RP 2 Hunger Games Moisson (PV Léandre, Luz et Tira) | |
|  Sam 8 Sep - 11:20 |  | | | |
" Les dames d'abord !"
Le visage de Tira se fendit d'un immense sourire d'excitation alors que l’hôtesse du 4 se dirigeait vers sa petite urne. La tueuse n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit. Prise de fous rires nerveux et d'envies sanguinaires, la jeune femme avait une folle hâte d'être tiré au sort pour les derniers jeux organisés et présidés par son seigneur. Ce dernier lui avait assuré qu'elle serait sélectionné pour la tuerie. Elle n'avait aucune idée du terrible stratagème qu'il avait pu mettre en place pour lui assurer d'être tiré au sort, mais s'en contreficher tout autant. Il voulait de l'action dans l'arène, et de peur de ne recevoir qu'une bande de mollusque, Aile Ténébreuse parut très enclin à truquer le tirage. "Tira Bethlier !" lança soudainement l'hôtesse après avoir déplié un petit parchemin.
La principale intéressé sauta sur place en s'applaudissant elle-même. Elle se dirigea vers la scène en sautillant, un sourire plus large que son propre visage. Une fois sur l'estrade, Tiar poussa négligemment l'hôtesse du centre pour prendre sa place, et entama son petit discours. "Merci, énormément ! Je remercie sincèrement le ciel, le hasard... ma chance ! D'avoir été tiré au sort pour vivre une telle expérience. Et puis..." La tueuse se stoppa quelques seconde, hésitante, l'air pensif. " Oh ! J'allais dire "que la meilleure gagne", mais il n'y a plus d'suspense, tout l'monde sait ici que je vais revenir avec quelques têtes accroché à ma ceinture !" lança la belle avant d'éclater d'un rire suraiguë. L'hôtesse se racla la gorge pour faire comprendre à Tira qu'il était temps de lui céder la place, et celle-ci, prise d'une surdose de bonne humeur et de clémence, lui obéit sans même penser à lui arracher la tête. "Les garçons maintenant... Adréas Menzel !" La tueuse applaudit, et vit un trentenaire imposant se détacher de la foule. il serait un vrai concurrent pour le coup, avec un corps en béton, s'allongeant sur au moins visiblement 2 mètres. Tira en était encore plus impatiente de rentrer dans l'arène ! Et surtout, impatiente de décapiter les autres candidats pour ces Jeux de la Faim...
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 | | | Sam 8 Sep - 19:10 | | | | | Il y a de cela longtemps, un grand dragon des cieux descendit en ce monde... Il se sentait si vivant, si réel... L'hôtesse monta sur l'estrade, ses hauts talons claquant sur le bois dur dans cette absence de son aux couleurs sombres. Luz pensait. Chantait dans son cœur, en boucle, encore et encore ce long poème qu'elle tenait des siens. Et qu'elle avait offert en trésor fragile à cette petite fille oubliée du monde...C'était cela alors, la dernière danse ? Ces derniers pas dont il avait tant entendu parlé de la bouche de ses aînés ? Mell. Cinq ans. Sans famille, sans possession. Malgré le chiffre deux trônant en lettres d'or reluisantes sur le nom de son district... Malgré la richesse des gens présents, malgré et grâce à leur individualité sans mesure, sans souvenir. Luz l'avait trouvée il y avait peu de temps de cela, seule et désœuvrée face à ces murs de peinture en lesquels les hommes s'étaient peu à peu transformés. Froids comme des tombes, visages d'apparence pour le paraître essentiel à leur pseudo bonheur...
