Lun 14 Jan - 22:29 | | | | Faestalia, la principale ville du territoire du feu. Anna s'y trouvait justement. Elle avait suivi un homme jusque-là. Maintenant, son corps gisait dans les coins d'une ruelle sombre. Elle avait adoré le tuer celui-là... La succube se remémorait les meilleurs moments de sa traque. Le bonheur qu'elle avait ressenti lorsque l'enflure avait rendu son dernier soupire... Rien que d'y penser, Anna se sentait toute chose. Elle marchait dans les rues de la ville, libre comme l'air comme à son habitude. Bien que l'heure fût avancée, il faisait une chaleur étouffante, la jeune femme c'était d'ailleurs habillée en conséquence. Une robe courte, ses fidèles bottes ainsi que ses chers et tendres petits couteaux accrochés à sa ceinture de cuire. Ses longs cheveux remonté sur sa tête en une sorte de chignon, elle vagabondait à la recherche d'une proie. Elle se trouvait évidemment dans le quartier populaire, en surface. Sachant très bien qu'elle trouverait aussi son bonheur dans le quartier noble. Elle préféra tout de même se contenter de son premier choix. Après une bonne demi-heure de marche, elle due se résigner, elle ne trouverait pas ce qu'elle cherchait ce soir. Logeant dans une auberge à l'autre bout de la ville elle décida de s'arrêter un petit moment dans une taverne dont la porte apparaissait peu à peu dans son champ de vision. Peut-être aurait elle plus de chance ici... Elle ouvrit la porte et entra. À peine à l'intérieur, elle voulut ressortir. Une horrible bouffé de chaleur, mêlée à une forte odeur de transpiration et d'alcool la prit à la gorge. Des hommes, des femmes aussi étaient assis ou debout ici et là. Certains discutaient, d'autres hurlaient prêt à se frapper dessus à la prochaine provocation de leur adversaire. Bref, l'ambiance d'une taverne type du territoire du feu. Elle prit son courage à deux mains et traversa la pièce jusqu'au comptoir après avoir pris la précaution de retenir sa respiration. Elle s'assit sur un tabouret. Ne pouvant plus tenir, elle recommença à inspirer et expirer normalement malgré l'odeur infecte. Elle attendit que quelqu'un vienne pour prendre sa commande. Pendant ce temps, elle décida d'observer les différents individus présents. Deux hommes, l'un plus vieux que l'autre apparemment discutaient calmement à une table, Anna tendit l'oreille et entendit leur conversation. Une histoire de bois, et de...chameau? Elle passa à autre chose. Un groupe d'hommes toujours, ils étaient plusieurs. Certains discutaient de leurs dernières conquêtes, un autre se plaignait de sa femme. Tient donc... Elle se promit de revenir à lui plus tard. Un tenait une femme sur ses genoux et lui faisait des avances. Alors qu'un autre couple passait déjà à l'acte dans un coin. Quand ils s'aperçurent qu'Anna les observait, ils réussirent à reprendre ne serait-ce qu'un instant leurs esprits et sortirent de la taverne pour finir... ailleurs. En parlant des femmes, il y en avait un certain nombre. Certaines ne se faisaient pas remarquer, tandis que d'autres aguichaient ou se faisaient aguicher. Certaines étaient complètement ivres et déblatéraient des idioties plus grosses qu'elles. Comment pouvait on, en étant une femme, boire à en devenir ivre ainsi. La jeune femme ne se rappelait pas avoir déjà été dans cet état. Elle n'avait d'ailleurs jamais but. Elle savait qu'avec l'alcool, n'importe qui pourrait la manipuler. Elle observait toutes ses femmes, accompagnées d'hommes. Elle, elle était seule, toujours seule. Son grand regret, n'avoir jamais goûté aux plaisirs charnels de la vie. Mais à quoi bon, elle ne faisait confiance en personne de toute façon, ou presque. Un homme robuste vint prendre enfin sa commande. Quelques instants plus tard, il lui apporta sa cruche d'eau. Il avait été surprit quand elle lui avait demandé cela. Déjà une heure qu'elle était là et rien n'avait changé. La cruche n'avait pas bougé, son verre non plus. Elle était perdue dans ses pensées. Quelqu'un vint l'en tirer. Un homme, fumé comme un lapin sentant l'alcool à plein nez. Il s'avança, s'avança. Il était vraiment trop près. Il regardait la partie la plus charnue de son anatomie. La succube regarda son décolleté un tantinet... plongeant et se maudit. Ça lui apprendrait à vouloir jouer les pins up dans les rues de Faestalia. Elle décida de le repousser de la manière douce, pour commencer. "Auriez-vous l'extrême amabilité d'aller chercher fortune ailleurs?!"
