Juste - Imprévisible - Jovial - Têtu - Courageux - Rancunier - Attaché à la liberté - Courtois - A un faible pour l'argent (Un gros faible...Non, un ENORME faible !) - Aime sa famille -
En gras sont tous les personnages secondaires qui ne parlent pas souvent et à qui il est inutile de confier une couleurL'histoire d'Ulrik fut longue et difficile. Enfin, difficile, tout est relatif, évidemment.
Durant son enfance, Ulrik vécut dans la grande ville de Cadrak, non loin de la mer. Ses parents tenaient une taverne qui ne marchait pas trop mal. Elle était située en périphérie de la ville. D'honnêtes gens venaient se réchauffer près de feu de l'auberge, dégustant un chope d'hydromel. Là,
Ulrik put mener une vie sans trop de soucis. N'alla pas à l'école, le salaire d'un lettré était bien trop onéreux pour son pauvre père. Heureusement, ce dernier connaissait des gens un peu plus haut placés et, grâce à l’effacement d'une ardoise à la taverne et quelques pintes gratuites, il parvint à convaincre un de ses amis, qui lui, avait eut la chance d'aller à l'école - ses parents étant très fortunés - d'éduquer correctement son fils. Mais tandis-ce qu'il lisait des livres, comme son maitre le lui demandait, il se questionnait. Tout ne pouvait pas être aussi petit que cette cité, le monde était vaste et il était certain qu'il pourrait voir moult choses. Il questionna son père à ce sujet.
-Papa !
Son père était dans la Taverne, il tenait le bar tandis-ce que sa belle femme servait les clients de son mieux. Ulrik avait traverser la salle comme une furie, zigzaguant à travers les tables des clients pour arriver enfin devant son père, qui était occupé à nettoyer des chopes en fer. Ce frêle enfant courant partout dans la salle avait fait sourire la plupart des clients tandis-ce que les autres ignorèrent tout simplement le gosse. Parlons-en, de cette salle. Elle était taillée en rectangle, quand vous entriez, vous vous retrouviez face à une petite scène d'où jouaient les ménestrels, contant parfois les aventures de grands héros. Sur votre droite, il n'y avait nul choses intéressantes à voir si ce n'est un amas de tables et de chaises répartis sur toute la superficie de l'auberge...Et la cheminé...Ah la cheminé, nombreux sont ceux qui réservaient des tables "à côté de la cheminé" il faut dire que le temps dehors n'est jamais propice à porter des vêtements légers. Sur votre gauche, vous trouviez le bar, et la porte pour les cuisines d'où sortait une odeur qu'Ulrik n'oublierait jamais. L'odeur de la viande rôtie et des épices qui donnait envie à n'importe quel être humain...Mais je m’égares !
-Oui, Ulrik ?-Dis, est-ce que tu a déjà voyagé ?-Oui, ça m'est arrivé plusieurs fois-Tu a été jusqu'où ?-Oh, j'ai voyagé au sud, dans la toundra, mais j'ai déjà visiter quelques villes de la Terre, un peu plus au nord.-C'est loin tout ça ?Cette question naïve fit sourire le père tandis-ce que les clients de la taverne rigolaient aux pitreries des ménestrels.
-Hé bien...Oui, assez-Waouuuw ! Mon papa est un héros !-Je ne le suis pas, Ulrik, les vrais héros sont les soldats qui protègent ceux que tu aime, tu devrais toujours leur être reconnaissant de risquer leur vie pour toi.-Mais pourquoi ils le font ?-Parce qu'il faut bien que quelqu'un le fasse, fiston !-Il y a des méchants, ici ?-Il y en a partout, garde toi d'eux. Même les honnêtes citoyens ne sont pas à l’abri de vilaines personnes.-Plus tard, papa, j'aimerais voyager ! Comme toi !-Hahahaha ! Oui, pourquoi pas, tu aurais beaucoup de choses à nous raconter à ton retour !-J'adorerais voir tout ce que les cartes me montrent ! Les grands lacs, les forets et les montagnes de feu ! Le désert ! Tout cela doit être étonnant !-J'en suis certain. Mais si tu veux voyager, tu va avoir besoin d'argent, et pour avoir l'argent, il faut étudier, allez, file,Damien t'a donné des devoirs, je crois ?!
Damien, un brave homme, même s'il aimait l'hydromel plus que le reste, il était intelligent et sa flotte marchande n'avait pas à être jalouse des riches négociants qui avaient même le luxe de s'offrir des Galions pour la défense de leurs navires. Il faut dire que c'est l’œuvre de plusieurs générations. Ses parents lui ont tout légués. Ils avaient même la possibilité d'éduquer leur enfant. C'est grâce à cela qu'il s'est, d'ailleurs, retrouvé maitre d'un gosse, fils du patron de sa taverne favorite. ce qu'il fallait pas faire pour une pinte de nos jours, j'vous jure...Ulrik s'en alla, trottinant das les escaliers, manquant de chuter plus d'une fois. Il s'était dirigé dans sa chambre et avait grimpé sur son lit, terminer ses devoirs. Pfff....Encore de l'histoire !
