Quelques écris personnel [by Luna, Alias: Camigwen Bast et Laya] | |
| Mer 9 Mai - 20:14 | | | |
1ère et 4ème de couverture
- Le premier chapitre n'est pas de moi. La suite oui. C'est une histoire ou je dois créé la suite du premier chapitre. Ce n'est pas non plus pour moi, mais pour l'examen de Noël d'une amie de l'internat.
- Je vous demanderai de ne pas poster entre deux chapitres, ou deux post pour ne pas couper l'histoire. mais vous pourrez toujours m'envoyez des mp pour me donner votre avis. Et puis si question, je répondrai dans ce post même que je mettrai à jours régulièrement.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:16 | | | | CHAPITRE N°1 Vérité
- Comme d’habitude il pleuvait. Depuis mon retour d’Afrique, j’avais cette unique impression. La Belgique était le pays de la pluie. Comme le Kivu était le pays du thé. Je sentais dans mon nez, dans la plante de mes pieds, l’écho de cette terre africaine que j’avais dû abandonner en quelques heures. Ni le temps de dire adieu à mon hibou apprivoisé. Ni celui de jeter un dernier regard aux manguiers qui poussaient comme de mauvaises herbes. Même l’odeur des goyaves s’effaça de mes narines, à peine les pieds sur le tarmac. Direction la Belgique. Ma mère ne pleurait pas. Pas le temps. Elle concentrait ses efforts pour réussir son retour en Europe. Cette Europe qu’elle avait quittée il y a plus de quinze ans, après un premier exil, pour suivre Jacques, au quel toutes les femmes succombaient. Quand il la rencontra, il l’épousa. Aussi simple que cela. C’était déjà son deuxième mariage. Elle, elle y crut. Moi, Jacques, je l’ai à peine connu. Tout ce qu’il m’a donné c’est de voir le jour sur cette terre qui me prend toujours les tripes, quarante ans plus tard. Je ne quittais pas le Kivu, je m’en arrachais pour des raisons d’adultes que je ne voulais pas connaître. A quatorze ans, déjà sans père, je devenais orphelin d’un peuple, d’un pays.
Un mois passa. Sous le signe de la pluie. Ma mère avait pris contacte avec les jésuites. Elle voulait de belles études pour son fils. Sa seul ambition : prouver à mon père absent que seul, sans le sou, elle ferait quelqu’un de moi. Quitte à jouer la carte catho : les Pères, c’était encore la meilleure filière pour faire des études quand on n’a pas un rond. Le premier jour de classe m’apparut tout à la fois minable, pesant, impressionnant. Tandis que je regardais tomber la pluie, lassé, déjà de ce pensionnat, le titulaire avait fait place au prof de gym. Paul, c’est son nom, était plutôt sympa. Des yeux de braise, un corps d’athlète, un sourire ravageur, même pour les gars. Du genre à vous emmener au bistrot entre les cours et à vous tirer les vers du nez. Un sacré mec. Mais ça, je l’ai su après. Aujourd’hui, Paul, le prof de gym, fait connaissance avec les nouveaux. Devos ? Présent ! Lallieux ? Présent ! Van Loo ? Van Loo ? Euh, oui, présent ! La pluie pompe mon énergie. Paul – il a demandé qu’on l’appelle Paul – scrute mon regard. Vous être bien Van Loo Michel ? Oui, m’sieur ! Votre père s’appelle Jacques ? Oui, m’sieur ! Et votre mère, Nina ? Oui, m’sieur ! Et vous rentrez du Congo ? Oui, m’sieur ! Vous viendrez me voir après les cours. Euh… oui, m’sieur. D’accord, j’avais été distrait. Mais est-ce que cela justifie une réprimande ? Le cours s’éternisait. Mes pieds étaient douloureux. Mon corps, gauche. Habitué à fouler la terre à pieds nus, à sauter dans le lac ou à grimper sur les eucalyptus, je supportais mal les contraintes. Mais nouveaux copains me semblaient frivoles. Là-bas, malgré les remontrances de s amis de ma mère, je passais le plus clair des mes après-midi à suivre Dieudonné, le fils de notre cuisinier. Rien à voir avec ces mecs qui mesuraient leur zizi aux toilettes et fumaient en cachette. Le prof siffla la fin du cours. Je sortis le dernier. Il m’attendait. C’était un lundi 5 septembre. Il était 10h32. En trois phrases, Paul m’apprit qu’il était mon demi-frère, et que ce demi-frère, que je n’avais jamais vu, avait un père : le mien. Paulo, il m’a demandé de l’appeler Paulo – après tout je n’étais pas un élève comme les autres – m’offrit ma première bière. Paul devint mon ami. Mon seul ami. Ce jour-là, il cessa de pleuvoir. Notre histoire ne faisait que commencer.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:19 | | | | CHAPITRE N°2 Un Don
- N’ayant pas eu de formation secondaire au Congo, je me retrouvai, à mes quatorze ans, en première. Mes camarades étaient donc un an, voir deux ans plus jeunes que moi et bien plus avancé dans certaine matière tel que le latin ou la religion.
Ma mère m’avait parlé anglais dés mon plus jeune âge, estimant qu’il me serait utile une fois que j’aurais quitté la maison. Mais ici en Belgique, chez ces jésuites qui me parlaient bien souvent soit en latin, soit en néerlandais, je me sentais bien plus étranger. Mon français n’était pas terrible, mais vaguement compréhensible.
De tous les profs, mon préféré restera ce demi frère qui m’était apparut et avait changé le gris du ciel de Belgique en une touche de couleur éclatante et joyeuse. Assez maigrichon, une musculature qui rasait mon ossature et très peu endurant, je m’étais plus d’une fois retrouvé à l’infirmerie pour des blessures, souvent dues à d’autres élèves, que j’attribuais ç des « accidents » de gymnastique. Paulo me disais que ce n’était pas grave lorsque je ratais les exercices. Il me disait que ça viendrait, que je me musclerais et que je deviendrais fort. Mais j’avais du mal à le croire quand je voyais les autres me bombarder de leur balle, me battaient à plate couture lors des matchs de tennis, de volley, lorsque après même pas quelques exercices de musculation, je me retrouvais déjà en nage, les muscles endolori alors que eux, eux ne suaient pas encore.
Je n’étais doué en rien. Mon orthographe était médiocre, ma grammaire pitoyable. Les math étaient une bêtes noir, une araignée que j’aurais envie d’écraser sous mes soulier, d’éliminer de la surface de la terre. La seule Histoire que je connaissais, c’était celle du Congo, de son exploitation, de l’esclavage de ce peuple qui m’avait vu naitre et grandir. Les sciences, c’était peut-être encore le seul cours avec l’anglais qui me convenait. J’aimais chercher à comprendre comment le corps humain fonctionnait, comprendre pourquoi on tombait, attiré par la terre, comprendre pourquoi le sucre disparaissait dans l’eau. Je voulais avoir les réponses à toutes mes questions. Les réponses à d’où venait la vie, comment c’est créée la terre, pourquoi j’ai la peau plus foncée. Je voulais tout savoir et cette curiosité me poussait à étudier ces branches qui me prêchaient le savoir.
Ma mère me répétait souvent que je ferais un bon chercheur, mais malgré tout, mes points rasaient les pâquerettes de très près.
Durant cette longue première année, j’ai finit par me persuadé que je n’étais qu’une erreur de la nature et que je ne serais capable de rien dans la vie. J’ai même finit par en parler avec Paulo, par lui exposer mes crainte et il se fit un devoir de me chercher un don, une activité dans laquelle je serais moi.
Il me garda souvent pendant mes heures de repas, les quelques rare heures où je n’avais pas cours, me faisant tester plus d’une activité de la mécanique à la poésie en passant par la peinture, me sport et la musique.
C’est durant ces longues heures passée à se creuser la tête jusqu’à découvrir mon rythme inné pour le jazz et plus particulièrement pour le saxophone.
Le jour où nous l’avons trouvé, ce don qui n’appartenait qu’à moi, il fit une fête énorme dans son vieille appartement, faisant couler les bières à flot et enfilant cigarette sur joins. Mes premier joins quand j’y repense, mais aussi les derniers. Même pas quelque mois après, il nous emmenait à la piscine publique pour le premier cours de natation de l’année.
A peine me fus-je retrouvée immergé que je me revis au Kivu sauté dans les lacs et nager avec les poissons. En moins de deux secondes, je me sentis enfin chez moi. J’eu enfin l’impression que le soleil léchait goulument ma peau, qu’il rayonnait en moi et me réchauffait. Je me sentais tel un poisson dans l’eau. Le moindre exercice qu’il proposait, je l’exécutais avec facilité et gaieté. Ce fut la seul activité dans laquelle je fus plus rapide et plus fort que les autres.
Un soir, alors que nous mangions tout deux au restaurant, il me proposa de faire de la compétition. Il m’affirma que j’avais mes chances et qu’avec de l’entrainement, je pouvais aller loin.
Cette idée m’effraya dans un premier temps et il le voyait. Mais après réflexions et plusieurs cours où je battais les autres, je remis la question en cause et acceptai de tenter l’expérience.
Je me souviens parfaitement de mes premiers entrainements. On était en décembre, quelque jour avant la Noël. Paulo me trainait dans les rues glissantes de Bruxelles, parce que j’étais au collège Saint-Michel de Bruxelles, pour aller à la piscine. L’eau était froide comme jamais vous l’aurez froide. Je grelottais, mes membres étaient marbrés de bleu et mon haleine formait une buée devant mes yeux. J’avais froid… je crevais de froid. Paulo me poussait à continuer, toujours la même phrase sortait de sa bouche « Nage, tu auras chaud. » J’aurais voulus le noyer, le couler, lui verser un seau d’eau froide sur le crâne, mais quand j’y repense aujourd’hui, je le remercie grandement pour ces bon souvenir qui forme les meilleurs moments de ma vie.
Durant tout l’hiver, il me forma tôt matin et tard le soir à courir pour gagner du souffle. Il me faisait nager longtemps avec des poids accrocher à la taille pour me musclé et me rendre endurant, les pieds ou les mains lié pour que je coordonne au mieux mes mouvements. Il ne me laissait aucun répit, me poussant toujours au delà de mes forces.
Le soir, après avoir avalé un repas léger, je m’écroulais sur mon lit pour tenter de récupérer de la fatigue. Seul le dimanche était mon jour béni. Seul le dimanche me permettait de me reposer. Seul le dimanche, jour du seigneur, j’allais à la messe et j’y roupillais pendant tout l’office.
A cette époque, je ne comprenais pas le but de tous ces exercices éreintant, mais après un an, quand je me suis mesuré pour la première fois aux autres en compétition, j’ai enfin compris l’utilité.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:20 | | | | CHAPITRE N°3 Esprit implacable
- Pendant un an je n’avais nagé qu’avec des plombs à ma taille, forçant toujours pour être plus rapide, pour avoir le meilleur chrono.
A ma première compétition, alors que je m’apprêtais à enfiler ma ceinture de plongée, Paulo me la pris des mains et la rangea dans mon sac : « Aujourd’hui, tu nage sans. »
Je me souviens de ma peur. Peur de l’inhabituel. Mon estomac était noué, je me sentais lourd et gauche. Et pourtant, dés que je me retrouvai sur le plongeoir, les lunettes sur mes yeux et mes cheveux bouclé caché sous mon bonnet, mon esprit se vida et je n’attendais plus que le coup de départ pour m’élancer dans ce liquide frai et accueillant.
Je me souviens de ce silence. Un silence tendu autour de moi, tout se faisait brumeux. Les sons étaient comme étouffé, ma vue comme rétrécie. Seul restait le résonnement de mon cœur dans les oreilles et les deux ovale sombre me déroulant les cinquante mètre d’eau lisse devant mes yeux. Ma respiration était calme et profonde, mes muscles près à réagir.
Premier coup de sifflet. Les dix participant en même temps agrippe les bords du plongeoir, se penche, les fesses vers le plafond et la tête tourner vers le bord opposé du bassin.
Deuxième coup de sifflet. Par pur reflexe, j’élancé mes bras en avant, rentré la tête et poussé sur mes jambes. Le choc avec la surface liquide fut léger et je rentrai dans l’eau telle une lame aiguisée.
Je me sentais léger comme une plume et mes mouvements étaient rapides. Je sentais autour de moi les remous des autres participants. Je fis près d’un quart de la piscine sous l’eau, me propulsant avec les jambes, avant de remonter et d’entamer véritablement la course. Je respirais tout les quatre temps et puis bientôt le bord du bassin arriva. C’était une course de cent mètre. Il fallait donc que je fasse un virage rapide pour ne pas perdre de temps. Mais face à ce mur, je me sentis sans force et sans le remarquer, je ralentis ma cadence pour bien le prendre.
J’avais commis l’erreur. L’erreur de tout débutant. Celle de réfléchir pour agir. Ceux qui me suivait profitèrent de cette hésitation et me dépassèrent. J’eu beau, sur la deuxième longueur, me surpasser pour les rattraper, mais en vain. J’avais cassé mon rythme.
Sur les dix participants, j’étais arrivé cinquième. Déjà très bien pour une première et Paulo était fière de moi. Mais moi, je m’en voulais d’avoir hésité. J’aurais put faire mieux. Bien mieux que ça. J’avais presque honte de ma « performance » et décidé de m’entrainer encore plus pour être meilleur. J’avais envie de gagner. Je devais gagner. Je voulais être le meilleur.
Ce 19 août 1985, je décidai de me concentrer corps et âme dans mes entrainements au profit de mes cours. Durant ma première année chez les jésuites, je m’étais plutôt bien débrouillé. Avec mon quatorze sur vingt de moyenne, j’étais satisfait de moi au damne des professeurs qui trouvaient que je pouvais faire mieux. Mais l’année qui suivit, je délaissai mes cours, arrivant en retard, sortant la nuit de l’internat pour courir et augmenter a capacité respiratoire. J’arrivais à l’avance à la piscine pour commencer moi-même mes entrainements. Le saxophone m’aidait énormément à synchroniser ma respiration et bientôt elle devint en accord avec les pulsations de mon corps, rythmée pour les temps de mes bras entrant dans l’eau.
Au fur et à mesure de mes entrainements, après cette première compétition, je me chargeais inconsidérablement en poids avec ma ceinture de plongée et je m’obligeais à avancer sur les murs de la piscine sans crainte, pour aborder au mieux mes virages. Très vite, Paul fut étonné de mes capacité grandissante et m’encouragea à continué, me proposant à plusieurs reprise de m’inscrire à une compétition, mais à chaque fois, je refusais, déclarant que mon chronomètre n’était pas encore assez bon.
Pendant six mois, je ne fit que m’entrainer encore et toujours jusqu’à ce que j’arrive un beau jour de février à battre le record de la seul compétition que j’avais faites jusqu’à présent, chargé avec cinq poids d’un demi kilo à ma ceinture.
Paul n’était pas encore arrivé, je m’était échauffé, j’avais déjà nagé quelques longueurs et travaillé ma respiration. J’avais chargé ma ceinture au maximum que je pouvais. Je savais ça dangereux, mais je prenais les risques. A peine dans l’eau, je me sentis tiré vers le bas par le poids et me débattis pour rester la tête hors de l’eau. Montre chrono en mains, je m’étais lancé pour faire mes cent mètre le plus rapidement possible. Je me sentais glisser sur l’eau, léger et en même temps lourd, ma respiration était calme et régulière tout les quatre temps. Au premier virage, je n’hésitai pas, frappant le mur de toute mes forces et me propulsant comme un boulet dans le sens inverse jusqu’à touché enfin le mur après les cent mètre, fermant le chrono dans le même mouvement.
Le record lors de la compétition avait été d’un minute et dix seconde vingt quatre millième et je venais de le rabaisser de près de cinq seconde.
Au début, quand mon cerveau avait décodé l’information, j’ai cru qu’il avait une défaillance, qu’il s’était arrêté pendant que je nageais, mais en refaisant à nouveau les deux longueurs, le temps était proche du premier. Lorsque Paulo arriva, j’étais tellement euphorique qu’il crut d’abord que je m’étais drogué. Et dans cet état, j’avais oublié de retirer mon handicap avant son arrivée. Quand il s’en rendit compte, il devint rouge pivoine, la colère l’emportant sur ma joie. Au lieu de mon entrainement journalier ce jours la, j’eu droit à la plus belle engueulade de ma vie, ainsi qu’un exposé sur les dangers de nager avec une ceinture aussi chargée sans palme.
Il me quitta après un quart d’heure, déçut de mon comportement, me disant que quand j’aurais décidé de changer, je pourrais à nouveau reprendre mes cours avec lui.
Quand je le revis en gym, il ne m’adressa même pas la parole, me laissant me démerder dans les exercices de gymnastique qu’il nous imposait. A la fin du cours, plusieurs de mes camarades me rirent au nez, lâchant que même le prof de gym me laissait tombé, désespéré par mon inaptitude à travailler comme un bon belge.
Ce jours la, je compris que mon envie de gagner, cet esprit de compétition qui m’animait, me poussait hors des limite permise, me mettant en danger, me faisant rejeter les seules choses qui m’apporterais du bonheur : l’amitié, les amis. Depuis que j’avais sérieusement commencé mes entrainement, les rares amis qui m’entouraient, s’étaient peut à peut détourner de moi.
Seul Jovani, un nouveau de l’année, italien, restait avec moi. Toujours silencieux, il mettait une heure à sortir une phrase dans un français précaire. Il le comprenait très mal. Moi, je ne comprenais rien à l’italien. Parfois, pour me remonter le morale, je me mettais à parler dans ma langue natale.
Depuis que Paulo ne m’adressait plus la parole, la Belgique m’apparaissait à nouveau comme le pays de la pluie.
Il me fallut près d’un mois pour que je me décide enfin à me rendre à l’appartement de mon frère, parce que je le considérais comme tel et non comme un demi-frère. Pas que je ne voulais pas me faire pardonner, plutôt que j’avais peur qu’il n’accepte pas mes excuses ou qu’il refuse d’à nouveau m’entrainer.
Je me souviens parfaitement de la phrase que j’avais composée et apprise par cœur. Et quand je me présentai devant sa porte, le cœur battant à tout rompre, qu’il avait ouvert la porte, je l’avais débité de bout en blanc, sans respirer.
- « -Je viens m’excuser, j’ai été aveuglé par l’envie de gagner, mon comportement était dangereux et irresponsable. J’ai beaucoup réfléchit et je suis près à reprendre l’entrainement selon tes règles et à t’écouter jusqu’à ce que mes oreilles en saigne. »
J’avais repris mon souffle bruyamment, fixant son visage qui très vite se composa un rictus moqueur avant qu’il n’éclate de rire. Je me souviens de ce qu’il m’a répondu, je m’en souviens parfaitement.
- « -Je n’ai pas compris un mot de ta tirade, mais j’accepte tes excuses. Tu as eu le courage, après un mois, de venir me trouver et me prouver que tu as repensé à tes actes. »
Doucement, Paul m’avait pris par les bras et m’avait fait relever les yeux vers lui.
- «-Soit la demain au première heure à la piscine. Et je veux que cette fois on travaille pour la prochaine compétition dans un mois. »
J’avais acquiescé énergiquement et les jours suivant, comme prévus, je me rendais tôt au bassin pour pouvoir travailler.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:22 | | | | CHAPITRE N°4 Se lancer
- Durant toute cette année scolaire à partir du nouvel an, je fis au minimum une compétition par week-end. Et au fur et à mesure, je montais les échelons du podium jusqu’à me trouver dessus, arrivant premier à chacune de mes compétition. Paul était fier de son petit frère, et je ne me montais plus la tête pour gagner. Seul me restait ce plaisir de nager.
Durant les années qui suivirent, je continuais mes cours, réussissant au rase motte mes examens de fin d’années et passant dans la classe supérieur grâce au seul fait que je représentais l’école dans chacun de mes concours. Et quand je fus enfin arrivé à la fin de ma rhétorique, je parti avec mon frère du côté du sud de la France pendant deux semaine.
Il m’avait proposé de l’accompagner dans la découverte d’une grotte là-bas, m’apprenant enfin sa passion à lui : la spéléologie.
Les deux semaines étaient passée rapidement, et dans l’amusement. La spéléologie me donnait des frissons et en même temps, quand je me retrouvais accroché aux parois d’un tunnel pour descendre une petite cascade, je me sentais come chez moi, comme de retour chez moi.
Après ces deux semaine, je me suis vite retrouvé dans une salle omnisport de Bruxelles, accroché au mur par un harnais et grimpant doucement jusqu’au plafond pour ensuite redescendre en rappel. Je n’avas pas de coéquipier fixe. A chaque entrainement que je faisais, le coach, un dénommé Bruce, m’assignait une nouvelle personne, cherchant après mon « âme sœur ».
Elle ne fut pas bien longue à trouver. Un mardi, parce que c’était le mardi que je suivais mes cours d’escalade, il me proposa comme équipière un petit bout de femme qui m’arrivait à peine à la poitrine.
Je me souviens encore de m surprises quand je l’ai vue. Des cheveux Aubrun long et délicatement bouclé, de grands yeux verts qu’elle maquillait légèrement. Son corps était svelte et sculpté de muscles forts. Elle approchait de la vingtaine et quand j’ai entendu son nom la première fois, j’ai été charmé sur place. Mélanie. Un prénom d’une douceur incroyable. Un mélange de mélodie à lui tout seul.
Le courant est vite passé entre nous. Elle m’avait déjà vu à la télé lors d’une interview pour une de ces compétitions nationale que je faisais.
Elle était étudiante en architecture d’intérieur et grande sportive. Elle rêvait d’un jour allé sur le toit du monde, de parcourir les plus grands glaciers du monde.
Dés le premier jour de note collaboration, nous avions pris nos marque d’un avec l’autre n’ayant pratiquement pas besoin de nous parler pour savoir quoi faire.
Après ce cours là, nous avions recommencé l’expérience et au finale, nous en étions arrivé à faire chaque cours tout les deux. Elle était très douée et avait commencé à l’âge de douze ans avec son père. Du coup, elle me conseillait énormément à chaque petite chose pour laquelle j’avais des difficultés.
Etrangement, lorsque j’étais en sa présence, je me sentais bien et une douce chaleur parcourait mon corps. Sensation que je n’avais jamais connue avant de la rencontrer. Quand j’en ai parlé à Paul, il m’a juste conseiller de l’inviter à prendre un café un soir après les cours. Ce que j’ai osé faire près de trois mois après qu’il me l’eu donné, et enfin de compte, ce devient vite un petit rituel. On finit même par manger l’un chez l’autre après chaque séance.
Imperceptiblement, nous nous étions rapprochés et j’en étais venu à m’avouer qu’elle me plaisait et m’attirait.
Seulement, au fur et à mesure que je montais les échelons de la compétition autour de la Belgique, de l’Allemagne, de la Hollande et la France, il me fallait commencer à aller plus loin. Paul voulait qu’on aile en Amérique durant deux mois pour me faire connaitre de partout, mais cela voulais aussi dire devoir laisser Mélanie seul…Et je d’eu le lui annoncé rapidement.
C’était un jeudi soir, j’avais été l’attendre devant la porte de son université et ensuite invité à prendre un café.
- « -Je suis désolé Mélanie, mais je vais devoir partir en Amérique pour les deux-trois prochain mois pour les compétitions… Je tenais à te le dire avant de partir parce que je t’aime… »
J’aurais voulu lui dire aussi simplement que ça que j’étais désolé et que je devais partir, mais à la place, je lui ai lâché de bout en blanc que je parais le dimanche pour le grand continent.
- « -J’y vais pour les compétitions. Paul veut que je m’y fasse connaitre pour avoir le plus de chance d’être invité aux jeux olympiques. »
Sans que je m’y attende, elle s’était jetée à mon cou, me disant qu’elle ne voulait pas que je parte, ce qui me fit chaud au cœur et en même temps, ça me le serra.
- « -Je reviendrai vite, je te le promet et je gagnerai pour toi. »
Dans mes bras, elle s’était vite calmée et redressée. Elle avait passé les mains sur mes joues, m’avait regardé et s’était dressée sur la pointe des pieds pour m’embrasser.
Ce jour là, mon cœur avait explosé et je m’étais juré de revenir rien que pour elle.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:23 | | | | CHAPITRE N°5 U.S.A.
- Les U.S.A. Pays de l’argent, pays qui ne dort jamais, pays de lumière. J’y suis resté trois mois entier à nager tout les jours et deux fois par semaine, je participais à des compétitions, d’abord de base et puis de plus en plus dur et enfin contre les champions d’Amérique.
Je me classais bien. La plupart du temps sur le podium, parfois juste à côté, mais je ne me démoralisais pas. Je connaissais mes capacités, je me savais capable de faire encore mieux. Et surtout, depuis que Mélanie m’avait embrassé, j’étais sur un petit nuage et rien ne me contrariait.
Paulo, lui, stressait. Il voulait que me fasse bien voir, que je montre que j’avais du mordant, pour avoir le plus de chance d’être reprit dans une équipe.
Durant les deux premier mois, je n’avais fait que nager. Mais le troisième fut différent. Je ne concourrais plus. Je m’octroyais un peu de répits, une petite pause pour laisser mon corps récupéré Et puis j’eu la surprise un soir de découvrir ma coéquipière sur le pas de ma porte de chambre, deux sacs à bout de bras et un magnifique sourire aux lèvres. Ce troisième mois fut entièrement consacré à nous deux e à l’escalade.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:24 | | | | CHAPITRE N°6 Jeux Olympique
L’année de mes vingt-et-un ans arriva vite. Je possédais mon propre appartement que je partageais avec Mélanie. Ma mère était retournée au Kivu, m’annonçant qu’elle n’en pouvait plus de l’air humide, que ça la rouillait. Moi, je m’étais adapté, mon rayon de soleil toujours au rendez-vous quand j’ouvrais les yeux.
J’étais reconnu dans toute l’Europe et mon nom n’était plus celui d’un chanteur, mais un mélange entre celui là et le sportif que je devenais. Et un jour Paul m’avait annoncé sur le pas de ma porte que j’étais qualifié pour les jeux olympique de 1988 pour la course cent mètre nage libre, la course relais par équipe et l’endurance.
Je suis resté scotché, je suis tombé sur le cul, fin tout ce que vous voulez. Je suis resté choqué devant lui, oubliant de le faire entrer, oubliant de crier de joie, oubliant de réagir. Je n’arrivais pas à me rendre compte de ce qu’il me disait. Je voyais juste les anneaux entremêler flotté devant mes yeux, symbole de cette grande rencontre sportive.
On était au mois de janvier et elle commençait à la mi-mai et se terminait vers la fin juin. C’est durant cette période de six semaines que je devrais concourir deux-trois fois et donner le maximum de mes capacités.
Pendant toute la durée, je devrais rester à Séoul et attendre que mon tour vienne en me préparant au mieux.
Déjà là, en janvier après le choc de la nouvelle, je me sentais stressé, angoissé. Je me rendais compte de l’honneur que j’avais d’y être invité, et c’est d’une voix rauque que j’ai déclaré à mon frère que je me ferais un honneur de m’y présenter.
Jusqu’au mois d’avril, Mélanie me réprimandait dés que je buvais un peu d’alcool où que je ne mangeais pas équilibré. A chaque fois, je riais, mais je ne répondais pas ç ses remarques.
Dans la salle de musculation, mes pensées étaient tournée vers tout ces grand champions qui avait déjà relevé le défit.
Dans la piscine, je me posais mille et une questions pour savoir ce qu’ils avaient ressenti dans l’eau.
Quand je jouais du saxophone, je me demandais s’ils avaient eux aussi cette musique qui courait dans mes veine.
Chaque jour ne passaient sans que je me pose des questions, sans que mon esprit soit accaparé par de grand champion. Trois fois sur cette période, Mélanie et moi somme parti en France pour des entrainements d’escalade sur des cites de spéléologie. A chaque fois, elle passait les trajets, le nez plongé dans ses syllabus, à prendre des notes pour préparer ses examens. Elle était en quatrième année et avait à chaque fois réussit en première session. Elle était triste de ne pouvoir m’accompagner au Jeux Olympiques qui tombait au milieu de ses examens.
Quand je partis pour rejoindre le cite olympique avec mon frère, elle me promit de penser à moi et d’écouter la retransmission des compétitions. Ce fut six semaines de tension, de discipline pour être le meilleur, mais également six semaine merveilleuse durant lesquelles j’ai rencontré bon nombre de mes amis en natation, mais aussi dans d’autre discipline. Au finale de ces six semaine, j’avais nagé dans cinq course différente et remporter les médaille du cent mètre nage libre et sprint et je m’étais qualifier sur la troisième place dans l’endurance.
D’un coup, le nom de mon père n’existait plus. Van Loo ne désignait plus le chanteur. Van Loo n’était plus le coureur de jupons qu’avait été mon père, mais un des plus jeune coureur olympique senior et un des plus jeune médaillé dans ma catégorie.
Quand je revins en Belgique, tout le monde dans la rue me félicitaient pour mes performances et m’encourageaient à continuer. Mais à présent, ma seul envie était le calme et avoir en fin MA famille… une famille unie.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Mer 9 Mai - 20:25 | | | | CHAPITRE N°7 Malchance et solitude
- Mélanie était mon amour, le grand, le vrai. J’aurais put lui décrocher la lune, lui donner les fond marin. Je l’aimais d’un amour simple et pourtant si complet. Pour rien au monde je l’aurais frappée, et notre fille encore mois. Eleine /éline/. Le nom qu’on avait choisi tout les deux. Née le 28 novembre 2004. C’est un petit bout qui, aujourd’hui, aurait sept ans. Elle doit être magnifique avec ses boucles anglaises, avec ses yeux brun vert. Sa petite voix claire raisonne encore à mes pour me demander de la prendre dans mes bras. Elle doit être magnifique…
Mélanie et moi nous sommes mariés cinq ans avant sa naissance. Après les J.O., j’ai continué les compétitions à un rythme bien moins élevé et je suis devenu coach pour de plus jeune nageur.
