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 Apprendre la chevalerie, moins facile qu'on le croit

 
Apprendre la chevalerie, moins facile qu'on le croit Sand-g10Mar 16 Oct - 14:01
http://www.terramysticarpg.com/t2059-ilidwen-foudre-de-guerre
Citation :
"(...)Commença alors une longue formation, aux yeux d’Ilidwën puisque cela ne dura qu’une année, pleine de rebondissement(...)"

Parles nous, plus en détails, de cette année de formation qui parut "longue" aux yeux d'Ilidwën. Tu pourras le rédiger sous forme de RP, ou bien de la même manière qu'une histoire !


Ha! La formation de chevalier ! Cela n’avait pas été de tout repos de subir Ilidwën, surtout pour le roi et ses chevaliers. Le lycan était relativement turbulent, ho pas au début des leçons, mais au bout d’un moment il finissait par ne plus écouter, puisque le temps lui paraissait long, alors trouvait une autre occupation. Entre autres choses se sauver au beau milieu de la séance ou bien se moquer gentiment des chevaliers. Mais revenons au début pour bien comprendre.


Ilidwën apprenait le code de la chevalerie depuis maintenant quelques jours, en bon élève il écoutait avec attention le roi, posant des questions pertinentes. Il n’était pas distrait, du moins pas tant qu’il n’y avait pas d’élément déclencheur. Le son de la voix de son souverain le berçait presque, il trouvait cela intéressant bien entendu, mais… quand une leçon durait plusieurs heures, intéressante ou pas, l’on finit par s’en lasser.
L’élément déclencheur qui allait le distraire arriva bien vite. Arthurios était lancé dans un exposé passionné et le lycan entendit soudain un son dans la cour, il tourna les yeux vers la fenêtre, le roi n’ayant pas remarqué la distraction de son élève, trop absorbé par ce qu’il disait. Ilidwën se glissa jusqu’à la fenêtre et regarda ce qu’il se passait au-dehors. Alexandre le géant rouge se faisait réprimander par l’intendante des cuisines. C’est vrai qu’en y songeant il se rendit compte qu’il avait faim.

Le loup lâcha un sourire amusé et ironique, puis ouvrit la fenêtre, le souverain le remarqua à ce moment et s’exclama qu’il devait rester, mais trop tard, le futur chevalier venait de se laisser tomber par l’ouverture. Il atterrit dans un tas de paille et en sortit, puis s’éloigna en courant, droit vers la porte de la cuisine. L’intendante le vit et s’exclama.


-Ha non pas lui aussi !

Elle partit à sa poursuite, le lycan, plus rapide attrapa un morceau de pain et un de viande avant de vider les lieux à toute vitesse, pourchassé par la cuisinière brandissant une louche. Il tourna au bout du couloir et se retrouva nez à museau avec Laÿon, le familier du chevalier parfait, préférant ne pas affronter l’animal il le contourna et bondi à nouveau par une fenêtre. Il traversa la cour, grimpa sur un arbre et ensuite sur le toit des écuries, puis il s’assit tranquillement, l’air de rien, et avala sa viande et son pain. Il salua de la main avec une certaine ironie l’intendante, les autres chevaliers et vit Arthurios qui se frappa le front avec la paume de sa main.
Malgré ses fugues répétées et ses blagues lors de ses leçons il devint flagrant qu’il appliquât tout de même ce qu’il apprenait, entre autres lors des repas il se tint, la plupart du temps, tranquille. Sauf au cours de conflits d’intérêts avec Alexandre, ceux-ci ayant pour thème les dernières miettes d’un bon plat ou le dernier morceau de pain sur la table. Mais là n’est pas le sujet.

Tous les prétextes étaient bons pour mettre un peu d’animation à ces leçons, pas nécessairement à chaque séance, mais assez fréquemment. D’ailleurs l’une de ses petites plaisanteries lui valut le droit de subir le courroux de son futur maître d’armes. Ce jour-là c’était des travaux pratiques.
Séance consacrée à appliquer la galanterie envers la gent féminine. Arthurios le regarda d’un œil amusé approcher de ses dames. Ilidwën, la démarche souple, naturelle et décontractée, avançait vers les deux femmes qui s’étaient prêtées au jeu. Il s’arrêta soudain pour bondir par la fenêtre, cela devenait décidément une habitude, le roi en soupira. Le futur chevalier atterrit sur ses jambes en souplesse, heureusement qu’il n’était qu’au premier étage. Il entendit soudain siffler quelque chose dans l’air et esquiva précipitamment d’un bond sur le côté, évitant de justesse le tranchant d’une lance.