L'autre lui répondit d'un grognement, lui glissa dessus et se mit à... lui peloter sa paire de... Non d'un écureuil! pensa elle. Elle se leva et allait lui coller un bon bourre pif dans sa face d'ivrogne quand quelqu'un eut la très mauvaise idée d'apparaître juste à ce moment-là pour faire le travail à sa place. Anna aurait pu le prendre comme une aide si ce dernier ne lui avait pas renversé la totalité de son verre de bière au passage et flinguait donc littéralement sa robe. Alors là, ça allait chauffer...
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| | Mar 15 Jan - 17:11 | | | | Lite ne comprenait vraiment pas pourquoi son maître avait agi de la sorte. En temps normal voir une femme se faire harceler dans une taverne ne le choquait pas le moins du monde…surtout à Faestalia ! Mais là quand même ! Envoyer son poing dans la face d’un ivrogne et flinguer la robe de l’inconnu qu’il voulait protéger en un seul mouvement… c’était le pompon ! Le chat noir fendit l’air de ses ailes et alla se trouver un coin plus tranquille en attendant que Rigless est fini son bazar.
Pendant ce temps, le demi-elfe constatait l’inondation commise par sa faute sur la robe de la demoiselle en détresse. Elle était tout simplement morte celle-là…en même temps la bière se pardonne pas. Il portait, comme à son habitude, ses vêtements de fonction et son épée noire à sa garde. Seulement, pour pouvoir boire tranquillement dans cette taverne sans être importuné, il avait dissimulé tout ça sous une cape, la capuche de celle-ci sur la tête. Sa triste besogne accomplie, il déposa une bourse contenant le triple de sa consommation personnel sur le comptoir.
- Le surplus payera la note de la demoiselle lança-t-il au tenancier
Puis il prit la direction de la sortie. Enfin, c’est ce qu’il aurait voulu faire si les potes de la serpillère mentionnée précédemment ne c’était pas armé de tous et n’importe quoi pour venger leur camarade. Le premier gaillard s’approcha, une chope de bière à la main, et la balança sur le capitaine qui esquiva. Le projectile, quant à lui, alla s’écraser contre le mur déversant son contenu sur le pauvre Lite qui avait décidé de faire sa sieste quotidienne. Le chat furieux, bondit sur le pauvre imbécile et lui lacéra le visage à l’aide de ses griffes. Malheureusement pour lui, elles sont toujours très aiguisées. Et c’est ainsi que le pauvre bougre commença à appeler sa mère et alla pleurer dehors. Quant à Lite toujours fou de rage, il sortit de la taverne pour s’oxygéner.
L’odeur de cette taverne était tout simplement insupportable. Enfin bref, n’oublions pas que Rigless n’était toujours pas sorti d’affaire. Un autre tenta sa chance mais cette fois si, au lieu d’une chope, son adversaire utilisait une chaise. Faut dire qu’une fois une certaine d’ose de bière ingurgitée on avait du mal à réfléchir. Son voisin, lui, privilégia le combat à mains nues. Mais au lieu de s’attaquer au demi-elfe, il fixait le décolleté de l’autre aguicheuse qui était maintenant trempé faisant ressortir par la même occasion ces magnifiques formes. L’ivrogne sauta sur la demoiselle et commença à défaire sa braguette. La jeune femme devint rouge pivoine et elle… Oh mon Dieu ! Il n’aurait pas aimé être à sa place !
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| | Mar 15 Jan - 23:13 | | | | La succube sentait monter la rage en elle. Un parfait inconnu venait de cogner un homme. À sa place! Elle qui se faisait une joie de reprendre du service après trois longues heures d'inactivité... Et bien non, il avait fallut que ce... gamin! Elle venait de se rendre à quel point l'homme qui l'avait "sauvé" était jeune. Un elfe? Non, il avait quelque chose en plus. Un sang-mêlé? Très probable. L'ivrogne gisait à terre, inconscient. Il venait de se prendre un sacré coup l'ahuri. La jeune femme se rappela avec qu'elle vitesse le poing du jeune homme c'était encastré dans la figure de celui qui lui cherchait des noises quelques minutes plus tôt. Quelle puissance...