Neuf ans plus tard...Neuf années d'études, entre autre. Mais pas que, les études supérieurs n’existent pas et puis,
Damien n'était pas vraiment un surdoué, il lui apprit ce qu'il savait, mais ce n'était pas grand chose. Jusqu'à ses douze ans, Ulrik resta bien heureusement auprès de Damien. Mais à partir de là, il avait dû travailler. A la taverne de ses parents d'abord, mais dans d'autres endroits ensuite. Il s’essaya à la brasserie et à la métallurgie, également. Il n'occupa jamais de postes importants, mais gagnait de l'argent. Oh...Trois fois rien, mais de quoi survivre.
Ulrik rentre dans la Taverne de ses parents, celle-ci était fermée et la grande salle, d'habitude pleine à craquer, était vide. C'était leur jour de repos. Les parents d'Ulrik s'étaient réunis près de la cheminé, discutant de choses et d'autres autour d'un peu d'hydromel.
-J'en ai marre ! Putain ! Tout ceci n'a aucun sens !Toute cette soudaine agitation avait fait sursauté le père de notre futur mercenaire qui, légèrement agacé, se retournait vers son jeune fils.
-Qu'y a t-il mon fils ?-J'en ai assez de travailler, père !-Mais tu devra faire ça toute ta vie, mon fils !-C'est inutile ! Je gagne un salaire de misère pour être à la botte d'un patron tyrannique !-Allons, monsieur Alfonce n'est pas si tyrannique que ça !Monsieur Alfonce était un riche marchand qui avait besoin de bras pour décharger les marchandises qui arrivaient presque tous les jours dans sa boutique. Mais aussi pour nettoyer le sol, ranger les étagères et laver les vitres...Enfin, ce genre de choses, quoi.
-Il ne l'est pas ! Mais j'en ai assez d'être son chien pour quelques pièces ! Je veux gagner ma vie ! Je ne veux pas juste survivre ! A quoi bon sinon ? Jamais je n'irai à l'autre bout du monde si je garde, chaque années que quelques piécettes pour ce grand voyage !Cette phrase avait déjà détruit tous les arguments de son père, qui se trouvait bien bête à présent.
-Je ne sais pas trop quoi te dire mon fils, tu sais, c'est comme ça la vie...-Père...Je pourrais rejoindre l'armée...Ils sont bien payés et puis je pourrais prendre ma retraite dès que je le souhaiterais !Cela fit un choc pour le pauvre père qui imaginait déjà en deuil de son fils, tué au cours d'une bataille inutile, menée par des généraux incapables, menant une charge désespérée... Cette simple pensée le fit frissonner.
-Ça va pas ?! Tu est fou ! Tu va te faire tuer !-Mais vous l'avez dit vous même, père, ce sont des héros !-Mais tu n'est pas un héros !-Je pourrais l'être !-Non ! Les héros le sont parce qu'ils sont mort !-Père ! Laisse moi partir ! Laisse moi suivre ma voie !Le père soupira. Ulrik avait raison, il était malin et savait qu'il ne pourrait jamais réaliser ses rêves en restant en bas de l'échelle. Même si effectivement, il était possible de remonter, cette échelle, il ne la monterais pas avant ses quarante ans. Et il est inutile pour lui de visiter le monde à soixante ans, s'il les atteint, du moins. Comme un bon père, il voulait que son fils réalise ce qu'il avait envie de faire depuis tout petit.
-Très bien...Voilà une réponse qui fit frissonner la mère d'Ulrik, elle ne pouvait plus rester là, à rien dire.
-Quoi ?! Tu ne va pas le laisser faire ça ?!-Tu n'a pas envie que ton fils réalise ses rêves ?!-Il pourrait reprendre la Taverne !-A notre mort, il aura déjà vécu !-Mais...-Il n'y a pas d'autres choix. Il n'y a pas de guerres, ne t'en fais pas, il reviendra.-Merci, père.Il était, au fond de lui, bien triste pour sa mère, qui allait se faire un sang d'encre. Mais il le fallait.
-Va faire tes bagages, et part.Ulrik s'en alla en courant, il rassembla, dans sa chambre, ses affaire rapidement, il ne prit que quelques frusques et quelques sous, au cas où. A vrai dire, c'était tout ce qu'il avait vraiment. Il rejoignit ses parents peu de temps après.