Quand elle eu finit ses études, je lui ai offert son rêve. J’ai préparé en secret le voyage jusqu’au mon Himalaya. J’ai payé les équipements nécessaires et un professionnel. J’avais prévus ainsi un bon grand moi de vacance rien que pour nous deux. Un mois durant lequel nous avons gravit le toit du monde. Un mois durant lequel elle n’a que sourit de bonheur. Un sourire que je n’oublierai jamais. Un sourire que j’aimerais encore voir. Un sourit qui me manque. Jamais je ne pourrai la remplacer… jamais… Elles me rattachent au présent malgré la douleur. Bientôt 2012… bientôt six ans que je ne les ai plus vue. Bientôt six ans qu’elles sont retournées en Belgique, me laissant seul au Canada. En 2005, j’avais trente-sept ans. Cela faisait quatre ans qu’on avait déménagé pour le boulot de Mélanie. Avec deux trois amis, on avait décidé de partir défier un glacier de la chaîne Columbia. Ce n’était pas la première fois, on avait déjà fait beaucoup. Mais cette fois là, alors que l’on grimpait difficilement une paroi raide, piquant nos piolet dans la glace, fixant les rivets au mur gelé. Paul, qui nous accompagnait, a glissé, choquant la corde et nous déstabilisant. Deux de mes camarades glissèrent aussi, embarqué par le poids, et m’entrainèrent aussi dans la chute. Nous nous retrouvâmes suspendus dans le vide, seulement raccroché par les rivets à la paroi monstrueuse du glacier. En dessous de nous, il n’y avait qu’un vide profond avant de rencontrer après près de dix mètre le sol dur. J’ai tenté comme je pouvais de ma balancé légèrement pour pouvoir me rapproché de la paroi et peut-être y trouver une prise, mais ça ne fit que casser la dernière accroché que je n’avais pas eu le temps de sécuriser comme il l’aurait fallut.
Paul me criait de ne plus rien tenter, de ne plus bouger, sinon nous allions tomber. Mais la chute était inévitable et la seul chose que je pus faire avant, ce fut d’envoyer un appel au secours au centre d’escalade pour les prévenir d’un accident.
Quand enfin le moment fatidique survint, nous entrainant rapidement vers le sol, ma seule pensée fut pour les deux femmes de ma vie. Je priais pour les revoir un jour, pour que rien ne leur arrive si je venais à mourir. Je ne voulais que leur bonheur. J’eu l’impression que la chute dura longtemps, trop longtemps avant de sentir le choc et un trou noir m’emporter au loin.
On a jamais sut comment, mais lorsque les secours son arrivé sur place, ils m’ont trouvé inconscient, allongé sur le corps de Paul.
Lorsque je me suis réveillée, Mélanie m’avait apprit que ça faisait trois mois que j’étais dans le coma. Les médecins me considéraient comme un miracle. Ils me disaient que j’avais de la chance d’être encore en vie. Mais pour moi, rien n’était plus horrible. J’aurais préféré mille fois mourir au lieu de perdre mes amis et mon frère. J’aurais préféré mille fois mourir au lieu de perdre l’usage de mes jambes. Cet accident m’a changé profondément. En mon for intérieur, j’étais brisé. J’avais perdu en même temps que mon frère mes deux seuls moyens de liberté. Plus jamais je ne pourrais nager. Plus jamais je ne pourrais faire de l’escalade. Plus je m’en rendais compte, plus je m’enfonçais au plus profond de moi et plus je devenais le « fantôme » de mon être tout entier.
Après neuf mois à me soigné, Mélanie en a eu mare. Je ne faisais rien d’autre que dormir, mangé et de temps en temps, je sortais mon saxophone pour jouer. Mais le monde m’apparaissait insipide et sans attrait. Très vite, elle me fit signer les papiers du divorce et reparti, me retirant ma fille, arrachant la petite à ses racines, la rendant orpheline de père, orpheline d’un peuple et orpheline d’un pays. Mais là où elle est maintenant, elle ne trouvera pas de frère pour l’aider comme Paul à été présent pour moi.
© By Laya
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Mer 9 Mai - 20:30 | | | |
- C'est un récit que j'ai écris pour une amie de l'interna (encore) de niveau troisième secondaire (en belgique). ELle devait écrire 1000 mots d'un récit fantastique. Ce sont ses idées que j'ai utilisée dans l'histoire en y ajoutant mon grain de sel personnel.
LE RESULTA: elle a obtenu avec mon écrit 83/135. Je suis fière de moi tout de même... écris à moitier endormie XD
- Je vous demanderai de ne pas poster entre deux chapitres, ou deux post pour ne pas couper l'histoire. mais vous pourrez toujours m'envoyez des mp pour me donner votre avis. Et puis si question, je répondrai dans ce post même que je mettrai à jours régulièrement.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Mer 9 Mai - 20:33 | | | | - Par moment, on peut se demander si notre esprit est unique, s’il n’est pas dédoubler dans notre tête et s’amuse à nous jouer des tours. On se pose la question « est-ce réel ? N’est-ce pas une pure fiction sortie de notre imagination ? » . Et au bout du compte, on n’en a jamais la certitude… La réponse ne s’offre jamais à nous et cela nous inquiète toujours.
Comme chaque soir, je m’étais couchée dans mon lit. Un lit avec des draps en soie bleu et une couette en plume, moelleuse et chaude. Un lit douillet comme on en trouve rarement. Mon mari s’était allongé à coté de moi, pensif. Il avait encore eu des problèmes à son travail. Surement encore une histoire de paperasse perdue entre deux dossiers. Il avait encore et toujours des cernes sous les yeux. Il ne dormait pas assez… en fait non… il ne dormait plus du tout depuis deux semaines… et moi qui dormait comme un Loire à côté de lui. Je devais le faire baver littéralement.
Comme chaque soir, il m’avait prit dans ses bras, me posant un doux baiser dans le cou en me murmurant un « je t’aime ma chérie » digne de faire fondre la glace du pôle nord. Un rituel prit depuis notre mariage trois ans plutôt… non depuis bien avant notre mariage en fait. Plutôt depuis qu’on se connaissait.
Ce soir là, je me sentais étrange. Comme… distraite, dans le vague… ailleurs. Oui c’est ça, ailleurs. J’étais dans un autre monde, dans un autre lieu. Peut-être dans une autre vie aussi. Cela m’avait parut étrange. Moi qui suis toujours attentive, au aguets du moindre bruit étranger, de la moindre information. Lorsque j’avais fermé les yeux, je m’étais sentie aspirée, happé dans un autre univers. Je ne savais pas bouger, je ne pouvais pas ouvrir les yeux. Rien ne fonctionnait normalement, comme si mon corps ne m’appartenait plus. Quand enfin je pu ouvrir les yeux, je laissai échapper un hoquet de surprise. D’abord je cru que j’étais toujours dans mon lit… et puis, en bougeant, je me rendis compte que les draps étaient plus rêches, plus raide, que la pièce n’était pas dans les tons de ma chambre. J’étais bien dans un lit, mais pas dans ma maison. Elle m’était inconnue et en même temps si familières. Un sentiment étrange.
Quand je me levai, la poussière accumulée sur le sol formait comme un tapis sous mes pieds nu. Par la fenêtre, je voyais les volets couleur miel pendre sur leur gond et battre la façade sous les rafales de vent. Ce lieu, j’étais sur de le connaitre. En sortant de la chambre, une chose me frappa. Le couloir était de la même longueur que celui de MA maison et l’escalier disposé de la même manière. Si les murs n’avait pas été décoré différemment, j’aurais pu croire que quelqu’un avait oublié de passé l’aspirateur et les chiffons pendant plus d’un an dans ma maison. A chaque pas que je faisais, les planche craquaient et laissaient échapper de petite plainte stridente qui me vrillait les oreilles. Et le peu de lumière à peine présent ne me laissait voir que quelque zone du couloir. Trop sombre pour moi. Trop silencieux et en même temps trop bruyant. J’avais l’impression que chaque pas que je faisais tonnait dans l’air comme un coup d’orage. Chaque grincement était un supplice pour mes nerf déjà à fleure de peau. Mais j’avançais, courageuse, tentant de comprendre le pourquoi du comment de mon arrivée en ces lieux lugubre.
J’analysais tout. Les murs taché de marque sombre et suintante, le planché, lui aussi taché et humide, où s’amoncelait poussière et détritus. Les portes, trois en tout, qui étaient entre ouverte laissant s’infiltré dans ce monde de noirceur un rayon de lumière venant de l’extérieur. Les tableaux qui pendaient au mur, de travers, la vitre fendue en étoile ou même la photo tachée d’humidité jaunâtre et sans protection. Des photos flétries par le temps qui montrait une famille heureuse baignant dans la lumière du soleil couchant.
A chaque pas que je faisais, je découvrais une chose nouvelle. A chaque pas que je faisais, je m’approchais d’une créature tapie dans l’ombre. Je la voyais, petite masse sombre recroquevillée dans un coin remplit d’ombre. Je sentais plus sa présence que je ne la voyais réellement, mais je savais qu’elle était là à m’épier. Je ne m’en approchai pas… trop peureuse pour y aller peut-être… je ne sais pas vraiment. Mais une petite voix dans ma tête me disait de ne pas m’en approcher, alors je ne m’en approcherai pas.
Je descendis les marches de l’escalier en bois beige. Elles étaient poisseuses sous mes pieds nus et je sentais la crasse s’accumuler sous ma plante de pied, les rendant glissant sur ce bois verni. Et puis dans le hall accueillant les dernières marches, je trouvai un interrupteur et allumai la lumière. Les lampes crépitèrent légèrement, s’allumant et s’éteignant avant d’enfin se fixé et éclairer la petite pièce. Elle était pareille à celle de ma maison. En fait, j’avais l’impression d’évoluer dans ma maison. Les escaliers, le couloir, l’interrupteur, le hall… Tout était pareil. A présent je m’en rendais compte… La maison était une copie exacte de la mienne, mais dans un état pitoyable.
Deux porte donnaient sur le hall… je savais déjà qu’à ma droite ce serait la cuisine et à ma gauche le vestiaire. Et droit devant… cette lumière qui filtrait sous la porte. La porte d’entrée. Le seul moyen de partir d’ici… Etrangement, je ne me dirigeai pas vers elle, mais vers celle du vestiaire… j’avais un doute… j’avais une intuition. Lorsque je poussai la porte, elle grinça bruyamment et craqua, tombant à terre, le bois effrité par le temps. Il y avait des manteaux de toute taille, en passant de celui des tous petits enfants à ceux d’adulte. Des manteaux classe, des manteaux déchirés, des manteaux laissés à l’abandon. Un seul attira son attention. Un beige en fausse peau d’animaux. Il avait l’air encore en état malgré la poussière et les toiles d’araignée qui l’encadrait. Je le pris en main et l’enfiler par réflexe. Il m’allait comme un gant. Fourrant mes mains dans les poches, je sentis une petite chose froide et dentelée accrochée à une chainette. La sortant délicatement, les yeux fixé sur la poche, je découvris une clé. Une clé en or ciselée comme de la dentelle. Magnifique… splendide. Je n’avais jamais vu d’œuvre aussi belle. Comme mue par une volonté propre, mes bras portèrent la chaine à mon cou et l’enfila. La clé glissa le long de mon cou en émettant un petit tintement doux comme une berceuse et alla se niché au dessus de ma poitrine, dans le décolleté de ma chemise de nuit blanche.
Brusquement, il y eu un cri dans la maison, comme quelqu’un qui se serait fait mal, me faisant me retourner brutalement. Le cœur battant, je reculai contre le mur, une main au dessus du cœur. A peine avais-je touché le mur, je sentis comme des bras m’agripper. Criant, je me projetai en avant, déchirant une partie de ma robe en me débattant et m’enfui dans le hall. Je tentai d’ouvrir la porte… Je la tirais désespérément sans succès. Elle était fermée. Un bruit dans la cuisine attira mon attention. Un bruit de tiroir qu’on ouvre et dont on retire un ustensile. Sans réfléchir, je me précipitai dans les escaliers, mes pieds glissant sur quelque chose de visqueux. Les battements de mon cœur résonnaient dans ma tête. Boum boum. Boum boum. Un bruit sourd de tambour. Ma respiration était saccadée, comme des bourrasques d’un vent de tempête. Et puis je tombai en avant, mes pieds se prenant dans un lambeau du tissu blanc qui me couvrait et ma tête heurta une marche. J’étais sonnée, le monde tournait devant mes yeux et je sentais quelque chose de chaud glisser sur ma gorge. Je me relevai doucement, portant une main à ma tempe avant de la ramener devant mes yeux, rouge d’un sang vermeille et chaud. Le mien ? Non j’avais juste mal, mais je ne le sentais pas dégoulinée d’une plaie ouverte. Relevant les yeux, je découvris alors une chose horrible. Un corps étendu en travers de l’escalier, un bras en partie arraché de son corps, la gorge ouverte et les yeux regardant au travers de la morte. Il me fixait droit dans les yeux et ca me glaça le sang. Il n’y était pas quand elle était descendue… Mes yeux continuèrent à remonté le long du cadavre, le découvrant nu et lacéré de toute part, laissant découvrir des côtes et ses tripes qui sortaient de son corps pour s’étaler sur les marche. Je retins difficilement de vomir de justesse et l’enjambai à toute vitesse et déboulai dans le couloir en même temps que la créature tapie dans l’ombre bondit. Elle me fit tomber et me regarda de ses yeux verts au pupille verticale de reptile. Un sourire hideux aux lèvres, elle se mit à rire, du sang coulant de sa bouche au croc acéré. Hurlant de terreur, je me débâti, la repoussant, me retournant et fuyant à quatre patte. Je voyais enfin les tache au sol… du sang séché et humide. Sans regarder où j’allais, je rentrai dans la première pièce qui se présenta à moi. Une chambre d’enfant.
Après avoir claqué la porte, je m’appuyai dessus, le souffle court et regardai autour de moi. Mais ce fut une grossière erreur. Dans le berceau, rouge sang, je distinguai le corps d’un bébé mutilé et sur le meuble posté à coté de moi, je vis des photos. Sur l’une d’elle, une femme blonde aux yeux bleu, petits et sveltes portait le bébé. Cette femme s’était moi… mais je n’avais jamais eu d’enfant… Terrifiée, je ressorti en hurlant, me débarrassant de la veste qui couvrait toujours mes épaule. J’étais chez moi, j’avais une famille assassinée… Je me mis à courir, mes pieds me portant vers un seul endroit. Ma chambre. Une fois dedans, je fermai la porte à clé et me replia dans un coin, accroupie, la tête entre les mains et me balançant d’avant en arrière, en murmurant des paroles incompréhensible. Je fermai fort les yeux, priant pour que tout cela ne soit qu’un rêve… un simple mauvais rêve trop réaliste.
Lorsque je les rouvris j’étais à nouveau dans ma chambre, mon mari couché sur notre lit et moi blottie dans le coin opposé de la porte. Je tremblais terriblement fort et mon cœur cognait dans ma cage thoracique. J’avais du mal à respirer et je suffoquais. J’allai ouvrir la fenêtre et mis la tête à l’extérieur pour m’oxygéner. La tempête faisait rage, comme dans mon rêve et les volets claquaient contre les murs. En me retournant, je découvris les draps de soie bleue imbibé de sang et entendis au rez-de-chaussée un cri strident. A mon cou, je remarquai enfin que la clé d’or se trouvait autour de mon cou, éclatant et magnifique. A terre au pied de notre lis, je vis une boite d’orée à la serrure délicate. Elle m’attirait irrésistiblement, me faisant oublier la vision horrible du cadavre de l’homme que j’aimais. Je l’ouvris, insérant doucement la clé dans le mécanisme qui claquât dans un son mélodieux et chantant. Dedans, se trouvait un papier avec une lettre que je lis, les larmes montant aux yeux.
« Tout est vrai. Rien n’a été rêvé. Tu as choisi ton destin en t’emparant de la clé d’or, la clé du sacrifice. Tu es seul responsable de la mort de tes proches autant dans ce monde que dans l’autre. Deux mondes parallèles, tout deux dirigé par les différent choix que tu pouvais faire dans ta vie. Tout est vrai. Rien n’a été rêver. C’est toi qui les as tués. C’est toi qui à réveillé la bête en t’emparant de la clé. Toi qui as libéré sa rage sur ta famille et versé leur sang.»
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 19:38 | | | |
- A Qadehar tout d'abord, lui qui fut le premier lecteur de chaque chapitre pour me donner son avis et m'aider niveau orthographe (bien qu'il doit en rester encore XD) Merci
- A Qad encore qui me propose ses idées et m'aide a trouver les incohérence et à les travailler pour les rendre cohérente. Ainsi qu'à son aide fournie pour créée le personnage de Greg et son passé très bien détailler et historique.
- A Daiya chez qui j'ai trouver le codage de présentation très bien organiser et que j'ai refais. Merci
- Je vous demanderai de ne pas poster entre deux chapitres, ou deux post pour ne pas couper l'histoire. mais vous pourrez toujours m'envoyez des mp pour me donner votre avis. Et puis si question, je répondrai dans ce post même que je mettrai à jours régulièrement.
- Tout d'abord, je tien à préciser que tout, mais absolument tout, sauf le personnage de Gregory Alterman qui appartient à Qadehar qui la créé de toute pièce pour son histoire de vie et son passé, m'appartiens et est sorti de mon imagination (quelque peu extravagante) donc je me réserve tout droit d'auteur.
CHAPITRE
Chapitre n°0
→ Prologue → Terminé et posté
Chapitre n°1
→ Section 8 → Terminé et posté
Chapitre n°2
→ Signature → Terminé et posté
Chapitre n°3
→ Menace → Terminé et posté
Chapitre n°4
→ Attentat → Terminé et posté
Chapitre n°5
→ Retour → Terminé et posté
Chapitre n°6
Chapitre n°7
Chapitre n°8
Chapitre n°9
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REPONSE AU QUESTION DES LECTEURS
- Carte d'identité des personnage
BENE
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
FONCTION
→ Agent Chef du FBI Section Criminel
DESCRIPTION
→ cheveux noir profond → grande et mince → la peau sombre et mate → des yeux bruns, grands et expressifs.
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Béné → Dan → Erick → Jeff → Jim → Lorelay → Kanrick → Andréa → Soldat Zwang
FONCTION
→ Agent du FBI section criminel sous la dirigeance de Bene → Agent de la section 8 - chercheur de cas - garde de Maïkan
DESCRIPTION
→ Cheveux mi long, en bataille, sombre, presque noir d’encre → Des yeux enfoncer dans les orbites et sombre → Un visage jeune, marquer par le temps → Plus âgé que ce qu’il ne paraissait, sans la cicatrice de ces années au temps libre des Loups → Grand, quoi que petit pour un pur Loups mâle → Des dent blanche au canine peut développées
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DAN
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
FONCTION
→ Agent du FBI Section Criminel sous la dirigeance de Bene
DESCRIPTION
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
FONCTION
→ Agent du FBI section criminel sous la dirigeance de Bene
DESCRIPTION
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MAÏKAN
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Sélirce → Honey → Layla → Maxime → Jeff
FONCTION
→ Fille de l'alpha Sélirce Teyllor → Manager → Consultant de la section 8
DESCRIPTION
→ De petite taille → Longs cheveux blond pâle en dégradé sur ses épaules et parsemées de petite tresse → Des yeux bleu cristallin parsemés de filament doré → Visage fin bronzé. → Lèvres rosées et fines → Une dentition blanche et parfaitement alignée aux canines longues et acérées.
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NOM
PRENOM
→ Jeffray [Alias François]
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Greg → Maïkan → Jim → Lorelay → Kanrick → Andréa →
FONCTION
→ Agent de la section 8 -médecin légiste- → Meilleur et plus vieille ami de Maïkan
DESCRIPTION
→ Grand → Cheveux chocolat, tombant dans le cou, plaqué en arrière avec du gèle → Des yeux en amande d’un noisette clair → Peau était blafarde et fine
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JIM
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Greg → Maïkan → Jeff → Andréa → Kanrick → Bryan
FONCTION
→ Agent de la section 8 -informatitien- → Grand pirate informatique
DESCRIPTION
→ Grand et élancé → Corps puissant → Peau bronzée → Porte des lunettes élégantes → Des yeux noisette vif et intelligent → Des cheveux court maintenu par du gèle → Des mains larges et sèche aux veines gonflée et aux doigts agiles → Actif, nerveux
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Greg → Jim → Jeff → Kanrick → Andréa
FONCTION
→ Secrétaire de la section 8
DESCRIPTION
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HONEY
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Sélirce → Maïkan → Maxime → Layla → La meute
FONCTION
→ Ancienne nounou des enfants de Sélirce Teyllor, chef de la meute, Alpha
DESCRIPTION
→ grande, élancée → Visage rond et acceuillant → Les yeux d'or → Cheveux relevé en chignon
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ La meute → Maïkan → Maxime → Layla → Honey
FONCTION
→ Alpha de la meute → Père de Maïken
DESCRIPTION
→ Elancé et musclé et grand → Corps respirait la jeunesse → De petites rides sur son visage → Des yeux bleu emprunt de souvenir lointain et tragique → Des cheveux blond presque blanc, agrémenté de petit fils d’argent
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KANRICK
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Greg → Maïkan → Andréa → Jeff → Jim → Lorelay → La section 8 →
FONCTION
→ Agent chef de la section 8
DESCRIPTION
→ Grand [taille requise pour être un bon Loups de carrure] → Des yeux verts, vifs, persan et intelligent → Des cheveux acajou tombant en batailles → Un visage serein.
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Jeff → Jim → Kanrick → Maïkan → La section 8
FONCTION
→ Agent de la section 8 → Femme du chef de la section 8
DESCRIPTION
→ Grande, plus grande que Maïkan → Cheveux châtain parsemé de fils gris → Des yeux brun mordoré.
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Bryan
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Jim → La confrérie → Maïkan → pas encore divulgué
FONCTION
→ Serveur au restaurant Français de Jim → Pas encore divulgué
DESCRIPTION
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Greg → Armée américain → la section 8
FONCTION
DESCRIPTION
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MAXIME
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Layla → Maïkan → Sélirce → Honey → La meute → sa fille
FONCTION
→ Défunt fils de Sélirce, chef de la meute, Alpha et frère de Maïkan
DESCRIPTION
→ Grand, baraqué, le corps musclé. → Cheveux châtain presque foncé, en bataille devant ses yeux. → Des yeux bleus, avec de petits reflets gris, entouré d’un sillon bleu foncé → Près de deux mètre de haut.
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
CONNAISSANCE
→ Maxime → Maïkan → Sélirce → La meute → Honey → Sa fille
FONCTION
→ Défunte femme de Maxime Teyllor, fils du chef de la meute, alpha, Sélirce Teyllor
DESCRIPTION
→ Petit → Sa force égale a tout les Loups. → Cheveux passés par toutes les couleurs au fils des années, du noir de jais au blanc en passant par le rose et le vert. → Ses yeux, des yeux perçant, infaillibles, marron doré.
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INFORMA- TION
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
RELATION
FONCTION
DESCRIPTION
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NOM
→ aucun
PRENOM
→ aucun
COULEUR
→ [ color=#e3d4d4]
RACE
→ Loups
RELATION
→ La meute → Maïkan
FONCTION
→ Soupirant de Maïkan
DESCRIPTION
→ fin et grand → les muscles saillant → yeux jaunes, presque transparents → cheveux argenté
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- Spoiler:
NOM
NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
RELATION
FONCTION
DESCRIPTION
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NOM
PRENOM
COULEUR
RACE
RELATION
FONCTION
DESCRIPTION
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 19:54 | | | | CHAPITRE N°0 PROLOGUE
- C’était une petite pièce sombre, rectangulaire. Seule une table entourée de quatre chaises et portant un pichet d’eau et deux verres occupait l’espace. Une vitre sombre recouvrait un des murs gris foncé et une porte blanche vitrée occupait celui d’en face. Celle-ci s’ouvrit calmement, laissant apparaitre un homme en costume noir qui s’effaça rapidement pour faire entrer une jeune femme de petite taille, vêtue d’une robe d’été blanche sans manche aux bretelles reliées dans sa nuque. De longs cheveux blond pâle descendaient en dégradé sur ses épaules, parsemées de petite tresse. Deux yeux bleu cristallin parsemés de filament doré illuminaient son visage fin bronzé.
Faisant un pas à l’intérieur de la pièce, elle se tourna vers l’homme tenant la porte et lui sourit, étirant ses lèvres rosées et fines au dessus d’une dentition blanche et parfaitement alignée, dévoilant deux canines longues et acérées.
- ▬ Merci bien.
Sa voix était claire et limpide comme de l’eau de roche. S’avançant dans la salle, elle fit claquer ses talons sur le balatum noir. Elle marchait souplement, félinement, glissant dans l’air, sans bruit, donnant l’impression d’un prédateur à l’affût.
L’homme rentra à son tour, l’observant attentivement avant de prendre place à une des chaises.
- ▬ vous en prie, asseyez-vous, l’invita-t-il d’un geste de la main.
Calmement, elle s’assit en face de lui, croisa ses jambes sous son siège et ses bras sur sa poitrine, le dos contre le dossier et attendit, ses oreilles aux aguets du moindre bruit.
Il la regarda attentivement, jouant avec un stylo à bille sur la table et analysant ses gestes. Elle semblait ailleurs, son regard vague posé sur la vitre derrière lui et ses mâchoires crispées durcissant son visage.
- ▬Savez-vous pourquoi nous vous avons amené ici ?
Les yeux clairs de la jeune femme se détachèrent enfin de la vitre et se posèrent sur lui, durs, froids, mais empli d’une grande intelligence, purs et sauvages.
- ▬ Vous allez me demander si oui je les ai tués, pourquoi ?, comment ?, avec l’aide de qui ?, et enfin ce que je suis…
En prononçant ces derniers mots, elle se pencha en avant, joignant ses mains sur la table et s’appuyant dessus, un rictus méprisant sur le visage. Sa voix si claire avait imperceptiblement changé, donnant un accent métallique à ses propos.
Imperturbable en apparence, l’homme resta décontracté et en se donnant un air peu surpris, mais elle pouvait sentir l’odeur de l’adrénaline monter dans son corps et accélérer ses battements de cœur. Elle sourit, contente de son effet et se radossa à son siège, reportant son attention sur la vitre fumée, négligeant à nouveau son interlocuteur.
Elle savait, ou plutôt, elle sentait la présence d’une femme et de deux hommes de l’autre côté de la cloison. Elle pouvait les entendre respirer, sentir leur odeur. Ils parlaient d’elle, la jaugeant, cherchant à définir si son physique était celui d’un meurtrier, si son comportement était une preuve de sa culpabilité, ou inversement de sa non culpabilité. Elle sourit, continuant à les fixer, écoutant leur conversation.
- ▬ Elle est étrange… elle a un comportement sûr d’elle… comme si rien ne pouvait l’atteindre.
La voix était masculine, grave et chaude, presque sensuelle a ses oreilles.
- ▬ Pour moi elle a le bon profil du coupable avec maladie mentale… folie ou double personnalité. Regardez la… elle a un comportement bien différent que quand nous l’avons cueillie dans son appartement.
Elle sourit au son de cette voix hargneuse et aigue. Même sans la voir, elle pouvait dire qu’il s’agissait d’une femme grande avec une cage thoracique étroite. Une personne qui se bat pour avoir la vérité et offrir un semblant de sécurité à son pays. Elle eut un petit rire sans joie en pensant à une phrase bien précise qui ferait écrouler les convictions de celle-ci : « si elle savait »
- ▬ Je suis d’accord avec toi, Dan.
Une troisième voix. Grave, froide, et détachée du monde.
- ▬ Cette fille sait ce qu’elle fait. Elle cache quelque chose et le fait très bien.
Continua-t-elle.
- ▬ Comment peux-tu en être si sûr Erick ? Regarde la, impassible, calme, tout ce que lui dit Greg ne lui importe… elle regarde la vitre comme si elle nous voyait…
- ▬ Justement chef… elle est sûre d’elle. Sûre de pouvoir résister et cacher… ce qu’elle a à cacher. Et je suis certain qu’elle sait que nous somme ici.
Un bruit fort la fit légèrement sursauter sur son siège, lui tiraillant les tympans. Portant ses mains à ses oreilles, elle les massa doucement en jetant un regard noir à son interrogateur.
- ▬ Je disais donc… Votre nom, prénom, ainsi que votre âge.
A cet instant, malgré la lumière ambiante, les pupilles de la jeune femme se dilatèrent, transformant ses yeux limpides en deux billes noires, couronnée d’un fin filament d’or, telle deux soleils en éclipse. Sa vue se rétrécit sur le dénommé Greg et le fixa, tel un prédateur traquant sa proie. Souriant d’un sourire carnassier, elle se pencha en avant et prononça d’une voix sourde et basse.
- ▬ Germaine Philips, dix ans. Et vous Greg si je ne me trompe ? Diminutif de Grégory…, ou encore Grégorovitch… ou alors Gregor ou Grégoire.
Elle le sentit se tendre et imperceptiblement tourné la tête vers ses collègues derrière lui.
- ▬ Dites-leur d’arrêter de jacasser sur mon compte dans leur petit cagibi et peut-être vous répondrais-je…
Elle se remit dans sa position initiale, mais cette fois-ci, elle regarda Greg dans les yeux, sans ciller, le rendant encore plus mal à l’aise. Mais fut interrompue par la porte qui s’ouvrit sur une femme ou cheveux noir profond, grande et mince, la peau sombre et mate et des yeux bruns, grands et expressifs.
Ses yeux changèrent de cible et se fixèrent sur elle.
- ▬ Béné si j’entends bien… c’est ça ? Hum… Diminutif de Bénédicte je présume.
Son sourire s’élargit encore et elle eut un petit rire quand elle vit le visage de la nouvelle arrivante tiquer légèrement. Mais se reprit bien vite, retournant à son sérieux et reporta son attention sur Greg. Il paraissait nerveux, voir même agité. Son stylo tournant et se retournant dans ses doigts. Elle pouvait entendre sa respiration rapide et saccadée, de même qu’elle entendait celle calme de sa chef, nullement impressionnée par elle. Peut-être même était-elle plutôt énervée à cause de son petit tour d’écoute. De l’autre côté de la cloison, les dénommés Erick et Dan s’étaient tus. Inquiets ? Intrigués ? Impressionnés ? Rien n’y laissait paraitre, mais une certaine gêne s’était installée entre eux.
Du coin de l’œil, elle vit Benedict s’avancer et s’asseoir au côté de son collègue, la scrutant du regard. Assise droite et raide sur son siège, on pouvait admirer toute sa tenue et l’entrainement spartiate qu’elle avait reçu.
- ▬ Alors… ? On n’est pas coopérative ? Ce n’est pas grave, nous avons tout notre temps.
Elle parla d’une voix calme et d’une manière qui laissait entendre qu’elle la prenait pour un petit enfant.
- ▬Ha ? Vous aussi ? Vous inquiétez pas pour moi, je n’ai rien de prévu dans l’immédiat.
Sa voix mielleuse accentuait l’ironie et la moquerie railleuse que ses yeux sombres dévoilaient. Humant l’air, elle sentit une forte odeur de lavande et de menthe et esquissa une grimace en fronçant le nez.
- ▬ C’est votre parfum qui pue autant ?
Elle prit un air dégoûté avant de reprendre sa contemplation de la vitre miroir, faisant semblant de vouloir remettre ses cheveux comme il faut dans son dos.