Luz supposait que Mell devait venir de l'une de ces familles riches sans mémoire, simplement oubliée lors d'un voyage, au détour d'un chemin.Et à présent, c'était à son tour de s'en aller... Il avait tout vu, tout appris. L'orphelin mendiant les caresses de sa mère sans vie, l'homme sans âme détruire ce qu'il aime... Les humains font cela de mieux après tout : détruire tout ce qui touche à leur cœur, détruire tout ce qui touche à la vie... L'hôtesse toussa pour attirer l'attention de l'assemblée. Rien qu'une troupe de gamins croyant savoir que l'appel du sang était tout ce qu'ils pouvaient désirer. Une grande pièce de théâtre, comme un jeu où les cartes et les pions deviendraient des lucioles de vie, éteintes d'un souffle lorsqu'elles ne seront plus utiles...« A présent, le District 2 ! » Dans cette atmosphère fébrile, le froissement du papier qu'on remuait sembla grincer comme une plainte. Les cous se tendirent, les muscles à fleurs de peau, chaque vie à présent saisie au creux des grandes mains osseuses de l'hôtesse qui se délectait de cette attention qu'elle n'avait que rarement eu dans sa carrière...
Victorieuse elle présenta alors à la face du monde le petit bout de parchemin abîmé, froissé et si fragile entre ses doigts, qui désignerait quel serait l'enfant envoyé se faire massacrer. Un sourire décousu sur ses lèvres en un ravissement morbide, sa voix claqua alors dans l'air avec exactement la même rudesse que ses talons un peu auparavant :« Luz Weiss ! » Luz ferma les yeux. Les rouvrit. Posa ses prunelles vert et or sur l'être qu'elle désirait protéger le plus au monde en cet instant précis. Perdue dans une foule d'adulte derrière leur groupe, Mell se tenait seule, accrochée à un poteau comme s'il s'était agit de l'unique soutien qui la maintenait encore debout, en vie. Quand on a cinq ans, la réalité nous frappe durement lorsque nos rêves s'effondrent en poussière... L'air lui manqua, l'horreur lui montant à la gorge dans un hurlement inaudible, prisonnier de son maigre corps de petite fille. Elle suffoquait, ne comprenait pas quelle était cette réalité qui emmenait les gens loin d'elle, cette force menaçante que tout le monde semblait craindre. Et surtout, pourquoi avait-elle mal, mal à ce point... Voilà qu'à nouveau on l'abandonnait, et Luz était envoyée à la mort...Alors la dragonne lui offrit un sourire du bout des lèvres, profondément lumineux. Promesse d'un avenir aux couleurs diaprées et merveilleuses, de cette confiance absolue qui seule naissait de sa volonté. Et elle s'avança, fière et toute de flammes brunes dans ses boucles rebelles au creux de ses reins, les ombres fauves de sa peau soulignant la souplesse de ses gestes. Elle ne fit pas un bruit en foulant l'estrade de son pas félin. Parce qu'elle se devait d'être forte, pour elle, pour Mell, et peut-être aussi pour tous ces enfants qui désiraient la mort sans la connaître...« Bon bon, très bien... Ensuite, passons aux hommes ! »
Reflet argent d'une dernière danse, léger, si léger dans le vent. Il n'était que grâce et pureté, dernier envol vers la liberté. La mort l'attendait, il plongerait dans ses bras le cœur ouvert...
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| | Luz Weiss
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| | | Sam 8 Sep - 21:18 | | | | | [HrP : j’ai eu une grosse vague d’inspiration, mais j’éspère que c’est pas pompé sur le livre/film, dont je n’ai plus beaucoup de souvenir (du moins pour le début) ! Je sais juste que l’héroïne se porte volontaire à la place de sa sœur, et le reste, c’est nothing in the tête ! Bref XD bon lisage !]
« Bon bon, très bien... Ensuite, passons aux hommes ! »Combien de temps Léandre avait-il attendu pour assister à cet instant unique ? L’occasion, sans doute la dernière, de venger l’être cher qui lui avait été retiré quelques années auparavant, bien trop tôt… Tête baissée, pas le moindre souvenir des noms prononcés précédemment, la patience en défaut… L’attente interminable le rongeait, mais cette vieille charogne semblait prendre plaisir à les voir souffrir. A le voir souffrir… Lentement, plongée dans sa lecture, elle mima le nom du sélectionné avec appétit, esquissant au dernier moment un sourire s’adressant à son « public ».