-Je suis prêt...Son père l'enlaça, ne voulant guère plus le lâcher. Suivit de près pas sa mère.
-Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas mourir. Aucune guerre ne se profile à l'horizon, je passerai que quelques années la bas, après quoi je vous emmènerai en voyage avec moi.Il pleurait, il avait beau avoir envie de partir, ses parents, toute sa vie, lui manqueraient. Ils étaient tout ce qu'il avait, de sa petite enfance jusqu'à maintenant, il n'avait connu qu'eux. Heureusement, il les reverrai bientôt, il n'y a pas à douter de cela.
Et il s'en alla. Il rejoignit la caserne la plus proche où il fut enrôlé avec une dizaine de jeunes hommes comme lui. On leur avait fournis un équipement sommaire. Ce n'était que des frusques de recrues, de couleur bleue, avec quelques fourrures pour se réchauffer. Pas d'armes, de toute façon, ils ne sauraient pas s'en servir. Ils furent emmenés dans la cours de la caserne où un homme les attendaient. Ils furent tous mit en rang à peu près correct. Leur capitaine leur expliqua ce qu'ils allaient faire ici...
-Bon, écoutez moi ! J'suis pas ici pour m'faire des amis ! J'm'en fou moi, j'suis ici pour faire de vous des hommes ! Vous allez me haïr ! Mais c'est tant mieux ! Quand vous sortirez d'ici, vous serez des soldats !En soit, il avait raison, un entrainement difficile signifie bien souvent des soldats compétents. Mais Ulrik n'était pas vraiment quelqu'un de musclé...La vérité était qu'il avait un peu peur. Mais il fallait le faire.
Une semaine s'écoula, une semaine où les différents exercices se montraient de plus en plus difficiles pour Ulrik. Il fallait courir, ramper, escalader, soulever des poids. Bref, tout faire pour augmenter sa musculature. En une semaine, cela n'avait pas vraiment marcher, mais selon les dires,ça allait durer des mois.
C'est à la fin de la première semaine qu'Ulrik rencontra Wilfrid.
A ce moment là, Ulrik était assis autour d'un feu, il était seul, en train d'écrire, il n'aimait pas trop les autres soldats, il les trouvait sans réelles convictions ou ambition. Il écrivait, donc, une lettre, pour ses parents, ce n'était que la première semaine, mais ils devaient déjà s'inquiéter, les connaissant. Wilfrid arriva à ce moment, avec deux chopines de bière. Wilfrid était un homme singulier, bien plus grand que la moyenne des hommes, il avait le visage carré et les yeux bleus. Blond, ses cheveux ébouriffés lui donnaient un air de jeune ado' alors qu'il était un peu plus âgé qu'Ulrik
-Hé ! Tu bois ?-Bien sur !Il lui tendit une bière que l’intéresse gouta rapidement.
-Qu'est-ce que t'écris ?-Une lettre-Ah ouais ? Pour ta femme ?-Non, pour mes parents, ils ne voulaient pas que je vienne ici, ils s'inquiètent souvent pour moi.-Hahahaha ! Une mère poule, hein ?-Ça ne me dérange pas vraiment qu'elle le soit.Wilfrid pouffa de rire. Ça n'a l'air de rien, vu d'ici, mais c'était le début d'une amitié. Les mois passaient et l'entrainement se poursuivait, Ulrik n'était plus seul pour supporter cela et avec Wilfrid, il fut rejoint par d'autres soldats. Ils se soutenaient mutuellement et, ensemble, ils étaient venus à bout de l'entrainement. Enfin...Du début de l'entrainement...
Près de trois mois s'étaient écoulés, trois mois durant lesquels Ulrik n'eut rien à faire qu'à s'entrainer physiquement et mentalement, manger, et dormir. Il passait ses journées à courir et à soulever des poids. Il fallait admettre que ça marchait. Sa musculature avait doublé et il se sentait capable de soulever des montagnes. Mais il se servait de sa musculature pour autre chose...
-Allez Ulrik ! Lance tes dés !Les dés roulèrent sur la table !
-Ouais ! Double six ! Allez ! Aboule la monnaie !-Ah ! Putain, tu fais chier !-Tu t'es encore fait avoir Wilfrid !-Je finirai bien par le battre un jour ! Et à ce moment là, je prendrai tout son fric !-Tout son fric, au début, c'était le tiens ! Hahahahaha !-Enfoiré !Et oui, pour jouer aux dés ! A présent qu'ils se sentaient tous en forme, ils ne s'entrainaient plus trop. Et puis le capitaine leur fichait la paix, un petit peu du moins. En réalité, il les laissait se reposer pour attaquer une nouvelle partie de l'entrainement. Celle qui faisait des bleus, celle qui faisait mal ! Bien plus que de chuter dans la boue pendant qu'on cours !