- ▬ Ecoute… Ton petit jeu ne mènera à rien. Nous savons qui tu es et avec ou sans tes aveux, nous trouverons des preuves contre toi.
Arborant une mine lasse, elle se tourna vers elle, la langue venimeuse et méprisante.
- ▬ Je ne suis pas sûre que vous sachiez quoi que ce soit sur moi. Et encore moins que vous ayez de quoi m’inculper pour le moindre fait.
Elle secoua la tête, l’air désolé pour eux.
- ▬ En fait, vous ne connaissez rien de moi. Et vous voulez tout me mettre sur le dos parce qu’à vos yeux, je suis la coupable idéale. J’ai le profil idéal. Je connaissais les victimes… je n’ai pas d’alibi pour le soir du meurtre… et pour vous, je suis une dérangée mentale, peut-être même atteinte du syndrome de double personnalité… Mais vous n’avez rien pour prouver que c’est moi qui ai agi.
Elle secoua sa tête de gauche à droite, un sourire narquois aux lèvres et les yeux vraisemblablement moqueurs.
- ▬Navrée pour vous… mais je ne vous ferai pas le plaisir de vous donner de faux aveux.
Sans se démonter, la chef de brigade lui reposa la question de Greg, fermement et calmement.
La jeune femme ne répondit pas, gardant un silence méprisant. Elle voyait le regard de cet homme en face d’elle, tel une supplique silencieuse, une demande de réponse rapide et claire pour ne pas enrager plus son patron. Pourtant quelque chose chez lui la tracassait. Il lui semblait… étranger à ce monde.
Cette fois-ci, elle avait perdu son calme, criant dans la salle d’interrogatoire et se levant en renversant son siège.
- ▬ Vous n’avez rien pour m’accuser et je vous en donnerai encore moins… alors laissez moi partir pour le bien de tous.
Elle vit la grande femme africaine s’approcher d’elle, lever la main et celle-ci se rabattre vers son visage avec rapidité. Vive, elle lui attrapa le poignet, arrêtant son geste d’agression et le serra sans mesurer sa force, faisant craquer les os sous la pression. Se levant à son tour, elle se tint face à son agresseur, les dents serrées.
- ▬ Grégorovitch, veuillez noter que ceci n’est qu’un acte de légitime défense face à l’agression de l’agent chef de brigade du FBI Bénédicte et notez son nom de famille.
Sa voix était devenue mauvaise et puissante, imposant au silence et à l’obéissance, la grandissant plus qu’elle ne l’était.
- ▬ Je ne porterai pas plainte en considérant ce geste comme une regrettable petite perte de contrôle de votre part… Mais maintenant, si vous le permettez, je vais rentrer chez moi afin de me reposer et de me sustenter un peu.
Elle relâcha la grande femme et celle-ci recula, le regard emprunt de douleur et des larmes humidifiant ses yeux.
La contournant, elle se dirigeât vers la porte d’un pas décidé et fière, son aura dégageant colère et dégout. Son ouïe lui indiqua que quelqu’un bougeait une des chaises soit pour se lever, soit pour s’assoir. Mais elle fut surprise, après avoir passé la porte, de voir Greg s’avancer à ses côtés, le visage fermé et neutre. Il la raccompagna, descendant les dix étages de l’immeuble du FBI, pour déboucher sur l’une des rues les plus encombrées par la circulation de New-York.
- ▬ Vous pouvez rentrer chez vous, mais ne quittez pas la région. Nous vous recontacterons si besoin en est.
Elle le vit lui tendre la main pour la saluer et hésita quelques instants avant de la lui serrer. Mais quel ne fut pas sa surprise de sentir un bout de papier soigneusement plié venir se loger dans sa paume. Elle ne laissa pas transparaitre son étonnement, mais vit, sur le visage de l’agent, un air complice et secret.
Elle lui fit un petit signe de tête et lui tourna le dos, s’enfonçant dans la foule de passants, disparaissant dans la circulation et tournant au coin de la rue.
Curieuse, elle déplia le papier et lut rapidement le petit mot inscrit dessus à l’encre noir et d’une écriture fine et penchée.
- Je sais ce que vous êtes, rendez-vous au Café Des Quatre Bras dans l’avenue Broadway à 20h. Je peux vous aider.
Greg P.S. en cas de désistement, ou de report, prévenez moi à ce numéro :
0813/66.52.81
Elle chiffonna la note dans son poing, inquiète et intriguée avec la seule pensée de « mais qu’est ce que cette personne savait… ? »
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 19:55 | | | | CHAPITRE N°1 SECTION 8
ANNONCE DE L'AUTEUR: /!\ le début de se chapitre comporte certaine scènes pouvant choquer. Âme sensible veuillez vous abstenir.
- La jeune femme était dans son appartement, au dernier étage d’un grand immeuble. Il était spacieux et lumineux, de grande fenêtre laissait pénétrer la lumière dans les moindres coins. De chaque côté de celles-ci étaient repliée de lourde tenture noir et épais. Il était composer d’une cuisine équipée, un salon spacieux relié à une salle à mangé avec un petit barre. Un escalier en bois partait de derrière celui-ci pour aboutir à l’étage supérieur où se trouvaient une grande bibliothèque, un bureau et sa chambre adjointe d’une salle de bain.
Sa porte d’entrée ne portait pas de clinche, mais s’ouvrait grâce à une reconnaissance rétinienne. Tout le couloir et l’ascenseur de son étage étaient surveillés par des caméras infra rouge et dirigé par son propre gardien.
Tout l’appartement était muni d’électroménager les plus performant et dernier cri et le design était frai et à la mode, mettant en jeu des couleurs chaude avec du gris argenté et des meuble au forme étrange et au couleur assortie.
Elle se tenait sur son lit, en sous vêtement, les coudes posés sur ses genoux et le visage enfui dans ses mains. Elle ne pleurait pas. Non. Elle repensait à sa journée… Elle avait découvert la mort de quatre de ses plus proches amis et membre de sa grande famille… Elle s’était fait arrêté et avait bien failli dévoiler son secret. Elle s’en voulait énormément… Elle n’aurait jamais dut fuir en découvrant les cadavres disloqué, démembrer et décapiter de ces proches… Elle avait eu un haut le cœur en entrant dans l’appartement de son frère… ils étaient étendu ca et là, le corps déchiqueté ou criblé de balle… des balle en argent… elle avait put le sentir avant même de rentré. En poussant la porte en partie retirée de ses gons, elle avait vu une tête défigurée qui avait roulé sous la petite table qui ornait l’entrée du hall, son corps gisant dans le salon, une flaque de sang imbibant le tapis. Un autre corps était étendu non loin de la cuisine, ou plutôt la partie inférieur du corps d’une fillette, probablement violée, vu la forte odeur de sperme sur le lambeau de tissu qui préservait, dans sa mort atroce, un semblant de pudeur. Du sang recouvrait les murs et en entrant dans la cuisine, elle ne put que détourner les yeux sans pour autant chasser la vue du corps de son frère et de sa femme, éventré et démembré sur le sol, leur visage lacérer et borgne de leur yeux, leur commissure des lèvre coupée jusqu’à leur oreille. Sur le gaz, chauffait à petit feu une casserole d’où émanait une forte odeur nauséabonde. Elle s’était approchée, retenant une nausée grandissante, et avait osé jeter un regard à l’intérieur, découvrant un crâne dépecer de toute viande, ouvert sur le dessus, dévoilant un cerveau tranché en deux, les yeux doré des deux parents flottant parmi un enchevêtrement d’entrailles. Plaquant ses mains sur sa bouche, elle avait détourné le regard en retenant son estomac de rendre son repas du matin. Mais elle avait regretté ce geste, en se détournant de la scène atroce, ses yeux s’était poser sur le mur de l’autre coté du salon, où l’assassin avait écrit avec du sang « MORT AU LOUPS ».
Cette phrase, ces simples mots voulait tout dire. Elle avait tant redouté que cela arrive, mais un chasseur de Légende les avait trouvés… Il leur avait déclaré la chasse ouverte, haut et fort. Il avait marqué le coup pour prouver sa supériorité face à eux, mais elle redoutait qu’il prenne goût ce procédé et recommence avec chacune de ses victime. Désormais la sécurité des Loups serait mise à rude épreuve.
Relevant la tête, elle regarda l’heure et se rendit compte qu’il était déjà dix-neuf heures trente bien sonné et qu’elle aurait du retard pour aller rejoindre le mystérieux Greg au café des quatre bras. Elle avait mit du temps à se décider d’y aller, sachant que cette homme savait quelque chose que beaucoup ignoraient ou sur lesquels ils fermaient les yeux, ne pouvant croire que c’était la pur réalité.
Elle se leva, décidée à chasser les derrière images d’horreur de son esprit et se dirigeât vers sa douche pour se rafraichir, retirât les derniers vêtements qui la couvrait, dévoilant un corps fin, svelte et pourtant robuste, doté d’une bonne musculature et parsemé de multitude de cicatrices plus claire sur sa peau halée. Elle se glissa sous l’eau chaude et laissa ses muscles se délasser de leur tension. Elle n’était pas grande, pas plus d’un mètre soixante. Chez les Loups, elle était considérée comme naine et ça la fit rire de penser que chez les Vrykolakas, elle passerait pour quelqu’un de taille normale. Comme quoi, Loups et Vrykolakas seront toujours à l’opposer l’un de l’autre, mais surtout en compétition l’un vis-à-vis de l’autre. Mais cela n’était rien. Elle était respectée par les siens de par son âge ainsi que par le seul fait qu’elle soit la fille aînée du plus puissant Loups de cette partie du monde.
Se rappelant du temps qui s’écoulait, elle coupa l’eau et sorti de la cabine, le corps encore ruisselant enveloppé dans une serviette. Elle se sèche rapidement avant d’enfiler un training, un débardeur sombre et des baskets. Attrapant ses clé avec son mp3 et ses écouteur, elle sorti de son studios en trottinant et descendit les étages qui la séparait de la terre ferme.
Lorsqu’elle arriva enfin au café, l’agent du FBI était là à l’attendre, mais avant de la voir, il se leva, pensant surement qu’elle n’oserait se présenter. Il parut soulager et lui fit un petit sourire lorsqu’il la vit enfin et signala à un serveur qu’il était près à passer commande.
Elle s’assit en face de lui, et comme durant l’après midi, dans les locaux de travaille du FBI, elle s’installa dans son siège, sur d’elle et le regarda de ses yeux claire. Elle s’attendait à tout, sauf à le voir se pencher vers elle et parler à voix basse, le ton le plus sérieux possible.
- ▬ Je sais… et je peux vous aider… ou plutôt, j’aurais besoin de votre aide…
Fronçant les sourcilles, elle se pencha à son tour vers lui et lui répondit dans un murmure :
- ▬ Et pourquoi vous aiderais-je ?
- ▬ Parce que notre race, ainsi que les autres est en danger.
Elle ouvrit la bouche en un « O » silencieux, se redressant brusquement, son esprit travaillant rapidement pour remettre les pièces du puzzle en place. Cette impression de familiarité et d’être étranger au monde humain, sa détresse pendant l’interrogatoire et enfin sa note pour le rendez-vous… Tout prenait place. Il était l’un des leur, mais travaillait chez l’ennemi, ce qu’elle ne comprenait pas.
Il acquiesça doucement, avant de se redresser pour laisser le serveur déposer devant eux deux tasse d’un café fumant et noir. Sans se soucier du regard de la jeune femme, il le remercia et but une gorgée avec de reprendre.
- ▬ Oui je le suis… depuis longtemps maintenant. Mais je vous expliquerez cette partie de ma vie plus tard. Maintenant nous avons d’autre chose de plus important.
Elle avait comprit dés le « notre race » qu’il avait prononcé, mais le besoin qu’il le dise de lui-même avait été plus fort que sa compréhension. Mais elle ne comprenait pas ce qu’il faisait dans le FBI, sauf peut-être arrêter les meurtrier, mais il devait savoir que ni les Loups, ni les Vrykolakas ne pouvaient survivre dans les prisons sans être découvert avant de mourir… alors pourquoi… ?
- ▬ Je vous expliquerez tout ça après, pour le moment nous devons parler de ce meurtre. Je dois savoir si vous avez une idée de qui ca peut bien être et pourquoi, ainsi que ce que vous faisiez sur les lieux ce matin même.
Il avait dut lire son questionnement dans les yeux et sourit.
- ▬ En ce qui concerne le meurtrier, je n’en ai pas la moindre idée… mais s’était un avertissement. On tue le fils du Loups le plus puissant, l’alpha, celui qui est maitre des juges, pour marquer sa supériorité et lancer le défi. Ici je pense que ca à été claire… La chasse est à nouveau lancée et si nous ne l’arrêtons pas, cela finira comme dans le moyen âge.
Buvant à son tour une gorgée, elle sourit à l’inconnu.
- ▬ Et pour ce que je faisais dans l’appartement de mon frère ce matin, je venais juste lui rendre visite comme toutes les semaines et voir comment allait ma filleule…
Elle eu un sourire triste, lasse et détourna les yeux en se remémorant les vues des restes des cadavres… Sentant une large main se posé sur la sienne, la tristesse l’envahi et pour la première fois depuis la disparition de sa seul famille proche de New-York, elle eu envie de pleurer et de hurler à la lune son chagrin.
Elle entendit lui bruit de quelque pièce sur la table et vit Greg se lever et venir se placer devant elle, accroupi, le regard bienveillant.
- ▬ Allez… Venez. J’aurai beaucoup chose à vous apprendre. Mais avant vous avez besoin de prendre un peut l’air.
La prenant par les bras, il la fit se levé doucement et l’entraina vers la sortie en saluant le patron du café de la main. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, trop plein d’une tristesse refoulée et d’une poussée à la vengeance. Les Loups sont ainsi, vengeurs et le meurtrier le savait. La mise en scène du meurtre en était la preuve. Marqué l’esprit de l’ennemi, prouver sa force envers les siens et provoquer son désir de vengeance pour que la traque soit la plus palpitante possible.
Après quelque minutes à marcher à l’air libre, la jeune femme se reprit doucement et calma cette sourde lourde demande que sont cœur lui réclamait. Se tournant vers l’homme qui l’accompagnait, elle le détailla. Cheveux mi long en bataille sur sa tête, sombre, presque noir d’encre, il avait des yeux enfoncer dans les orbites et sombre. Elle n’arrivait pas à déterminer si c’était à cause de ses pupilles dilatées ou s’il avait l’iris extrêmement sombre. Un visage jeune, bien que marquer par le temps. Comme elle, il devait être bien plus âgé que ce qu’il ne paraissait, mais il n’avait pas la cicatrice de ces années au temps où les Loups vivaient librement sans se cacher. Il était bien plus grand que lui, quoi que petit pour un pur Loups mâle. Elle en déduisit qu’il n’était pas pur, mais peut-être un de ceux qui ont été mordu… un Garou…Tournant la tête vers elle, il lui sourit amicalement, découvrant deux rangée de dent blanche au canine peut développées et la elle en fut certain. Et comprit pourquoi elle ne l’avait pas identifié comme faisant partie des leur dés la première fois.
- ▬ Je pense qu’il est temps que je vous dise tout… auriez vous un lieu où nous pourrons parler sans crainte d’être écouter par de longue oreilles ?
Elle sourit franchement à cette réflexion et le prit par le bras.
- ▬ Venez, mon appartement est kiwi trop cuitçut pour pouvoir être protéger par un bruit blanc en cas de besoin. Nous serons tranquilles.
Elle le mena tranquillement, mais rapidement jusqu’à sont immeuble et grimpèrent les onze étages par les escaliers.
- ▬Vous ne prenez jamais l’ascenseur ?
Elle laissa échapper un petit rire.
- ▬ Non … jamais. Je préfère faire de l’exercice. Et vu ma condition, je n’ai aucun problème pour monter autant de marche.
Quand ils arrivèrent enfin devant sa porte, elle était légèrement essoufflée et transpirante, mais Greg, lui était à bout de souffle et trempé.
- ▬ Vous ne tenez pas beaucoup le coup pour un Garou dites donc…
Il lui fit une grimace en reprenant sa respiration avant qu’elle n’ouvre la porte de son chez elle et ne l’invite à rentré. Ils s’installèrent dans le salon, dans deux sièges confortables, un verre d’eau en mains après avoir enclenché le bruit blanc.
- ▬ Alors je vous écoute, Greg. Qui êtes vous et pourquoi travailler vous au FBI avec votre condition ?
- ▬ Il me semble que vous me devez quelque chose avant… vous connaissez mon nom, mais moi je ne sais pas qui vous êtes…
Elle rit doucement en se positionnant de manière plus confortable dans les coussins de son siège avant de se pencher en avant et de lui tendre la main.
- ▬ Maïkan Teyllor. Fille ainée de Sélirce Teyllor.
Il la lui serra, amuser, avant de se rassoir convenablement dans son siège et de commencer le récit de sa vie.
- ▬ Gregory, comme tu l’avais deviné, Alterman. Je suis né le 14 avril 1919 à Londres. Mes parents étaient américains. J’ai fais mes études dans différente écoles prestigieuse de ma ville natale avant de partir la veille de la Seconde Guerre Mondiale pour intégrer les rangs des Marines. En 1939, j’ai changé de zone et je suis devenu pilote des « Americans Volunteers » en Chine, où j’ai abattu trois appareils Japonais.
Il parlait d’un ton neutre, le regard vague poser sur le parquet et ses mains serrant doucement le verre d’eau qu’il portait machinalement à ses lèvres pour s’humidifier la gorge.
- ▬ A la suite de l‘attaque de Pearl Harbor, j’ai rejoins une unité opérationnelle dans le Pacifique Sud et fut promut Major jusqu’à la fin de la guerre. J’ai obtenu beaucoup de citations, notamment pour mon dévouement lors de la bataille des Îles Mariannes et d’Iwo Jima, ou j’ai été blessé par balle dans la jambe…, ainsi que de nombreuse décoration tel que la Purple Heart, la Bronze Star et la Silver Star. J’ai fini la guerre avec le palmarès de quinze appareils japonais abattus qui m’étaient attribués et quelques autre probables… mes souvenir se brouille un peu avec tous ce temps déjà écoulé.
A la fin de la guerre, je suis revenu au pays quelques mois avant de repartir entrainer de jeunes pilotes en Allemagne de l’Ouest. Et c’est dans ce camp d’entrainement que je fus mordu en 1955.
Il releva la tête, le visage gèner, ou plutôt honteux avant de continuer.
- ▬ Un an après cette « accident », des agents du FBI, les premier de la section 8, son venu me trouver à Berlin, ne connaissant pas ma condition instable. Ils m’ont proposer de me joindre à eux pour enquèter sur des cas mysthérieux. J’ai accepter sans condition, voulant m’éloigner de mes mauvais souvenir d’Allemagne. Peu à peu j’ai apris à me controler et aujourd’hui encore, je travaille pour cette section 8, connue de très peu de personne.
Il se tut, instalant un long silence lourd de réflexion entre eux, et ce n’est que après un certain temps que Maïkan prit la parole, des questions se boulverssant dans son esprit.
- ▬ En quoi consiste cette section 8… ?
- ▬ La section 8 est une section que le gouvernement a mit en place pour s’occuper des affaires reliant au être de Légende après une vague d’attaque fulgurante durant laquelle ils ont découvert l’existence des Loups, Vrykolakas, ou dans le langage commun, les Lycanthrope, Loup-Garou et Vampires.
Elle réfléchit encore quelque instant, ordonnant ses pensées.
- ▬ Mais un truc me tracasse… tu dis faire partie de cette section depuis bientôt cinquante ans… je suppose que seul les gens de la section sont au courant de ta condition de Garou… mais les autres n’en savent rien…
Elle releva la tête et le regarda droit dans les yeux, le corps un peu raide.
- ▬ Ils doivent bien se rendre compte que tu ne vieilli pas, que tu ne change pas… je ne comprends pas comment ils ne t’ont pas déjà enfermé dans une cage pour faire des teste et des analyse sur toi…
Il sourit franchement et lui expliqua.
- ▬ Le gouvernement a placé des locaux pour la section 8 dans chacun de ses états afin de protéger les Légende et les humains dans tout le pays. Chaque zone comporte cinq Légende que ce soit Loups, Garou ou Vrykolakas ainsi que dix humain former pour travailler avec nous… Tous les dix ans, les Légende sont mutées vers un autre centre de la section pour éviter justement ses questions douteuses sur le non vieillissements de notre corps. Il y a donc de très faible chance que l’on recroise un humain d’une autre section en retourna dans celle qu’on occupait cinq cent dix ans au par avant.
Elle s’était détendue en constatant qu’en effet le système était fiable et comportait très peu de risque de fuite.
- ▬ Les agents humains sont extrêmement bien entrainés pour nous encadrer nous, en cas de perte de contrôle, et gérer les cas que nous prenons en charge. Ils sont également très utile sur le terrain pour masquer nos atout en utilisant des machine perfectionnée, mais peu performante comparer à notre flaire ou notre instinct.
- ▬ Et en quoi puis-je venir en aide à une équipe si bien arrangée ? Je n’ai rien de particulier et n’ai aucune connaissance en matière d’enquête.
Elle s’était levée, les sourcilles froncé, faisant les cent pas devant la table basse en verre.
- ▬ Non, mais vous êtes une pur Loups… je l’ai sentit dés que je vous ai arrêté. Et les familles étant encore aussi pur de souche, sont très rare… De plus, maintenant que je sais que vous êtes la fille de Sélirce Teyllor, je sais que vous êtes une vieille représentant de la race… vous avez vécu la chasse aux vampires et le génocide des Loups durant la période du XVI de la fin du Moyen Âge à la Renaissance, même si vous étiez encore qu’une enfant.
En l’entendant énoncer cette partie de sa vie, elle se crispa et ferma les yeux pour refouler les foule de souvenir remontant de son passé lointain qu’elle avait décidé de laisser derrière elle en Europe. Elle avait beau n’être encore une petite fille, cette époque avait été pour elle, comme pour son frère et son père, la plus dure de toute. Elle y avait perdu sa mère, accusée de lycanthropie. A cette époque la, la sentence était terrible, les croyances des villageois étrange. Un Garou ou un Loup découvert était attrapé et écorché vif, car la légende courante voulait que les poils de loup se cachent sous la peau, puis il était exécuter soir par le feu, soit par décapitation. Légende complètement absurde. Mais elle avait tout de même vu sa mère mourir dans d’atroce souffrance.
Greg se leva à son tour, inquiet de l’expression d’extrême fatigue et de tristesse qui se reflétait sur son visage et lui toucha doucement l’épaule.
Ouvrant les yeux, elle le regarda le visage soudainement tiré et lui sourit tristement en hochant la tête.
- ▬ Oui… c’est juste que vous ayez fait remonter un bon nombre de souvenir de cette époque… et pas des plus joyeux.
Elle respira profondément, se passant une main sur le visage et détendant ses muscles.
- ▬ J’ai perdu et assister au procès de ma mère… et je peux vous dire que les exécutions à ce temps là, n’était pas des moins douloureuse…
Mais au lieu de se sentir mieux, elle eu une tension dans sa poitrine avant de sentir sa respiration se couper. La surprenant, il la prit dans ses bras, la serrant contre son torse, lui laissant le temps de se détendre.
Physiquement, lorsqu’un corps aillant subit un stress important dut à un évènement ou le souvenir d’un événement marquant, le cœur peut s'emballer et tout les fonctions vitales primaire, tel que la respiration, sont perturbée, provoquant une crise de spasmophilie… si dans un cas pareille, vous pressé ce corps, il se sentira serrer, rassurer et détendra ses muscles en ce calmant.
Surprise qu’il ai sentit son état de détresse respiratoire, elle releva la tête et croisa son regard inquiet.
- ▬ Vous pouvez peut-être mentir aux autres, mais vous ne m’aurez pas.
Elle lui sourit en se dégageant doucement et en remettant un peu de distance entre eux.
- ▬ Merci… Mais comment avez-vous sus ?
- ▬ Moi aussi j’ai de longues oreilles, ainsi qu’un odora développé… Peut-être pas aussi fort que les Loups, mais les Garous sont tous de des demis Loups
Elle rit légèrement et se rassit calmement.
- ▬ Mais Erick, Dan et Bene font-ils partie de cette section ?
Il secouât négativement la tête.
- ▬ Alors je ne comprends pas pourquoi vous étiez avec eux…
- ▬ Je suis un chercheur de cas probable où seraient impliquées les légendes… et je fais en sorte qu’il soit retiré des mains de Bene pour atterrir dans ceux de mon patron et ainsi garder le secret.
Il eu un petit sourire espiègle avant d’ajouter.
- ▬ Sinon croyez vous vraiment que vous seriez sortie si facilement de l’immeuble du FBI
[clin d’œil à Sil qui m’avait fait remarquer ^^]
Elle grogna légèrement.
- ▬ Mais il n’aurait pas put non plus me retenir si j’en avais décidé ainsi.
Elle secoua légèrement la tête.
- ▬ Bref en quoi vous serais-je utile ?
- ▬ Votre aide nous serait très utile … Un Vrykolakas n’accepterai jamais de collaborer avec des agents du gouvernement ; c’est pour cela que les membres de la Section 8 sont, comme moi, des sang-mêlé … Sauf, si ce Vrykolakas peut y voir une occasion de protéger les siens et de se venger …
Si vous acceptez, vous ne serez liés d’aucunes façons avec le gouvernement, vous aurez le statut de consultante, et vous ne répondrez ni du FBI, ni du gouvernement : seulement de moi … Etant celui qui vous demande votre aide, je suis, selon le code de la Section 8, responsable de vous … Je devrai vous protéger, et sa sera a moi d’en subir les conséquences si un problème venait à arriver …
Elle acquiesça, pensive. L’idée ne lui déplairait pas, rien que pour pouvoir venger la mort de sa famille. Mais elle voyait également un aspect pratique. La prochaine cible du chasseur pour marquer le coup serait fort probablement un autre Loups important… elle risquait d’être elle aussi prise en chasse. Quel ironie… un des plus grand prédateur chassé…
Elle laissa échapper un petit rire avant de reporter attention sur Greg.
- ▬ Dans un sens, on peu également me considérer comme prochaine cible. M’avoir sous la main serait pour vous un moyen de me surveiller et serait pour moi une sécurité en plus que ce que vous pouvez voir ici.
Elle l’entendit grogner légèrement et grincer des dents.
- ▬ Je peux vous demander un service ?
Elle releva un sourcille interrogateur face à la difficulté dans laquelle il avait l’air d’être.
- ▬ Tutoyé moi… je ne suis ni aristocrate, ni plus vieux que vous…et je crains que ce ne soit pas le cas… si vous avez connu le moyen âge, je ne peux pas rivaliser avec vous.
Elle éclata de rire.
- ▬ Vous me com… hum… Tu me compares à une aristocrate parce que je suis la fille d’un vieux Loups ? Et si je dois vous tutoyé, vous aussi alors.
Il se mit à rouler des yeux d’une manière comique, détendant encore plus la jeune femme qui se mit à rire aux éclats pour la première foi depuis trop longtemps à son goût.
Il se mit à rire lui aussi.
- ▬ Excuse-moi… Tu accepte ?
Elle fit mine de réfléchir, bien que sa décision était déjà prise, juste pour le faire mariner un peu.
- ▬ J’accepte… mais ne me coller pas au basque comme un petit chien suis un humain. Et je ne veux pas d’homme tout habiller de noir, de pieds en cape, qui surveille tout autour de moi, leur mains toujours à portée de leur arme… non… je suis quelqu’un de discret, je veux quelque chose de discret…
- ▬ Oui M'dame… Bien m'dame
Ils éclatèrent à nouveau de rire et continuèrent à discuter tranquillement sans regarder l’heure qui passait jusqu’à ce que Greg lui annonce qu’il s’en allait, en raison de fatigue, due à l’approche imminente de la pleine lune qu’il devait passer à l’extérieur de la ville pour ne pas succomber à la tentation de la chair humain. Bien que les Loups ne soit pas anthropophage, mais de grand consommateur de viande bovine et équine saignante, les Garous eux n’avait d’yeux que pour la viande fraiche et encore chaude d’humain. Encore personne ne savait expliquer pourquoi, mais cette différence permettait à bien des connaisseur de repéré les un des autres.
Le laissant partir, Maïkan monta dans sa chambre, ouvrit une trappe dans le plafond et grimpa l’escalier en métal qui menait jusque sur les toits où elle se réfugiait régulièrement pour méditer.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Lun 20 Aoû - 19:58 | | | | CHAPITRE N°2 SIGNATURE
- Il existe plusieurs façons de blesser gravement ou même de tuer un Loups ou un Garou. Contrairement à ce que raconte les légendes, l’argent ne fais que l’affaiblir, mais ne les tues pas, ou alors en très grande quantité. Un Loups ou un Garou blessé avec de l’argent, verra sa cicatrisation se faire aussi lentement que pour un humain, avec les risques d’infection et de maladie. De même que les objets religieux, ou béni ne les affectent aucunement.
Les seul moyen radicale pour tuer ces Légendes, sont la décapitation et le démembrement, l’utilisation de l’aconite, poison mortelle et rapide en faible dose, ou encore l’incinération totale et complète du corps. Quand on entre sur une scène de crime pour la première fois, l’attention est tout de suite tournée vers les cadavres, passant à côté de bon nombres de détails, telle une odeur particulière, un objet étranger tomber sur le sol, un petit détail qui fait que les preuves contre une personne se retournent pour en accuser une autre. Il est toujours bon dans une enquête de revenir sur la scène une fois les corps retiré et regarder et analyser la moindre petit chose suspecte.
Se tenant debout dans la cuisine, Maïkan humait l’air encore nauséabond à la recherche de la moindre petit odeur n’appartenant pas à la mort. Elle avait déjà effectué ce rituel dans le salon, dénonçant la présence de poudre d’aconite dans les fibres du tapis, ainsi que dans le sang séché. Mais rien dans l’appartement ne trahissait la venue d’un humain autre que le FBI.
Le légiste avait été clair. Chaque corps avait été plombé avec des balles d’argents avant d’être torturé et tué. Son frère et sa femme avait été démembré et éviscéré avant de mourir des conséquences des hémorragies. Leur ami, quant à lui, avait été décapité net, par un objet fin et contendant, légèrement incurvé au vu de la découpe. Mais c’est le sort de leur petite fille… sa filleul… sa nièce qu’elle regrettait de n’avoir pas gâté comme elle l’aurait voulut, qui avait subit la plus terrible des torture.
D’après les marque de brulure autour de ses chevilles, ainsi que la lividité cadavérique moins avancée que sur les autre corps, ils en avaient qu’elle avait dût être ligotée pendant le massacre et ensuite violée avant d’être tranchée en deux, dont la partie supérieur n’a put être retrouvé, probablement emmenée par l’assassin.