« … Raphael Stan. Applaudissons-le bien fort ! »
La foule applaudit sans entrain tandis que le District 2 lâchait un soupir généralisé … Léandre, lui, se contenta d’observer le ciel pendant de longues secondes, ne sachant s’il devait s’estimer heureux de ne pas avoir été choisit par le destin, ou malheureux de ne pouvoir venger la mort de son frère. Mais alors que tout espoir de vengeance s’était dissipé, la vieille dame réajusta le micro, légèrement troublée. « Eh bien euh, je crois que nous avons un léger problème avec notre petit Raphael… Que c’est fort dommage ! On m'annonce qu'il est dans l’impossibilité de se présenter à nous, nous allons donc tirer un nouveau nom et… »
« Je suis Raphael Stan ! »Un sourire se dessina de nouveau sur le visage de l’hôtesse, amusée par « l’héroïsme » - ou la folie – dont le jeune homme qui se présentait à elle faisait preuve. Léandre, au milieu du chemin menant à l’estrade, semblait à la fois sur de lui et incertain de son choix… Un cocktail bien douloureux dans la poitrine du volontaire !
« Qu’avons-nous là ? Menteur, courageux et fou à la fois ? Tu n’es pas Raphael, jeune homme. Quel est ton nom, je te prie. »« Léandre… »
« Plus fort, nous n’entendons rien ! »
« LEANDRE ! »
« Léandre… Viens nous rejoindre, mon petit. Applaudissements ! »
De nombreuses gouttes de sueur ruisselèrent le long de sa joue avant qu’il ne puisse se décider à marcher, intimidé par l’ovation réservée aux participants. Une fois les premières marches montées, il alla se placer à coté de sa partenaire de District, dont la beauté ne pu apaiser le trouble du « faux malchanceux ».
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| | Léandre
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| | | Dim 9 Sep - 22:02 | | | | |
Après les applaudissement quelque peu forcées de la foule et le discours du colosse, Tira et ce dernier furent emmenés au château du seingeur noir, et enfermé dans une petite pièce. Un garde expliqua à la belle que c'était ici que la famille des participants pourrait leur dire adieu. Evidemment... pensa la jeune femme sans famille. Ça ne l'attristait pas vraiment, mais attendre des personnes qui ne viendraient jamais, ça avait un caractère pathétique que la tueuse détesté se donné. Mais contre toute attente, Tira eu de la visite. Peu conventionnelle, certes, mais c'était mieux que de s'ennuyer l'air mélancolique.
C'est un corbeau qui vint se poser à la fenêtre de la jolie brune, la fixant avec une sorte de fierté que seule Tiar pouvait déceler. Elle se sentait revivre, revigorer au plus haut point. Non pas que son arrivée imminente à l'arène ne lui faisait peur et perdre pied, mais sa nuit blanche l'avait un peu déstabilisé. Ce n'était à présent qu'un vieux souvenir pénible, l'oiseau d'ébéne avait guéri chaque signe de fatigue de la tueuse, qui affichait alors un sourire et une mine rayonnante. Elle avait hâte de passer tout ce cinéma pour arrivé sur l'île, cette île ou elle aurait 23 victimes, rien que pour elle. Même si elle n'aurait pas son cerceau, la belle espérait trouver une arme à peu près similaire, une arme qui porterait alors la nom de Massacre...
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| | | Mar 11 Sep - 19:45 | | | | | Intriguée Luz suivit avec attention l'échange de paroles vives qui s'envolaient de part et d'autre de la grande place. Sans cacher sa curiosité elle fit peser son regard sur le jeune homme qui s'avançait, ne parvenant pas à se décider pour un adjectif qui le qualifierait assez bien... Était-il fou ? Ou poursuivait-il un but très précis, nécessitant l'absolu massacre des jeux de la faim ? Sur ce point-là Luz restait indécise. Mais elle espérait tout du moins pouvoir éclaircir le sujet lorsqu'ils se retrouveraient enfin seuls. Plus tard.