Le groupe d'amis, donc, s'amusait à jouer aux dés et ce comme depuis plusieurs jours. Sauf que cette fois ci, leur quiétude fut interrompus par une intrusion.
Un autre soldat entra dans le baraquements où ils se trouvaient
-Rassemblement dans la cours, le capitaine veut nous parler !Laissant tout en plan ils se levèrent tous, au pas de course, pour s’aligner devant leur chef, qui était déjà présent, accompagné de plusieurs vétérans, les mains dans le dos.
-Bon, vous êtes peut-être pas des lopettes, en fin de compte. Je vais pouvoir voir comment vous vous débrouillez à l'épée.Les soldats étaient déjà excités à l'idée de montrer leur talent armés d'une lame !
-Hop hop hop ! Calmez vous les filles, ce seront des épées en bois, ça serait con qu'un d'entre vous se tue en s'entrainant.La distribution de lames fut assez rapide et assurée par les vétérans qui accompagnaient le Capitaine et bientôt, Wilfrid et Ulrik s'affrontèrent sur le terrain d'entrainement... Je ne le raconterai pas ici, un combat de vieilles femmes, disait le capitaine...Et maintenant qu'Ulrik et Wilfrid se le remémorent, il avait raison.
Un an plus tard...Un an de combats ininterrompus. Contre d'autres recrues ou contre des mannequins de bois. A deux armes ou avec un bouclier, ils avaient tout fait. Il faut dire que leur Capitaine était un vétéran, un véritable maitre de l'épée longue, disaient certains. Enfin, ça, c'était certainement des rumeurs.
L'entrainement avait suivit son cours, disais-je. Chacun d'entre eux savaient à présent plus ou moins maitriser l'épée, la lance ou l'arc, selon leur prédisposions. Pour Ulrik et Wilfrid, c'était, bien évidemment, l'épée. Maintenant qu'ils avaient terminés leur entrainement, les recrues allaient être dispatchés dans tout le royaume. Ils devraient bientôt recevoir ces fameuses affectations. Mais pendant ce temps là, Ulrik avait changé...
-Quand nous enverrons-nous en mission ? On s'entraine pour garder des portes de citées !Et il avait raison, puisque son détachement allait être assigné à la garde d'un entrepôt militaire. Mais Ulrik voulait de l'action, de l'argent et de l'action. Il voulait que sa lame serve à quelque chose ! L'armée n'était peut-être pas une bonne solution...Il en avait parler à ses confrères. La plupart lui conseillères de partir de l'armée si cela ne lui convenait plus. Mais partir...Pour aller où ? S'il s'en allait, il devrait retourner à son ancien travail...Et plutôt garder des pommes de terre plutôt que d'y retourner.
Wilfrid vint lui sauver la vie.
-Ulrik ! Ulrik !Stoppant son combat contre le mannequin de bois, l’intéressé se retourna, étonné.
-Il y a un groupe de mercenaire en ville ! Ils recrutent !-Et alors ?-Si tu en a assez de l'armée, nous pourrions les rejoindre !-Nous ?-Ouais...Moi aussi j'en ai marre, à quoi bon s'entrainer si on ne sert qu'à rester dans une caserne ?-Il reste un problème...On est dans l'armée, on peut pas partir comme ça...-Il suffit de dire au capitaine qu'on en a assez, il nous laissera.-Et mes parents ?!-Qu'importe ! Tu est grand, non ?! Tu ne va pas les laisser dicter ta vie !-Non, tu a raison... Allons-y !Il fut assez simple pour eux de partir. Le capitaine les insulta un petit peu, mais au final, il les laissa. Les deux volèrent quelques armes et vivres dans la caserne, aidés de plusieurs de leur confrères et allèrent trouver le groupe de mercenaire, qui les engagea immédiatement lorsqu'ils surent qu'ils étaient soldats. Il restèrent deux ans dans la compagnie de ces mercenaires. Deux ans où il accumula quelques richesses et quelques compétences. Il avait une armure, à présent et une épée de bien meilleur qualité, il en avait même deux. Il n'était plus un mercenaire dépareillé mais quelqu'un de respectable, à présent. Il n'y a guère de contrats important qu'ils ont remplis que je pourrais vous rencontrer. Ils abattaient surtout des bandits, participaient à des querelles de nobles ou gardaient des convois - qui souvent se faisaient attaqués - Wilfrid et Ulrik les quittèrent lorsque leur chef se reposa sur ses lauriers en passant ses journées à dépenser son argent à la taverne, en alcool mais aussi en catin. Il perdit d'ailleurs toute sa compagnie ainsi.