Les yeux de la louve se posait partout, scrutant, cherchant un indice, aussi infimes soit-il. Puis elle vit ans son champs de vision, accroché à une poignée du buffet du salon, une petite chainette grise, à peine assez grande pour un poignait, pendre avec une dent e pendentif. Elle aurait put penser que se n’était qu’un bijou, si ce n’était pas cette dent la. Dés qu’elle la vit, elle sut que c’était la signature… SA signature. Une dent de loup percée a la racine pour laisser passer la chaine.
Le visage fermé, elle s’en approcha en silence, la respiration courte. Doucement, elle tendit sa main munie d’un gant et toucha la pointe acérée, le corps tendu par la haine.
Trop absorbée par sa contemplation, elle n’entendit pas Greg s’approcher et se posté près d’elle, observant lui aussi cette preuve. Calmement, mais fermement, il prit la chaine en mains et la glissa dans un petit sachet hermétiquement fermé, le sortant de sa torpeur. Elle respira profondément pour se ressaisir, puis inspira encore, reniflant autour d’elle, captant une mince odeur différente du reste, comme une marque, comme une emprunte personnelle. Un effluve qui s’échappait d’un objet, ou plutôt de la personne qui aurait toujours l’objet avant, sans y prêter attention.
- ▬ Quoi ?... je pue ?
Elle lui répondit par un grognement sourd, ne voulant pas plaisanter cet instant la. Fermant les yeux, elle se mit à la recherche de la piste invisible, infime et perdue au milieu des autres, mais assez forte pour que Maikan la remonte jusqu’au pendentif en fronçant les sourcilles. Dans tout le reste du lien, elle avait sentit une odeur de menthe citronnée cachée derrière celle des cadavres, comme si le meurtrier l’avait utilisé se masquer lui. Mais celle-ci était comme une signature, comme une carte de visite de la personne.
Elle renifla encore, s’imprégnant les narines de l’odeur, cherchant à l’identifier, mettant son nez dans le petit sachet.
- ▬ Cette odeur de… de… raaah…, je n’arrive pas à la décrire…
Il lui retira le sac des mains, y plongeant à son tour son nez et sentit cette odeur. Légère et fraiche tout à la fois. Une odeur qu’il connaissait bien.
- ▬ C’est de la feuille de thé vert… sans doute un déodorant, ou un parfum. Ou alors il manipule du thé ou des feuilles de thé régulièrement.
- ▬ Tu pense que c’est du chasseur ?
Il réfléchit quelques instant, regardant autour d’eux, se déplaçant dans les différentes pièces et puis revint près de la jeune femme en secouant la tête, la mine grave et renfrogner.
- ▬ Il devait surement avoir manipulé cette objet avant de couvrir son corps avec de la citronnelle et de la menthe pour brouiller les pistes.
Il referma le contenant avec la chaine et le pendentif dedans avant de le glisser dans sa sacoche en bandoulière et se tourne vers elle en regardant l’heure sur son blackberry.
- ▬ Tu as encore trouvé quelque chose ? Il faudrait que je passe au bureau avant de te ramener chez toi.
- ▬ On peut aller alors. Je ne pense pas trouver plus ici.
Se tournant vers lui, elle lui sourit aimablement et se dirigeât en silence vers la porté d’entrée et passa sous la banderole que les agents du FBI avaient déroulé devant la porte pour interdire le passage.
Il n’était pas encore plus de midi. Ils s’étaient donné rendez-vous en fin de matinée devant la porte de l'immeuble. Elle avait, comme le jour précédent, parcourut le chemin en courant, de la musique dans les oreilles, traversant une partie de central Park qui se trouvait entre les deux appartements. Elle habitait dans Madison Avenu alors que son frère habitait de l’autre coté dans Columbus Avenue. Elle « tait arrivée quelques minutes à l’avance, le souffle court et le corps en sueur. Mais tant qu’à aller à un rendez-vous pas trop loin sans consommé d’essence et faire sa promenade journalière, elle en avait profité pour faire d’une pierre deux coups.
Lui, il était déjà là, appuyer contre la portière de sa voiture, une Aston Martin Vanquish, grise foncée métallisée. Des lunettes de soleil sur les yeux, la tête relevée vers la lumière chaude et éblouissante d’un soleil de fin d’été. Il avait l’air bien, l’air serein et, lorsqu’elle s’était approchée, il l’avait salué d’une poignée de main forte.
Ils descendaient calmement les trois étages par les escaliers, tout deux plongé dans leur pensée et puis Greg rompit le silence, d’une voix perplexe.
- ▬ Je peux te poser une question ?
- ▬ C’est ce que tu fais non ?
Elle rit un peu, mais arrêta bien vite en l’entendant grogner.
- ▬ Mais oui, vas y. Pose. Je verrai si j’y répondrai.
- ▬ Pourquoi ne prends-tu jamais les ascenseurs ? C’est curieux. Pour quelqu’un qui a déjà vécu autant de temps, tu pourrais préférer te déplacer le moins possible…
Elle sourit en se tournant vers lui et s’arrêta dans l’escalier, le tirant par le bras et lui fit signe de s’assoir avec elle.
- ▬ Hé bien vois tu, j’ai vécu suffisamment longtemps et peut-être en fait depuis trop longtemps pour pouvoir faire confiance à la technologie. J’évite le plus possible les contacte avec, ou leur utilisation.
- ▬ Mais… Dans ton appartement…
Elle rit doucement en l’interrompant.
- ▬ La plupart de ces ustensiles sont débranché. Soit parce que j’en ai pas besoin, soit je ne les branche que quand ils me sont nécessaire. Pour la plupart, ils ne sont la que pour faire décoration quand j’accueille des humains chez moi.
Elle eut un léger grognement en soupirant avant d’ajouter d’en un murmure de sorte que seul eux puisse entendre et comprendre sa phrase.
- ▬ De plus je suis claustrophobe depuis que des chasseurs de gibier m’on capturer dans une cage sous ma forme lupin dans le canada... Dés lors, j’ai arrêté d’utiliser ce qui pouvait s’apparenter le plus à une cage.
Elle se tourna vers lui, le regard pétillant, la tête légèrement penchée de côté.
Il se racla un peu la gorge avant de lui répondre.
- ▬ Heu… Si… Tu n’utilise jamais de voiture alors… ?
- ▬ Bien sur que si… j’ai dans le parking sous-terrain de mon immeuble une Audi A8, ainsi qu’un quatre fois quatre Toyota Hilux que je prends pour rendre visite à mon père en campagne. Mais si je peux ne pas les prendre, cela m’arrange. Je suis un peu économiste et protectrice de la nature.
Il n’ajouta rien, le regard perdu dans le vague et se leva avant de l’aider à se mettre debout. Ils se remirent à descendre les étages en silence jusqu’à déboucher du hall dans la rue.
Le soleil était fort et lumineux, l’éblouissant brutalement et l’aveuglant l’espace de quelques seconde, la forçant à fermer les yeux. Elle grognât de mécontentement en plissant les yeux et en mettant une main en visière pour se protéger. Sur le coup, elle envia le Garou qui, avant de sortir, avait replacé ses lunettes, fichées dans ses cheveux, sur son nez, lui évitant la douleur des aiguilles lumineuses qui lui tiraillaient les pupilles.
Il la guida jusqu’à sa voiture et lui ouvrit galamment la portière avant de se mettre au volant. L’odeur ambiante de cuir lui rappela des souvenir de ses années passée en Angleterre pour ses études à oxford. Tout l’intérieur était en cuir noir avec les garnitures et la moquette grise. Sur le tableau de bord, les cadrant était rond et lumineux, encore avec le système des aiguillages pour indiquer vitesse, pression et niveau d’essence. Entre les deux sièges se trouvait un appui coude ainsi qu’un vide poche, un lecteur cd, MP 3 et le réglage de la température. Malgré qu’elle soit basse, la voiture était spacieuse et agréable, ne laissant transparaitre aucun de choc reçut par les trous dans la route.
Il conduisit rapidement, mais d’une manière calme et sur, respectant chaque carrefour, chaque limitation et sans jamais presser les autres conducteur. Bien que l’habitacle soit plus étroit que dans son Audi, la jeune femme se sentait à l’aise et en confiance, ébahie par le luxe de la voiture.
- ▬ Je vois qu’il y en a qui ne s’ennuie pas.
Son ton dégager et plaisantin fit rire le Garou qui lui lança sur le même ton que vu son studio, elle non plus ne s’ennuyait pas.
- ▬ Mais en fait… Tu ne travaille pas quelque part ?
- -J’ai trouvé l’astuce. Tu sais que mon père est déjà quelqu’un de riche. Et moi, et bien je travail en tant que consultante dans les fusions de programme, d’ordinateur, de société et autre. Mais je fais tout cela depuis mon ordinateur et mon téléphone… De sorte que les personnes travaillant avec moi ne m’on vue que le jour où je suis arrivée dans la société.
Il la regarda comme si elle s’était moquée de lui, le regard quelque peu soupçonneux.
- ▬ Ingénieux… vraiment. Je suis impressionné. Et comment fais tu quand tu es restée depuis trop longtemps dans un même boite ?
- ▬ Hé bien je change de métier et de nom… Jusqu’à présent, j’ai été chercheur en biologie-physique, historienne, avocate et maintenant manager. Bien entendu, j’ai tout les diplôme requit et j’ai dut voyager un peut partout pour ne pas attirer l’attention. Le tout depuis 1963 et j’étudiais parfois en même temps que je travaillais.
Il resta dans un silence respectueux, bifurquant dans une grande avenue, puis dans une rue plus étroite avant de tourner à nouveau, mais cette foi ci, dans une entrée de parking sous-terrain.
- ▬ Il y aura deux trois trucs que tu devras remplir avant d’avoir ton badge de consultante de la section.
Il descendit doucement à l’étage inférieur, tournant à travers la zone de parking jusqu’à atteindre une place réservée au nom de « l’agent spécial Gregory Alterman. Elle rit doucement au qualificatif utilisé pour désigner son état de loup-garou.
Quand il fut totalement arrêté, elle sorti et s’étira avant de le suivre le long des rangée de voiture, vers une porte et de monter les deux étages de sous sol pour se rendre au bureau de secrétaire.
- ▬ Je te laisse avec Lorelay, elle te fera remplir les documents. Quand tu auras fini, rejoins-moi dans mon bureau au deuxième étage.
Puis il se tourna vers la petite femme boulotte qui se trouvait de l’autre côté d’un écran d’ordinateur.
- ▬ C’est pour les papiers de consultant de la section 8.
Il pressa doucement l’épaule de la jeune femme avant de tourner les talons et de se diriger vers l’ascenseur. Dés qu’il fut hors de vue, elle se mit face à la secrétaire et l’interrogeât du regard.
- ▬ J’aurais besoin de votre nom, prénom, âge et date de naissance.
- ▬ Maïkan Jeinnal Elizabeth Séliane Teyllor, 523 ans, nés le 12 juin 1488.
En entendant son âge et sa date de naissance, la secrétaire leva les yeux de son écran et la regarda par-dessus ses lunettes. Elle ne fit pourtant aucune remarque et lui demanda juste d’épeler ses prénoms.
- ▬ Votre profession actuelle, ainsi que les études faites.
- ▬ Consultant manager, étude faites à Oxford dans les domaine d’ingénieur informatique et industrielle.
Elle imprima une feuille et la lui tendit avec un bic, lui demanda de compléter l’adresse, le numéro de téléphone et de signer.
- ▬ Vous devrez passer par ici avant de partir, vous recevrez votre badge ainsi que les codes pour accéder à certaine zone.
La louve lui fit un léger signe de tête avant de s’écarter et de retourner vers la cage d’escalier pour se rendre au deuxième.
Lorsqu’elle y arriva, elle fut étonnée par l’étrangeté des lieux. La porte ouvrant sur le couloir était épaisse et munie d’un appareille de bruit blanc qu’elle entendit immédiatement à son approche.
Lorsqu’elle la poussa, elle fut plongée dans un couloir assez faiblement éclairée, au mur sombre. Son odora lui indiqua la présence d’au moins un Vrykolakas et un Loups dans un des locaux présent de par et d’autre du couloir.
En s’avançant, ses yeux analysant chaque chose qu’ils trouvaient, elle entendit la voix de Greg qui parlait avec une autre personne.
- ▬ Tu es un incroyable dragueur… Monsieur le chevalier de ses …
- ▬ Holà Jim… Je t’arrête tout de suite. La famille de son frère vient de se faire massacrer. Elle est peut être la prochaine…
- ▬ Dis ce que tu veux, mais tu resteras un incorrigible dragueur. Tu t’es tout de même arrangé pour devoir la protéger…
Maikan sourit en s’approchant silencieusement de la porte, restant cachée. Elle entendit Greg continuer sans écouter ce que disait son ami.
- ▬ De plus elle fait partie des Loups et est la fille du plus puissant de la région. Elle pourrait nous être très utile dans les enquêtes.
- ▬ Mais moi aussi je suis Loups.
- ▬ Tu ne comprends pas… C’est la fille de Sélirce Teyllor… Sa fille ainé … Elle est puissante, bien plus forte que toi. Tu passe pour un gamin à côté d’elle.
Elle se glissa dans l’ouverture de la porte et se retrouva derrière le dénommé Jim, assit das un fauteuil et faisant face à Greg qui était debout, appuyé contre le bureau. Il la vit entrer et ne montra aucun étonnement, se contentant de sourire. Elle lui répondit par un clin d’œil en s’appuyant contre le chambrant de la porte.
- ▬ Elle est mignonne. Je suis qu’elle est canon.
Greg se racla délicatement la gorge avant de vouloir dire quelque chose, mais elle le devança en riant.
- ▬ Au lieu de le lui demander, pourquoi ne vérifieriez vous pas par vous-même ?
Elle vit Jim sursauter sur son siège et se tourner violement vers elle, le rouge lui montant au joue, embarrasser de ce qu’elle aurait put entendre de ses propose, et bafouilla difficilement un « excusez-moi ». Elle lui sourit en s’avançant, la main tendue vers lui.
- ▬ Maïkan Teyllor, Loups et maintenant consultante de la section 8. Et il n’y a pas de mal. Vous êtes jeune encore. Après plus d’un demis millénaire derrière sois, on a d’autre chose à penser.
Après lui avoir fait un petit clin d’œil, elle se redressa et se tourna vers Greg, l’interrogeant du regard.
- ▬ Bon tu as rencontré Jim Barkley qui est, en quelque sort, mon adjoins et meilleur ami ainsi qu’un très bon informaticien. Il peut pirater n’importe quel serveur en un temps record.
Il était grand et élancé, un corps puissant et une peau bronzée. Il postait des lunettes élégantes qui cachaient des yeux noisette vif et intelligent. Des cheveux court se dressait sur sa tête, maintenu par du gèle. Ses mains étaient larges et sèche, laissant apparaitre des veines gonflée et des doigts agiles. Nerveux. C’était quelqu’un de nerveux. Mais pas dans le sens angoisser. Plutôt actif.
Puis elle sentit une odeur étrange, mais familière et grogna légèrement en fronçant les sourcille. Elle entendit vaguement des bruits de pas derrière elle avant que deux bras puissant et froid l’enserrent contre un corps massif.
- ▬ Hmm… je vois qu’on est venu m’apporter mon repas…
La jeune femme sourit et se dégageât de l’étreinte du nouvel arrivant pour le saluer.
- ▬ Jeffrey Solane ! Comment va mon pire ennemi préféré ?
Il rit doucement en lui prenant la main, y déposant un chaste baiser dans la paume, sous les yeux ahuri des ses deux collègues.
- ▬ Beaucoup mieux depuis que je t’ai sentit entrer dans ces locaux… je m’ennuyais.
Maikan sourit en secouant la tête, reprit sa main et se dressant sur la pointe des pieds pour lui donner une légère tape sur l’arrière du crâne.
- ▬ Arrête ton charme… Tu sais bien que ca prend pas avec moi.
Puis elle se recula légèrement en le regardant, le détaillant de la tête aux pieds. Il n’avait pas tant changé que ca depuis qu’il s’était vu la dernière fois. Peut-être un air un peu plus fatigué. Il était grand, des cheveux chocolat lui tombant doucement dans le cou, plaqué en arrière avec du gèle, des yeux en amande d’un noisette clair. Sa peau était blafarde et fine, le rendant séduisant. Habillé d’un jeans foncé et d’une chemise blanche entrouverte, il aurait fait fondre n’importe qu’elle femme. Mais comme tous ceux de sa race, il était dangereux de part cette beauté irrésistible.
Elle lui sourit en secouant la tête.
- ▬ Toujours aussi séduisant à ce que je vois. Il faudra qu’on se retrouve une fois pour que tu m’explique ce que tu fais dans cette partie du monde, et comment tu t’es retrouver dans l’équipe d’un Garou, toi qui les a toujours détesté.
Elle l’entendit siffler de dégout, répondant au grognement sourd de Greg.
- ▬ Je vois que tu connais déjà notre légiste, connut ici sous le nom de François Smith.
Elle se tourna vers lui, intriguée et inquiète par le ton qu’il avait utilisé. Il était tendu, comme mal à l’aise de la présence du Vrykolakas dans la même pièce que lui, et en même temps, lasse. Ses traits étaient tirés, creusant et striant son visage de cerne et de ride.
- ▬ Nos deux autres membres sont déjà partit pour les trois jours de pleines lune. Tu les rencontreras quand je rentrerai.
Se tournant vers son bureau, il fouillât dans son sac et en ressortit l’objet qu’ils avaient trouvé quelques minutes plus tôt sur le lieu du crime et le lança en direction de « François ».
- ▬ Tien, nous avons trouvé ça. Tu serais gentil de faire quelque recherche d’emprunte, d’ADN ou quoi que ce soit d’autre qui puisse nous être utile.
Avec une rapidité incroyable, le vampire le rattrapa et regarda l’objet, le retournant dans tout les sens avant d’ouvrir son contenant et de plonger son nez dedans pour le renifler.
Tout comme les Loups et les Garou, les Vrykolakas ont les sens bien plus puissant que les humains. Parfois plus, parfois moins que leur congénère. Leur cicatrisation est accélérée. Leur vitesse de course, ainsi que leur réflexe sont légendaire. Mais contrairement ou folklore, ils ne peuvent pas se transformer en chauve-souris, ni voler. Et contrairement à ce que les livres et les films de Twilight laissent paraitre, ils n’ont pas la peau comme des diamants au soleil. Bien au contraire, ils peuvent vivre au soleil, mais doivent prendre beaucoup de précaution et se reposer régulièrement. De même qu’il ne peuvent survivre longtemps en ne se nourrissant que de sang animal. Leur corps ne peut assimiler entièrement que celui d’un humain.
Pendant des siècles, cela posa problème parce qu’il devait le prélever directement sur leur victime, les tuants la plupart du temps et ouvrant ainsi la chasse au mort vivant. Mais avec les progrès de la médecine, beaucoup d’entre eux prenne des poches de sang.
Comme pour les drogues, un commerce entre les Vrykolakas s’est formé. Ceux qui ont suivit une formation de médecine prélève du sang sur certain patient ou plus couramment sur des donneurs, falsifiant les papiers de prélèvement sanguin afin de récupérer un litre de sang par personne à destination du commerce, ou encore sur des cadavres encore frai de vie. En échange, les Vrykolakas les plus humains offre leur propre sang pour aider les d-médecins à guérir des humains. Les chanceux recevant ce remède se voient guérir rapidement de toute maladie et sont très peu malade pendant un certain laps de temps, suivant la quantité de sang reçut. C’est ce que les médecins qualifient de miracle.
- ▬ Tu viens ? Je dois te ramener chez toi avant de partir.
Maïkan sursauta légèrement en se tournant, se retrouvant face à Greg.
- ▬ Heu… oui, oui. Allons-y.
Elle s’apprêtait à sortir, contournant Jeff, mais celui-ci la retint, posant sa main sur son épaule.
- ▬ Maïk’… Je suis vraiment désolé pour ton frère et sa famille… Si tu as besoin de quoique ce soit, tu sais comment me trouver.
- ▬ Je pense que ce serrât pas dur… Merci.
Elle luit sourit et continua son chemin dans le couloir, suivit pas Greg. Elle était plongée dans ses souvenirs, les mains dans les poches et la tête penchée en avant. Elle se souvenait de la dernière fois où Jeff et elle s’était rencontré. Elle venait de terminer ses études de chercheur à Oxford et s’était rendue à un entretient d’embauche et se rendait dans un café pour fêté sa réussite. Jeff s’y trouvait aussi, tapis dans l’ombre d’un coin de la salle. Elle ne l’avait pas remarqué, mais lui, lui il l’avait reconnue et lui avait commandé un chocolat chaud.
Lorsque le serveur le lui avait posé sur la table en lui disant que c’était un cadeau d’un homme dans la salle, elle avait eu peur. Les Loups, comme les chiens, ne peuvent digérer le sucre sans être malade, mais le chocolat en une telle dose était un véritable poison. Du bout des lèvres, elle avait demandé qui le lui avait offert et découvert au bout de la pièce les deux yeux noisette de Jeff, la regarder avec intensité et sourire. Elle s’’était alors levée, remerciant le serveur avant de se dirigé vers la table de son ami, vidant au passage sa tasse dans un pot de fleur.
Elle avait eu une longue discussion avec lui, apprenant qu’il avait dût quitter son Europe natale, recherché pour le sois disant meurtre de sa femme qui s’était, en réalité, suicidée, n’en pouvant plus de devoir garder le secret de son époux.
Perdue dans son passé, elle était descendue jusqu’au parking mécaniquement, remarquant à peine que Greg lui parlait. Sursautant en se rendant compte qu’elle avait oublié de passé par l’accueil.
Elle sursauta à nouveau en entendant la voix basse du Garou dans son dos et se retourna vers lui.
- ▬ J’ai oublié de passer chercher mon badge à l’accueille. Faut que je remonte tu m’attends ?
Il hacha de la tête et continua son chemin en la regardant retourner sur ses pas en trottinant. Elle remontât les deux étages, râlant contre son inattention. Elle aurait dût penser, avant même de descendre, qu’elle devait passer par là. Maintenant, elle faisait perdre du temps à son ami et retardait son départ. Il y avait des chances pour qu’il doive parcourir pas mal de kilomètre avant d’arriver à destination. Elle se doutait qu’une campagne tranquille avec un lieu bien isolé ne devait pas courir les rues. Elle le mettait donc surement assez en retard sur ses plants. Elle avait la chance de ne pas devoir subir une telle souffrance. Etant née mi louve, mi humaine, les transformations se faisait tout naturellement et rapidement, sans l’influence de la lune, bien qu’elle aime se transformer les soirs de pleine lune pour la contempler. Pour les Garou, cela devait être des nuits d’atroce et rude souffrance. Pourquoi durant les trois nuits où la lune est a son apogée ? Les chercheur ayant étudié ses conséquence n’on pas rien découvert ses effets sur les marrée, mais également sur l’être humain. Durant ces nuit, beaucoup d’humain son plus agité, plus nerveux et certain on même des tendances agressive, voir meurtrière. Les hôpitaux pour cas psychiatrique ont généralement plus de difficulté à garder leur patient sous contrôle et sont, pour certain, obliger de les droguer.
Mais pour tous les êtres de Légende, ces nuits sont dure. Tous, Loups, Vrykolakas, Garou et autre, ressente leur force plus puissante, leur appétit plus vorace et pour les loups-garous, la bête qui sommeille en eux, plus sauvage et affamée de chair et de sang humain.
Lorsqu’elle arriva enfin à l’accueil, la secrétaire se dirigeât immédiatement vers et lui tendit un papier ainsi qu’un badge. Elle paraissait affolée et heureuse de la voir, comme si elle lui sortait une épine du pied. Maïkan regarda derrière elle et vit le Vrykolakas, tout sourire séducteur, dos au comptoir, les coudes appuyé dessus. Elle regardait la petite dame avec des yeux de prédateur. La lycanthrope lit un sourire compatissant à Lorelay, lui murmurant de retourner à son bureau et qu’elle allait s’occuper de lui avant de partir dans sa direction.
Il la regardait avancer vers lui derrière la petite femme boulotte. Son regard s’était fermer et alourdi, son aura plus pesant autour d’elle, plus…imposant. Lorsqu’enfin elle fut près de lui, elle déclara d’une voix sèche.
- ▬ Je sais que c’est la pleine lune cette nuit, mais arrête de l’importuner. Elle a dit non, alors c’est non.
Il avait un sourire carnassier et féroce. Ces yeux étaient avides et menaçant, mais rien de tout cela n’effraya la jeune femme.
- ▬ Et toi … Accepterais-tu ?
- ▬ Fais pas l’idiot… tu sais très bien que cette nuit je serai sous ma forme louve et que mon sang te sera toxique.
Il grogna, mécontent de la réponse. Pourtant il s’avait que les lycanthropes sous leur forme lupin était mortelle pour les humain comme pour les suceur de sang. Très peu d’humain survivait à une morsure de Loups. La première transformation, et seul n’étant pas poussée par la lune, était extrêmement douloureuse et longue. Beaucoup mourrait au beau milieu, consumé par la fièvre des Garou ou par la douleur. Pour les Vrykolakas, s’était une autre histoire. S’il venait à se faire mordre par un Loups sous sa forme la plus dangereuse, il n’en mourait pas tout de suite, mais à la pleine lune suivante, durant laquelle les gènes Garou se réveillerais et tenterait une transformation qui tuerait entièrement la moindre cellule vivante du vampire, le faisant partir en fumée par la chaleur du Loups qui résiderait en lui.
Elle savait que la soirée serait plus dure pour lui que pour elle. Posant une main amicale sur son épaule, elle lui sourit, compatissante.
- ▬ Prend toi plusieurs poches de sang et rejoins-moi à mon appartement. On en profitera pour discuter.
Elle attrapa un morceau de papier et un bic sur le bureau de l’accueil et y griffonna son adresse et le lui tendit avant qu’il ne la prenne dans ses bras, lui susurrant à l’oreille.
- ▬ Gratias tibi Lycanthropus nimis. Custos es mei.
["Merci beaucoup Lycanthrope. Tu es mon gardien"]
- ▬ Quia debitum est ad vitam in vobis.
["C'est bien parce que j'ai une dette à vie enver toi"]
Elle sourit, amusée qu’il ose encore lui parler dans cette langue qu’ils n’avaient pas pratiqué depuis bien longtemps et que personne ne comprenait en ce lieu. Une langue remontant à bien longtemps. Mais cela l’arrangeait, car comme tout ceux de son espèce, elle devait détester les Vrykolakas qui leur avait causé bon nombre de soucis par le passé, et inversement. Elle ne voulait pour rien au monde que son amitié avec Jeff soit connue des siens et mise au péril.
Elle se dégageât doucement de son étreinte et lui fit un clin d’œil en s’excusant de devoir partir rapidement pour retrouver Greg et rentrer chez elle, sachant qu’une tâche désagréable restait à faire. Lorsqu’elle revient enfin dans les sous sol, Greg était assit dans sa voiture, le coude à la vitre, l’air passablement frustré et ennuyé. Une voix reconnaissable entre toute sortait des baffles et déblatérait énergiquement contre lui.
- ▬ Comment ca l’affaire m’est retiré … ? Un massacre pareil… il faut emprisonner ce malade !
Le Garou soupira, la tête posée sur sa main et les yeux rivé à l’extérieur.
- ▬ Déjà que je t’ai laissé relâché notre suspect numéro un…, maintenant tu m’annonce qu’on me retire l’affaire !
- ▬ Ecoute Béné… C’est pas sur moi qu’il faut gueuler. E patron a dit qu’une autre section plus apte à ce genre de cas prenait la relève.
De l’autre coté de l’appel, Benedict grogna en jurant.
- ▬ Plus apte…plus apte… Mais enfin, on nous forme pas pour les petits crimes de voyou ou de drogué qui perdent le contrôle… c’est pour ce genre de taré psychopathe que je me suis engagée. C’est pour les coffrer et donné la paix au citoyen…
Maikan se décida a entré dans le véhicule, claquant bien la portière pour marqué sa présence, faisant sursauté Gregory sur son siège. Il lui fit un léger signe de silence avant de reprendre.
- ▬ De plus le chef estime qu’au vu de ta perte de contrôle, il était nettement préférable de te retirer le dossier avant de devoir te mettre aux arrêts pour coups et blessure.
L’agent chef du FBI laissa échapper un grincement offusqué avant de rétorquer, la voix venimeuse.
- ▬ Non, mais tu l’as bien vue… Cette dingue se foutait de nous. Franchement, elle la méritait cette gifle.
La louve ferma les yeux, exaspérée, laissant échapper un grognement très peu humain.
- ▬ Tu as un chien près de toi ?
Maïkan étouffa un cri, se tournant vers son ami, les yeux indignés d’une telle insulte et les pupilles dilatées par la colère qui ressortait sont esprit lycanthrope du fond de son cœur. Mais Greg lui fit encore signe de se taire, posant sa main sur son bras pour l’apaiser.
- ▬ Oui, désolé. La personne qui voyage avec moi a prit son chien. Elle vient de sortir de la voiture et il ne m’aime pas beaucoup on va dire.
La jeune femme grognant à nouveau, foudroyant le Garou de ses deux yeux noir cerclé d’or et les machoire serrée.
- ▬ Ok… Tu sais qui a reprit le dossier ?
- ▬ Attend voir, je pense que c’est Thomas et sa section, il a des agents qui ont déjà sur le coup.
Il y eu un cri d’effroi au bout du fil et la voix de la jeune femme se fit plus aigüe et plus écœurée.
- ▬ THOMAS ! Quoi ce mec qui a une équipe qui renifle tout le temps, entend toujours tout et se comporte comme des animaux ?
Il acquiesça, tiquant légèrement en l’entendant parler ainsi de ceux de sa race, mais ne laissa rien paraitre dans sa voix, se contentant de garder un œil sur la louve assise à coté de lui et faisant son possible pour la distraire.
- ▬ Ces fous ? Je ne comprends pas pourquoi on lui confie ce dossier… La plupart de ses meurtriers sont même pas en prison, alors qu’ils devraient y croupir pour le reste de leur vie.
Cette fois-ci, ce ne fut pas un grincement, ni un grognement qui jailli de la gorge de la lycanthrope, mais un rire amer et froid.
Sa voix était acide, laissant entendre toute la haine que les propos de l’agent avait soulevé. Cette dernière étouffa un étranglement de surprise avant de crier et d’injurier son collègue.
- ▬ Qu’est ce que tu fais avec elle ?
Greg soupira d’exaspération et lança un regard peu amen a son amie avant que celle-ci ne réponde a ca place.
