Ah, comment décrire l’indescriptible ! Bordeau est une femme extraordinairement bizarre, car elle peut paraitre très froide et cruelle mais aussi très aimante.
Impossible ? Je m’explique, Bordeau aime son épée à la folie. Et cette épée est une de ces épées démoniaques, qui devient sans cesse plus puissante quand on s’en sert pour tuer. Ai-je besoin d’aller plus loin ? Oui Bordeau vit pour tuer, pour nourrir son épée adoré de plus de sang et d’âme.

Pour le reste Bordeau s’ennuie très vite et à un caractère enfantin qui la rend d’autant plus dangereuse et insaisissable quand on sait que les enfants sont prêt à tout pour satisfaire leurs désirs, et leurs caprices. Elle aime qu’on reconnaisse son pouvoir, mais surtout celui de son épée.

Alors non elle ne vous sautera pas (forcément) à la gorge dès qu’elle vous verra, il fut un temps elle avait fait cela mais ce n’est pas pratique pour se balader en ville… Allez savoir pourquoi les humains vous chassent au bout de quelques meurtres… Ah la la !

Donc Bordeau sait se maîtriser en société même si elle à la fâcheuse tendance à défié en duel à mort tout ce qui ressemble à un guerrier. Quand elle ne peut pas se battre, elle passe le plus clair de son temps à lustrer et aiguiser son épée en lui parlant amoureusement. Nul ne sait si l’épée lui répond vraiment où s’il s’agit là de pure folie, mais il parait que certain aurait vu le visage d’un homme apparaître parfois dans les reflets métallique.
De plus ne dit-on pas que les épées démoniaques de ce genre finissent par obtenir une enveloppe charnelle si elles sont suffisamment nourries ?

Bordeau est née en 87, dans l’austérité des montagnes Noires de Foam, dans une tribu où dès le plus jeune âge la sélection naturelle joue beaucoup.
La vie des démons de son espèce est différente de celles des humains « normaux » et ressemble plus à une tribu de lionnes, excepté que les hommes aussi vont à la chasse ou aux combats tous les jours également. Ce qui fait la similarité est le fait que les enfants sont élevé en commun, souvent jusqu’au point d’ignoré qui est sa vrai mère. Néanmoins jamais on ne se pose vraiment la question, on est enfant de la tribu un point c’est tout.

Dès l’âge de cinq ans, Bordeau tue son premier monstre, ce qui lui vaut l’attention de sa tribu et un entraînement plus intense pour faire partie de l’élite de son clan. Un entraînement dur, sans pitié même envers un enfant, qui lui a valu des bleu des bosses et des blessures plus ou moins grave voir mortel.

Lors de ces 12 ans, elle avait déjà participé à plusieurs pillage dans des villages humains plus loin des montagnes, les meurtres étaient normaux, ceux qui ne savent pas se défendre ne peuvent survivre, ainsi est la loi de la nature. Aussi lorsque les humains se vengèrent en leur envoyant aussi des combattants pour décimer les tribus démoniaques, Bordeau trouva cela normal, voir excitant, c’était finalement du défi. Et c’est durant cette bataille que tout à fait par hasard, pour se protéger de l’attaque d’un humain dans son dos, Bordeau utilisa une épée qui trainait sur le champ de bataille avec sa queue et pourfendit son adversaire.
Trouvant ce mode de combat très rigolo, elle perfectionna sa technique durant la bataille même, et ses mouvements imprévisibles donnèrent à sa tribu la victoire. Bordeau devint en quelque sorte le meilleur guerrier de cette tribu de démon. Ce don lui sera particulièrement utiles contres les attaques de nains, peu contents de voir les démons se réfugier dans la montagne après des pillages sur d’autres terres.

Un an plus tard, Ailes Ténébreuse arrive sur Terra Mystica. Bordeau est encore jeune et ne trouve aucun intérêt à cette histoire, quelle est l’importance des guerres quand on est trop loin pour y prendre part. Les années passent, Bordeau se perfectionne, tue pillent, et chacun accuses le démon ailé, ce qui est fort pratique. Des conflits entre les clans démoniaques ont lieux pour devenir les plus forts démons des montagnes et s’allier au démon des Ténèbres, sa tribu est décimée, en fait toute les tribus se sont entre-tuée… Les montagnes sont plus silencieuses et triste que jamais. Les montres se chargent de faire disparaître les corps mutilés.