Les deux amis se retrouvèrent seul, décidés à prendre quelques vacances. L'occasion pour Ulrik de présenter Wilfrid à ses parents et leur expliquer ses nouveaux projets. Ils furent très étonnés de le voir ainsi devenir mercenaire. Mais ils étaient fier, ils savaient qu'ils n'étaient pas comme les autres meurtriers qui aident les gangs locaux ou protègent des tyrans. Wilfrid ne put guère faire de même avec sa famille, puisqu'il n'en avait pas. Il était, malheureusement pour lui, orphelin. Un an passa ainsi où ils ne faisaient rien d'autre qu'aider au possible les habitants de la ville, retrouvant non sans joie leurs anciens camarades de l'armée. A la fin de cette année de vacances, le ciel s'était assombris et un phénomène des plus étranges débuta. Un œil rouge s'était formé dans le ciel, effrayant la population et étonnant les plus braves. Peu de jours après des rumeurs de l'apparition d'un démon effroyable s'étaient faites entendre. Ulrik et Wilfrid ne pouvaient plus rester seul, ils ne pouvaient plus, pour leur propre sécurité. Si ces rumeurs étaient fondées, mieux valait-il être membre d'une troupe de gens d'armes.
Ils rejoignirent la troupe de l'Aube Rouge, et restèrent en leur compagnie un peu moins de deux années. Deux années à chasser des monstres, le plus souvent. Bien sur, il arrivait qu'ils doivent tuer des hommes, pour le compte d'un noble ou pour une guerre privée, mais la plupart du temps, les citoyens avaient des monstres à chasser et tuer. Tout ceci habitua Wilfrid et Ulrik à la neige glaciale et à survivre dans un environnement hostile, ce qui n'était pas plus mal, entre nous. C'est au bout de ces deux années qu'ils rencontrèrent Rosa...
La compagnie de l'Aube Rouge n'était pas la plus respectable, ni la plus puissante, mais ils payaient bien. Ils commettaient quelques exactions, mais rien de trop grave, qui pousserait les deux compères à la quitter...Ou à les trahir. Tout du moins jusqu'à cette soirée là. Leurs voyages les avaient menés dans la toundra, tout au sud et leur dernier contrat avait été d'abattre un Har'koa qui avait tué le fils d'un riche marchand...Qui voulait se venger. Les deux compères n'avaient que peu changer, mis à part que leurs armures s'étaient parsemés de plaques d'acier ou de mailles, cachés le plus souvent sous d'épaisses fourrures. Le soir venait et les mercenaires festoyaient leur réussite et leurs mort. L'un d'entre eux fut étripé par la bête. Ils n'étaient plus que 9 dans la compagnie. Mais rares étaient ceux qui voudraient les rejoindre. Ceux qui se présentaient étaient de toute façon, recalés.
Marchant dans la ville, en pleine nuit qui les accueillait et accompagné par deux vétérans de l'Aube Rouge, Ulrik entendit des bruits, des bruits d'une personne qui se débattaient, des cris étouffés mais aussi des rires d'hommes.
-Allons voirproposa Wilfrid.
-Héhé ! Non ! Pas besoin ! Ça doit être Benoit, Yurik et Joseph qui s'amusent encore !-Qui s'amusent ?-Encore ?
-Rho les gars, vous savez, on a besoin de femmes ! Et elles aiment pas trop les mercenaires ! Alors faut leur forcer la main parfois...-C'est une blague ?!-Non ! Vous voulez essayer ? Haha !-Vous êtes fou !Ulrik allait se diriger vers l'origine des cris mais le mercenaire le retint
-Hé ! Si t'es pas content, tu te casse !-Lâche le toi.-Qu'est-ce que tu va faire sinon, me tuer ? Bwahahaha !-C'est ça.Wilfrid dégaina son épée, suivit de près par les deux vétéran et d'Ulrik.
-Vous devriez pas nous défier ! Ça fait des années qu'on est dans l'métier !-Approche donc ! Viens gouter à mon acier !-C'est c'qu'on verra !Le mercenaire fit un pas en avant, tentant un estoc vers Wilfrid, estoc qui fut habilement évités d'un pas sur le côté. La riposte fut prompte à venir, le bras tendu du mercenaire fut tranché par un coup net de la lame de Wilfrid. Un estoc aussi mal faite ne pouvait être punit que par un membre tranché. Le vétéran hurla de douleur, tenant son bras raccourcis jusqu'au coude, d'où s'échappait du sang à profusion.
Le deuxième, qui tenait Ulrik, n'a guère eut le temps de réagir qu'il vit son ventre transpercé par la lame de son prisonnier. Lame qui remonta de son ventre jusqu'à sa gorge, avant de se retirer pour laisser le sang et les tripes tomber sur le sol, suivit de près par le cadavre de l'homme.
