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 Épreuve - Dressage

 
Épreuve - Dressage Sand-g10Jeu 29 Nov - 8:27
Citation :
"Il l’appela donc Fendir, ne sachant pas vraiment comment il pouvait s’appeler, si jamais il portait un nom, et débuta son « éducation »…"

Racontes nous la période de ton existence ou l'on t’a éduqué. Montres-nous les sentiments, les craintes, les pensées que tu as ressentis tout au long de cette éducation.

Voila, en espérant que ça aille

Le trafic de chiens était une pratique courante dans les royaumes, trouver des chiens errants et les revendre ou les utiliser dans des combats était assez lucratif pour certaines organisations peu recommandables. Et trouver de jeunes chiots seuls sans collier était une aubaine pour eux, car plus faciles à dresser que les adultes, donc plus facile à vendre, et surtout plus chers.

Et lorsque ces hommes s’aperçurent, bien assez tôt, que ce chien était en fait un jeune Clamerian, ils virent tout de suite le potentiel de la situation. En effet, il avait tous les avantages du chien, et pouvait également comprendre ce qu’on lui disait, rendant le dressage encore plus facile et rapide, et efficace.

La première étape fut d’interdire la forme humaine. La moindre apparition de peau fut immédiatement réprimandée par un claquement de fouet dissuasif, et si il était surpris humain, ce fut le châtiment corporel, laissant le chiot couinant dans sa cage. Il va sans dire que cette étape fut assez rapide, Fendir fut rapidement un chien à temps plein, et répondait à son nom, et savait qu’il valait mieux obéir s’il ne voulait pas subir la colère de son Maitre.

La nourriture, déjà rare, se fit inexistante. La faim se fit de plus en plus grande. Combien de jours était-il resté dans cette cave sombre et humide sans la moindre nourriture ? Il n’en avait aucune idée. Il ne vit pas le Maitre du tout durant ce laps de temps, mais n’osa pas se transformer, sachant ce qu’il risquait, se contentant de couiner et gratter la porte avec ses griffes, avant de retourner se coucher dans un coin, relevant la tête au moindre bruit de pas, ou de voix proche de la porte, espérant de plus en plus de voire le Maitre entrer, couinant en se rendant compte que les bruits s’éloignaient. Jusqu’à ce moment où les pas s’arrêtèrent devant la porte. Fendir se redressa et s’assit, regardant la porte, et remua de la queue en entendant la clé tourner dans la serrure. Jamais il n’aurait pensé être aussi content de savoir qu’il allait voir le Maitre, c’était peut-être le but, mais il ne pensait pas à ça, il était seulement heureux, s’avançant vers l’homme, aboyant joyeusement, avant d’être coupé par un claquement de fouet.

« Coucher ! »

Fendir surpris se coucha sur le sol en couinant, les oreilles basses. Le Maitre lui montra quelque chose, un morceau de viande crue, et un gros, le posant sur le sol.

« Pas bouger. »

Il couina, se léchant les babines, bavant en sachant la délicieuse nourriture si proche, mais ne bougeât pas, sachant qu’il valait mieux obéir. Il levât les yeux vers le maitre en couinant, ce dernier avait un rictus sur le visage, et leva une mais, serrant les doigts

« Attends. »

Fendir couina plus fort, mais attendais, couché au sol. Puis vient le claquement de doigt, ce fut comme un déclic, et Fendir bondit sur le morceau de viande pour manger, enfin pouvant se mettre quelque chose sous la dent pour calmer sa faim. Une main sur sa tête et un « bon chien » et il était le plus heureux du monde, avant que la porte ne se referme.

Cela recommença plusieurs fois, le même exercice d’attente, laissant Fendir de plus en plus affamé, mais de plus en plus impatient de voir le Maitre et d’entendre ce claquement de doigt. Un jour, le maitre amena un lapin, vivant, dans la cellule, et ferma la porte, lâchant le lapin dans la pièce, qui se mit à bondir, mais il n’y avait pas vraiment de cachettes.

« Assis. »

Fendir s’assit immédiatement, regardant le lapin, se léchant les babines. Il avait encore plus faim que d’habitude, et ce lapin semblait juste des plus appétissants. Une main se posa sur sa tête.