Pour l'heure, il fallait partir. L'hôtesse se retourna vers eux de son grand sourire affable tout en dents artificielles, prenant soin de vérifier une énième fois si toute sa manucure était restée en place.« Allez mes jolis, il est l'heure d'aller faire vos adieux de héros ! » Déjà, Luz réfléchissait. Elle savait comment se déroulaient les jeux. Et savait également que l'étreinte de son souffle ne pardonnait jamais, fauchant votre vie comme s'il se fut agit d'un simple mirage. Et puis l'on vous oubliait tout bonnement, seule la gloire méritant lumière, vie d'un instant laissée au néant... Deux gagnants de sexe opposé. C'était tout ce qu'il était possible de faire. Et pour se faire, il fallait faire bonne impression, marquer les foules, leur imposer un rythme qu'ils ne seraient plus jamais en mesure d'oublier !
Luz fit mieux. Ôta son haut d'un mouvement souple dénué de la moindre trace d'hésitation, avant de faire de même avec le pantalon de toile qui lui cerclait les reins. Ne conservant sur elle que son sous-haut léger et ce qui lui servait de bas... Dans un silence assourdissant elle se saisit des poignards du garde le plus proche, qui n'esquissa d'ailleurs pas un geste car trop conscient qu'au moindre mouvement suspect la cinquantaine d'autres gardes présents n'hésiteraient pas à l'éliminer... Et d'un geste sec planta ses lames dans ses vêtements de manière à former un deux de tissu géant sur le mur, contre l'estrade. Là, bien en vu de la foule entière massée comme un même animal vibrant, elle attrapa l'une des torches qui lui faisaient face et l'embrasa de mille couleurs violentes et éblouissantes, éclatant dans l'air en cendre chatoyante...
Elle brandit la torche loin au-dessus d'elle, ses longs cheveux étincelant d'un éclat flamme pareil à jamais, fauve et sauvage aux côtés de son compagnon de guerre tout aussi percutant :« Peuple du District Deux ! Que force et puissance résonne dans nos pas ! Que cette lumière nous guide jusqu'au bout du monde et de la gloire ! Nous y arriverons ! » Un léger coup d’œil à son compagnon d'infortune lui apprit alors qu'ils devaient faire plus qu'être de simples compagnons... Mais être partenaire. Et seulement et uniquement s'ils parvenaient à réunir cette condition, alors peut-être pourraient-ils songer à triompher des autres paires !
Elle n'eut cependant guère le temps de faire part de ses impressions au dénommé Léandre... Car à peine quittaient-ils la scène sous les vivats électriques de la foule qu'on les tirait déjà par le bras pour les forcer à aller dans une direction précise. En cinq secondes, Luz perdit de vue son futur partenaire, se retrouvant seule et coupée du monde dans le lourd silence de plusieurs corridors.
L'homme qui la guidait ouvrit une porte, puis deux, déverrouilla une troisième et la fit entrer dans une pièce que l'on pourrait qualifier de salon... Rustique, sans aménagement dénotant d'une envie particulière de confort ou d'une nécessité d’exhiber certains goûts, elle ne possédait qu'un large canapé aux couleurs délavées, ses murs nus rappelant le blanc froid du dallage. Bon, les décors, c'était pas leur truc ! Ou était-ce une manière d'éteindre l'élan peu conventionnel qui l'avait prise peu auparavant ?