-Dépêche toi, les autres vont arrivés !Ils coururent vers l'origine des cris. Ils étaient trois, deux tenaient fermement la femme qui se débattait tandis-ce que l'autre sortait son engin de son pantalon, prêt à s'en servir, alors qu'il avait difficilement retirer le pantalon de la jeune femme.
-A mort !Les deux hommes Ulrik et Wilfrid chargèrent ceux qui osaient maltraiter ainsi une personne. Le premier meurtre revient à Ulrik, qui,d'un geste vif jeta l'une de ses deux épées - la courte, en occurrence - dans le dos d'un de ceux qui la tenait. Libérée d'un bras, elle mit un coups de poing si violent au deuxième qui la tenait qu'il s'évanouit.
-Sale fils de chienne ! Je vais t'étriper ! J'vais te faire bouffer tes couilles ! Même ta mère te reconnaitra pas ! Et de toute façon ! J'vais la tuer aussi !Pendant qu'elle hurlait contre celui qu'elle venait de frapper, le troisième remontait désespérément son pantalon, souhaitant s'enfuir. Mais il n'en eut guère le temps. La femme dont il voulait voler l'intimité attrapa des deux mains sont frêle organe reproducteur et exerça une forte pression sur ce dernier. L'homme hurlait de douleur tandis-ce qu'il se rendait compte de son erreur. La femme finit par tirer vers elle pour arracher l’engin en question. Ce qu'elle fit. Avant de les jeter au visage du mercenaire de l'aube rouge. Elle n'arrêta pas là sa folie meurtrière puisqu'elle arracha du dos de la première victime l'épée d'Ulrik avant d'étriper avec celui qu'elle avait assommé. Laissant le troisième se vider de son sang.
Elle se releva, sa vengeance assouvit, remontant son pantalon et réajustant son armure. Un ensemble de plaques d'acier, de mailles et de cuir, recouvert de fourrures qui, à n'en pas douter, sont les bienvenues dans des terres aussi glaciales que celles du sud. C'était une belle femme aux yeux marrons et aux cheveux jaunes. Le visage ovale et le regard déterminé, elle était un mélange raffiné entre un soldat et une jeune femme.
-Tout va bien madame ?-Madame ? Arrête de m’appelle madame et appelle moi Rosa. Vous êtes qui vous ? Vous êtes avec eux ?[color=red]-Je suis Ulrik, et lui, c'est Wilfrid, effectivement, nous étions avec eux. Mais nous ne sommes par pour le viol.
-C'est ça, c'est ça, tiens, ton épée. Merci pour votre aide.-Comment une femme comme vous a t-elle pu se faire prendre par trois crétins comme eux ?-Comment ça, une femme comme moi ?!-Heu...Vous semblez être une guerrière...-Je le suis ! Je suis indépendante depuis toujours ! Quand mon père a quitter ma mère, j'ai décider de me barrer de chez moi et j'ai réussis à dégoter quelques boulots de guerrières ! J'me suis payer cet équipement grâce à ces boulots. Si ces chiens m'avaient attaquer de front, ils n'auraient pas eut le temps de dire ouf qu'ils seraient mort ! Mais ces espèces de loques m'ont prise par derrière, quand j'étais en train de me reposer, ils m'ont attrapés et immobilisés !-J'ose espérer que vous ne vous ferez plus prendre.-Ça, t'en fait pas pour moi.-Et bien nous allons reprendre notre route. Bonne chance, Rosa !-Hé ! Attendez ! Vous cherchez pas une guerrière par hasard ?-Pour sur ! Une nouvelle compagnie nous fait toujours plaisir, soyez en certaine.-C'est quoi vos projets ?-J'en sais trop rien...-Allons Ulrik ! Aucunes compagnie ne nous siée vraiment ! Fondons la notre !-Bonne idée. Qu'en pense-tu, Rosa ?-J'm'en fou...-Hum...D'accord... Bon, et bien...Faisons cela, alors. Un nom ?-J'sais pas...-Les lames de Berekor.-hahaha ! Pas mal ! Moi ça me va !-Va pour ça !Et c'est ainsi qu'ils formèrent leur groupe. Au nombre de trois combattants. Et ce fut ainsi pendant dix ans. Dix années de combats et de garde. Ils en avaient fait, du chemin. Leur travaille était de toute sorte et Ulrik refusait systématiquement les contrats qu'il jugeait contraire à ses idées. Ils terrassèrent des monstres dangereux, explorèrent des grottes habités par des déserteurs et attaquèrent plusieurs campements de bandits. Ils furent même amenés à poursuivre, en mer, des pirates, protéger un noble local d'attaques d'un de ses rival. Tout cela, pendant ces dix années. Pour sûr, ils avaient gagner en expérience, en popularité et en richesses. Plus tard, d'autres mercenaires vint les rejoindre et rapidement, ils devinrent un groupe assez important. Ils furent une vingtaine lorsqu'ils durent déloger des bandits d'une petite forteresse en ruine dans les montagnes. C'était trois années avant notre ère. A ce moment, les rumeurs au nord étaient de pire en pire. On disait que le feu et l'eau avaient céder et que le démon du nord allait s'en prendre à la Terre. C'était décidément de pire en pire... Mais Les lames de Berekor ne s'en préoccupaient guère. Un groupe de bandits attaquaient les caravanes marchandes depuis une forteresse en ruine nichée au cœur des montagnes du sud, ce qui était un grave problème. Les marchands locaux avaient fondés une guilde et proposèrent un contrat aux Lames. Qu'ils acceptèrent. Vingt lames contre un nombre inconnus de bandits et protégés par des murailles.