Dans sa réflexion, Anna avait oublié la rage qui l'animait. Hélas, le doux parfum de la bière et la sensation d'être mouillé rappela sa vieille amie et la jeune femme se remit à bouillonner de plus belle.
"Le surplus payera la note de la demoiselle"
Quoi! Il essayait de rattraper son erreur en lui payant sa consommation! Alors que cette dernière était déjà payé! Mais pour qui se prenait-il! Avant qu'elle ne puisse répliquer, le sang-mêlé se dirigeait déjà vers la sortie. Ah la bonne blague! Aucune excuse en prime! Pour on ne sait quelle raison Anna regarda la tenancier. Ce dernier était aux anges. Le jeune homme venait de lui donner le triple de sa consommation personnelle. Jamais il n'avait eu pareil chance! Elle s'assit sur le tabouret qu'elle avait autrefois occupé et parla à voix haute.
- Non mais, vous y croyez vous! - Ah non pas du tout répondit le tenancier qui pensait que la question lui était adressé
Anna reporta son regard sur lui. Il ne quittait plus son butin des yeux.
- Pas à ça, imbécile! dit elle dans un soupire
Elle se retourna. Il traversait la pièce, direction la sortie. Une idée sublime lui vint alors. Elle allait le suivre. Il ne s'en tirerait pas comme ça. La succube ne pouvait rester sur un échec. Car c'était cela le vrai problème. Cette nuit, dans cette abominable taverne elle venait d'être victime d'un échec. Une première dans sa très longue vie. Elle se leva. Et, une seconde fois en même pas vingt minutes une bandes d'abrutis vint encore contre carrer ses plans.
Tout se passa en une fraction de seconde. Elle ne pu prévenir personne. Les amis de l'ivrogne, mort peut être on ne savait pas avaient décidés que les spectacle devait continuer. Un grand gaillard, pas très sobre lui non plus s'avança le premier et jeta sa choppe de bière sur le sang-mêlé. Ce dernier esquiva. La choppe quant à elle atteint quand même un but. Un chat. Un chat...volant. Oui bien sûre un chat volant dans une taverne. Annabeth n'avait pas bu pourtant. Elle en était sûre. Avait on versé quelque chose dans son verre? Impossible. Elle regarda la créature lacérer le visage de l'autre abrutit. Tandis que l'elfe, (oui c'était un elfe après tout) était toujours dans le pétrin. Un autre abrutit (lui aussi complètement plein) s'attaquait maintenant à lui mais avec une chaise! Elle voulu connaitre le sort du malheureux mais hélas, les spectateurs ne le reste pas très souvent dans les tavernes...
Le dernier des abrutis de la bande se jeta sur elle. Il n'avait aucune arme. Facile se dit elle. Elle avait parlé trop vite évidement. Celui là avait une particularité, il descendait son pantalon à la vitesse de l'éclair. Le problème c'est qu'il était déjà sur elle et au septième ciel en même temps. Le gueux jouissait d'un plaisir intense alors qu'il ne se passait absolument rien à proprement parler. L'alcool y était surement pour beaucoup mais la tenue et le corps sublime de la jeune femme aussi...
Non d'un écureuil pensa elle. Comment avait elle fait pour se retrouver dans une situation pareille! Elle ne voulait aucunement se servir de ses mains pour repousser l'ordure qui se procurait du plaisir gratuitement et sans modération par le biais de sa sublime anatomie. Elle décida donc de le faire à l'ancienne. Avec toute la force qu'elle trouva en elle, elle se releva entraînant avec elle la chiffe mole qu'elle tenait par le col de sa veste, chemise? Bref, le torchon qui lui servait de haut.
Et, avec toute la puissance dont elle était capable, elle lui ascéna un coup dans ses parties les plus intimes. Ses yeux donnèrent l'impression de ressortir puis il les ferma. Le poid devint trop lourd et la jeune femme le lâcha. Il s'écrasa sur le sol dans un bruit sourd. Le silence était maintenant omniprésent dans la taverne.