Toujours est-il qu'un illustre inconnu avait laissé là pour elle dans un élan de sympathie un tas de vêtements soigneusement pliés aux couleurs blanches passées... Rapide ! Elle les enfila donc avec agilité sans même prendre la peine d'y prêter vraiment attention lorsqu'elle perçut des pas dans le couloir. Ah oui c'est vrai, les adieux à la famille...« … Luz ? » Elle ferma les yeux. Une, deux, trois secondes. Le temps de calmer un vertige soudain. Et les rouvrit sur l'enfant qui venait juste d'entrer dans la pièce, peut-être bien plus encore ébranlée qu'elle. Luz esquissa un sourire qui se voulait accueillant et joueur, dans l'unique espoir de montrer à la petite fille qu'il n'y avait vraiment aucune raison de s'inquiéter...« Mell ! » L'interpellée en fut comme ranimée par un coup d'éclair, se glissant furtivement dans les bras de sa sauveuse.« J'ai dis au gros monsieur de l'entrée que j'étais de ta famille... T'es pas fâchée hein ? »
« Non... » Lui répondit-elle dans un ronronnement...
« Pourquoi tu fais des choses bizarres sur la scène ? »
« Parce que je reviendrai de là-bas. »
« Ah... » Cinq minutes c'est court lorsque l'on a une espérance de vie s'élevant vers l'immortalité. Et presque aussitôt l'homme qui l'avait amenée jusqu'ici vint rechercher Mell pour mettre un terme à l'entrevue. Un simple échange de règles et d'ordres...« C'est pas possible plus longtemps ? » Il ne baissa même pas les yeux vers elle. Et lui expliqua durement :« L'heure, c'est l'heure. » La petite ne râla pas ni ne tenta quoi que ce soit. Juste un sourire rasséréné à l'intention de Luz et elle disparut derrière la lourde porte de bois tel un écran de fumée...
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | | Jeu 13 Sep - 22:05 | | | | | Après avoir été mené dans une salle close, Léandre fut abandonné pendant d’interminables minutes, seul avec lui-même. Il profita de l’un de ses derniers moments de solitude pour réfléchir à ce qu’il laissait derrière lui, ce qu’il ne reverrait peut être jamais plus, aux conséquences de son acte que certains qualifieraient de folie, et d’autres de courage… En pleine méditation, il fut interrompu par l’ouverture de la porte en bois qui le séparait d’une autre pièce, bondée de gardes, armes à la main. L’un d’eux le dévisagea quelques instants, avant de se décaler sur le coté pour laisser apparaître un homme âgé, la soixantaine, apparaissant en très bonne forme physique. Stoïque, il resta muet l’espace d’un soupire, puis se jeta dans les bras de son neveu.
« Tu es un idiot. »
« Je le sais. »
Des mots peu adaptés lorsque l’on risque de ne plus jamais revoir l’un des membres de sa famille, mais en réalité, Léandre et son oncle n’avaient pas besoin d’autres mots pour se rendre compte de l’importance que l’un avait pour l’autre, réciproquement. La discussion fut trop courte pour dire tout ce qu’il y avait à dire, mais suffisamment longue pour que le jeune homme se rendre compte qu’il venait sans doute de faire perdre à son oncle la seule personne qu’il lui restait, son « fils » qu’il n’avait jamais pu avoir. Le vieillard se leva sans broncher lorsque le garde vint le mettre à la porte, et il offrit pour simple encouragement à son protégé un geste de la tête, auquel Léandre répondit par un sourire très léger.
« Adieu. » se répéta t-il, à voix basse.
Une dizaine de minutes plus tard, Léandre fut rejoint par sa partenaire de jeu, la dénommée « Luz Weiss ». Heureusement pour elle, son charme naturel n’avait pas été endommagé par la ridicule tenue qu’on lui avait fournie… C’est par un sourire un peu forcé que Léandre l’accueillit à ses cotés, non sans cacher le stress qui l’envahissait à l’idée de passer par delà la porte double qui leur faisait face !