La montée jusqu'au fort ne fut guère difficile, ils étaient habitués à cet environnements neigeux et surtout, ils n'étaient guère nombreux et n'avait pas besoin d'apporter avec eux de grandes quantités de nourritures, d'armes et de munitions. Ils ne partaient pas pour un siège, ni pour une bataille rangée, mais pour une mission d'infiltration. Lorsqu'ils furent arrivés non loin du fort en ruine, ils étaient agréablement surpris de son état. Les tours étaient encore à moitié debout, les remparts, bien que percés de trous étaient plus ou moins en état tandis-ce que le donjon était, certes délabré, mais guère plus que ça, le rendant habitable. Une idée germait déjà dans la tête du chef de groupe.
Il fallait attendre la nuit, pour se débarrasser des bandits... Pendant ce temps, les mercenaires se préparaient. Deux hommes allaient rester en arrière, les moins fort au combat, ils devraient garder le matériel et les armes qu'ils ne prendraient pas avec eux.
Ceux qui partaient au combat abandonnaient le superflus, les pièces d'armures inutiles, les haches à deux mains et les cottes de maille. Tous s'armaient d'épées courtes et longues et d'arbalètes. C'était dans la noirceur de la nuit qu'ils allaient frapper. Le fort était éclairé par quelques feux de camps, mais aucun gardes. Il faut dire qu'ils ne s'attendaient pas vraiment à de la visite, surtout ici. Les bandits festoyaient au milieu de la cours, autour d'un grand feu de camps.
Se postant en ligne derrière la porte du corps de garde - alors ouverte - les mercenaires réfléchissaient à un plan.
-Ulrik, si on arrive à se poser en différents endroits sur les murs, on devrait pouvoir les abattre tous d'un coups avec nos arbalètes.-Et si on en manque ? Je sais ! Trois d'entre nous ne feront feu qu'après les autres, visant ceux qui n'auraient pas prit leur carreau ou achevant les autres.-Bonne idée. Allez, en position !Depuis plusieurs trous dans les murailles ou de derrière la porte principale, les mercenaires se mettaient en position de tir. Le signal était simple, le chef tire en premier, les autres tirant une seconde après. C'était efficace. Et ça allait marcher. Ulrik fit feu de son arbalète en premier, atteignant un bandit en plein dans la gorge. Le carreau traversa le pauvre homme pour aller se loger dans le sol. le sang giclant de l'ouverture nouvellement créer tandis-ce que la cible s'étouffait dans son propre sang.
Ses camarades n'eurent pas le temps de se lever que les carreau se mirent à pleuvoir, chacun une cible, tous étaient éliminés en un rien de temps et ça, sans aucun bruit.
-Sam, Théodore et William, surveillez la cour, les autres, avec moi à l'intérieur.Pénétrant dans le donjon, l'équipe de mercenaire avaient attachés leurs arbalètes dans le dos et dégainés leur épées. La première salle dans laquelle ils pénétrèrent fut celle de ce qui ressemblait à un poste de garde. Plusieurs râteliers - vide - et un plusieurs leviers pour fermer ou ouvrir la grande porte du donjon. Deux chemins donnaient vers la gauche ou la droite. Ne préférant pas se séparer, il emprunta celui de droite. Il tournait finalement à gauche et avait une porte, en face, vers un escalier. Sans doute menait-il aux chambres. Explorer les chambres n'était pas la meilleur chose à faire dans l'immédiat. Le petit groupe emprunta donc le chemin vers la gauche, qui donne lui même sur deux portes. Explorant celle d'en face, ils ne trouvèrent rien d’intéressant dans la grande salle rectangulaire qui s'offrait à eux. Il devait sagir, à une époque, d'une salle de banquet. La grande cheminé qui réchauffait ceux qui mangeaient était éteinte et le froid était glacial à l'interieur. Sans doute avaient-ils louper des choses, mais il faisait noir, ils ne pouvaient rien tirer de cette salle.