La solitude enveloppe Bordeau alors âgée de seize ans. Un sentiment qu’elle haïra. Car certes les rapports entre membre de la tribu était dur, mais elle aimait la fierté des siens, leur flatterie à son égard, les banquets le soir, les combats d’entraînement…
Elle errera jusqu’à devoir quitter les montagnes où la survie était dure, les nains souhaitant chassé au plus vite les éventuel futur partisans du démon.

Et, dans les vallées, elle fut confrontée à l’austérité humaine… Elle les combattit avec force, devenant Bordeau la Redoutable. Un jour les humains lui laissèrent entendre une étrange de rumeur… Plus aux Nord, vers les Monts Dorées se trouverais aussi une étrange créature, un humain de plus de deux mètres qui fut jadis un héros aurait trouvé une épée maléfique qui l’aurait changé en machine à tué, la plus belle et puissante épée qu’on ait jamais vu.
Les humains connaissaient le goût de Bordeau pour la bataille, car elle ne tuait guère les faibles à moins qu’il ne cherche l’affrontement. Aussi faisait-il exprès de lui laisser entendre cette légende, espérant qu’elle aussi ne reviendrait jamais des monts dorés, ou finirait aussi esclave de l’épée mais qu’elle ne reviendrait pas dans les plaines près des Montagnes Noires.

Pourtant c’est confiant, et âgée alors de vingt ans que Bordeau s’élança vers ses montagnes, et trouva après des semaines de recherche cet homme sans volonté, qui à peine l’ayant vu ne cherchait plus qu’à la tuer, la regardant à peine avec ses yeux vides, un pantin, une marionnette mal conduite. Le combat fit rage durant presque un jour entier. Pourtant malgré ses blessures Bordeau ne songeait pas à abandonner.
Par fierté, certes, mais aussi à cause de cet œuvre d’art. Cette épée l’appelait… Comme une voix, comme si cette étrange phrase était dite pour elle. « Nourrit-moi, apporte-moi la victoire, aime-moi, et moi aussi je t’aimerais », voilà ce qu’entendait la démone, encore et toujours étrange et hypnotisante voix.
Elle voulait cette épée, non elle se devait de l’avoir, de la chérir. Bordeau ne connaissait rien à l’amour, mais cette épée l’aimerait, elle en était sûre !

Bientôt elle pourfendit cette marionnette de chaire, et quand son corps tomba sur le sol c’était à se demander s’il n’avait pas était mort bien avant, dès le jour où il avait touché l’épée.

Mais Bordeau ne craignait pas, elle lâcha son ancienne arme abîmée par le temps et se saisit du marionnettiste, de cette épée qui savait contrôler un corps juste pour tuer.
Et l’arme lui parla, l’arme lui dit qu’elle l’aimait et qu’ensemble il vaincrait tout ceux qui se dresseront sur leur chemin. Cette épée avait faim, faim du sang des hommes, faim de vengeance. Et Bordeau venait de tomber amoureuse, hypnotisée par la puissance de cette arme.
Peut-être est-ce parce qu’elle était démone que cette arme maudite n’avait pu s’emparer de son âme même, mais dans les cinq ans qui suivit, Bordeau ne fit qu’enchaîner les combats. Plus, il lui en fallait plus, où était en ce monde les guerrier capable de rivalisé avec sa merveilleuse épée, son merveilleux amour ?

Bordeau devint alors une habituée des combats organisés, des arènes de la mort. Et y fut une invitée de choix pour les combats où ‘on mise sa vie. Là un poète lui donna ses étranges surnoms.
« C’est une femme douce et cruelle, qui ne vie que pour la mort, une démente macabre, qui fauche la vie avec souplesse lorsque dans le ciel, danse sa lame vengeresse.
Couverte de sang, son sourire de joie en charmerait plus d’un, pourtant c’est pour l’épée qu’offre son numéro, la macabre danseuse.»

Et bientôt en l’an 112, se rapprocher de la guerre qui fait rage lui sembla le meilleur moyen de faire plus de combat, aussi il lui arriva de rendre service aux partisan d’Ailes Ténébreuses. Mais elle ne sait pas s’ils la contacteront pour un poste fixe. Être fantassin et fauché les faible ne l’intéresse pas, aussi elle attend quelque chose de différent. En attendant les défis à mort dans les arènes lui suffisent.