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| | Jeu 31 Jan - 22:48 | | | | Le silence régnait dans la taverne. La jeune femme aux belles formes venait littéralement de castrer le pauvre ivrogne. Il ne l’avait pas volé celui-là ! Enfin bref après tout ce n’était plus les affaires du pro-AT. Elle sait se défendre en fin de compte, pensa-t-il en marchant en direction de la porte. J’aurais dû la laisser se débrouiller ça m’aurait évité bien des soucis…
Profitant du calme apporté par cette dernière, il sortit de la salle pour respirer l'air frais et y retrouver Lite par la même occasion. Ce dernier, reconnaissant son maître, vint se nicher sur son épaule. Cette taverne n’avait rien à voir avec celles du quartier noble de la cité. Mais qu’est-ce qu’il était allé faire dans ce foutoir… Il devait maintenant rejoindre son auberge pour se reposer. La nuit était à son apogée et il n’était toujours pas dans son magnifique lit à baldaquin. Rien que dit penser il accéléra le pas. En effet la journée avait été longue et ses malheureux évènements l’avaient vraiment exténué encore plus qu’il ne l’était avant. Lite devait surement rêver d’une longue sieste dans cet énorme lit lui aussi. La rue qu’ils empruntèrent était une des plus fréquentées de jour. En effet elle conduisait à la place publique où se tenait le marché. C’était une des distractions préférées du peuple ça ! Faire des emplettes … Mais bon il n’en avait que faire après tout. Il continua donc à marcher en sa direction jusqu’à l’atteindre. Il n’était pas loin du quartier noble quand des cris se firent entendre. - Mais lâchez-moi, bande d’abrutis!Rigless se retourna pour voir d’où la voie provenait et vit que la demoiselle de tout à l’heure était…bah en détresse, pour changer. La garde de Faestalia l’avait capturée et la tenait fermement pour lui empêcher toute tentative de fuite. Le comte était inquiet. Si cette femme l’avait reconnu dans la taverne et qu’elle l’accusait d’avoir frappé un citoyen sa réputation allait en prendre un coup ! Il fallait agir et vite ! Rigless s’approcha des deux gardes. - Lâchez-la s’il vous plaît dit le noble d’une voix posé - Et en quel honneur bouffon ? osa lui répliquer l'un des gardes qui avaient sans doute un peu bu Rigless dégaina son épée noire et lui mis sous la gorge. - Eh bien je dirais en l’honneur d'un comte de Sahawi.,Rigless Dragnor répliqua le demi-elfe qui venait d’enlever sa capuche dévoilant ainsi son visage et donc par conséquent sa cicatrice. L’épée et ses dires firent pâlir le garde. Bon maintenant fallait espérer que l’aguicheuse ne le trahisse pas mais ça c’était aléatoire…
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| | Mar 19 Fév - 16:59 | | | | Tout le monde regardait maintenant la succube. Ils étaient tous figés tel des statues de marbre. On aurait pu penser à un arrêt sur image. Annabeth jeta un regard en direction du jeune homme qui sortait de la taverne, non sans l'avoir bien reluqué une dernière fois au passage. Elle voulut une seconde fois le rattraper pour au moins le remercier et au plus elle ne savait pas encore, mais ce soir n'était vraiment pas le bon soir. Personne ne la laissait faire ce qu'elle souhaitait. Deux gardes présents dans la taverne au moment du grabuge précédent lui sautèrent dessus avant qu'elle ne puisse réagir.
- Vous, vous nous suivez, jeune prostitué dit l'un des gardes qui sentait l'alcool à plus d'un kilomètre à la ronde - Hein quoi? Mais non! répliqua la jeune femme
Elle regarda tous de même sa tenue ravagée par la bière et se dit qu'il n'avait pas vraiment tort. Les gardes l’entraînèrent avec une force herculéenne, elle ne pouvait rien faire. Ils la firent sortir de la taverne et tournèrent sur la gauche. Elle ne savait pas où ils allaient mais ça n'annonçait rien de bon. Elle se débâtit tant qu'elle put pour les faire lâcher prise en vain.
- Mais c'est qu'elle aime bien gigoter notre demoiselle! dit sans doute le plus crétin des deux gardes avec un sourire mesquin - Tu veux venir gigoter avec nous? répondit l'autre avec de la suite dans les idées
Réflexion faite, ils avaient le même niveau de crétinisme chacun. Ils arrivaient maintenant vers la place publique.