-Je l’attendais celle-ci Ilidwën !
-Alala Diarmuid... quelle ... surprise...
-Retourne tout de suite à ta leçon ou sinon...

Ilidwën fit une révérence docilement, mais le chevalier n’était pas dupe, le lycan préparait quelque chose et cela ne tarda pas. Le loup prit la main de son futur maître d’armes et lui fit un baisemain, comme s’il était une demoiselle, il entendit d’ailleurs des gloussements de rire en provenance de là d’où il était tombé. Les dames observaient visiblement la scène.

-Avec grand plaisir gente damois...elle !

Il se baissa de justesse pour éviter un coup de lance de la part du chevalier, puis battit en retraite à toute vitesse, poursuivi par le lancier furibard. Le loup ne put cependant pas semer son adversaire qui le chassa dans à travers toute la cour pour finalement réussir à lui couper la route, il l’attrapa sans ménagement à la gorge avant que le lycan n’ait pu réagir et le traîna ainsi jusque devant le roi. Là il le lâcha et le futur chevalier prit sa forme animale pour se cacher derrière Arthurios avec un air de : l’autre il m’embête majesté.
Le chevalier leva les yeux au ciel, tandis que le jeune souverain lui fit la demande de surveiller Ilidwën pendant les leçons. Le loup baissa les oreilles, faussement outré, ce qui déclencha les rires des deux hommes.


L’avantage, pour les autres chevaliers, fut qu’Ilidwën se tint tranquille la plupart du temps, ho bien entendu il lui arriva de devenir inattentif, mais il n’essaya plus de se sauver pour échapper à ses leçons, il faut dire qu’il était sous bonne garde. Durant cette période, qui s’étendit sur plus d’une bonne moitié de l’année, le loup trouva le temps long, puisqu’il ne put s’amuser à fausser compagnie aux chevaliers. Cependant il prépa son « plan d’évasion » dans sa tête, mais cette fois ce ne fut plus la motivation de s’amuser, mais bien celle de prouver quelque chose.
Tous les chevaliers étaient présents, femmes comme hommes, assistant à l’apprentissage du lycan, le thème du jour : comment se comporter lors d’un conflit entre deux personnes et ne pas prendre partit. Le futur chevalier écouta calmement le roi en le regardant arpenter la pièce, plongé dans son exposé, les autres écoutèrent également, les six paires d’yeux rivés sur le loup. Il se mit soudain sur ses pieds pour aller vers la fenêtre, six personnes et un roi s’apprêtèrent à s’interposer quand il fit volte-face pour sortir en courant par la porte.

Il dévala l’escalier jusque dans les plus bas étages du château pour se précipiter dans la cour, Diarmuid, l’un des plus rapides, sur ses talons. Ilidwën ne s’arrêta pas, même quand il entendit les pas lourds et félins du familier de Gilgamesh approcher, il traversa la cour d’une traite pour ralentir devant les écuries. Lorsque le lancier arriva, légèrement essoufflé, il vit avec stupeur le futur chevalier qui s’était interposé dans une dispute en interceptant le poignet d’un palefrenier, il était en train de parler d’un ton tout à fait posé, à deux personnes visiblement qui se disputaient.
Le calme sur son visage, contrastant avec son regard légèrement animal, eu vite fait de faire tomber la querelle et de la résoudre de façon totalement civilisée. Les chevaliers en restèrent estomaqués pendant quelques minutes. D’une part il venait de prouver qu’il était le plus rapide et entendait bien mieux que tous, d’autre part qu’il avait retenu toutes ses leçons, même lorsqu’il n’écoutait qu’à moitié.

Cet « incident » marqua pratiquement la fin de son instruction en tant que chevalier, il se tint tranquille pour les dernières séances, puis il termina son année de formation par une cérémonie d’adoubement en bon est due forme. Événement qui fit de lui l’un des sept chevaliers du roi Arthurios et qui débuta sa légende officiellement. Il se comporta ensuite en chevalier comme il se devait de l’être, mais uniquement en public, car durant sa vie au château, lorsqu’il n’y eut pas d’invités, il continua ses plaisanteries amicales pour égayer les journées de chacun, sans jamais dépasser les limites de tolérance de chacun.

Ilidwën

Ilidwën


Esprit Héroique

Partie IRL
Crédit avatar :
Double compte : Alyna/Yahiro
Vitesse de réponse : idem qu'Alyna :P


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