Terra Mystica

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 Erpeuve Sebastian Oltres.

 
Erpeuve Sebastian Oltres. Sand-g10Sam 29 Sep - 0:40
http://www.terramysticarpg.com/t3249-dhraan-en-cours
Citation :
"Il commença dès lors une carrière de chasseur de primes, à sa manière."

Racontes nous une (ou plusieurs) de tes péripéties, en tant que Chasseur de Prime.
Il ne fallait pas grand-chose pour que Sebastian soit attiré vers un lieu bien précis. La taverne dans laquelle il se trouvait durant cette nuit-là, par exemple, n’avait eu qu’à avoir un peu de lumière et de bruit pour donner l’illusion qu’il y avait de l’animation. Et peu importe qu’elle était incroyablement mal entretenue et fréquentée uniquement par des habitués qui avaient très certainement perdu de vue la notion de sobriété depuis plusieurs années, cela n’entrait en aucun cas en ligne de compte aux yeux du jeune homme. Il s’était donc installé à une table, seul, et avait commandé la bière la plus forte que l’établissement proposait. Il n’en prit pas une goutte cependant, préférant observer les quatre autres clients. Rien que des personnes âgées, dépassés par les évènements trop rapides d’une époque où ils n’avaient plus leur place. Et plutôt que d’essayer de se battre pour la regagner, la lente plongée dans les abîmes de l’alcool leur avait semblé être la meilleure voie à suivre. Le Suniage poussa un léger soupir exaspéré, se rendant vite compte que ces vieillards ne roulaient pas sur l’or. Des tenues sales et trouées, une hygiène déplorable, le fait qu’ils se trouvaient dans un lieu réellement bas de gamme pour venir boire une bière au goût plus immonde que la plus abominable des créations culinaires qu’il serait possible d’imaginer tout cela parce qu’elle était la moins chère proposée, tous ces signes démontraient une certaine misère financière plus ou moins profonde.

Cependant, un détail attira l’attention du chasseur de primes. Un petit détail anodin, mais qui lui fit se dire qu’il n’avait pas forcément perdu son temps en mettant les pieds dans ce lieu infesté de rats, comme il venait de le découvrir. L’un des quatre grands amateurs de mauvaises boissons faisait des mouvements répétés sur le bar avec ses doigts, les tapotant très rapidement les uns après les autres sur la surface en bois. Un mouvement synonyme de stress chez un être humain, mais aussi d’une certaine impatience. Cela ne voulait pas dire grand-chose, certes. Peut-être attendait-il simplement son prochain verre avec la crainte de se le voir refuser de par la faute d’une bourse un peu trop vide. Qui sait. Ou peut-être était-ce autre chose, justifiant bien plus la sensation que l’homme laissait transparaître sans s’en rendre compte. Ce qui poussa Sebastian à se rapprocher et s’installer au bar, tout près du groupe qui se tourna vers lui, le regard méfiant.

Rien de plus facile pour amadouer une bande d’alcooliques sans estime personnelle, il suffit de leur offrir une tournée. Et même si n’importe quelle bière aura fait l’affaire, les résultats s’avèrent toujours meilleurs quand il est possible d’offrir à ces ivrognes malodorants un produit qui n’est pas dans les prix qu’ils osent se permettre habituellement. La seule chose à espérer, c’est de ne pas s’être trompé sur ce que l’on pourra en tirer par après, histoire de ne pas avoir fait des dépenses inutiles. Une fois leurs chopes vides, les quatre hommes n’avaient plus ce regard méfiant envers Sebastian. Celui qu’ils avaient désormais pourrait être qualifié de vitreux, vide, inexpressif comme celui d’une personne qui n’est plus capable d’autre chose que de tomber de sa chaise, mais le Suniage savait qu’il s’agissait du plus amical des regards qu’ils pouvaient avoir dans leur état. Le sourire de celui qui venait de faire plaisir à quelqu’un se dessina sur le visage du jeune homme. Sourire monté de toutes pièces, bien entendu. Le vieil homme qui semblait si stressé quelques minutes auparavant prit la parole.


«Tu sais, tu ne regretteras pas cette tournée ! Parce que, d’ici une heure, nous quatre, et ben on sera riches ! Riches ! Et crois-moi, on t’oubliera pas mon gars ! »

Sebastian fit un léger mouvement de tête, avec une expression faciale signifiant que ce n’était pas la peine de lui dire cela. De cette manière si particulière que les gens ont de faire comprendre à la fois qu’ils viennent de faire leur geste de pure bonté de cœur et qu’ils ne croient pas les paroles d’un vieillard complètement saoul racontant des histoires à dormir debout. Et, comme il s’y attendait, l’autre repris de plus belle, un rien énervé.

« Je vois bien que tu me crois pas ! Mais je t’assure, moi et les gars ici, on a monté un coup. Un truc incroyable, réellement ! »
« Je suppose que je n’ai rien à perdre à écouter ce que vous avez à dire. »
« Bon, et ben écoutes. Il y a un collectionneur de pierres précieuses, ici en ville. Je vais pas t’expliquer comment, mais on apprit que ce soir il se faisait livrer un coffre plein de nouvelle marchandise. Et ben moi et les gars, on a rassemblé nos économies et loué les services d’un chasseur de prime pour nous les ramener ! »
« Et… Simple question, vous avez confiance en lui ? »

Une simple question. Il n’en faut parfois pas plus pour semer le doute dans les esprits les plus simples, surtout quand ceux-ci sont embrumés par les méfaits de la consommation abusive de boissons néfastes pour le foie. Une question qui créa une conversation mouvementée entre les quatre hommes, se demandant ce qu’ils devaient faire. Sachant qu’ils ne s’en sortiraient pas avant un bon moment, Sebastian les coupa, leur proposant ses services afin de surveiller l’autre chasseur de prime, et ce pour une somme ridiculement basse, équivalente à une bière du bas de la carte par personne. Ils acceptèrent, aussi stupidement qu’ils avaient accepté l’offre de l’autre chasseur. Le Suniage se mit en route vers l’endroit que lui avaient indiqués les ivrognes aux capacités réflexives plus que limitées.