- ▬ Je fais ce que je fais. Mais je vous interdis de m’insulté ou d’insulté les miens, sinon vous allez avoir de gros problème… Vous ne savez pas ce que les Lou…
Exaspéré, Greg avait crié d’une voix ferme et sans équivoque, stoppant la jeune femme avant qu’elle n’en dise trop sur l’existence des Légendes et la fusillant du regard, les mains crispée.
- ▬ Béné, je te rappel plus tard. Je rentre d’ici trois jours. Et je n’ai pas de compte ou d’explication concernant ce que je fais hors de mon service à te rendre.
Sur ce, il coupa la communication et se tourna vers Maïkan.
- ▬ Tu ne pouvais pas te taire ? Je dois déjà la supporter et ranger mes crocs avec elle pour protéger ma couverture. Mais si tu viens mettre la pouet pouet pouet pouet pouet dans mon boulot, tu peux repartir recta.
Elle ouvrit la bouche pour protester, mais il la stoppa net, levant la main de manière imposante.
- ▬ Je ne veux pas entendre. Mais contrôle-toi la prochaine fois. Je pensais qu’un être aussi âgé que toi serais bien plus réfléchit et sage.
Blessée dans sa fierté, la jeune femme se renfrogna et s’enfonça dans son siège, tournant son regard vers l’extérieur, décidée à ne plus ouvrir la bouche et a ne plus l’écouter.
Tout le trajet de retour fut dans un silence lourd et tendu, et quand Greg parka sa voiture et voulut sortir pour la ramené, elle le stoppa dans son mouvement, rétorquant qu’elle n’avait pas besoin de lui pour la reconduit jusque devant sa porte et s’en alla sans un au revoir. Elle remonta les étages en grognant contre le Garou et contre elle-même.
Elle se savait fautive, mais savait également qu’elle était bien plus susceptible et belliqueuse lorsque son esprit Loups prenait le contrôle et le savait bien moins contrôlable à l’approche de la pleine lune. Rentrant enfin chez elle, elle allât s’allonger dans son canapé et souffla profondément, sachant qu’il lui restait cette tâche obligatoire à faire et qu’elle ne pouvait pas la repousser.
Inspirant profondément, elle prit son courage à deux mains et se leva pour se diriger vers son bureau et entamer une conférence vidéo phonique.
Lorsque l’image apparut enfin sur son écran, elle aperçut le buste fin et délicat d’une femme assez grande et élancée, un visage rond et souriant et les cheveux relevé en un chignon élégant. Elle lui demanda pour qui était l’appel, mais reconnaissant l’un des enfants qu’elle avait dût materner après la mort de la femme du maître des lieux. Elle sourit gaiement en la saluant.
- ▬ Ma petite louve ? Comment vas-tu ? Où es-tu ? Et ton frère ? Tu as des nouvelles de lui ?
- ▬ Du calme Honey… du calme… je vais bien, je suis à New-York. Peux-tu me passer Père ?
L’expression de son ancienne nourrisse aux cheveux noirs et aux yeux bleu Husky changea radicalement. Seul pour les choses les plus grave, la jeune lycanthrope appelais son père de la sorte, indiquant par la l’urgence de la communication.
- ▬ Je vais le chercher… Je reviens.
Maïkan attendit durant quelque minute avant que n’apparaisse le visage et le buste de son père. Elancé et musclé, il était grand comme tous ceux de la race. Son corps respirait la jeunesse malgré les huit cent ans d’existence bien sonné qui était derrière lui. Seules les petites rides qui sillonnaient son visage et ses yeux bleu emprunt de souvenir lointain et tragique marquait le temps qu’il avait vu s’écouler. Tout comme sa fille, il avait des cheveux blond presque blanc, agrémenté de petit fils d’argent lui donnant une impression de scintillement.
- ▬ Ma petite fille ! Ca me fait plaisir de pouvoir te parler. Honey ma dit que tu étais à New-York. Ce n’est pas si loin du Manoir… Quand est-ce que tu viendras nous voir ?
Il avait une voix basse et imposante qui emplissait la pièce même à travers les baffles de l’ordinateur.
- ▬ Soit en sur. Je viendrai vous voir avant la prochaine Lune.
Elle répondit doucement au sourire tendre que lui renvoyait l’image de son père et sentit son cœur se serrer.
- ▬ Je… J’ai… j’ai une mauvaise nouvelle…
Elle avait à peine prononcé ces mots, qu’un silence de mort s’abattis sur ses interlocuteur. Elle dégluti difficilement, fermant les yeux et sentant les larmes monté progressivement.
- ▬ Cela concerne Gabrielle… et le clan… Hier, je suis allée à son appartement pour lui rendre visite…
Son corps commençait à être secoué de sanglots silencieux et elle hoqueta en finissant sa phrase.
- ▬ Je les ai retrouvé tout les trois mort… ainsi qu’un de leur ami… mutilé et disloqué.
Elle respirât un grand coup avant de continuer.
- ▬ Un autre chasseur est sorti de l’ombre. Il veut la peau des Loups… Il nous veut tous.
Elle entendit une longue plainte triste, tel le cri d’agonie d’un loup ayant perdu sa compagne. Son cœur se serra en voyant la peine se peindre sur le visage de son père. Ses lèvres étaient parcoururent de spasme et son regard l’implorait de lui dire que ce n’était qu’un cauchemar, qu’une mauvaise farce.
- ▬ Je suis désolé papa… je ferai tout pour retrouver le coupable et il mourra selon nos lois.
- ▬ Je… j’ai besoin d’y penser seul… s’il te plait, soit prudente. Si tu te sens pour le moins en danger, viens à la maison… je ne veux pas te perdre comme ton frère ou ta mère… je ne le supporterai pas.
Maïkan acquiesça et lui fit un dernier sourire en le voyant se contenir de pleurer devant elle et coupa la communication avant de s’effondrer elle en larme sur son bureau.
Les Loups, contrairement à beaucoup d’autre créature, ont un sens de la famille extrêmement bien développé. Il arrive bien souvent, quand les membres de la famille ne subisse pas d’accident mortelle, qu’ils gardent intacte entre près de dis génération. De même, les Loups n’ont qu’un seul et unique amour sur toute leur vie, et y reste fidèle jusqu’à la mort des deux.
Envahie par le chagrin, elle se leva et se dirigeât vers son salon, décidant de s’allonger sur son sofa afin de reprendre des forces avant que le soir ne tombe. Sombrant après quelques minutes dans un sommeille réparateur, elle ne se réveilla que lorsqu’elle entendit la sonnette d’entrée raisonné dans la pièce.
Se levant difficilement, elle tituba jusqu’à la porte, se passant une main lasse sur le visage pour faire disparaitre les dernière trace de chagrin. En arrivant devant la porte, elle jeta un coup d’œil au petit écran placé à sa droite pour y reconnaitre son ami qui patientait vêtu d’un jeans, d’une chemise noir et d’un ample imperméable noir.
La jeune femme lui ouvrit, l’air perplexe. Elle ne savait pas combien de temps elle avait dormit, mais savait qu’elle n’allait pas tarder à monter sur les toits pour ne pas déranger ses voisins avec ses grognement sauvage.
- ▬ Ca fait longtemps que tu attends ?
Le vampire lui sourit, amusé, voyant bien l’air encore endormi de son amie. Il s’avança d’une allure flottante et entra silencieusement, jetant un regard appréciateur à l’environnement dans lequel la Louve vivait.
- ▬ Ca fait près de cinq minutes que je sonne. Mais ce n’est pas grave. Tu ne savais pas à quelle heure j’arriverais.
Il la regarda attentivement, détaillant son visage fatigué et pour la première fois depuis bien des années, il vit les marques de la fatigue et de la tristesse faire ressortir celle du temps.
- ▬ Hey… tu es sur que ça va aller ?
Elle hocha légèrement la tête, lui prenant le bras et l’emmenant vers sa chambre pour emprunter l’échelle qui menait au toit.
Arrivant en haut, il débouchèrent sur une sorte de véranda munie d’un canapé, une table et quatre chaises. Il y avait possibilité d’en sortir pour se promener sur le toit entre plusieurs bac rectangulaire dans lesquelles elle faisait pousser du gazon, des fleures et un mini potager.
Le soleil commençait déjà à disparaitre derrière les gratte-ciel quand les deux jeune gens s’installèrent pour manger avant que la lune ne soit complètement levée.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 20:00 | | | | CHAPITRE N°3 MENACE
- La lune brillait, haute et grosse au dessus des gratte-ciel, suspendue dans le ciel de New-York. Sa clarté argentée se reflétant dans les fenêtres et illuminant la Terre de sa splendeur blafarde, rendant la ville fantomatique.
Sur le toit de son immeuble, Maïkan, sous la forme d’une magnifique louve noir de la taille d’un jeune bœuf, les yeux bleu claire et la langue rouge dépassant de sa gueule, se promenait en laissant échapper de petit grognement nerveux, se retenant de hurler à l’astre d’argent son envie de chasse.
C’était sa deuxième nuit de Pleine lune. Jeff l’accompagnait encore, la regardant aller et vernir sur le revêtement, écoutant ses griffes cliqueter et regardant sa queue se balancer nerveusement de gauche à droite tandis qu’il buvait, ou plutôt suçait une des poches de sang qu’il avait emporté la veille au soir. Lui aussi se sentait nerveux, et son envie de sang n’en était que plus fort. Il entendait le liquide pourpre et épais battre dans les artères de son amie. Se retenait de se lever du sofa et d’aller la mordre, sachant que dedans coulait le plus sauvage et mortelle des poisons.
La bête de plus d’une demi-tonne finit par se détendre, se couchant devant la vitre de la véranda, grognant toujours légèrement, les yeux fixés sur le Vrykolakas. Qu’elle le connaissait bien cet ennemi. Il avait toujours été la pour elle depuis le début. Même quand il l’avait agressé la première fois, la poussant dans un retranchement loin de sa volonté. Elle se souvenait de cette fois, la première fois qu’elle l’avait vu. La première fois qu’il l’avait aidé, la première fois qu’elle avait compris que les peuple qui l’entourait n’était pas tellement différent l’un des autres. Ou les humains et les Loups désignaient les Vrykolakas comme des êtres vicieux, barbares et qui ne pense qu’à leur plaisir personnel. Elle n’avait à cette époque la qu’une douzaine d’année et craignait le monde qui l’entourait, de peur de décevoir sa famille, de dévoiler l’existence d’être connut uniquement dans les croyances de Satan. Un temps où la superstition rendait n’importe quelle personne aussi folle et aussi brutale que la mort.
Elle travaillait dans les champs avec son petit frère et sa mère, récoltant le blé de la ferme. Elle n’était pas pauvre, mais la richesse ne coulait pas à flot. Le roi surtaxait ses habitants, les forçant à se tuer à la tache pour survivre. Poussant parfois les familles à vendre leur enfant comme esclave afin de ne pas mourir.
Sa famille et elle vivait reclus du village, payant tant bien que mal sa par des dettes. Elle ne connaissait rien du monde, ne voyait que ses parents et son frère et n’arrivait que difficilement à controler ou plutôt à gérer l’esprit lycanthrope qui la terrissait.
Ce jours la, elle s’était écartée un peu du centre du champ, longeant la forêt, calmant son cœur qui battait follement dans sa poitrine, tentant de calmer sa respiration affolée. Une nuit que pleine lune. Elle se préparait à passer une nuit de pleine lune, à se battre contre elle-même pour ne pas dévoiler son secret.
Assise contre un tronc, elle n’avait pas entendu les pas arrivant derrière elle et hoqueta de surprise lorsqu’elle sentit un bras l’attrapé par la taille et la tirer en arrière, la plaquant contre un corps sans chaleur, une main l’empêchant de crier, d’appeler à l’aide. Elle ne pouvait le voir, mais sentait parfaitement sa condition de vampire et sa force la pressant contre lui. Rapidement, il l’emmenant dans la forêt et une fois assez loin il la posa au sol et la fit pivoter.
Lorsqu’enfin elle vit son visage, elle paniqua, n’étant pas habituée d’être aussi proche d’un homme plus vieux qu’elle et aussi séduisant que dangereux. Elle se débattit, tentant de le faire lâcher prise pour s’enfuir, mais le résulta fut l’inverse, il serra contre lui, un sourire mauvais aux lèvres, découvrant ses canines protubérante. Elle pouvait sans peine savoir ce qu’il voulait d’elle et n’était pas prête à le lui offrir sans s’être battue pour vivre.
Se débattant dans ses bras, elle démontra une grande résistance et une grande force, mais cela ne suffit pas à lui faire relâcher ses muscles pour la libérer. Le visage de son ennemi changeât brusquement, se rendant compte qu’il n’avait pas choisi une proie facile, mais un être qui comme lui se cachait pour survivre et qui aussi jeune, parvenait à être à force égale à la sienne.
Ne sachant pas encore contrôler ses deux esprits, la lycanthropie prit brusquement possession d’elle, la transformant en louveteau noir aussi grand qu’un poulain, le forçant à la lâcher avant qu’elle ne se mette à courir après lui, le traquant, le chassant, le forçant plusieurs fois à changer de direction. Elle hurlait au monde sa faim, sa soif de sang, son envie de sentir le liquide couler dans sa gorge, les chaires se déchirer entre ses crocs, les os se briser sous son poids. Elle se sentait embrumée, comme si sa volonté était lointaine, n’obéissant qu’à son instinct de survie, se délectant de cette ivresse qui la prenait doucement.
Contrairement à ce qu’elle s’attendait, il ne fuit pas longtemps, se retournant pour lui faire face et la reçut dans ses bras lorsqu’elle sauta pour le faire tomber, la serrant contre lui et lui fermant la gueule d’une main pour éviter la morsure.
- ▬ Lentum si mordeat te moriamur. Si me mordeant, moriemur. Habeo, quod lucrum.
[Doucement si je te mords, nous mourrons. Si tu me mords, nous mourrons. Je n'ai rien à y gagner.]
Il lui avait parlé dans la langue sacrée de la religion, des sacrifices… la langue des anciens, une langue que chaque Légende se doit de connaitre… le langage des premiers d’entre eux. La langue dans laquelle tu ne peux mentir sans te faire tuer par tes paires pour trahison. Mais malgré cette preuve, elle n’arrivait pas à le croire, et résister à cette odeur musquée de chair et de sang lui était de plus en plus difficile.
Tout le reste de la journée, ils restèrent dans cette position, bien qu’il se fut assit pour mieux la tenir, combattant l’un contre l’autre pour avoir l’avantage. L’un tentait de tuer l’autre pour se sauver, l’autre de contenir la bête, la tenant serrée contre son torse pour lui réduire sa possibilité de mouvement. Mais lorsque le soir arriva enfin, malgré cette faim dévorante, elle se détendit, se retransformant humainement, et s’endormit contre le corps de son ravisseur, y trouvant un certain repos, écoutant sa respiration et son cœur battre dans sa poitrine.
Quand elle se réveilla quelques heures plus tard, elle était toujours contre lui, sa tête appuyée contre son torse froid, ses bras passée autour de son corps pour se retenir à lui. Il la tenait, un bras dans son dos et l’autre sous ses genoux. Lorsqu’un courant d’air passa sur sa peau, elle se rendit compte qu’elle se trouvait nue dans une ample cape de cuir tanné noir. Angoissée par ce qu’il aurait put faire pendant qu’elle dormait, elle tenta de nouveau de se débatte pour se libérer et s’enfuir, mais il la retint en la tenant par les épaules, le forçant à le regarder dans les yeux, la forçant à plonger dans son regard sombre.
- ▬ Tu es bien forte pour une louve aussi jeune. Mais tu ne sais pas encore te maitriser.
Les yeux bleu cristallin de la jeune fille se transformèrent en deux billes d’acier menaçant, mais rien ne parvint à sortir de sa gorge malgré ses tentatives veine pour parler. Elle se contenta donc de remuer pour se dégager, sans y parvenir, et sans vraiment en avoir envie.
- ▬ Arrête de vouloir partir, je ne te ferai rien.
Malgré les mots rassurant qu’il tentait de lui faire entendre et sa voix basse et calme, elle n’arrivait pas à laisser la confiance prendre place sur la peur, une peur qui se transforma vite en terreur qui la tétanisa contre lui, lui empêchant tout mouvement de rébellion ou de fuite.
- ▬ Si tu me promets de ne pas vouloir me mordre, je te lâcherai et t’aiderai à gérer tes émotions pour ta transformation. Mais promet moi de ne pas non plus vouloir t’enfuir… tu es dangereuse dans cette état. Je veux t’aider, je sais à quel point il est dur de résister.
Malgré elle, elle se détendit, les yeux remplit d’interrogation et le fixa dans les yeux sombre du soit disant ennemi de sa race. Toucher par son air effaroucher et peureux, il la relâchât légèrement, lui souriant et lui caressant doucement la joue, remettant quelque une de ses mèche derrière ses oreilles.
- ▬ Mais tu devras garder ca secret… Le lycanthrope n’aime pas spécialement qu’un de leur membre se promène avec un vampire… et je ne voudrais me faire traquer encore si jeune.
Elle répondit enfin à son sourire et respira profondément en détendant chacun de ses muscles pour lui montrer qu’elle coopérait. Doucement, il relâcha ses épaules et lui sourit en la faisant se relever, serrant sa cape autour d’elle.
- ▬ J’habite pas loin d’ici… ma sœur te prêtera quelque affaire.
La jeune Louve rougit, gênée. Comme tout les siens et les Garou, dés qu’elle se transformait, ses vêtement se déchiraient, la laissant nue dés qu’elle revenait à sa forme anthropomorphique.
Elle se souvenait de ce jour, de cette amitié qui était née entre eux. Elle avait trouvé chez lui l’ami, le frère qu’il lui fallait dans ce monde pour se confier et se libérer de sa condition de Louve. Déjà ça, elle avait eu du mal à le gérer dés sa naissance, mais le faite qu’elle soit la fille aînée d’un Loups à l’avenir prometteur et déjà puissant dans l’Europe l’obligeait à garder un silence absolu sur bien des faits auxquels elle assistait.
Toujours couchée devant la vitre, elle regardait son ami, cherchant à percer le mystère de sa présence dans la section 8. Elle savait qu’il n’aimait guère bosser pour quelqu’un et s’exposer ainsi à la vue du peuple. Il avait fermé les yeux, se reposant dans son canapé, une poche de sang poser devant lui. Elle l’appréciait énormément, peut-être plus que ce que sa race le lui permettait, mais pour rien au monde, elle ne voudrait le perdre.
Doucement la lune redescendit vers l’horizon lointain, laissant le sang bouillant de la Louve se calmer et la laisser fatiguée. Sans qu’elle ne s’en rende compte, elle reprit forme humaine, s’endormant entre deux bac que fleure. Elle sentit à peine les bras de Jeff la soulevée et l’enveloppé comme il y a de cela près de cinq cent dix ans. Il l’emporta, menue et chétive, seul instant de faiblesse chez un Loups adulte, jusque dans sa chambre, descendant l’échelle d’un bond, atterrissant souplement et légèrement sur le sol avant d’aller la poser dans le grand lit de plume, l’enveloppant bien dans la couverture.
Comme la veille, il s’allongeât près d’elle, regardant son visage endormit et serein où toute trace de son passé, du temps ou de son avenir incertain était gommé, lui redonnant son visage d’enfant innocente. Il finit lui aussi par fermer les yeux, attendant que le sommeille vienne le cueillir comme on cueille un fruit, mais rien ne vint comme chaque nuit depuis qu’il à été contaminé le jour de sa mort. Son histoire est longue a retracée, mais depuis qu’il a changé d’état, il vivait dans la crainte d’un jour être découvert comme un monstre et de devoir finir, comme sa première femme et seul Vrykolakas avec qui il avait vécu, sur le buché des monstres crains par l’humanité. Comme toujours, il laissa airer ses pensée dans ses lointain souvenir, cherchant à se rappeler le visage de ses parents, de son frère et sa soeur, mort de puis des siècles, de sa mère toujours riante malgré qu’elle soit traitée comme une esclave auprès d’un de ses riches seigneurs d’Espagne qui ne jurais que par l’argent et le pouvoir. Il n’avait aucun souvenir de son père mort alors qu’il était encore bien jeune. Et très peu de ses derniers parents proches dont il ne lui restait que de vagues sentiments, des impressions de chaleur et de sureté.
A l’inverse des idées toute faites par les premiers vampires comme quoi ils seraient apparus en Pennsylvanie, ils ont commencé leur existence dans la religion Maya avec le dieu Camazotz. Le dieu chauve-souris. Les légendes sont nombreuses et diverse. Mais la naissance des Vrykolakas est belle et bien apparue dans cette civilisassions des Mésoamérique sous forme de peste provoquée par leur dieu contre les mécréant, les touchant un a un, propageant la maladie vampirique dans toute les tributs environnante. Cette peste était généralement remarquée par le palissement complet du corps de l’être touché, des accet de vampirisme et une froideur cadavérique. A la base, c’était une maladie mortelle, tuant l’homme en quelques semaine dans d’atroce douleur, mais au fur et à mesure des années, ils résistèrent pour survivre et mutèrent le gène, se transformant en Vrykolakas progressivement, gagnant en vie au fils du temps qu’ils passaient avec le gène dans leur sang.
Lorsqu’il s’engageât dans les hommes partant pour le nouveau monde avec le célèbre italien Christophe Colomb dans les années 1492, il ne s’attendait pas à découvrir une population tel que celle la, et encore moins à ce qu’il soit atteint, pendant une longue partie de leur séjours sur place, par une fièvre mystérieuse. Il se souvenait vaguement de cette longue période de près de six mois durant laquelle il navigua entre conscience et les limites de la mort pour finalement se réveillé sur la côte espagnole, dans un brancard de fortune, le corps glacée, ses veines se vidant progressivement du sang qu’il ne produisait plus. Plusieurs de ses coéquipier revenu sauf de cette expédition, étaient atteint de la même maladie incurable qui avec le temps les rendit plus fort que les autres et immortel.
Malheureusement, pour leur survie, ils devaient se nourrir sur des humains, transmettant au quelques résistant la maladie sortant du venin de leur canines proéminentes. Ces de cette manière que le vampirisme de Camazotz se propagea dans l’Europe, traversant les frontières sans jamais trouver d’arrêt.
Jeff se rappelait ces temps d’horreur qui suivirent la propagation de ces être maudit. Des temps où chacun soupçonnait le voisin d’être atteint de la peste, de devenir ses montres chassé, traqué et accusé à tord d’être des fils du diable. Il s’en souvenait que trop bien. Il se les mémorisait souvent pour se rappeler à quel point l’être humain est cruel envers ceux qui se diffèrent. Il avait peur que cette époque revienne. Il avait peur de devoir à nouveau laisser tout le monde derrière lui pour s’enfuir. Il avait eu la chance de pouvoir retrouver Maïkan… une ennemie, une amie, la personne qui le connaissait le mieux et depuis le plus long temps. Une personne qui savait le comprendre et qui vivait dans les même peur.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle se trouvait allongée dans son lit, la tête plongée dans ses oreillers moelleux et lovée à travers la couverture contre son ami. L’esprit encore embrouillé, elle passa un bras sur son torse et posa sa tête contre son épaule, lui murmurant un simple merci pourtant si complet. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés, il avait toujours été la pour elle, l’épaulant dans ses moments difficiles. Pareille à chaque journée suivant ses transformations retenues lors de la pleine lune, elle dormit longtemps, sombrant dans de long passage d’inconscience et des moments de somnolence fiévreux. Elle sentit Jeff bouger, l’entendit se déplacé en bas, remonter dans sa chambre, cuisiner. Vers le milieu de la journée pourtant, elle n’entendit plus un bruit et ne sentit plus sa présence auprès d’elle.
Elle ne se réveilla complètement que vers cinq heure de l’après midi, se sentant endolorie et lasse d’avoir lutté contre sa nature. En se levant, elle s’habilla sommairement et se rinça le visage pour achever de chasser la fatigue. Ses yeux étaient plus dorés que jamais, masquant presque le bleu de ses iris. Ses dents plus pointue déformait son sourire en grimasse cannibale. Elles lui sensibilisaient les gencives déjà irritée par les dents qui les frôlaient en fermant les mâchoires. Mais toutes ces petites douleurs faisaient partie de ses habituelles transformations durant lesquelles elle luttait contre sa nature pour ne pas dévoiler leur existence. Quand elle se trouvait au domaine de son père, tout était différents et moins dure.
En bas, sur sa petite table basse, elle trouva un papier plié au côté d’une poile recouverte d’un couvercle d’où s’échappait une délicieuse odeur.
- Je t’ai préparé un plat avant de partir travailler. Il te suffit juste de le réchauffer quand tu te réveilleras. J’espère que ça ira bien. A ce soir.
Jeff
Soulevant le couvercle, elle découvrit un bonne tranche de steak cuit et légèrement saignant accompagné d’une sauce aux tomates, courgette, poivron dans laquelle baignait des pattes rissolée. Voyant le festin qui l’attendait, son estomac se manifesta bruyamment, la poussant à mettre la poile sur la tac électrique pour réchauffer le repas.
Après avoir mangé, elle décida de sortir faire une promenade dans Central Park pour se délacer les muscles. Laissant une note à l’attention de Jeff auprès de son gardien, elle enfila sa tenue de sport et sortit.
Ses écouteurs dans les oreilles avec du bon vieux jazz comme plus personne n’en avait fait, elle courait sur un des chemins qui coure le long du blockhaus. Elle croisait de temps en temps des cavalier, des coureurs où des couples qui se promenaient avant le retour de la nuit.
Pendant près d’une heure, elle courut sans arrêt, parcourant en bonne partie la zone nord du parc avant de revenir vers le sud pour reprendre le chemin de son appartement. Elle s’arrêta néanmoins le long du Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir, son estomac parcourut de tiraillement et son cou de picotement. Elle se sentait observée minutieusement par quelqu’un et n’osait se retourner pour vérifier. Elle ferma les yeux, se concentrant sur son odora et son ouïe, cherchant à capter quelque chose. Mais rien ne vint autre que les discutions des passant et l’odeur nauséabonde de la décomposition des feuilles dans le réservoir. Se tournant à demi, elle regarda les quelques personne présente et ne distingua qu’un enfant jouant avec son énorme chien, ses parents assit sur un bang. Plus loin pourtant, elle vit un petit éclaire de lumière, comme si le soleil s’était refléter sur une vitre.
Comprenant que quelqu’un l’observait à distance, elle fit comme si de rien n’était et lui tourna le dos pour reprendre sa course, bousculant au passage un autre coureur, inspirant de ce fait son odeur. De nouveau, elle s’arrêta abruptement, se retournant vivement pour le fixer. Il s’était retourné vers elle pour lui demander des excuse, mais sa voix ne sortit pas de sa gorge, seul ses yeux stupéfait trahir ses pensée.
Cette odeur elle la connaissait. Elle l’avait sentie deux jours auparavant sur la scène du crime. La seule marque de l’assassin. Elle ne pouvait pas se tromper, et lui non plus. Elle sentait qu’il connaissait son état de louve. Ses yeux se plissèrent découvrant le sourire mauvais qu’il devait lui attribuer à travers son écharpe qui lui recouvrait toute la partie inférieur du visage. Son regard démontrait le dégout qu’il ressentait envers la créature qu’elle était. Elle aurait voulut lui arracher le bonnet qui recouvrait son crâne, elle aurait voulut lui arracher la peau de ses dents pour lui faire endurer une souffrance bien supérieur à ce qu’elle éprouvait. Elle voulait lui faire connaitre le plaisir de mourir, le soulagement de mourir, cette envie qui vous prend lorsque vous êtes presqu’au terme de votre vie dans une souffrance sans nom.
Elle voulut faire un pas en avant, mais vif, il dévoila un couteau en argent caché dans sa ceinture, prêt à l’emploi. Son corps recouvert d’habit chaud pour cette fin de soirée, dénotait sa musculature entrainée au combat rapproché comme au combat d’arme. Elle n’avait que de mince chance de s’en sortir indemne seul face à cet individu qui avait réussi à tuer trois Loups sans se faire blesser.
Avant de s’en aller, elle lui adressa un regard emplit de haine et de promesse de vengeance. Ne lui tournant pas le dos directement, elle partit en courant rapidement, peut être trop rapidement pour l’heure, jusqu’à ce heurter contre un corps massif qui l’enserra immédiatement en sentant sa peur. Elle reconnut immédiatement l’odeur froide et pourtant suave de Jeff et se rendit compte seulement à ce moment là qu’elle tremblait de tout ses muscles, encore sous le choc de sa rencontre. Elle n’aurait peut-être jamais dut s’enfuir de la sorte, peut-être aurait-elle dut déclencher le combat, mais tout ses instinct sauvage lui avait hurlé de courir, de partir loin de cet homme qui dégageait une force qui lui était encore inconnue.
Tremblante, elle rentra, soutenue par le bras puissant de son ami. Elle ne cessait de se retourner, inquiète, l’impression poignante d’être suivie lui prenant le ventre. Quelque chose dans le regard de cet homme l’avait inquiété. Une chose cruelle, maléfique et bestiale. Elle n’arrivait à mettre un nom dessus, mais elle était sur qu’il n’était pas sans une goute de légende en lui.
La consanguinité était fréquente entre Légende et humain. Mais les enfants qui en résulte sont soit totalement Légendes, soit totalement humain et sans pouvoir. Mais dans leur gène cours celui spécifique de son parent et peut se transmettre dans les générations qui le suivent.
Les Loups, tout comme les Vrykolakas, sont nés d’un culte pour des dieux. Des dieux qui ont réellement existé. Des dieux qui ont produit des légendes et des fléaux pour tenir l’équilibre du monde. Mais très peu s’attendaient à ce que le monde tourne de cette manière après des siècles. Tous ne viennent pas de la même mythologie. Les Vampire viennent des Maya, les Loups, eux, viennent d’une ancienne mythologie reprise par les peuples nordiques de l’Europe.
Le plus ancien, toujours en vie et considéré comme le seigneur des Loups, le juge, celui que l’on doit trouver pour régler les conflits entre lycanthrope, se nomme Fenrir. Fils du dieu Loki, le dieu fripon, et d’Angrbda, une géante. Ce Loups à la force extrême, fut vite considérer comme dangereux par les ancêtres, se fera enchainer avant de se libérer et d’avaler Odin. Les légende raconte que par la suite, Vidar, fils d’Odin, le tuera, mais la n’est pas la réalité. Cette légende a été tournée pour faire croire aux inférieurs qu’ils ne doivent plus craindre une force inconnue. Fenrir c’est enfuit et cacher partout dans le monde, donnant naissance a plusieurs enfant doter du don des lycanthropes et propageant la race d’enfant de dieux.