« Attends…Regarde le bien, cherchant une sortie… »

Une attente interminable, Fendir ne voulait qu’une chose, croquer ce lapin. Le claquement de doigt retentit et il bondit sur le lapin, il dut s’en prendre a plusieurs fois pour l’attraper, mais ses crocs se plantèrent dans sa chair, et il ne resta bientôt plus grand-chose du rongeur. C’était la première fois que Fendir goutait au sang encore chaud, mais il préférais ça à la faim, et il se faisait à ce gout après tout, mangeant ce qu’il pouvait, ne laissant qu’une carcasse, et rongeât quelques os tandis que le maitre referma la porte derrière lui, apparemment fier de lui.

Fendir eut le droit à d’autres lapins vivant, ayant à les pourchasser dans les sous-sols de la grande bâtisse, les traquer, les ramener au maitre pour pouvoir manger. Fendir se fit très vite au gout du sang, et la chasse réveillait ses instincts, le maitre n’amenant pas toujours le lapin, laissant Fendir les traquer lorsqu’il donne le signal, toujours ce claquement de doigts qui s’était imprégné dans sa tête depuis longtemps.

De temps à autre, il arriva que le maitre entra dans sa pièce avec seulement son fouet, et commença à frapper le chien sans réelle raison, enfin il devait surement en y en avoir une, se disait Fendir, il avait dû faire quelque chose de très mal, et n’osait pas bouger, sachant qu’il ne fallait pas bouger sans le claquement, subissant en couinant et tremblant.

Le temps passa, et Fendir gagna en muscles, à courir et bondir sur les lapins, et en agressivités, sa vie régis par le maitre et ce claquement de doigt, et les coups de fouet s’il mettait trop de temps à ramener le lapin, ou si il s’échappait. Aucune erreur n’était toléré, et ça il le comprit bien vite, devenant un chien obéissant, ne répondant qu’au claquement qui résonnait, et a ses plus bas instincts.

Les cibles devinrent plus grosses, le maitre le faisant participer à des combats de chiens, ici ayant à se battre pour survivre, et dut supporter n coup de crocs avant que le claquement retentis afin qu’il puisse bondir férocement sur l’autre chien, qui venait juste de la rue, il n’avait aucune chance face à un Clamerian entrainé et affamé. C’est le museau et les pattes dégoulinant de sang que Fendir laissa la dépouille du chien pour retourner vers le maitre, une petite tape sur la tête et retour sans sa salle sombre pour se reposer.

« Demain c’est le grand jour. »

Sur ces mots mystérieux, la porte se referma, et Fendir lécha le sang qui restait sur ses babines et ses pattes, avant de se coucher dans son coin pour un repos bien mérité.
Le lendemain, la porte se rouvrit. Fendir dressa la tête et s’assit en regardant la porte, et le maitre, sans bouger. « Au pied » et Fendir s’avance à ses pieds, le suivant hors de la salle, et même encore plus loin, à l’extérieur. Fendir n’était jamais sortis depuis qu’il était avec le maitre, c’était un nouveau monde pour lui. Mais il n’avait pas le temps de s’émerveiller qu’on lui présenta un vêtement devant le museau*

« Renifle, c’est l’heure de chasser….Prêt ? »

Fendir renifla l’odeur du vêtement, avant que le claquement retentis. Fendir se mit à traquer cette odeur dans les rues de la ville, la trouvant bien rapidement, et mena le maitre dans les rues de Sent’sura. La lune brillait dans le ciel étoilé, inondant les rues désertes de la ville d’une faible lueur argentée. Le silence était brisé par de rapides bruits de pas, accompagnée d’une respiration rapide, essoufflée. Un homme seul courrait, jetant des coups d’œil paniqués derrière lui. Il fuyait quelque chose. Mais la panique n’étant pas très bonne conseillère, il se retrouva coincé dans une impasse, cherchant une issue. Mais la seule accessible était bloquée par une silhouette plus petite, une silhouette animale. Un grognement sourd s’échappait de sa gorge, tandis qu’il restait immobile.

« Je vous promets que j’aurais bientôt l’argent, laissez-moi encore un peu de temps. »


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