- Et, le patron dira rien si on lui fait son affaire avant de la lui emmener? demanda le garde de droite à son coéquipier - Whof, nan, je pense pas répondit-il - Et toi, qu'est-ce que t'en dit ma jolie, tu veux qu'on te fasse ton affaire?
Anna ne se rappelait pas avoir été un jour si effrayé. Celui de gauche commença à lui toucher les cheveux, l'autre s'en prenait à ses bras. Non d'un écureuil se dit elle. Et puis zut, on ne pense pas aux écureuils dans des situations pareil! Non, généralement on dit merde.
- Mais lâchez-moi, bande d'abrutis!
Alors qu'elle avait perdu tout espoir, un écho de bonté lui parvint.
- Lâchez-la s'il vous plaît dit un homme
Anna reconnaissait cette voix. Elle leva la tête. L'elfe de la taverne était là, une fois de plus dans l'intention de lui sauver la mise évidemment.
- Et en quel honneur bouffon? se sentit obligé de répliquer un des gardes
Le jeune homme dégaina son épée et la mit sous la gorge du garde en question. Le succube ravala sa salive. Trois hommes étaient maintenant (enfin théoriquement) en possession de son corps. Non d'un nain en culotte courte! Autant changer de registre.
- Eh bien je dirais en l’honneur d'un comte de Sahawi. Rigless Dragnor répliqua ce dernier
Il enleva sa capuche. Hélas Anna était de dos et ne pouvait le voir. Bon, elle savait que c'était un compte, qui plus est de Sahawi, très intéressant. Elle sentit le garde en mauvaise posture faiblir auprès d'elle. Alléluia! Bon, que faisait elle à présent? Mais oui! La comédie bien sûre! Elle fit trembler ses jambes à tel point qu'elle en glissa à terre.
- Je défaille cru elle bon de dire dans un soupir avant sa chute
L' autre garde qui lui avait les mains et le coup libre eut la mauvaise idée de se pencher vers elle. Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit elle lui sauta dessus et lui mit son couteau sous la gorge.
- Maintenant, je te conseille de te la fermer espèce d'enflure! Sinon tu finiras par bouffer des pissenlits par la racine! déblatéra elle
Le garde complètement mortifié répondit:
- C'est-à-dire que je serrais... - Mort et enterré! finit la jeune femme
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| | Mar 19 Fév - 20:08 | | | | Le jeune demi-elfe ne comprenait plus rien. Récapitulons ensemble. Le comte menace un garde de son épée pour aider la demoiselle à s’enfuir. Les gardes commençaient à prendre en compte leurs petites erreurs tandis que la demoiselle se sentait faiblir. Enfin ça…c’était une feinte. Le second garde fut bientôt, lui aussi, menacé par une lame.
Ah bah il avait l’air fin notre jeune noble ! Le voilà en plein milieu de la place public accompagné de deux gardes ivrognes et une aguicheuse à moitié folle…
-Mais qu’est-ce que j’fou là moi…
Le garde croyant que le comte s’adressait à lui répliqua.
-Pardon messire. Vous-disiez ?
Lite s’envola plus loin. L’histoire de faire comprendre à son maître qu’il ne l’attendrait pas pour aller faire la sieste, voyant bien que la situation allait dégénérer. Rigless soupira.
-Non rien…
Il fallait réfléchir et vite ! Sinon l’autre folle ne manquerait pas de tailler en pièce le pauvre garde.
Et là, il eut son idée. Il rengaina son épée et s’efforça de paraître le plus aimable possible.
-Je vous prie d’excuser mon comportement déplacé. Mais la jeune demoiselle qui vous accompagne est en réalité l’une de mes servantes. Auriez l’extrême gentillesse de me rendre mon bien ?
Le garde pâlit encore plus.
-C’est femme est à vous ? Mes plus plates excuses mon seigneur. Je vous la rends de suite ! Si elle veut bien lâcher mon camarade bien entendu…
Le comte foudroya du regard l’aguicheuse lui intiment l’ordre de lâcher l’autre énergumène pour qu’il puisse enfin aller dormir et en finir avec cette maudite affaire.