Ce Loups, premier de l’espèce est à la naissance de la célèbre louve de Rome qui donna naissance à Romulus et Rémus, mélange entre son sang pur Loups et celui d’un humain. Ces deux célèbres frère et fondateur de Rome furent les premiers Garou du monde, mais également les plus sauvage.
Pour l’heure, Fenrir voyage de pays en pays, s’arrêtant de temps en temps, comme maintenant au canada, pour rencontrer d’autre peuple. Mais après près de quatre millénaires de vie, il restera le plus sage, le plus puissant et surtout le plus solitaire des Loups.
Raide, fatiguée, lasse, elle se dirigeât directement vers sa douche, décidant de se prendre un peu de temps pour se relaxer. Une sueur froide collait à sa peau sous lesquels ses muscles puissants de louve tremblaient.
- ▬ Tu veux quoi pour manger ce soir Maïk’ ?
La de Jeff lui apparut distincte et clair a travers la porte transparente brouillée de la douche. Sortant la tête, ses cheveux plaqués en arrière par l’eau, elle lui sourit.
- ▬ Surprend moi… Je sais que tu es bon cuisinier.
Elle le vit tourner les talons, la mine songeuse, les sourcils froncée et les yeux dans le vague, avant de retourner finalement sous le jet d’eau chaude qui ruissela délicieusement sur son corps, relaxant ses muscles crispé.
L’eau coulait abondement sur elle, la réchauffant extérieurement et intérieurement. Elle avait fermé les yeux, respirant profondément l’odeur de lavande qui était diffuser dans la pièce, appréciant le bien être qui l’enveloppait. Mais malgré tout ça, une part d’elle restait sous tension, comme si par instinct, elle attendait que quelque chose passe. Elle était presque sur qu’elle sentait une présence ici, non loin d’elle. Pas la présence de Jeff, ni celle d’un Garou ou d’un Loups… C’était plus comme un spectre qui l’observerait. Comme un être maléfique de race inconnue.
Brusquement, elle reconnut cette impression et vit presque, a travers ses paupières, les yeux de l’assassin la fixer, la narguer, lui dire qu’elle serait la prochaine.
Ouvrant subitement les yeux, elle vit une silhouette floue de l’autre coter de la paroi et sentit cette fine odeur de feuille de thé s’insinuer dans ses narines et la tétaniser sur place. Elle aurait voulut hurler, courir, partir loin, le plus loin possible, mes ses muscles ne lui obéissaient plus. Ce ne fut que quand elle entendit le bruit des assiettes sur la table qu’elle sortit de sa torpeur et détacha son regard de l’homme qui se tenait dans la même pièce qu’elle.
Sans qu’elle s’en rende compte, sa bouche s’ouvrit et un cri strident s’en échappa. A la fois effrayant et rassurant, il lui hérissant les poiles dans le dos, faisant sursauter le vampire dans la cuisine.
Elle l’entendit courir pour arriver à l’étage alors que le spectre s’effaçait déjà, terrorisant la pauvre Louve dans sa douche. Sa voix se brisa d’un coup, le souffle lui manquant, l’impression de son âme se liquéfiant emplit sa tête, assombrissant sa vue qui seul voyait encore les yeux de l’assassin la fixer dans un sourire narquois.
Lorsqu’il arriva, l’eau frappait son corps dans un jet puissant, une odeur de thé flottait à la place de celle de la lavande et une présence peu rassurante venait se frotter à la sienne, lui donnant des frissons.
Tournant sur lui-même, il en chercha sa provenance, inquiet de ce qui venait fort probablement d’agresser son amie et peu rassurer sur la nature de l’être qui lui avait infliger une telle douleur. Mais rien ne se montra à ses yeux et tout le doute revinrent en lui. Seul un être pouvait faire une telle chose et cela ne le rassura guère.
Bien vite, la présence ne fut plus qu’un mauvais souvenir, rendant enfin ses fonctions à Maïkan, lui permettant de respirer pour elle-même et par elle-même, lui permettant d’enfin ressentir le tissu qui la frictionnait énergiquement, lui séchant la peau. Peu à peu, ses sens lui revinrent et elle distingua le visage du Vrykolakas penché vers le sien, soucieux.
- ▬ Qu’est ce qu’il c’est passé ?
Il plaça son indexe sur ses lèvre, secouant la tête de gauche à droite, lui murmurant de ne pas parler et de se détendre.
Il la porta jusqu’à sa chambre où il la laissa s’habiller, lui promettant de tout lui dire le moment venu et lui donnant rendez-vous dans le salon pour manger avant qu’il ne reparte.
L’esprit embrouillé, elle enfila ses sous vêtement, un ample t-shirt et s’attacha les cheveux. Avant de le rejoindre dans le salon où l’attendait un plat de sauté de veaux de Lisbonne accompagner d’une bouteille de vin de bourgogne et d’une cruche de sang.
Affamée, elle se rua sur la nourriture et en ingurgita une grande quantité avant de se sentir fixée.
- ▬ Quoi ? J’ai les cheveux gris ?
Sa remarque fit rire le jeune homme et la dérida elle-même en se disant qu’elle avait été plus que sur la défensive.
- ▬ Non… je ne savais juste pas que tu mangeais de cette manière. On dirait… un Mixcóatl qui n’a pas manger depuis près d’un an.
Gamine comme elle pouvait l’être, elle lui tira disgracieusement la langue et sourit avant de continuer à boire et à manger, oubliant l’épisode de terreur qui s’était produit quelques minutes avant.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 20:04 | | | | CHAPITRE N°4 ATTENTAT
- Maïkan se sentait comme dans de l’ouate, une douce chaleur rassurante enveloppant sa torpeur. Elle se retourna dans sa couverture et sourit au travers de son sommeille. Elle rêvait d’un doux rêve de romantique, s’approchant de l’homme qu’elle aimait. Il n’avait pas de forme précise, tantôt les yeux d’or, tantôt d’acier. Une fois les cheveux longs pour finalement revenir à court. Elle ne savait pas qui il était, mais son amour pour lui en était que plus fort.
Puis, alors qu’elle l’embrassait, il se muât en un être humanoïde immonde, les dents pointue, les yeux fendu et vert, la langue se mêlant à la sienne se divisant en deux pour devenir fine et fourchue. S’emparant d’elle, il laissait couler son venin dans sa gorge, lui brulant, le corps et son regard narquois la fixant alors qu’elle se débattait pour se libérer.
Se redressant brutalement, elle cria, le corps en sueur, les cheveux emmêlé et les yeux exorbiter. Très vite, elle sentit les deux bras protecteur de Jeff lui entourer les épaules et la calmer.
- ▬ Je l’ai encore vu… plus horrible si possible que la dernière fois…
Il la serra un peu plus contre lui, la berçant doucement et lui embrassant les cheveux.
- ▬ J’ai peur Jeff… peur de ce que cette chose pourrait me faire… peur qu’il me tue alors que je n’ai pas encore vécus… peur de…
Il lui coupa la parole, la forçant à se recoucher dans ses oreillers et se pressa contre son corps.
- ▬ Calme-toi. Je suis la pour te protéger. Ne t’inquiète pas pour ça. Et quand Gregory sera rentré, il me remplacera quelques temps pour que je puisse enquèter.
Il avait à peine finit sa phrase, que le sommeille la reprenait déjà dans ses bras paisible, la portant dans un songe calme et sans cauchemar.
Dés qu’il fut sur qu’elle était loin de lui, repartie dans ses rêve, il se leva et alla chercher son I phone rester sur la table du salon. Il voulait prévenir Greg de venir le plus vite possible surveiller la jeune Louve, l’informant des derniers évènements de l’avant-veille.
- Viens dés que possible chez Maïkan. Nous avons eu quelques problèmes récemment. Je vais devoir partir enquêter sur une vieille affaire. Il lui faut quelqu’un pour l’aider à surmonter le choc et la protéger.
François
La réponse ne mit pas longtemps à revenir, claire et sèche.
- Je rentre en fin de nuit. Je passerai par mon appartement prendre des affaires et je viendrai de suite. Tu m’expliqueras ce qu’il c’est passé pendant mon absence. Prends soin d’elle.
Greg
Il était claire pour Jeff que Greg n’aimait pas fort sa présence auprès de la jeune femme et encore moins depuis qu’il savait que quelque chose lui était arrivé en sa présence.
Déjà inquiet pour le sort de son amie, il s’inquiétait de l’identité de l’assassin. Mais à présent, il l’était encore plus, de peur que le Garou l’empêche d’approcher Maïkan en reproche pour son manque de surveillance. Pourtant, il savait que c’était la chose la plus absurde, car il ne pouvait pas savoir où Maïkan irait alors qu’il était parti travailler. Mais la peur de la perdre lui obstruait toute pensée cohérente.
Il était quatre heures du matin lorsqu’il se décida à remonter dans la chambre, en sachant que ces dernière heure de la nuit seront, pour lui, les plus longue et celle où il réfléchira le plus.
S’allongeant doucement, sans faire grincer les ressort et sans déranger l’endormie qui, dés qu’il fut totalement installé, se blotti contre lui, comme un louveteau se blottirait contre le ventre de sa mère, il fermi les yeux, cherchant la paix intérieur.
Quand elle émergeât à nouveau du sommeil, Maïkan était seul dans sa chambre et un léger bruit sourd et régulier, comme de l’eau coulant, emplissait ses oreilles en bruit de fond.
Une chose l’avait réveillée, un tintement de cloche, mais elle ne comprenait pas sa provenance. Peut-être n’était-ce que son imagination.
Elle referma les yeux et l’entendit à nouveau… tintement clair et pur, lointain, étouffé et réel. Dans la salle de bain, l’eau cessa de couler et elle put entendre le vampire marmonner des injures latines et peu catholique. Il passa rapidement dans sa chambre, ne la regardant même pas, et dévala les marches en jurant de plus belle.
Intriguée, la jeune femme se releva, tendant l’oreille et comprit subitement que le « tintement » n’était autre que le son de sa sonnette d’entrée.
Décidant de se levé, l’esprit encore brumeux, toujours enveloppée de son ample t-shirt sombre de nuit, elle descendit les marche une à une, se frottant les yeux, le pas lourd.
Lorsqu’elle arriva en bas, elle vit Jeff, vêtu d’une simple serviette, face à un Greg la mine grave et agressive. Elle pouvait lire sur son visage que ces trois nuits éprouvantes ne l’avait pas laissé indemne et qu’il était épuisé. Tout deux chuchotaient, et dés qu’ils la virent, ils se turent et lui sourirent de concert. Son visage se renfrogna au souvenir de leurs dernières minutes passées ensemble. Elle ne lui en voulait plus vraiment, mais sa fierté lui interdisait de l’approcher.
Le regard sombre, elle ignora les deux hommes présents dans le salon et se dirigeât vers la cuisine pour se faire un bon café. Elle voulait le calme et la solitude pour sa journée, mais apparemment, on en avait décidé autrement à sa place. A peine fut elle entrée dans cette pièce qu’elle affectionnait tant le matin, qu’elle se fit rattrapée par Jeff.
- ▬ Si… je suis juste fatiguée.
Elle avait aucune envie d’entamer ce genre de discutions avec son plus vieille ami ; sachant pertinemment que cela ne donnerait rien de bon.
- ▬ A d’autre. Je t’ai déjà vue crevée et tu n’incendie pas les gens du regard de cette manière. Alors je te repose la question… Qu’est ce qui ne va pas ? Tu sais que tu peux me le dire.
- ▬ Je n’ai aucune envie de le voir. Encore moins de rester seul avec lui…. Et puis je n’ai pas envie d’en parler.
Elle s’éloigna de lui, s’approchant de son frigo pour en sortir le lait, mais son ami la retient, lui agrippant le bras, la faisant pivoter vers lui, regardant au fond de ses yeux.
- ▬ Je te l’ai déjà expliqué hier… je ne peux rester… je dois aller voir un vieille ami pour avoir des réponses à certaine questions.
Plaçant ses mains de chaque côté de son visage, il dessina doucement du pouce le tour inférieur de ses yeux et passa un doigt derrière chacune de ses oreilles pour la détendre.
- ▬ Tu es pour moi comme une petite sœur… je ne veux pas que tu reste seul avec ce malade à tes trousse. Si je le pouvais, je mettrais le monde entier pour ta protection… mais tu imagine bien que cela est techniquement impossible.
Elle sourit légèrement, le regard implorant.
- ▬ Tu es sur de ne pas pouvoir rester quelques jours de plus ? Le temps pour moi d’arranger quelques petits trucs pour partir chez mon père…
Il répondit à son sourire, l’embrassant sur le front et la serrant dans ses bras.
- ▬ Non je ne peux pas… je dois régler cette affaire le plus vite possible… appel moi si jamais il y a un problème… et si tu pars chez ton père. Je te rejoindrai le plus vite possible où que…
- ▬ Et risquer de dévoiler notre amitié à la meute ? Ce serait te jeter dans la gueule du loup, sans mauvais jeu de mots… Tu sais très bien ce que font les miens à ceux de ton espèce…
- ▬ Je préfère te voir en vie, saine et sauve, quitte à devoir subir les lois des Loups et perdre ton amitié, que de la garder et te savoir en danger… Et n’oublie pas… je fais également partie de la section 8. Je suis là également pour vous protéger.
Grognant, elle se dégagea et lui tourna le dos pour s’affairer au préparatif du café fort et quelques tartines.
- ▬ Tu ne connais pas mon père… Tu ne sais pas de quoi il est capable. Surtout maintenant que je suis tous ce qui lui reste…
- ▬ Bien plus que tu ne le pense.
Sans ménagement, il lui avait coupé la parole, la voix basse et rauque, pleine d’amertume. Se tournant vivement vers lui, elle le regarda dans les yeux, ahurie, ne sachant que penser de ce qu’il venait de dire.
- ▬ Vous avez finit les tourtereaux ? Ou vous préférez que je vous laisse seul et m’en aille ?
Maïkan et Jeff sursautèrent, se retournant d’un même mouvement, pour découvrir le Garou, le regard furibond et en même temps triste, appuyer contre le chambrant de la porte. La jeune femme laissa échapper un grondement sourd en le fixant, mécontente qu’il ait put entendre sa conversation alors qu’elle la voulait privée.
Elle ouvrit la bouche pour répliquer sèchement, mais la main calme du vampire se posa sur son épaule pour l’apaiser.
- ▬ On avait finit de toute manière.
Il se dirigeât vers l’étage, laissant son collègue seul avec une louve plus qu’en colère. Le silence pesant se plaça entre eux, profitant à Maïkan pour faire son déjeuner en toute tranquillité avant que son ami ne revienne vête de son jeans et t-shirt sombre sous sa veste de cuir noir.
L’emmenant avec lui vers la porte de sortie, il la serra avec force contre lui avant de l’embrasser à nouveau sur le front.
- ▬ Fais bien attention à toi. Je t’appel dés que possible pour te tenir au courant.
Se tournant vers le Garou, il durcit légèrement ses traits, ses yeux le mettant au défit de faire de la peine à sa protégée.
- ▬ Prend soins d’elle. Protège-la contre ce fou et emmène-la chez son père s’il le faut.
L’ex marines acquiesça, l’expression faciale toujours fermée, froide et distante.
Sur cette dernière phrase, le Vrykolakas sorti de l’appartement, non sans un dernier coup d’œil à la jeune femme.
- ▬ Fais comme chez toi. Il y a du café, du pain et de la charcuterie dans le frigo.
Sa voix était neutre alors qu’elle fermait la porte et se dirigeait déjà vers l’étage supérieur.
- ▬ Moi je vais prendre une douche avant de partir courir un peu.
Elle n’attendit même pas une quelconque réaction de sa part et monta à l’étage.
Intérieurement, elle avait déjà prit sa décision. Elle commencerait à faire ses valises le soir même et partirait d’ici quelques jours, le temps de régler quelque affaire avec son gardien, son boulot et de demander à quelques spécialiste Loups de passer par l’appartement de son frère pour faire un peu de ménage. Elle ne comptait pas le vendre, mais au moins reprendre les quelques affaires importante de sa famille et le louer temporairement. Elle pensait surtout le louer à des légendes pour éviter les questions indiscrète surtout l’équipement qu’utilise les Loups ou les Garou lors de leur transformation.
Son frère, ce beau Loups, avait brisé des centaines de cœur avant de trouver sa femme. Un Loups grand et baraqué au corps musclé. Elle se souvenait de ses cheveux châtain presque foncé qui lui descendaient en bataille devant les yeux. Des yeux bleus, comme ceux de leur mère, avec de petits reflets gris, entouré d’un sillon bleu foncé. Il avait toujours attiré le regard des autres, de par sa beauté et de par sa taille. Il faisait près de deux mètre de haut. Deux mètre de muscles nerveux et de chair bouillante.
Sa femme avait été presque tout l’inverse de son compagnon. Petit, tout comme Maïkan, et frêle. Sa force était à l’égale de tout les pur Loups malgré le peu de muscles apparent sur son corps. Ses cheveux étaient passés par toutes les couleurs au fils des années, du noir de jais au blanc en passant par le rose et le vert. Ses yeux, des yeux perçant les autre, perçant l’obscurité, des yeux qui n’ont jamais connut les testes des opticiens. Des yeux infaillibles, mais surtout des magnifiques yeux marron doré.
Tout deux avait vécu près de deux siècles ensemble, marié sous les noms de Maximus et Laora et maintenant décédé sous les noms de Maxime Teyllor et Layla Teyllor Sofiane.
Les larmes roulant sur les joues, Maïkan se sortit de ses souvenirs douloureux pour arrêter l’eau de la douche et se sécher dans son peignoir bleu sombre, épais et moelleux. Elle avait aimé son frère, l’avait protégé après le jugement de leur mère et s’en voulait maintenant de n’avoir put être la pour empêcher ce massacre. Elle avait encore plus aimé ce petit bout de femme qui était devenue sa belle sœur et, au fur et à mesure des années, était devenue sa meilleure amie. Elle lui avait trouvé un certain charme dans cette timidité maladive, y trouvant une sœur dans son goût des choses simples et du sport.
La jeune Louve sortit de la salle de bain, se séchant les yeux d’une manche. Elle s’en voulait de beaucoup de chose avec son frère, mais surtout, elle s’en voulait d’être partie si longtemps loin de ceux qu’elle aimait pour suivre ses études et voyager. Maintenant qu’elle les avait perdus, elle regrettait d’avoir passé autant de temps à l’étranger et si peu près d’eux.
Lorsqu’elle descendit, vêtue d’un short, d’un débardeur et de ses baskets, son humeur était plus encline à accepter de devoir passer près de deux semaines avec la seule compagnie du Garou tout le temps à ses talons.
Il était assit dans le canapé, la tête entre les mains et les coudes sur les genoux. Elle l’entendait marmonner et râler dans sa barbe de quelques jours. A ses pieds était posé un sac remplit, semblait-il, de vêtement et autre affaire qui lui serait surement utile d’avoir avec lui.
- ▬ Je présume que tu devras, pour bien jouer les gardes du corps, me suivre à la trace.
Elle le vit sursauter sur le fauteuil et relever vers elle des yeux las et cerner. Sur le coup, elle se rendit vraiment compte de la fatigue physique qui s’était emparé de lui après avoir lutter pendant près de trois jours contre ses plus bas instincts animaux.
Il ne prit même pas la peine de lui répondre, détournant immédiatement le regard pour se remettre dans sa position initiale.
Comprenant par là qu’elle n’en tirerait rien tant qu’il serait dans un état aussi peu éveillé, elle se dirigeât vers son bar, cherchant la petite fiole qui pourrait l’aider à mieux se remettre sur pieds. Fiole qui contenant une solution chimique qu’elle avait découverte lors de recherches qu’elle avait faites durant ces années de chimiste. Solution basée sur la décoction de sauge et de Salicacées. Elle revitalisait le corps des Loups et des Garou, leur donnant une certaine ressource d’énergie. Elle en prenait régulièrement quand elle savait qu’elle devrait se battre contre elle-même. Mais au fur et à mesure du temps, le corps s’habitue aux retenues et finit par s’adapter à la fatigue.
- ▬ Tien ! Bois ça … Ca t’aidera à tenir la journée.
Elle lui tendit le verre dans lequel elle avait dilué la solution à de l’eau.
- ▬ Je n’ai pas besoin d’aide… et encore moins de la tienne.
Haussant les épaules, elle retourna dans la cuisine, avala elle-même la substance et se versa une tasse de café pour faire descendre le tout. Il avait été agressif, mais elle n’y prit pas garde, sachant ce que cela faisait… ou peut-être en bonne partie.
- ▬ Je t’accompagne courir, mais il faudra après aller à la section 8. J’ai du boulot moi… et si je ne peux pas te laisser seul, tu m’accompagneras.
Pour seul réponse, elle grogna et pris son gsm et ses papier, puis sortit tranquillement de son appartement suivit du jeune homme.
Il ne dire plus mots, avançant à leur rythme, Maïkan, la respiration souple et calme tandis que Greg soufflait déjà fortement, d’un rythme irrégulier et pénible.
Trottinant en se retournant, la louve fixa l’agent du FBI dans les yeux.
- ▬ Si tu ne sais pas tenir la cadence, je vais demander à ce qu’on face subir au agent de la section 8 un minimum d’entrainement et d’endurance.
Elle n’eut en réponse qu’un grognement sourd et étouffé du Garou à bout de souffle, plié en deux, les mains sur les genoux.
- ▬ Fais ce que tu veux, mais moi je vais faire le tour du réservoir et rentrer.
Courant d’un rythme bien soutenu et actif, elle s’éloigna progressivement de son « garde du corps », laissant son esprit divaguer dans ses souvenirs et l’abîme que lui procurait la course, ce repos dans ses pensées, ce moment où plus rien ne pouvait atteindre sa conscience.
Elle en profita pour éclaircir ses idées. Elle aurait voulut que Jeff reste près d’elle. Elle connaissait par cœur ses point fort et ses faiblesses, savait exactement qu’il saurait la protéger contre toute sorte de menace. Mais dans un sens il était préférable qu’il soit partit. Cela aurait put mener des suspicions que tout Loups de la meute aurait put avoir.
Greg, lui s’était autre chose. Elle avait été heureuse de le revoir au matin, ais en colère aussi contre elle-même d’avoir déjà oublié leur dispute. Quand il les avait interrompu, dans la cuisine, de sa voix hargneuse, elle avait sentit son cœur se serrer dans sa poitrine et l’envie de le voir partir de chez elle s’était faites plus pressante.
Son insinuation à propos d’elle et Jeff, cette remarque déplacée et erronée, cette amour qu’il y aurait entre le vampire et elle… Elle ne pouvait croire qu’il ait put y penser. Oui elle aimait son ami, beaucoup même, mais seulement d’un amour fraternelle. Elle donnerait sa vie pour le sauver lui.
D’un côté, elle n’avait encore jamais connut l’amour, le vrai, le pur. Elle avait cru aimer des hommes, mais cela ne s’était avéré être qu’une curiosité ou de l’attachement pour un être plus faible qu’elle.
Inconsciemment, elle se retourna à demis pour regarder par-dessus son épaule, sans vraiment y faire attention. Elle se sentait… non pas suivie, ni observée…mais elle ressentait plutôt comme une mise en garde dans tout son corps lui dictant de ne pas se fier a ce qui l’entourait. Une voix qui lui soufflait que quelque chose n’était pas habituel.
Sans crier gare, elle s’arrêta brutalement, ses yeux scrutant le parc autour d’elle. Elle aurait du courir autour du réservoir. Mais en regardant bien le paysage, elle ne distingua pas ce reflet argenté du soleil dans l’eau. Et maintenant qu’elle savait ce qui n’était pas normale, elle se rendit compte que rien, absolument rien de ce qui l’entourait correspondait avec une quelconque partie du célèbre parc new-yorkais. Le chemin serpentait entre les arbres, une allée cavalière bien dégagée dans une forêt de hêtre, vallonnée et paisible. Une forêt qui ressemblait à s’y méprendre à la célèbre forêt qui Horme les abords de la capitale de l’Europe : la Forêt de Soignes.
Se tournant et se retournant, elle regarda cette vision presque féérique avec de grand yeux intrigué et apeurer. Quand elle vivait encore en Europe, elle avait passé beaucoup de temps à y jouer avec son frère. Tant de souvenir remontait à la surface, tant de bonheur qui la faisait souffrir maintenant qu’elle avait perdus cet être cher à son cœur.
Au fond elle, elle savait que ce lieu n’était pas réel, ou plutôt, elle savait qu’elle n’y était pas. Elle sentait une vibration étrange et, dans un sens, connue. Elle entendait la résonnance de cette vibration, ce fourmillement, ce bourdonnement dans ses oreilles sensible, lui crispant les muscles, la tétanisant presque sur place. Angoissée, elle tourna sur elle-même, cherchant le moindre indice, cherchant la moindre personne, cherchant le jeune Garou qui devait la protéger. Oubliant tout de leur querelle, elle se mit à courir dans le sens opposé à son arrivée dans ce songe et l’appela à plein poumons. Elle voulait qu’il lui réponde, elle voulait qu’il vienne la trouver, elle voulait le sentir près d’elle.
Elle courrait à en perdre haleine, paniquée, angoissée. Elle ne savait plus où elle était, elle ne savait pas où elle allait et si elle évoluait dans un lieu réel, ou si elle n’était victime que d’une hallucination.
Une odeur persistait dans l’air. Où qu’elle aille, elle lui agressait les narines comme si elle était la pour masquer une chose. Une chose qu’elle tentait d’identifié, ou peut-être était-ce l’absence de cette chose qui faisait ressortir l’odeur. Elle ne savait déterminer sa nature, mais une chose était plus que sur, quelqu’un la regardait.
Sa voix n’était pas forte, mais impérieuse, appelant à la réponse, mais rien ni personne ne répondit. Elle renvoya son ordre plusieurs fois, augmentant la force de sa voix, tournant sur elle-même, cherchant son adversaire.
Dans ce paysage, le soleil commençait à se coucher, rasant déjà le sol, éblouissant la jeune Louve. Dans cette lumière d’or, une silhouette se profila, grande, impressionnante et inhumaine. Mesurant à vue d’œil près de deux mètre cinquante de haut, elle se tenait légèrement voutée, les jambes et les bras crispé, les muscles tendus. D’elle, elle ne distinguait que les yeux vert lumineux qui la fixaient. D’elle, elle n’entendait que la respiration, telle un râle, qui faisait entrer et sortir l’air de ses poumons. Et puis deux ailes immense s’étendirent de chaque coté de son corps, membraneuse et pourtant mâte, ne laissant pas la lumière la transpercé, comme si la créature n’attirait que l’ombre.
Maïkan ne connaissait aucun être de ce genre, et la force qu’elle sentait s’en échapper l’effrayait, la faisant reculer. Agile et vive, la créature se déplaça vers elle, ses yeux phosphoressant ne la lâchant pas.
La jeune femme continua à reculer et sentit soudain son pied s’enfoncer dans de la vase et de l’eau s’insinuer dans ses baskets, lui trempant les pieds. Regardant le sol, elle ne vit aucune trace de liquide quelconque et pourtant son pied était belle et bien dans de l’eau. Ce fut la seule chose qui lui indiqua qu’elle se trouvait toujours dans central Park et qu’elle était victime d’une illusion créée par la créature étrange Dés lors que cette pensée se fit dans son esprit, le monde autour d’elle s’effrita petit à petit, tombant en morceau comme une vitre se brise laissant la fenêtre du monde réel béante.
Enfin elle revit la lumière du soleil qui montait seulement vers son zénith. Enfin elle revit des gens autour d’elle, mais lequel s’était amuser avec ce tour de sorcier contre elle. Elle regarda tout autour d’elle, à la recherche de la personne qui en était à l’origine.
Mais personne ne semblait faire attention à elle. Aucune des âmes qui l’entouraient ne la regardait, toutes continuaient leur chemin, sans s’arrêter pour regarder la jeune femme qui, à moitié entrée dans l’eau, se tournait de la gauche vers la droites, le regard affolé.
Pourtant, elle sentait encore un regard pressant la fixer intensément. Elle avait peur pour la première fois, d’une peur terrible. Son cœur galopait dans sa poitrine, tout son être était sur le qui-vive. Elle ne voulait qu’une chose à présent : retrouver la paix comme l’avait avant le meurtre. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait la proie traquée par le loup.
Sans attendre plus longtemps, elle s’élançât sur le chemin, fuyant comme l’avant-veille. Elle ne souhaitait plus être seul. Elle avait besoin d’une âme auprès d’elle pour la rassurer.
De loin, elle reconnut Greg qui marchait nerveusement, cherchant quelques choses du regard. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Elle courut vers lui et, sans s’arrêter, lui agrippa son bras, l’emmenant, le tirant derrière elle jusqu’au pied de son immeuble.
Lorsqu’elle s’arrêta, il était rouge pivoine, le souffle court. Elle n’en menait pas large. Paniquée, elle n’avait pas fait attention à sa respiration, elle n’avait pas calmé son cœur et n’avait pas encore moins libéré son esprit.
- ▬ Non mais tu n’es pas bien ou quoi ?
Greg avait l’air furieux, s’agitant en tout sens pour lui montrer combien son comportement était irréfléchi.
Mais elle ne l’écoutait pas, ou plutôt d’une oreille distraite, son regard errant sur les routes qui débouchaient du Central Park dans la sienne.
- ▬ Ho tu as vu la Vierge ou quoi ?
Elle sursauta, se tournant vers lui, le regard interrogateur.
Les yeux du Garou s’arrondirent, la fixant, incrédule.
- ▬ Tu ne connais pas la vierge Marie ?
Elle lui répondit d’un grognement, toute curiosité disparue.
- ▬ Tu as encore beaucoup à apprendre sur le peuple qui est à l’origine de ta race… Enormément même.
Levant la tête, elle regarda les étages qu’elle devait encore escalader avant de se sentir enfin chez elle.
- ▬ Allez, viens… Ne restons pas planté ici. Peut-être te raconterais-je deux, trois choses sur les miens.
Elle entra la première dans le hall du bâtiment. Entretenu, il était fleurit avec des bas installé avec élégance çà et là. Les murs décoré et peint par de jeune enfant, adolescent ou adulte dont les talents étaient encore inconnus.
Alors qu’elle avançait d’un pas un peu lourd, elle entendit un grognement étouffé suivit d’un soupir, et pensa au pauvre Garou déjà épuiser qui se préparait à escalader un nombre incommensurable de marches. L’étonnant, elle bifurqua juste à quelques mètres de la cage d’escalier pour s’engouffrer dans l’ascenseur où elle s’assit directement dans un coin, les yeux fermé.
- ▬ On monte au dernier… ne pose pas de questions… Je n’avais pas envie de te crever après deux étages.