Une fois arrivé sur place, il découvrit le port dans lequel devait arriver le bateau amenant la marchandise. Un petit port de pêche, pas forcément des plus propres. Juste comme le reste de la ville en fait. Ce n'était pas du tout à son goût, et il se décida de partir le plus vite possible une fois tout cela terminé. Il repéra aussi rapidement l’autre chasseur de primes, dont il se rapprocha. Ce dernier, le voyant arriver et s'en sentant menacé, sorti son poignard et le pointa vers cette menace éventuelle.


« Je ne te veux pas de mal. Je sais ce que tu es venu faire, et je veux juste t’aider. Je connais une méthode qui te rapportera surement beaucoup plus que ce que tes employeurs actuels t’ont offerts. »
« Que sais-tu de ce qu’ils m’ont offert ? »
« Quand on voit à quoi ils ressemblent, je doute fortement du fait que tu sortes réellement enrichi de cette expérience. »
« Tu as certainement raison. Mais ce n’est pas pour l’argent que je fais cela, cette fois-ci. »
« Bien sûr que non. N’importe quelle personne ayant la possibilité de raisonner un tant soit peu s’en sera rendu compte. Lequel d’entre eux est ton père ? Le barbu, blond aux yeux verts ? »
« Que… Comment ? »
« Quelques détails, ma foi fort simples. Sa panique que les autres ne partageaient pas, sa façon de parler d’un des meilleurs chasseurs de primes de sa connaissance, sa foi quant au fait que tu reviennes avec les pierres mais sa peur quant au fait que tu ne reviennes pas en vie… Des choses banales. Bref. Tout cela pour dire que votre plan est ridicule et ne tient pas la route. J’ai une bien meilleure idée. »

L’autre homme rangea son arme, et écouta avec attention ce que le Suniage avait à proposer. L’idée était simple. Plutôt que de chercher à voler tout le contenu du coffre, il fallait s’attirer les faveurs de celui qui devait les recevoir. Car si tel était le cas, il serait dès lors facile d’en tirer un certain bénéfice de gratitude. Et pour s’attirer les faveurs d’un riche collectionneur, quoi de mieux que de sauver ses petites pièces chéries d’un voleur ? De fait, Sebastian accepta de servir d’appât, après que l’autre homme lui ait offert la bourse pleine du peu qu’il avait reçu de ses commanditaires. Ils grimpèrent en toute discrétion sur le bateau et se rendirent au coffre, non sans éliminer quelques gardes.

« Je vais prendre et garder l’une des pierres. Toi, prend en quelques-unes. Quatre ou cinq, je dirais. Cela vaudra déjà une petite fortune, au cas où l’on ait affaire à un radin. Puisque tu m’attraperas, ils ne te fouilleront pas. Sache juste garder ta composition face au collectionneur. Et ne sois pas trop gourmand. »

L’autre hocha la tête. Il se remplit les poches de quelques pierres, et se prépara pour la suite des évènements. Suite qui s’avéra bien plus courte que ce qu’il avait prévu, puisque la lame de Sebastian lui trancha la gorge d’un coup net. Son corps s’effondra sur le sol, sans trop de bruit. L’assassin monta à son aise sur le pont, et s’allongea dessus, regardant les étoiles. Une dizaine de minutes plus tard, des bruits de pas se firent entendre. Un homme grimpa sur le bateau et s’approcha du Suniage.

« Tout est encore là ? »
« Vous trouverez une partie des pierres sur le corps du voleur que j’ai dû arrêter, vous comprendrez que ce n’est pas à moi de faire ce travail de rangement. Moi, je suis juste à la protection de vos biens. »
« Hum. Cela t’arrange bien que quelqu’un ait essayé de me voler, pas vrai ? »
« Cela vous arrange surtout vous que j’ai réussi à l’arrêter alors que, comme vous pouvez le constater, vos gardes en étaient incapables. »
« Comment se fait-il qu'ils soient tous morts et pas toi, d'ailleurs ? »
« Peut-être étaient-ils simplement moins bons que moi ? Je faisais un tour du port, histoire de surveiller. Quand je suis revenu... Morts, tous, et un voleur dans la cale. Vous comprendrez que je n'ai plus bougé du pont, par après. »

Avec un grognement, l’homme jeta deux bourses bien remplies à Sebastian, qui les rattrapa avec un sourire. Il descendit du bateau en même temps que son commanditaire allait vérifier que toute sa collection bien aimée était encore présente. Il ne savait pas encore vers où il allait se rendre pour la suite, mais il y allait les poches pleines de quatre bourses remplies de manières différentes et d’une pierre précieuse.

Dhraan

Dhraan


Suniage

Partie IRL
Crédit avatar : Neogariel / Prince Of Persia
Double compte : Naah.
Vitesse de réponse : Actuellement, très variable.


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