La porte de gauche donnerait peut-être plus de résultats ? C'est en pénétrant dans celle-ci qu'ils découvrirent ce qu'ils attendaient le moins : Le chef des bandits et plusieurs de ses compères.
-Alors, vous pensiez qu'on ne vous verrez pas arriver ? J'avais posté un homme à l'entrée du château et il a vu ce que vous avez fait ! Vous allez payer pour ça !-Approche donc, nous verrons cela !Deux bandits jetèrent leur lance en direction des mercenaires, qui ne purent esquiver. Deux d'entre eux furent transpercés par l'impact et tombèrent au sol, lâchant leur épée. Ils agonisaient un peu avant de totalement arrêter de bouger.
Le restant fonçaient déjà vers les bandits qui, pour la plupart, ne supportèrent pas le choc et tombèrent à la renverse, avant d'être proprement exécuter par leur assaillants. Le chef des bandits, armé d'un énorme espadon, éventra et décapita un des mercenaires, et ce d'un coups sec qui laissa de marbre les autres. Ulrik allait l'affronter. Ses hommes n'en viendraient jamais à bout.
Rosa et Wilfrid menaient le reste des mercenaires vers l'extermination des derniers hors la lois, qui, finalement, se défendaient plutôt bien, pour des vaurien.
Le combat entre Ulrik et...Mark, je crois que c'était ainsi qu'il s'appelait, leur chef, était impressionnant par son intensité. Ulrik se servait de ses deux épées pour porter des coups vifs et rapides qui Mark parait avec son épée longue comme un homme.
La défense du chef des bon à rien était imparable et il fallait trouver le moyen pour Ulrik de la briser. Il avait deux armes, il devait se servir et deux et frapper à deux endroits différents en même temps. C'est ainsi qu'il frappa une première fois sur la lame de son adversaire, avec son épée longue, tenue dans la main gauche, de manière à faire partir la lame de son adversaire vers la gauche, tandis-ce que son épée courte, nichée dans sa main droite irait chercher la chaire du bandit sous son bras, en plein milieu des cottes, c'est ainsi qu'il fut vaincu.
Quand il releva la tête, ce fut quelques dizaine de cadavre de bandits et quelques mercenaires qui gisaient sur le sol.Une dure bataille venait de se terminer. Il fallait à présent fouiller les lieux et espérer trouver quelque chose d’intéressant. La fouille amena à trouver des tonnes de marchandises volées aux marchands ainsi que plusieurs coffres garnis d'or, toutes les bourses volées et les marchandises revendues avaient rapporter gros. Et les mercenaires allaient en profiter.
Ils rendirent les biens volés aux marchands qui, heureux comme jamais, accordèrent une prime aux mercenaires qui, en plus de leurs nouvelles primes et leur paiement, avaient leur économies et le coffre plein d'or. Il y avait assez pour faire de grande choses. Ulrik contacta une guilde de constructeur et les paya pour faire réparer le fort qu'ils venaient de conquérir, non sans en retirer les cadavres avant.
Avec l'aide de ses mercenaires, les travaux ne durèrent qu'une année. Fier de sa création, il lança un appel pour que tous les intéressés le rejoignent. En moins d'un mois, les pertes lors de l'assaut furent vite remplacés et ce fut dix mercenaires qui occupaient la forteresse, à présent. Ils n'en sortaient que pour exécuter des contrats, passant le reste du temps à s'entrainer.
Mais dernièrement, Ulrik avait sommé la moitié de ses mercenaires à le suivre. Wilfrid, Rosa trois autres, et lui. Le reste protègeraient le fort en leur absence, laissant personne se l'approprier. Il faut dire qu'Ulrik n'avait pas vraiment de titre de propriété pour cet endroit. Quoi qu'il en soit, Ulrik avait quelque chose en tête. Il restait à savoir quoi...Ulrik :
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Wilfrid :
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Rosa :
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La forteresse des mercenaires :
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Mercenaire d'Ulrik :
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- Citation :
- « Ses adversaires. Il y en a deux types. Ceux qui ont réussis à gagner le respect d'Ulrik, de par leur forces, leurs sagesses ou leurs idéaux. Il arrive parfois qu'Ulrik rompe son contrat pour ces personnes tant il pense qu'ils ne méritent pas d'être arrêtés, ou tués. »
Raconte nous l'une de ces rencontres où ton adversaire s'est montré plus fort que toi et a su te convaincre de briser ton contrat.
Aucunes relations importantes.