Doucement, elle le sentit se poster devant elle et s’accroupi, les mains sur ses genoux. Des mains douces et légères qui la rassurèrent.
Obstinée, elle ferma encore plus hermétiquement ses paupières, persuadée que si elle les ouvrait, elle se retrouverait à nouveau dans la cage. Cette cage qui l’avait terrifiée et dans laquelle elle avait faillit mourir.
- ▬ Regarde moi s’il te plait… ne te bloque pas. C’est toi qui t’enferme dans la cage, pas elle sur toi.
Elle secoua la tête, encore plus terrifiée, les souvenir remontant à sa mémoire comme dans un geyser. Elle revoyait les chasseurs avec leur chiens, elle entendait à nouveau leur cri raisonner à ses oreilles, leur coup de feu retentir à ses oreilles et éclater l’écorce des arbres. La peur remontait de ses souvenirs, emprisonnant son cœur. Ses muscles tendu commencèrent à trembler, la secouant légèrement alors qu’elle ressentait à nouveau l’argent froid de la cage mordre sa chair meurtrie par les balles.
- ▬ Regarde-moi… écoute ma voix, ne plonge pas dans le passé.
Délicatement, alors que l’ascenseur montait toujours, il posa ses mains de chaque côté de son visage, la forçant à relever la tête.
- ▬ Ouvre les yeux ! Je suis là. Il ne peut rien t’arriver. Fais un effort… tu verras que rien ne pourra t’arriver.
Elle entendait la voix du Garou dans le lointain, vague et peu précise, les mots se mélangeant à ceux de ses souvenirs. Il voulait qu’elle fasse quelque chose, mais elle ne comprenait pas quoi.
Et puis brusquement, elle sentit le sol et le mur sur lesquels elle se trouvait, subir une secousse et le grondement léger d’un moteur s’arrêter. Elle ne parvenait pas à identifier sa provenance, ni sa nature.
Elle se voyait dans une cage, des hommes partout autour d’elle avec des fusils, des fourches et des torches, la remorque tirée par deux gros chevaux robuste. Des voix autour d’elle disait qu’il fallait la tuer, lui arracher la peau et la mettre sur les clôtures des prés pour éloigner les démons. D’autres racontaient les légendes du Moyen Age sur les loups humains et l’accusait, à juste titre, d’être une enfant du démon.
Sous sa forme lupin, elle ne pouvait rien faire d’autres que réfléchir à comment sauver sa vie. Et cette voix, toujours la même qui lui ordonnait de l’écouter, de le suivre, de ne pas laisser les souvenir la submerger.
Une voix familière, associée à une odeur qui lui plaisait et qui lui rappelait son enfance. Une odeur gorgée de soleil et d’air de la montagne. Mais ce son si faible et cette senteur corporelle n’était pas du temps de la traque des loups. Ils appartenaient à une autre époque plus calme, les plus rassurante et en même temps tout aussi dangereuse pour sa famille. Sa famille… elle se souvenait avoir perdu un être cher ressemant… mais qui ? Sa mère était morte depuis l’inquisition… Son père était au manoir et son frère à New-York.
Brusquement, en pensant à son frère, son esprit repris contacte avec la présence et tout lui revint. Le meurtre, l’être surnaturel qui s’était présenté à elle dans une vision, la peur, son « garde du corps » et enfin l’ascenseur.
Ouvrant les yeux, l’esprit encore étourdit par ses visions du passé, elle tomba nez à nez avec les yeux sombre du Garou qui la fixait avec inquiétude.
La voyant ouvrir les yeux, il lui caressa doucement les cheveux en l’attirant contre lui, soupirant de soulagement. Il l’a berçait lentement en murmurant des paroles réconfortante. Elle s’agrippa à lui, cherchant le réconfort et la douceur.
Elle le sentit passer ses bras autour de son corps et la relevé, l’aidant à marcher jusqu’à sa porte. Lentement, elle reprit entièrement contacte avec la réalité, se redressant légèrement et s’appuyant de moins en moins sur le jeune homme.
Quand enfin ils entrèrent chez elle, elle se dirigeât tout droit vers son bar, se servit un vers de vodka et l’avala cul sec. Elle n’avait pas peur de se saoulé. De toute manière, si elle en arrivait la, elle ne le serait pas longue à décuver.
En tout et pour tout, elle en but trois avant de se sentir enfin plus calme et à nouveau entièrement dans le présent.
- ▬ Merci… Ce n’est pas toujours simple pour moi dans les lieux réduits et j’ai toujours peur de me perdre dans le passé.
Le jeune Garou lui sourit, pressant sa main sur son épaule.
- ▬ Il va bientôt falloir que je parte. Je ne te laisse pas seul ici… Va chercher quelques affaires pour te couvrir et t’occuper.
Elle acquiesça lentement avant de monter les escaliers. Les seules affaires qu’elle prit furent une veste chaude et douillette, son ordinateur portable et le dossier sur lequel elle travaillait.
Durant tout le chemin vers le bâtiment de la section 8, elle garda les yeux fermés, écoutant la musique qui passaient à la radio de la Vanquish. Principalement du Jazz et de grand musicien, tel que Louis Armstrong et Oscar Peterson.
A côté d’elle, le Garou resta silencieux, respectant son désir de paix. De temps en temps, il lui jetait un regard en coin, détaillant son visage fin et serein. Rien n’indiquait qu’elle était aussi âgée… a part peut-être son regard. Un regard marqué par les horreurs du passé… marqué par le temps.
Quand ils arrivèrent, elle ne fit plus aucune allusion à l’ascenseur et monta jusqu’au deuxième étages par les escaliers.
L’étage était silencieux… Trop silencieux. Avec Jeff partit pour son enquête personnelle et les deux autres Garou qui n’arrivait que dans l’après midi, les locaux étaient vides et mort. Seul Jim était présent, mais seulement de corps, car il dormait sur son siège, la tête appuyée sur ses bras et l’écran de l’ordinateur montrant le niveau qu’il avait obtenu à un jeu qu’elle ne connaissait pas.
- ▬ Laissons le encore… Il était de garde pendant toute la pleine lune. Nuit et jours. Jeff devait le remplacer de nuit, mais il est resté avec toi.
Tout deux se retirèrent en silence et se dirigèrent vers le bureau de Greg. Celui-ci s’installa immédiatement derrière une pile de dossier en retard qu’elle devait classer.
- ▬ Y aurait-il un locale où je puisse travailler avec connexion internet ?
Il la regarda, stupéfait, avant qu’elle ne lève son pc devant elle et l’agite légèrement en souriant.
- ▬ Oui bien sur. Tu peux aller dans le bureau de François… ou Jeff si tu préfère… Il y a son nom sur la plaque de sa porte.
Elle lui sourit aimablement avant de prendre congé. Même avec les lampes allumées, le couloir était peu lumineux, mais elle y voyait assez pour lire les plaques. Il y avait un certain C. Burly, un brigadier, un A. Witney et l’inspecteur H. Lockley. Ils occupaient les locaux entre celui de Greg et de Jeff. Il y en avait d’autre encore, mais elle ne se sentait pas assez curieuse pour faire le tour de tout l’étage. Silencieusement, elle s’engouffra dans l’antre de son ami. Elle n’avait jamais été dans un lieu qu’il côtoyait régulièrement, voire dans lequel il vivait.
La pièce était sobre, les murs peint en bleu et gris foncé. Un bureau, une chaise, un fauteuil et une armoire constituait le seul mobilier présent. Une fenêtre éclairait le tout d’une lueur dorée.
En s’approchant du bureau, elle vit trois cadres dispos » autour de l’ordinateur et de son plan de travail. Elle les reconnut toute. L’une était un cliché sur laquelle figurait son ex-femme. Il l’avait beaucoup aimé… Il lui aurait donné son âme s’il avait put et il avait été très touché quand elle s’était suicidée. Il n’en avait jamais vraiment parler, et pourtant elle l’avait vu abattu dés qu’il ne se savait pas observé.
Les autres photos étaient plus des souvenirs… des souvenirs de moment qu’ils avaient passé ensemble. Une où ils étaient là, tous les deux, à regarder l’objectif, souriant comme des gamins en tenue de soirée et en arrière plat une sale de réception. C’était au nouvel an de l’année 2000, en Angleterre. L’autre ne la représentait qu’elle, sous sa forme Louve entrain de courir en rond comme un chiot cours après sa queue. Elle était touchée de voir qu’elle prenait une place importante dans sa vie et, dans un sens, elle s’en doutait aussi.
Elle n’osât pas déranger ses affaires et décida de prendre place sur le fauteuil, le portable sur ses genoux. Elle était sur un dossier important de fusion d’un programme Européen et d’un d’Amérique du Nord. Elle avait presque finit les négociations et était sur que bientôt la fusion serait lancée suivant ses indications comme bien d’autre société l’on fait avant.
Elle aimait son boulot, elle aimait prendre le risque de faire planter bon nombres de chose via la fusion, mais à chaque fois, tout ce passait bien. Plusieurs boites concurrentes à la sienne lui avaient fait des offres d’emploi plus alléchante, mais à chaque fois, elle réagissait de la même manière
- «▬ Voulez me payer parce que je vous ferait gagner de l’argent… beaucoup d’argent. Vous me considérer comme une poule aux œufs d’or. Mais respecterez-vous pour autant l’art que je pratique ? Non. Vous ne payerai pas mon dos, mais ma rentabilité. »
Elle n’avait jamais aimé la vision des gens qui ne jurent que par l’argent. Elle avait elle-même choisie sa société et elle s’y tiendrai aussi longtemps que possibles.
Elle passa toute la matinée au téléphone, occupée à négocier les plants, à remodelé le projet suivant les envies des deux boite en fusion. Elle leur expliquait les différentes solutions qu’ils avaient pour obtenir tel ou tel résultat, les conseillant jusqu’à ce qu’ils choisissent celle qui leur convenait le plus. Elle était considérée comme une des meilleurs dans ce domaine et le montrait à tous. Dans le fond, on la payait pour qu’elle développe sont art.
En début d’après-midi, elle entendit des pas arrivé dans le couloir, mais ne s’en préoccupa pas. Elle sentait qu’il s’agissait des deux autres Garou de l’équipe. Et puis Greg passa la tête par l’entrebâillement de la porte et lui fit un petit signe, lui demandant de venir le voir dés que possible.
Souplement, elle se leva, posa son pc et s’étira avant de le rejoindre dans le bureau où toute l’équipe en dehors de Jeff et des humains.
- ▬ Andréa Witney, loup-garou de près d’un siècle et grande scientifique de l’équipe, et son mari Kanrick Witney, notre grand chef et vieux Garou.
Il les avait désigné un à un d’une voix calme alors que la jeune femme ne se sentait pas à son aise. Elle ne lui laissa pas le temps de la présenté et s’avança, malgré la mise en garde que son esprit lui renvoyait.
- ▬ Maïkan Teyllor consultante ingénieur manager et maintenant également de la section.
La jeune Garou qui se tenait face à elle la regardait les lèvres pincées et le regard dédaigneux. Elle lui rendit sa poignée de mains avec raideur. Elle était grande, plus grande qu’elle, les cheveux châtain parsemé de fils gris et les yeux brun mordoré.
Son mari était plus détendu, plus chaleureux. Il lui sera la main avec vigueur en lui souhaitant la bienvenue. Grand également, il avait la taille requise pour être un bon Loups de carrure. Ses yeux verts étaient vifs, persan et intelligent, alors que ses cheveux acajou tombaient en batailles autour de son visage serein. Dés le début, il la mit à l’aise et lui intima ses sincère condoléance.
- ▬ Je suis heureux de vous accueillir parmi nous. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas.
Elle répondit timidement à son sourire avant de reprendre sa main.
- ▬ Merci beaucoup. Pour l’instant, la seule chose dont j’aurais besoin, c’est que l’on retrouve l’assassin de mon frère…
Greg se glissa doucement derrière elle, la prenant en aparté dans la conversation et lui murmura à l’oreille.
- ▬ Je vais aller manger un morceau en ville… Tu devrais en faire autant, ça te fera du bien. Il faudra aussi que tu me décrives la personne que tu as vue dans le parc ainsi que la vision que tu as eu ce matin. Jim en fera un portrait robot.
Se tournant vers lui, elle eu un regard affolé à l’idée de devoir vivre à nouveau ces moments de peur.
- ▬ Je vais… je vais essayer…
- ▬ Jim va manger ici tout près habituellement. Moi je dois aller voir auprès de Béné. Reste avec lui, et si je ne suis pas rentré à temps, commencé déjà la déposition.
Elle hocha la tête et le suivit hors de la pièce après un dernier signe à l’intention des deux Garou. Elle avait sentit dans la voix de Greg qu’il lui en voulait encore, qu’il la considérait responsable de sa situation avec sa chef. Elle était désolée pour lui qu’il reste ainsi fixé sur la chose et espérait de tout cœur qu’il oublie cette rancune… parce que elle, elle avait déjà tourné la page.
Elle le regarda s’éloigné à grand pas et disparaitre derrière la porte du couloir avant de se dirigé vers le bureau du seul et unique Loups de l’équipe.
Il était toujours assit devant son écran, ses cheveux blond en désordre, ses lunette posée sur son nez, le regard fiché par-dessus sur les codes qui apparaissaient avec rapidité. Ses mains pianotaient vivement sur le clavier, notant des lettres, des chiffres qu’elle n’aurait sut retenir. Puis comme un flash, tout disparut et fut remplacé par une page d’accueil et le jeune Loups sauta de sa chaise en chantant et faisant une « dance de la joie ». Elle le regarda surprise, un sourcil relevé et une expression d’incompréhension plaquée sur son visage.
- ▬ J’ai réussi, j’ai réussi… J’AI RE…aussi…
Venant de la remarquer, il s’arrêta, les bras en l’air, la bouche ouverte, les yeux surprit et atterré d’avoir été surprit.
Amusée, Maïkan entra dans le bureau, lui rabaissa les bras et s’assit à sa place devant l’ordinateur.
- ▬ Alors comme ça, on entre sur le serveur de la N.A.S.A. ? Mais dis-moi… en quoi les étoiles t’intéresse-t-elle autant ?
Déconcerté, il se tourna enfin vers elle la regarda ouvrir et fermer des pages sur le serveur.
- ▬ Ce n’est pas tant les étoiles qui m’intéressent… L’informaticien qui à kiwi trop cuitçut la sécurité du serveur est un ami, et à chaque foi que je réussi à percé ses programmes, il en refait un plus puissant pour que je le test à nouveau et ainsi de suite.
Elle sourit, referma la page et lui laissa sa place.
- ▬ Toi, le grand pirateur, essaye de piraté le pentagone…
- ▬ Pas besoin… On en fait partie.
Ce grattant l’oreille, elle réfléchit un instant.
- ▬ Ok… alors celui de l’armée…
- ▬ Ha… beau défit… que je préfère ne pas recommencer. J’y ai passé trois jours entier sans dormir… je n’ai rien comprit à leur sécurité…et j’ai eu droit à une belle série de virus.
La jeune femme éclata d’un rire léger.
Et devant les yeux interrogateurs du Loups, elle ajouta sérieusement.
- ▬ Les programme installé, ainsi que le virus, sur ce système de sécurité à été en bonne partie kiwi trop cuitçut par mon frère et sa femme… j’en connais aussi les moindre recoins puisque j’ai dut travailler sur une de leur fusion pour qu’il soit pratiquement intouchable.
Jim resta un instant figé avant de tourné son siège vers elle.
Lui tournant le dos, elle se dirigeât vers la sortie avant de se retourner à nouveau vers lui.
- ▬ Ho, Greg est partit manger en ville. Je suis sous ta surveillance… Dis-moi quand tu auras décidé de manger, je viendrai avec toi.
Elle sourit espièglement, sortant du bureau et retourna vers le sien où elle ne resta pas plus de cinq minutes, le temps que le jeune Loups prenne ses affaires et vienne la trouver.
Il l’emmena dans un restaurant de cuisine française où il avait l’habitude de se rendre. Un restaurant de quartier, tout ce qu’il y a de plus simple. Une décoration modeste avec des peintures représentant la Camargue, Paris, la mer et d’autre grand bâtiment typiquement français comme la tour Eiffel.
Le jeune homme la conduisit galamment jusqu’à une table près de la fenêtre et lui tira sa chaise. A peine se fut-il assit qu’il se pencha vers elle avec un grand sourire.
- ▬ Alors. Entre Loups… Depuis quand connais-tu Jeff.
- ▬ En quoi ça te regarde franchement ?
Il eu un léger sourire contrit et émît un grondement sourd en la fixant dans les yeux.
- ▬ Tu sais que nous n’avons pas le droit de les fréquenter ?
La jeune femme se penchât légèrement vers lui, les yeux sévère et fixe.
- ▬ Tu n’en parle à personne, sinon sache le… tu ne passeras pas la nouvelle année. Je suis plus forte que toi et Jeff aussi.
Une légère lueur de défit parcourut le regard d’ambre du jeune homme avant d’être remplacée par une peur froide et sourde.
- ▬ Je ne cherche pas les ennuis… je n’en veux pas. La communauté de ton père n’est pas la mienne. Cela fait longtemps que j’ai préférer les renier.
La jeune louve soupira et saisit la carte des menus.
- ▬ De toute manière cette histoire ne te concerne en rien. C’est une affaire entre lui et moi et personne d’autre.
Sur ces mots, elle remonta le petit livret devant ses yeux et se concentra sur les mots qu’elle voyait. Mais celle-ci partit vite, remplacée par une recherche mentale de la race de sont agresseur. Elle n’avait encore jamais entendu parler d’un tel être, ni dans les écrits antiques, ni dans les légendes. Rien ne laissait supposer l’existence d’un démon de ce genre…
- ▬ Puis-je prendre votre commande monsieur Barkley ?
- ▬ Comme d’habitude Bryan.
Maïkan sursauta légèrement, surprise en se tournant vers le petit serveur en costume cravate qui s’était posté devant leur table. Rapidement, elle reporta son attention sur le menu et tourna les pages, choisissant rapidement un repas qui lui conviendrait.
- ▬ Et vous madame. Vous prendrez ?
- ▬ Heu… Pour commencer, je prendrais des croquettes de fromage fondu et comme plat principal, un steak crudité salade.
L’adolescent prit vite note sur son petit calepin avant de relever le nez et de la regarder. Quand ses yeux rencontraient ceux de la jeune louve, il se crispa, imperceptiblement, et rougit.
Elle acquiesça de la tête et le regarda partir d’une démarche maladroite après avoir reprit les cartes. Sans le quitté des yeux, elle murmura, s’adressant à l’agent du FBI.
- ▬ Il a quoi ce petit ? Il avait l’air un peu mal à l’aise.
- ▬ J’imagine qu’il a remarqué que tu étais Louve tout comme il l’a sut pour moi. Ce gosse n’est pas riche, il travaille pour aider ses parents. Mais je n’arrive pas à comprendre comment il connait notre existence… j’ai fais une recherche sur lui et sa famille… Bryan Adams. Mais rien ne transparait dans les fichiers des légendes recensées.
Il se tut légèrement, reportant son attention sur la table et ensuite sur la jeune femme assise face à lui.
- -Je n’arrive pas à comprendre, mais quoi qu’il en soit, il n’est pas dangereux. Cela fait près de deux ans que je viens tout les jours et je n’ai jamais rien remarqué de louche.
Il n’y avait pas beaucoup de monde dans la salle. Juste deux, trois couple et peut-être deux hommes d’affaires en rendez-vous pour parler d’un contra. Maïkan pouvait les entendre parler, mais s’obligeait à fermer ses oreilles pour ne pas être indiscrète. C’était bien souvent un inconvénient, mais au fils du temps, elle parvenait à s’abstraire.
Après même pas dix minute, un serveur revint, les mains chargées de deux assiettes. Ce n’était pas Bryan, mais un adulte apparemment bien rodé au service.
Discrètement, Jim fit un signe de la main et il déposa l’assiette creuse devant lui avant de place la seconde contenant deux croquette de fromage accompagnée de quelques feuille de salade et d’une sauce aigre-douce devant la jeune femme. Rien qu’au regard, elle eu l’eau à la bouche et l’odeur qui vint lui chatouiller le nez n’arrangeait en rien son état. A peine le serveur eu-t-il tourner les talons qu’elle commença déjà à dévorer. La saveur était comme dans ses souvenirs de France, douce, onctueuse et légère. Elle en salivait d’autant que le fromage glissait doucement dans sa gorge.
Sans y prêter attention, elle ferma les yeux, savourant à fond et ne les rouvrit que quand elle entendit un rire étouffer venant d’en fasse.
- ▬ Ca à l’air de te plaire à ce que je vois.
Elle émît un grognement très peu gracieux et continua à manger en silence. Le plat principal succéda à l’entrée et très vite il fut remplacé par un dessert léger. Quand il sortir après que Jim ai galamment payé l’addition des deux repas, ils sortirent repus du bâtiment.
Silencieusement, ils retournèrent aux bureaux d’un pas rapide. Maïkan se préparait déjà à faire sa déposition, à revivre les évènements qu’elle aurait préfère vite oublier. A son gout, ils arrivèrent bien trop vite devant la porte portant la plaque au nom de Greg.
A l’intérieur elle pouvait entendre des éclats de voix dont la voix de son gardien et de son patron. Les deux voix étaient puissantes et grave, vibrante de force. Même derrière cette porte, elle pouvait ressentir la tension élevée qui animait les deux êtres.
Comme quand son père lui parlait de sa voix basse et dominante, elle frissonna. Elle ne voulait pas se l’avoué, mais si ces deux loup-garou là avait été des loups sauvage dans une meute, ils auraient fait deux alpha redoutable.
Jetant un coup d’œil très peu rassuré à Jim, elle l’implora du regard de ne pas la laisser seul maintenant, de la soutenir dans sa détresse. Compréhensif à la peur qui transparaissait de la jeune louve, il l’emmena jusqu’à son bureau et la fit assoir.
- ▬ Reste là. Je vais aller les prévenir qu’on est neutre. Ne t’inquiète pas. Avec ces deux là il y a souvent des conflits, mais ils n’en viennent jamais au croc.
Maïkan n’était pas rassurée. Elle n’aimait pas se sentir impuissante et dominée de la sorte. Jusqu’à présent, seul son père avait réussit à la faire trembler et à l’inquiété. Chez les Loups, il n’était pas rare que des individu puisse être concidéré comme le chef, le roi, ou plus exactement, l’alpha. C’est une race de meute et une meute à toujours besoin d’être ordonné. Mais chez les Garou, rare étaient ceux qui avait cette capacité de commandement. La plupart des membres de cette race devenait des reclus dans le monde et s’isolait, de peur de blesser quelqu’un. Mais ceux ayant le don cherchait bien souvent à vivre dans une société et à y faire respecter leur position. Seulement, la plus part du temps, ils n’en sont pas conscient et n’obéisse qu’à leur instinct primitif.
Maïkan pouvait entendre les deux hommes crier l’un contre l’autre, l’un reprochant à l’autre d’être incapable de surveillé un de leur congénère, l’autre lui faisant remarquer qu’il pourrait mieux faire son boulot dans la section 8 s’il ne devait pas avoir deux boulot à faire en même temps.
La jeune femme sentit son stresse monter de plus en plus dans les locaux et l’affecter, lui faisant perdre au fur et à mesure le contrôle d’elle-même. Elle avait envie de partir loin, loin de toute cette tension, loin de tout ce casse tête. Pour la première fois depuis l’assassinat de son frère, elle se rendait vraiment compte de ce qu’il se passait. Il ne reviendrait plus. Elle était en danger et le seul endroit où elle pourrait encore se sentir à l’abri n’était plus très loin et elle contait bien y aller le plus vite possible.
Des portes claquèrent dans le couloir et des pas arrivèrent, nerveux et vif jusque devant sa porte. Cherchant à ce calmé, elle ferma les yeux, serrant les paupières fortement et respirant profondément. Mais s’en était trop pour elle et une faille se creusa dans sa volonté, faisant éclater sa force, écartant encore plus les deux coté de la coque de sa volonté. Ses yeux virant à l’or éclipsé de ses lunes noirs, elle retira rapidement ses vêtements avant de laisser sa puissante force sortir pleinement et la transformer en ce loup noir qui était pleinement elle.
Quand la porte s’ouvrit sur Greg et Jim, elle baissa le nez, les pattes avant légèrement écartée, les babines retroussée grognant agressivement. Face au nouvel arrivant, le défit se dévidant de ses yeux fixé dans ceux des Greg, elle s’apprêtait à bondir vers eux pour sortir par la porte.
Greg, hypnotisé par le gouffre profond de ce regard fixe ne réagit pas à l’ordre donner par son ami, ne comprenant pas le danger et les risques que la louve s’échappe et sorte, toujours sous cette forme.
- ▬ Ferme cette porte, bordelle ! Fermes la, sinon elle va s’enfuir.
Brutalement, le jeune Garou sorti de sa contemplation et vit Jim s’interposer entre eux, poussant la louve vers l’arrière la forçant à changer de cible. Comprenant enfin le danger qui pesait dans la pièce, il se retourna précipitamment et ferma la porte à clé avant de ranger celle-ci sur le dessus d’une des armoires porte document qui se trouvait non loin de lui. Seul raisonnait à ses oreilles les grognements de la bête qui se trouvait de l’autre côté du bureau. Il n’avait encore jamais vu de Loups sous une telle forme lupin. La plupart ressemblait plus à de gros loup sauvage et puissant, mais pas a des bêtes aussi hautes qu’un bœuf et assoiffée de sang comme Maïkan l’était à présent. Il ne se sentait pas à l’aise et n’arrivait plus à reconnaitre en elle la jeune femme qu’il était chargé de protéger… bien qu’a l’évidence, elle n’en avait pas besoin.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 20:06 | | | | - Jim la forçait à le regarder alors qu’elle ne lui voulait rien. Il l’avait fait reculer derrière le bureau, l’empêchant de voir celui qui l’avait poussé dans ses retranchée les plus lointaine. Elle n’avait presque plus conscience de ses actes, seul le désire de défier l’homme qui se trouvait de l’autre côté du bureau l’animait. Il l’avait provoqué avec ses cris, avec sa forte dominance. Il avait provoqué le loup qu’elle était et elle voulait répondre. Fille de Loups dominant, elle l’était elle-même.
Jim tentait de la raisonner, il lui parlait, cherchant à la faire reprendre l contrôle d’elle-même. Elle l’entendait en sourdine comme s’il était loin d’elle. D’un bon, elle sauta sur le bureau, refixant son attention pleine et entière sur Greg. Elle s’apprêtait à lui sauter dessus lorsqu’elle sentit quelque chose de lourd et massif sui tomber sur la tête, l’assommant en partie et l’écrasant sur le bois.
Elle ne savait pas ce que s’était, elle ne comprenait plus trop ce qu’il se passait. Tout ce qu’elle pouvait voir s’était Greg qui la contournait rapidement.
- ▬ Donne-moi cette seringue !
- ▬ Donne la moi je te dis. Ne poses pas de question.
Elle commençait à reprendre ses esprits, s’agitant légèrement pour se relevé et pousser le poids qui pesait sur son dos. - ▬ Grouille-toi avant qu’elle ne se reprenne entièrement !
Elle entendit un léger bruit sur son côté. Elle ne pouvait pas tourner la tête, quelque chose lui bloquait la nuque et l’en empêchait. Puis brusquement, elle sentit un pincement entre ses épaules et grogna bruyamment avant de sentir chacun de ses muscles se relâcher. Ses paupières devinrent lourde et elle eu du mal à comprendre ce qu’elle entendait. Mais elle comprit au moins une chose avant de sombrer dans le néant. Elle entendit Greg et Jim parler. - ▬ Qu’est ce que tu lui as fait ?
- ▬ Ne t’inquiète pas, elle va être sonnée quelque heures, mais après elle ira bien.
- ▬ C’était ça, ou elle te taillait en pièce.
La jeune louve se sentit partir, emportée par une fatigue sans nom, chacun de ses muscles se relâchant à l’extrême et elle sentit son corps se métamorphoser dans sa forme humaine. Quand elle se réveilla, elle était enveloppée dans une couverture et allongée dans un canapé. La pièce où elle se trouvait ressemblait à une salle d’attente, mais sa vue encore floue ne lui permettait pas de distingué parfaitement les lieux. La bouche pâteuse, elle se releva, serrant le tissu contre son corps nu. Sa tête la lançait légèrement et elle ne parvenait pas à se souvenir de ce qu’il lui était arrivé. Non loin d’elle, elle entendit un mouvement léger et furtif. Se tournant automatiquement vers lui, elle vit une silhouette vague et flou s’approchée d’elle. - ▬ Ha… tu es réveillée. Excuse moi de t’avoir fait peur… je voulais savoir si tu allais bien.
Elle n’arrivait pas à voir qui s’était, mais à sa voix, elle reconnu Kanrick, le grand chef comme le lui avait dit Gregory. - ▬ Qu’est ce qu’il m’est arrivé ?
La voix rauque, la gorge en feu et la langue encore un peu lui prouvait qu’elle avait été anesthésié, mais à grande échelle et non localement. De plus l’anesthésiant avait du être terriblement puissant puisqu’elle se sentait assez faible et perdue pour ne pas savoir se repérer avec exactitude dans l’espace et le temps. - ▬ Je m’excuse de vous avoir causé ces ennuis. Greg et moi ne nous entendons pas toujours et l’un comme l’autre, nous nous emportons vite… encore une fois, je vous présente mes excuses de vous avoir causé de pareilles soucis.
Maïkan le regardait sans comprend, la tête lui tournant encore légèrement et la lumière lui vrillant les pupilles dilatée. - ▬ Désolé, mais je ne comprends pas de quoi vous parlez…
Son interlocuteur ouvrit la bouche pour lui répondre, mais quelqu’un entra au même instant. - ▬ Que faites vous ici chef ? J’avais ordonné que personne n’entre. Elle a besoin de repos. Allez oust …!
Jim apparut alors dans son champ de vision, agitant les bras et houspillant son supérieur pour qu’il sorte sur le champ de la pièce. Et puis elle le vit revenir et s’accroupir face à elle. - ▬ Désolé de t’avoir fait subir ça Maïkan… J’aurais préféré évité, mais tu ne m’en as pas laissé le choix.
- ▬ Mais que m’as-tu fais James… ?
Elle sentit son tressaillement près d’elle, mais il s’abstient de tout commentaire, se contentant de sourire. - ▬ De quoi te souviens-tu exactement ? Qu’elle est le dernier son ou la dernière image qui te revienne.
Elle fermât les yeux, cherchant dans sa mémoire ce qu’il s’était passé. - ▬ Je me souviens qu’on revenait du restaurant, des cris sortaient du bureau de Greg et tu m’as amené dans le tien avant de partit. Et puis plus rien, nada, un trou noir bien dance.