-Hein ? Non ! Mais… je…
Elle allait tout faire foirer ! Aussi, Rigless lui coupa la parole.
-Oui je sais je n’aurais pas dû t’oublier dans la taverne. Maintenant rentrons !
Il s’avança vers la jeune femme et lui fit ranger son arme afin de détendre l’atmosphère. Il lui chuchota à l’oreille.
-De grâce écoutez-moi où nous serions tous deux en mauvaise posture.
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| | Mar 19 Fév - 22:43 | | | | Alors là, elle allait se le faire. Elle allait le tuer comme elle en avait tué des centaines de milliers d'autres. Non, bon, là c'était un peu exagéré, mais on pouvait dire qu'elle en avait tué un... certain nombre. Ils avaient osé vouloir lui faire son affaire. Et bien elle allait lui faire la sienne, et après si le compte ne s'y opposait pas, elle passerait au suivant. J'aime bien gigoter, tu vas voir, moi j'en connaît un qui va gigoter dans pas longtemps pensa elle. Sa folie revenait. Elle ressentait à nouveau le plaisir de tuer. Le soit disant comte de Sahawi parlotait avec l'autre garde. Elle n'en avait que faire. Seule le désir de tuer l'homme qui l'avait insulté et qui avait pensé faire d'elle un objet comptait maintenant. Elle allait asséner le coup de grâce quand elle entendit quelque chose qui ne lui plût guère. - Je vous prie d’excuser mon comportement déplacé. Mais la jeune demoiselle qui vous accompagne est en réalité l’une de mes servantes. Auriez vous l’extrême gentillesse de me rendre mon bien ?Quoi? Que disait il! Avait il perdu l'esprit? Annabeth, une servante! Qui plus est une servante d'un comte beaucoup plus jeune qu'elle! Elle avait été une servante en quelque sorte pendant une période de sa très longue vie. Elle s'était occupé de la belle Ayael Arachnéa, duchesse de Sen'rin. Mais c'était une femme non d'un écureuil! Oui, les écureuils étaient une nouvelle fois de sortie. Il avait la chance d'être comte celui là. Même si la succube adorait s'attaquer aux plus puissants qu'elle... - Cette femme est à vous ? Mes plus plates excuses mon seigneur. Je vous la rends de suite ! Si elle veut bien lâcher mon camarade bien entendu… lança l'autre ahuri de garde Le jeune homme regarda enfin Annabeth dans les yeux. Elle pu enfin voir son visage. Ravagé lui aussi. Pire que sa robe. Une longue cicatrice venait entailler son œil gauche, signe d'un passé douloureux sans doutes. La beauté étant superficielle et n'existant pas vraiment dans les valeurs critiques de la succube, elle se dit qu'il n'en restait pas moins beau à regarder. Des cheveux blonds, des yeux bleus. Il était jeune, très jeune. Anna ne lui donnait pas 20 ans. Jeune ou pas, le regard qu'il lui lança en lui intimant l'ordre de lâcher sa proie la poussa à obéir. Elle se releva et voulue se défendre. - Hein? Non! Mais... je...Il lui coupa la parole - Oui je sais je n'aurais pas dû t'oublier dans la taverne. Maintenant rentrons!
Il s'avança vers elle et lui fit ranger son arme. Elle n'aimait aucunement se faire traiter de la sorte. Elle allait répliquer quelque chose histoire de le remettre à sa place mais celui ci lui chuchota quelques mots à l'oreille. - De grâce écoutez-moi où nous serions tous deux en mauvaise posture.Que de belles paroles pensa elle sarcastiquement. Elle le regarda. Le silence qui régnait maintenant ne servait absolument à rien et sonnait très louche. Elle soupira et décida de le rompre. - Je vous suis maître s'entendit elle dire malgré elleL'elfe parût satisfait de sa réponse. Il salua les deux ivrognes de gardes et se dirigea vers le quartier noble. La succube lui emboîta le pas.
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| | Dim 21 Avr - 19:26 | | | | Accompagné de la jeune femme à la robe ravagée, le comte quitta la place aussi vite qu’une sourie fuit Lite. Oh oui…le comte en avait plus qu’assez de cette maudite journée. Quand les gardes ne furent plus en vue, Rigless s’arrêta pour fixer la femme qu’il avait sauvée deux fois dans la même soirée.