« ‘Deux êtres qui coopèrent valent mieux qu’un seul isolé’, c’est ce que répétait souvent mon oncle lorsqu’il entrainait mon frère, si par malchance il devait être sélectionné… »
S’il y avait quelque chose à faire pour se tirer de cette mauvaise situation, c’était de profiter des Sponsors afin d’avoir le plus de soutien possible. Il était évident que l’équipe qui posséderait le plus d’avantages serait celle la plus à même de rester en vie ! Et pour obtenir ces sponsors, il fallait « envoyer du lourd », faire pleurer le public, les rendre accros à soi…
« Faisons ce que les autres ne penseront pas à faire. Démarquons nous d’eux, et restons ensemble jusqu’au bout… On peut y arriver, j’ai du mal à me l’imaginer mais… On peut le faire, n’est-ce pas ? »
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| | Léandre
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| | | Mar 25 Sep - 10:42 | | | | |
Une fois que tout les tributs furent emmenés au châteaux, chacun fut confié à une drôle d'équipe. Tira en tout cas, eut droit au grand jeux ! Un styliste qu'elle avait déjà rapidement croisé, du nom de Argael, et ses deux assistants, qu'elle surnoma instinctivement "FuturVictime1" et "FuturVictime2". En effet, la façon qu'ils avaient de lui couper les ongles des pieds, de lui arracher les sourcils et de peigner ses cheveux la rendait folle. Mais elle ne pouvait décemment pas les tuer sur le champs, ils étaient là pour "l'aider" en quelque sorte. En rentrant du jeux ceci dit, la belle se promit de gober leur cervelle, comme un dessert après le hors d'oeuvre que serait les Jeux. Avant de la laisser monter sur le chariot qui l’attendait pour parader, Argael prit Tira à part, un miroir à la main. "Tiens, regarde" lui dit-il en plaçant le miroir face à elle. La tueuse fixa son reflet, perplexe. Elle avait du mal à se reconnaître, mais se trouvait plutôt pas mal. Un changement de look ferait peut-être enfin craquer Aile Ténébreuse, qui sait ! "Avant de te laisser partir, je dois capturer une image de toi avec ton costume. Cette image apparaîtra sur les drapeaux pendant ton passage, ne cherche pas à comprendre, c'est un vieux tour de mage !" sur ces mots, Aragael sortir un espece de coqyuillage métallique d'une de ses poches, et le pointa sur Tira. "Tu peux prendre une arme pour faire la pose si tu le souhaites, ça fera plaisir aux sponsors..." rajouta-t-il, un poil hésitant. La tueuse se concentra, et fit venir son arme aussitôt. La pose en se fit pas attendre, et un large sourire vint alors fendre le visage du styliste. "Parfait !" lança-t-il visiblement satisfait. il guida alors la jeune femme jusqu'à son chariot, et lui souhaita bonne chance. L'autre tribut était déjà en place. Le colosse en imposait pas mal avec sa tenue en acier des plus effrayante, mais Tira ne s'inquiètait pas plus que ça. Les sponsors, elle les connaissait, pour la plupart. Nobles complices d'Aile Ténébreuse, elle avait parfois même aider certains d'entre eux directement, que ce soit en éliminant une compagne un peu trop loquace, ou en mettant carrément fin à un soulèvement populaire. Ils seraient certainement de bon gout pour eux de soutenir la belle, et non un quelconque autre idiot de 3 mètres. Tout à coup, le chariot se mit à avancer seul, et les portes du hangars s'ouvrirent. Tira et son géant de compère entrèrent dans l'espèce de Colisée, acclamé par des centaines de démons. Au fond, la tueuse reconnu instantanément la stature si séduisante et maléfique de son seigneur, face à 3 chariots déjà. Elle le fixa intensément, oubliant totalement tout ce qui se passait autour d'elle, même lorsque son portait fut diffusé sur tout les drapeaux qui ornaient le Colisée, déclenchant des applaudissements déchaînés dans la foule. - PrettyBit*h:
Une fois que tout les tributs furent arrivé à hauteur d'Aile Ténébreuse, celui-ci entama un discours captivant aux oreilles de Tira, même si concrètement, elle n'en saisissait pas grand chose. "Et offrez-nous du sang !" conclut-il cependant. La belle sourit à ces mots elle en avait bien l'intention...
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| | | Dim 30 Sep - 20:07 | | | | | « Waouh, super coup ma gazelle, il faut en profiter tout de suite ! » Ni une, ni deux, Luz se retrouva nue avec pour seule protection un drap de plumes rouges qu'on lui mit de force entre les mains. L'homme qui s'extasiait autour d'elle depuis dix bonnes minutes en poussant des « OoOh » et des « AaAh » la retourna d'un geste expert contre un fond uni installé pour l'occasion et... S'extasia de plus belle. Incroyable non ?« UuUh ma cocotte, tu vas déchainer les foules ! Allez allez ma mignonne fait la belle ! Il faut m'accentuer tout ça pendant que c'est encore chaud dans la tête de ces messieurs dames ! Je veux qu'il te voit en poussant des 'IiIh' ! Fais confiance à Papa Francky ! » Elle n'avait pas confiance en Papa Francky. Il y eut des flashs dans son dos pendant qu'elle tâchait tant bien que mal de jouer quand même le jeu. Au cas où ce petit bonhomme joufflu déguisé en bisounours rose bonbon aurait au fond raison sur la bonne façon de se présenter aux sponsors... Ne jamais juger avant d'avoir vécu !
Elle n'eut pas le temps de cligner des yeux qu'on l'entraînait déjà à l'autre bout de la pièce, tout en en profitant d'ailleurs pour lui arracher son drap de fortune. Pendant qu'une dame aux doigts habiles s'occupait de sa crinière de feu, une autre tentait de gérer le tissu soyeux qu'elle espérait faire enfiler à la dragonne... Chaque parcelle de son corps fut passé au peigne fin, reprit dans ses moindres détails dans le but ultime de rendre une finition parfaite ! C'est donc en se retenant pour ne pas éternuer que Luz se retrouva placée miraculeusement sur un char en seconde position d'une loooongue file de concurrent...
Heureusement que Léandre était là ! Suite à leur discussion du matin, la dragonne avait vite comprit qu'il serait un allié de poids dans l'affaire, et peut-être le seul sur qui elle pouvait vraiment compter... Ils devaient faire à deux « ce que les autres ne penseront pas à faire », être géniaux et irréprochables sur toute la ligne. Puisant donc sa force dans la présence du jeune homme à ses côtés, Luz fit face à la lumière aveuglante vers laquelle le char s'était mis en mouvement.
Rouge. Rouge sang comme la longue robe de soie fragile qui semblait frôler son corps d'une empreinte gracile. La dentelle soigneusement tissée sur le tissu semblait briller d'étincelles embrasées, dessinant des flammes paraissant réelles, soulignant à merveille les courbes élancées de la dragonne. La robe très seyante mettait en valeur sa poitrine, bras nus, en un décolleté outrageant. Et s'effilait par la suite en une échancrure affolante dévoilant l'éclat cuivrée de sa peau en un dos nu jusqu'aux reins... L'aspect sauvage de Luz n'en était que davantage renforcé, devenue animal tout de force et de puissance par ce rouge vif aérien en une ivresse des sens.
Le tissu se fendait en plumes fragiles sur ses hanches, un coutelas d'un argent luisant accroché d'un ruban noir sur sa cuisse, semblant receler de beaucoup d'autres trésors sous cette fine robe...
Luz se dressa droite et fière face aux vivats, ouvrant ses bras au monde comme capable d'enlacer la terre entière. Un sourire de liberté pure sur ses lèvres rouges, ses cheveux flammes tombant en cascade sur le sang de sa robe. Les drapeaux autour d'eux grésillèrent, et bientôt une nouvelle image s'afficha :Euh... Oui. Ils avaient un peu triché sur son âge, histoire de ne pas avouer qu'une vieille mémé participait à l'évènement. C'était plus vendeur. Et bien entendu son statut de dragon et son pouvoir furent eux aussi passés sous silence !
Luz tourna alors son attention vers Léandre dans le but de savoir comment le jeune homme s'en sortait...
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
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