-Alors vous ! Vous les collectionnez ce n’est pas possible ! Vous croyez que j’ai que ça à faire de m’occuper des aguicheuses comme vous qui ne savent rien faire d’autre que se fourrer dans un guêpier pas possible ?! Et en prime ! Vous menacez des gardes au moment où ils allaient lâcher l’affaire ?! Non mais je n’y crois pas !
Monsieur le comte nous fait une crise de nerf. La jeune femme ne répliquait même pas aux flots de reproches qui s’échappaient de la bouche du jeune noble.
Quand il eut fini, il remarqua le regard glacial de son interlocutrice. Puis son teint devint rouge et ce fut à son tour d’exprimer son mécontentement.
Le comte était toujours énervé, néanmoins il écouta la jeune femme sans savoir comment répliquer. Intérieurement il pensait :
-Mais quelle journée de merde…
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| | Mer 1 Mai - 20:43 | | | | Il quittèrent la place comme si le feu les poursuivait. Au bout de quelques mêtre, l'elfe s'arrêta et se mit à vociférer contre la succube.
-Alors vous ! Vous les collectionnez ce n’est pas possible ! Vous croyez que j’ai que ça à faire de m’occuper des aguicheuses comme vous qui ne savent rien faire d’autre que se fourrer dans un guêpier pas possible ?! Et en prime ! Vous menacez des gardes au moment où ils allaient lâcher l’affaire ?! Non mais je n’y crois pas !
La jeune femme l'écoute et n'en croit pas ses oreilles. Un môme se permet de lui faire la leçon! Et en plus, c'est un homme! Mais où va le monde se dit elle. Quand ce dernier a enfin finit Anna s'en donne à cœur joie.
- Alors déjà mon brave, permétez moi de vous dire qu'à la base, je ne vous avais rien demandé. Vous avez voulu jouer les héros et êtes venu à mon secour tel le robin des bois des temps modernes alors que je n'avais aucunement besoins de votre aide! Ensuite, dois je vous rappeler que vous avez foutue en l'air mes vêtements. Je n'y suis pas très attaché croyez moi si je pouvais me promener nue je le ferais mais tout de même, l'argents ne se trouve pas dans les potagers. Deuxièmement, rien ne vous obligeait à revenir à mon secour l'ors de mon accrochage avec ses imbéciles de gardes. Je ne nie pas avoir perdue tout espoir de survie à ce moment là mais encore une fois je ne vous avait rien demandé. Pourquoi ne pas m'avoir laissé mourir? Et pour finir, vous avez l'air très jeune et je suis beaucoup plus vieille que vous et votre titre ne me fait point peur sachez le. C'est pourquoi je n'accepterais point de leçons de morale de votre part cher comte!
Un silence s'installe. Ce genre de silence qui vous fait réfléchir à ce que vous venez de dire. Sauf qu'Anna ne réfléchissait jamais à ce qu'elle disait. Grosse erreur de sa part d'ailleurs. Le comte la regarde. De haut en bas, de gauche à droite. De gauche à droite? Drôle de façon de regarder quelqu'un. Mais oula, c'est que la terre tourne par ici! Et pas qu'un peu! L'elfe la regarde toujours mais il ne fait rien. Il ne bouge plus, reste stoïque. La succube s'affole, quelque chose ne tourne pas rond. Mais que se passe t-il, que lui arrive t-il? La terre tourne de plus en plus, elle sent le sol se rapprocher de son corps. Elle tombe. Et le gamin ne bouge toujours pas.
Trou noir. La jeune femme se réveille en sursauts. Elle est de nouveau dans la taverne, le bruit y est toujours assourdissant. Elle regarde autour d'elle, rien n'a bougé. Son verre et la cruche d'eau sont toujours à la même place. Elle comprend alors qu'elle s'est endormie. Tout cela n'avai été qu'un simple rêve depuis le début! Non d'un écureuil, comment avait elle pu être aussi stupide!
C'est alors qu'un homme arrive, fumé comme un lapin vu l'odeur qu'il déguage. Il se rapproche de plus en plus. Elle le repousse gentiment et ce dernier glisse sur elle et il se met à...
Et c'est reparti pour un tour se dit elle en levant les yeux au ciel et ayant une petite idée de la suite des évènements de cette triste soirée.
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