Tendrement, il remit en plus une mèche qui lui barrait le front, mais n’ajouta rien. - ▬ Que m’est-il arrivé…. S’il te plait, dis le moi.
Il lui sourit à nouveau et passa doucement sa main sur sa joue. - ▬ Tu le sauras bientôt. On va attendre que Greg revienne. Je ne lui ai rien dis non plus.
Elle acquiesça et se rallongeât sur le dos, son corps lourd et pesant. Jim, lui, la regardait attentivement, inquiet. Il n’avait pas hésité à agir, mais il n’avait pas été sur qu’elle supporte le coup. Manifestement, elle n’avait plus rien à craindre, peut-être était-elle-même déjà habituée. Enfin Greg entra, la mine sombre, ses yeux noirs de colère vrillant littéralement Jim qui recula automatiquement, lui laissant la place. Au même instant, Maïkan rouvrit les yeux en soupirant et le regarda. - ▬ Maintenant qu’elle est réveillée, vas-tu enfin m’expliquer ce qu’il lui est arrivé et ce que tu lui as ait ?
Jim baissa les yeux et alla s’assoir contre le mur à l’opposé de son ami. - ▬ Ce qu’il s’est passé, tu l’as évité plus d’une fois. Tu ne t’en rends pas compte, mais à chaque fois que Kanrick et toi entré en colère l’un contre l’autre, vous dégagez une force de dominance assez puissante. Nous, les loups, y sommes sensible et plus nous avons-nous même cet instinct d’alpha, plus nous réagissons violement au défit.
Il marqua une pause, regardant le jeune Garou dans les yeux, cherchant ses mots pour lui faire comprendre les évènements. - ▬ Dans un sens, aujourd’hui, tu as remis en doute la position de ton supérieur, et Maïkan à répondu au défit comme tout loups sauvages l’auraient fait dans la même situation.
Maïkan soupira à nouveau, détournant les yeux. Elle avait comprit à présent. Tout ce que Jeff lui avait apprit, toute cette maitrise qu’elle avait apprise et acquit avait faillit ce jours la. Elle n’avait pas sut se dominer, elle avait laissé le loup assoiffer de sang s’emparer d’elle et revendiquer lui aussi la dominance sur les autres. - ▬ En considérant que son père est un chef de meute, j’en ai déduit qu’elle avait aussi cette caractéristique qui animait son être entier. En se transformant, elle ta retourner le défit et chercher à te combattre pour appuyé sa supériorité. Et crois mois, il est très dur de résisté à l’appel quand on l’a dans les gènes.
Greg ouvrait de grands yeux ronds, passant son regard de Jim et Maïkan et inversement, essayant de voir dans les yeux de l’un ou l’autre si c’était une blague, ou si au contraire, c’était la réalité pure et dure. - ▬ Mais que lui a tu injecté ?
Maïkan sursauta et se redressa brutalement, laissant glisser légèrement la couverture qu’elle rattrapa à la naissance de sa poitrine et serra contre elle. - ▬ QUOI ? Tu m’as injecté quelque chose ?
D’un geste de la main, Greg la fit taire et elle se renfonça dans le canapé, boudant tel une petite fille qu’on viendrait d’engueuler. - ▬ Que lui as-tu injecté ?
Jim paraissait d’un cou gêné et détourna les yeux une fois de plus. Greg recommençait déjà à s’impatienter, s’avançant dangereusement de son ami qui ne fit que se recroquevillé sur lui-même devant l’air menaçant du Garou. - ▬ Greg ! Maintenant ça suffit !
Elle n’avait pas haussé la voix, mais son ton simplement suffit à faire reculer Greg qui se tourna vers elle, les yeux sombres. - ▬ Viens t’assoir ici, et n’en bouge plus. Que je sache, c’est de moi qu’il s'agit, pas de toi. Ne t’en mêle pas s’il te plait.
Greg obtempéra, allant s’assoir à ses pieds, gardant son regard noir fixé sur le pauvre Loups qui se redressa légèrement avant de le défier du regard. - ▬ Je lui ai administré une dose infime d’aconit pour pouvoir la maitriser. Fais moi ce que tu veux, mais ne me juge pas. Soit plutôt heureux que j’ai réussis à le faire, sinon elle t’aurait taillé en pièce.
Vif comme l’éclaire, Greg se leva, s’avança vers lui, l’attrapa par le col pour le relevé et lui envoya son poids dans la figure avant de le trainer hors de la pièce. Maïkan n’eu pas le temps de se lever en enveloppant son corps dans la couverture avant d’entendre le bruit mate et sourd d’un corps tombant violement sur le sol. Quand enfin elle arriva à la porte, Jim était étendu au sol, se tenant le nez et du sang coulant entre ses mains. - ▬ Je ne veux pas me battre avec toi Greg. Tu sais très bien que si je le veux, je peux parfaitement te mettre au tapis.
Le loup-garou s’apprêtait à nouveau à le frapper, s’avançant sur sa proie, le dominant de toute sa hauteur alors que Maïkan s’interposait entre eux. - ▬ Stop maintenant ! Greg tu sais plus ce que tu fais. Tu vas trop loin.
- ▬ TU TE RENDS COMPTE QU’IL AURAIT PU TE TUER ? TU T’EN RENDS COMPTS ?
Calmement, elle le fit reculer lentement, le poussant par les épaules. - ▬ Oui je m’en rends compte, mais toi tu n’as pas compris une chose.
Doucement, elle parvint à l’éloigné d’un Jim qui en profita pour se relevé rapidement, près à agir au moindre mouvement agressif de son ami. - ▬ Jim a bien dit au début que tu avais évité plus d’une fois ce genre d’accident.
Elle lut rapidement l’incompréhension sur le visage du jeune homme et en profita pour le faire entrer à reculons dans la salle d’attente. - ▬ Et je pense que ce que Jim à voulut te dire, c’est que s’il n’avait pas eu ces injection, tu aurais eu plus d’une fois un loup qui te défierait. A chacune de vos engueulade, je pense qu’il était obligé de se piquer pour s’affaiblir et éviter de ce fait de répondre au défit. Alors remercie-le au lieu de le frapper. Il t’a fort probablement sauvé la vie plus d’une fois sans que tu le sache.
Lourdement, il se laissa tomber sur le canapé et enfuis son visage dans ses mains. - ▬ Je ne suis qu’un kiwi trop cuit… qu’un pauvre kiwi trop cuit irresponsable et incapable.
Doucement, elle s’assit à ses côté et passa sa mains dans son dos pour le calmer. - ▬ Ne dis pas ça. Ta réaction était tout à fait normale. Tu ne pouvais pas savoir.
Il mit du temps à ce calmé, mais finalement, sa respiration se calma et il cessa de se lamenter. Après quelques minutes, il se releva et la regarda intensément avant de lui conseiller de se rhabiller pour ne pas attraper froid et sortit de la pièce, la laissant seul à nouveau. Cela faisait deux jours maintenant que l’incident avait eu lieu, Greg ne lui avait adressé la parole que pour lui donner des instructions. Il était plongé dans ses remords, le regard dans le vague et toujours distrait. La journée, elle l’accompagnait à la section huit, après avoir courut une petite demi heure, où il la laissait parfois avec Jim pour rejoindre l’équipe de Bénédicte. Le soir, quand ils rentraient, ils mangeaient en silence avant qu’elle n’aille prendre sa douche et se coucher. Lui, il restait dans le salon, attentif au bruit extérieur et dormait dans le sofa. Jeff ne lui avait envoyé aucune nouvelle de puis son départ et ne répondait à aucun de ses appels. Cela faisait également deux jours que le démon ne lui avait plus envoyés de vision cauchemardesque et elle en était soulagée, et en même temps angoissée. Il était déjà près de minuit et elle tournait en rond dans sa chambre. Elle avait besoin de se dégourdir les jambes de son trop plein d’énergie, mais quand elle était descendue, Greg était endormit devant la télé et elle n’avait pas voulut le déranger. Elle finit par se recoucher et se mit à lire. Mais rien ne lui apportait le sommeille. Elle avait la mauvaise impression que quelque chose allait se passer. Quelque chose de grave, quelque chose d’important. Sans qu’elle ne s’en rende compte, la fatigue finit par l’emporter dans les limbes du sommeille. Aux alentours de trois heure du matin, Greg somnolait sur le sauf, regardant un programme télé dont il n’avait pas vraiment suivit le déroulement. Et puis il sentit quelque chose d’étrange, quelque chose d’inhabituel. Au moment où il allait tendre l’oreille, il y eu un léger bruit derrière la porte, comme un frottement, comme un frôlement de tissu. Prudemment, sortant son arme, il avançât jusqu’au petit écran de vision et appuya sur le chiffre qui donnait l’image de devant la porte. Mais rien n’y paraissait, pas même une ombre. Puis en approchant de la porte, il entendit un bruit caractéristique bien connu qui lui glaça le sang. « Tic, tac, tic, tac ». Précipitamment, il recula, heurtant le perroquet qui se trouvait près de lui et basculant sur le meuble bas derrière lui, culbutant pour se retrouver assit sur le tapis entre le sofa et la table basse. Rapidement, il se releva, et courut à travers l’appartement pou arrivé dans la chambre de sa protégée. Il tira violement du lit, la faisant grogner et trébucher. Quand il atteignit l’entrée de l’escalier, il pouvait entendre le mécanisme s’accélérer. Se ravisant, il tourna les talons, retournant dans la chambre, trainant toujours la jeune femme par le bras. Lui désignant le coin le plus éloigné, lui semblait-il, de la porte d’entrée, il lui ordonna de s’allongé et les couvrit tout deux du martelas. A peine eu-t-il finit son geste, qu’ils entendirent l’explosion et l’enfer se déchainer sur le haut de l’immeuble. Ils sentirent une pluie de grava tomber sur le parquet, ils entendirent l’alarme incendie se déclencher et Maïkan se crispa, apeurée par la seul pensée de devoir affronter le feu. Quand ils furent certain que plus rien ne leur tomberait dessus, Greg sortit délicatement de dessous leurs abri et dégageât la jeune femme à sa suite. Les dégâts de la pièce étaient énormes. Le mur adjacent au palier avait été en partie pulvérisé, des blocs jonchaient le sol, son lit avait été balayé, projeté contre le mur en face. Quand ils arrivèrent au palier, ou plutôt à ce qu’il restait du palier et de l’escalier, ils ne purent que rendre compte des dégâts. Tout ce qu’il restait du salon et de la cuisine était des meubles disloqué et en feu, des amas de débris du faux plafond et des murs écrouler ou menaçant de s’écrouler. Devant eux, l’escalier descendait à pic sur un vide de près de trois mètre de haut. Maïkan passait et repassait son regard sur la scène, effarée de découvrir un tel cahot dans son appartement si bien ranger à l’ordinaire. - ▬ On ne pourra pas sortir par ici. Sauter cette hauteur serait du suicide.
Se tournant vers lui, elle sourit malicieusement. - ▬ Moi je pourrais… sous ma forme louve. Mais je ne saurais sans doute pas descendre mes affaires et encore moins toi.
Greg regarda autour de lui, cherchant après une solution, un moyen de descendre, ou même de se sortir de ce brasier. Puis, d’un coup, la jeune femme se retourna et courut vers ce qu’il restait de sa chambre. Il la regarda disparaitre quelque instant avant de s’élancer à sa suite. Quand il arriva dans la pièce, il la vit tirer sur une longue échelle menant à une trappe dans le plafond. Il ne l’avait pas remarqué, mais elle pouvait en effet toujours servir, si elle était assez longue. - ▬ Je ne sais pas si ça suffira, mais on peut toujours essayer. Prend mes sacs dans mon bureau, en faisant attention au plus fin, c’est mon ordinateur.
Elle le vit tourner les talons, entrant dans la petite pièce avant de s’exclamer. - ▬ Tu avais déjà prévu de partir ?
- ▬ J’avais prévu de rejoindre mon père la semaine prochaine. Mais je pense qua ça va être avancé, sinon je ne vois pas où j’irai.
Elle l’entendit grogner sans l’effort et souleva l’échelle en se dirigeant vers le reste des escaliers. Malheureusement, quand elle la positionna, il manquait quelques centimètres pour atteindre le sol et la posa stablement pour pouvoir descendre dessus. Elle grogna, mécontent, râlant contre la mauvaise fortune et regarda en arrière. Remontant rapidement son échelle, elle appela Greg. - ▬ Il va falloir faire différemment. Viens ici avec les sacs les moins fragiles. Je vais descendre.
Tout en parlant, elle retira ses vêtements pour ne rester qu’avec son peignoir. Quand il arriva, il s’arrêta net face au petit monticule de tissu qui était devant ses pieds. - ▬ Je vais descendre sous ma forme louve. Tu vas accrocher le plus de sac possible à mon cou et puis me jetteras mon peignoir avant que je te face descendre.
Il acquiesça, l’air toujours passablement choqué avant qu’elle ne se retourne, retire le dernier tissu qui couvrait encore son corps et se transforme en ce grand loup qui l’avait menacé quelques jours plutôt. Sur le coup, il ne comprit pas vraiment ce qu’il se passait. Seul restait l’image de ce dos nu et musclé dont les reins étaient orné d’un magnifique dragon, les ailes ouvertes venant caresser chaque côté des flancs de la jeune femme. Et puis il avait disparut dans une masse de muscles et de poils sombre et dense. Après s’être transformée, elle s’était tournée vers lui, le regard planté dans le sien, insistant et le pénétrant. Il se perdait dans ses yeux jaune où, aujourd’hui, il ne voyait ni le défit, ni la sauvagerie, mais un calme paisible tel un océan plat où tout mouvement brusque était anéantit, le rendant serein. Et puis elle jappa, le ramenant à la réalité de l’instant et lui rappelant son devoir. Il se dépêcha de lui accrocher les trois sacs de sport qu’elle avait préparé avec ses habits et la regarda sauter dans le vide pour atterrir souplement au sol. Une fois qu’elle y fut bien stable, il lui envoya ses vêtements et se retourna pour préserver sa pudeur. - ▬ Je vais me débrouiller pour mettre une estrade sur laquelle tu mettras l’échelle et ensuite tu descendras avec le reste de mes affaires pendant que je la tiendrai.
Regardant autour d’elle, elle chercha après quelque chose de large et long sur lequel l’échelle aurait put se glisser et se stabiliser. Son regard se posa sur un fauteuil. Le siège était large et le dossier, ainsi que les accoudoirs pouvait parfaitement retenir les pieds de celle-ci. Elle s’avança vers lui après avoir déposé son chargement dans un coin qui n’avait pas été atteins par les flemmes brulantes de l’explosion. Tout était trempé par le dispositif anti-incendie qui s’était déclenché et elle eu du mal à agripper le cuir matelassé du fauteuil pour le tirer jusqu’en dessous des restes du palier. A l’étage, elle entendait Greg s’activer à ramener les deux-trois sacs qui lui restait à descendre. - ▬ Quand tu auras finit, tu pourras me passer l’échelle. J’ai trouvé ce qu’il me fallait.
Rapidement, ils placèrent et stabilisèrent l’escalier de fortune et descendirent les derniers baguages avant de sortir dans le couloir. Les dégâts avaient été plus importants. Tout avait été en bonne partie écrouler et la porte de l’ascenseur, qui se trouvait pas très loin de l’appartement, avait été pulvérisée et la cage d’escalier déformée. A l’autre bout du couloir, le bureau de son gardien avait complètement été incendiée et des flammes puissante sortait encore d’en dessous de la porte. Maïkan était désolée pour le pauvre homme qui avait dût périr, bruler vif, dans l’attenta. Les deux jeunes gens ne s’attardèrent pas, descendant les étages aussi rapidement et Maïkan fut surprise de découvrir, parqué devant l’immeuble, un véhicule qu’elle avait remarqué à la section 8. - ▬ J’ai prévenus Jim pendant que tu plaçais le divan pour l’échelle. Il va nous amené aux bureaux et de la on prendra les mesure de sécurité.
Alors qu’ils approchaient de la Mercédès grise, elle vit le jeune Loups en sortir et ouvrir le coffre où ils rangèrent rapidement les sacs. Quand elle fut enfin assise sur la banquette arrière au coté de Greg, qui avait tenu à être à ses côté, elle se rendit compte de ce qu’elle venait de vivre. Elle se rendit enfin compte que quelqu’un avait tenté de l’atteindre, de la supprimer, de la tuer. Brusquement, elle sentit tout son corps se crisper et trembler violement. Son regard se perdit dans le vague et, mentalement, elle revit les scènes, les unes après les autres, plongeant subitement dans ces souvenirs, et laissant des larmes de stress couler doucement le long de ses joues.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Lun 20 Aoû - 20:07 | | | | CHAPITRE N°5 RETOUR
- Greg s’était chargé de faire la déposition, laissant Maïkan aller se détendre et remettre en ordre ses pensées.
Tous s’étaient mis d’accord : elle ne devait pas rester à New-York. Elle devait aller chez son père où elle serait plus en sécurité. Seulement, ils ne savaient pas exactement où habitait la famille Teyllor, où se trouvait le manoir de résidence. Ils n’avaient pratiquement aucune information sur eux.
Greg l’accompagnerait. Ils en avaient convenu ainsi. Ils iraient tout deux jusqu’à la zone de la section 8 la plus proche via hélicoptère et ferait la suite avec un véhicule qui serait mis à leur disposition sur place. Il avait prit une demi-heure, laissant son amie au bon soin de Jim, pour rentrer chez lui prendre ses affaires pour plusieurs semaines.
Quand il arriva dans la pièce où il avait conduit Maïkan, il la découvrit allongée sur le petit fauteuil, emmitouflée dans une couverture. En même pas une semaine, sa vie s’était transformée en un cauchemar. Brusquement, il se demanda combien de fois elle avait du fuir devant la menace pour sa survie, combien de fois elle avait dut en rencontrer.
Il se désolait pour elle et s’inquiétait aussi. Elle était forte, mais jusqu’à quel point pouvait-elle supporter la douleur que lui infligeait le meurtrier. Il ne la ménageait pas, la fatiguant par des visions horribles, la poussant loin du calme.
Doucement, il s’accroupit face à elle et la regarda quelque instant. Quand il l’avait rencontré il y a de cela une semaine, il n’avait pas imaginé la revoir, et encore moins la protéger. Au début, il la croyait suspecte, comme Bénédict, et ne la voyait pas comme une louve. Et voila que maintenant il était assigné pour être son garde personnel, pour les protéger, elle et sa famille, contre un grand malade mentale.
Elle avait l’air paisible, les yeux fermés, la respiration lente et profonde. Pourtant il pouvait voir le temps gravé dans ses trais fin. Des trais qu’il commençait à connaitre à force de les détaillé dés qu’il était en sa présence. Pour lui, elle était tous simplement magnifique et en même temps dangereuse.
- -Quand tu auras finit de me fixé, tu m’expliqueras ce que tu me veux ?
Il sursauta et découvrit que ses deux yeux bleu liquide le fixaient intensément, cherchant à comprendre. Elle avait parlé dans un murmure et il lui sourit calmement en se redressa, la regardant s’assoir comme il faut dans son siège.
- -Il va falloir partir dans une petite heure. On ira chez ton père, mais tu dois me dire où il habite exactement, sinon je ne pourrais pas prévenir la section qui se charge de la zone pour nous accueillir et nous prêter une véhicule.
Elle acquiesça, le regard vague et résigné, comme si en elle toute volonté avait été brisée.
- -Ne perds pas courage. Sois plus forte que lui sinon il gagnera.
Ses yeux se posèrent sur lui, alors qu’il lui passait la main dans les cheveux avant de sortir pour la laisser se préparer. Il avait envie de pleurer, de hurler tellement son cœur lui faisait mal. Il souffrait de la voir ainsi. Il souffrait de voir dans ses yeux la mort galoper. Cette nuit, quelque chose avait été cassée en elle, cette chose qui la rendait si particulière.
Quelque minute après qu’il soit sorti de la pièce, elle le rejoignit dans le hall, toujours agar et abattue. Pour la première fois de sa vie, il eu envie de tuer l’être qui la faisait tant souffrir…
- -Williamsport, dans le Kentucky. C’est le plus près du manoir. A partir de là, il faudra que je te guide. Les chemins ne sont pas reprit sur les carte.
Elle posa sur lui un regard emplit de honte, de tristesse et il cru aussi y déceler de la peur et de l’angoisse. Il aurait voulut la réconforter et lui faire oublier ses soucis, mais il n’osa pas, craignant d’être indiscret.
Le concerner se retourna, cherchant des yeux qui l’appelait, bien qu’il eu reconnut la voix de Jim.
- -Ca y est. Ils ont sortit l’hélicoptère du hangar. Il est sur le toit. Vous aller pouvoir partir.
Entrainant la jeune louve avec lui, il se dirigeât vers le dernier étage et débarqua calmement sur le toit où l’attendant une jeune femme en uniforme, un casque sous le bras. Quand ils approchèrent, elle le saluât, claquant ses bottes pour se mettre au garde à vous et portant sa main à sa tempe.
- -J’ai sortit votre hélicoptère Major. Le plein est fait et il à été réviser il y a un mois.
- -Merci soldat Zwang. Vous pouvez disposer. Demandez à Jim de vous ramener à la caserne.
Sur ses paroles, elle le salua à nouveau et partit d’un pas rythmé et énergique vers la porte.
- -Pourquoi t’a-t-elle appelé Major ? Tu ne l’es plus portant.
- -Dans un sens, on le reste jusqu’à notre mot. Donc pour eux, je le suis toujours.
Lentement, il s’approcha de l’appareille et laissa glisser sa mains dessus avant d’ouvrir la portière. Il lui appartenait depuis quelques années. Un sikorsky H-76B rouge bordeaux. Il l’avait acheté sur un coup de tête, mais jusqu’à présent, ça lui avait bien servit. Ne sachant pas où le placer, il avait demandé à l’armée américaine de le garder chez eux dans un hangar. Ils le réparaient lorsqu’il le fallait et le sortait de temps en temps pour ne pas qu’il s’encrasse.
Septique, Maïkan fit le tour, très peu rassurée à l’idée de monter dans l’engin trop étroit à son goût. Elle commençait à avoir confiance en Greg, mais là, c’était peut-être un peu beaucoup lui demander. Résignée, elle monta à bord et s’assit à côté du siège pilote.
L’intérieur était plus spacieux qu’elle ne le pensait et confortable. Mais devant elle se trouvait un nombre incalculable de touche, de bouton et d’écran dont elle ne savait l’utilisation. Greg, lui, s’installa calmement, le casque sur la tête et déjà des lunettes noir, un peu rétro, sur le nez. Il lui sourit avant d’appuyer sur plusieurs boutons et de faire démarrer le rotor des hélices.
Pendant que le moteur se mettait en marche et chauffait, il lui fit signe de mettre le casque qui se trouvait devant elle.
- -Nous allons jusque Lexington où il y a un bâtiment de la section 8. Ils sont déjà prévenus et nous mettront un véhicule à disposition.
La jeune femme acquiesça, le regard fixé devant elle, mal à l’aise. Rassurant, il pressa légèrement son épaule et sourit.
- -T’inquiète pas, j’ai déjà piloté des engins moins maniable et plus lourd que celui-ci et je m’en suis toujours bien sortit.
Elle esquissa un petit sourire crispé et s’enfonçât, raide, dans son siège.
Le trajet dura près de sept heures. Ils durent s’arrêter deux fois pour faire le plein de kérosène avant de se poser sur le toit d’un immeuble. Ils étaient arrivés vers six heures du soir. Pendant tout le trajet Greg lui avait parlé de son passé, mais elle n’en retenu rien, complètement stressée par son baptême de l’air.
Quand ils arrivèrent, elle eut l’impression d’être de retour à New-York tant le haut de l’immeuble ressemblait à celui de leur ville, et quand ils entrèrent à l’intérieur, s’il n’y avait pas eu des plantes qui différenciait les deux, elle se serait trompée.
Greg la mena jusqu’au premier étage où ils trouvèrent l’accueille.
- -Nous sommes de New-York. La section 8 vous a normalement prévenu.
La secrétaire, une vieille femme rabougrie, releva le nez de son clavier et le regarda par-dessus ses lunettes.
Le concerner acquiesça.
- -Puis je voir votre badge ? Raison de sécurité, vous comprendrez.
Elle sourit, mais d’un sourire qui parut extrêmement faux à la jeune louve. Un sourire qui n’annonçait rien de bon selon elle.
- -Merci. Un Humer est parqué dans notre sous sol pour vous. Voici les clés. Vous le ramènerai à votre retour et tout les frais son à votre charge.
Maïkan écarquilla les yeux, mais ne dit rien. Elle sentait déjà que son compagnon n’allait pas aimer. Il aurait voulut surement quelque chose de moins voyant pour aller jusqu’au manoir. Ou du mois, elle, elle l’aurait voulut. Maintenant qu’elle était de retour dans la région, elle savait que beaucoup de Loup allait la reconnaitre comme étant la fille de leur « chef ». La nouvelle de la mort de son frère était sans doute déjà connue de tous dans la meute. Ils savaient donc qu’elle était la dernière héritière du loup alpha et aussi qu’elle allait devoir se marier avec un Loup. Jusqu’à présent, elle y avait échappé parce qu’il y avait son frère. Mais maintenant il ne restait plus qu’elle pour perpétuer la lignée pure de sa famille.
Inconsciemment, elle s’était rapprochée de Greg, cherchant l’aura de sécurité qui émanait de lui. Elle le priait presque mentalement pour qu’il demande un autre véhicule. Mais il n’en fit rien, prenant simplement les clés, faisant un signe de tête en remerciement, et l’entrainant vers la cage d’escalier.
Il descendit en silence jusqu’au sous sol et s’arrêta net en voyant le véhicule. C’était un gros 4X4 haut sur roue et large à la carrosserie noir. Un humeur de l’armée. Il aurait put faire le pari que sa carrosserie et ses fenêtre étaient blindée.
Plus que contrarié, il ouvrit la portière et s’assit côté conducteur, regardant déjà le tableau de bord muni d’un GPS.
- -On va jusque Williamsport et puis je te dirigerai… la propriété n’est pas reconnue sur les cartes. Il n’y a pas de nom de rue, ni vraiment de chemin directe qui y mène.
Il se tourna vers elle, légèrement surprit, et la trouva tendue, assise sur son siège.
La jeune femme ne répondit pas, les yeux dans le vague, les mains s’entortillant au dessus de ses genoux. Doucement, il passa une de ses mains sur son épaule et lui fit tourner la tête en passant sa main sous le menton.
- -Qu’est ce qui t’arrive ? Je n’aime pas te voir ainsi…
Sans qu’il s’y attende, elle se tourna complètement vers lui, passa ses bras autour de son cou et s’effondra pour la deuxième fois contre son épaule. Calmement, il la réconforta, la serrant contre lui et lui caressant les cheveux.
- -Je suis vraiment obligée de retourné chez lui ?
La serrant un peu plus fort, il lui embrassa le sommet du crane avant de répondre.
- -Tu y es si mal que ça ? Je ne comprends pas…
Se redressant, elle lui fit face et essuya ses larmes, reprenant une expression neutre, sans émotion.
- -Tu ne pourrais pas comprendre. C’est compliqué et ça ne regarde que la meute.
Se renfrognant, il se remit face au volant et démarra rapidement. Il n’aimait pas la voir ainsi, et dans un sens, il lui en voulait de ne pas vouloir ou pouvoir lui en parler. Il aimait la tenir dans ses bras, mais pas de la voir pleurer. Il se sentait impuissant.
La route était encore longue. D’après le GPS, il en avait encore pour plus de deux heures de route. Jusque Williamsport, il ne prit pratiquement que des autoroutes mais après, Maïkan le dirigeât par des petits chemins de campagne et forestière dont certaine partie n’était pas goudronnée.
En fin de compte, le humer était extrêmement pratique. Par trois fois, il crut qu’ils allaient rester embourbés et à chaque fois, ils s’en sortaient de justesse. Il aurait été là avec sa Vanquish, il se serait noyé.
Quand elle dit enfin qu’ils étaient arrivés, ils n’en auraient pas cru ses oreilles. Devant eux, au bout de l’allée pavée ancien, encadré d’érable rouge, se dressait un bâtiment immense en vieille pierre. Un manoir digne des plus grands châteaux de France, haut de trois étages et long comme deux fois la petite maison qu’il utilisait lors de ses transformations. Tout é tait dans un style ancien. Sur les côté se trouvait un autre bâtiment plus étroit et plus long don il déduisit qu’il s’agissait d’une écurie.
Les lieux avaient l’air désert, et pourtant les bâtiments étaient tous éclairé dans la pénombre descendante.
Quand Greg parka enfin son bolide devant la petite fontaine, Maïkan sortit précipitamment et se chargeât immédiatement de ses bagages pour entrer.
L’intérieur était gigantesque et somptueux, reflet parfait de sa prestance extérieur. Cela faisait longtemps qu’elle n’était plus venue en ces lieux.
Dans le lointain, elle entendit les bruits de pas léger aux pieds chaussés de sandale à talon. Et une douce voix qu’elle connaissait bien déclara.
- -Qui à encore laissé la porte ouvert !... on ne chauffe pas l’extérieur bon sang !...
Surprit, Greg regarda derrière lui, constatant que en effet il avait laissé la porte entre ouverte.
- -Mais enfin… et c’est qu’il ne la fermerait pas le bougre.
Regardant autour de lui, il chercha la provenance de la voix et ne vit personne. Sur la pointe des pieds et hésitant, il referma l’immense porte de chêne et se retourna pour se retrouver face à une petite dame grande, élancée, au visage rond et accueillant. Ses yeux d’or le fixaient telle une intrigue de la nature.
- -Qui êtes-vous ? Qu’êtes-vous… ?
Elle le questionnait, mais au moment où il voulut répondre, elle leva la main pour le faire taire.
- -Non ne répondez pas. Je vais bien tous savoir.
Discrètement, il chercha après sa campagne du regard et la trouva un peu plus loin, le sourire aux lèvres et les yeux moqueur.
- -Un loup-garou ! Tu nous as ramené un loup-garou… tu sais que ton père ne va pas aimer. Mais mieux vaut ça qu’un Vrykolakas…
L’expression amusée de la jeune femme changeât rapidement. Effarée, elle se retourne alors que la petite femme se tournait vers elle.
- -Par contre, toit, tu n’as pas changé. Peut-être un peu plus fine. Je suis sur que tu as recommencé à courir.
Puis elle s’approcha d’elle et la prit dans ses bras.
- -Mon petit louveteau. Tu nous as manqué pendant tout ce temps. C’est ton père qui va être heureux de te voir.
Et sans qu’aucun d’eux s’y attendent, elle fondit en larme, serrant la jeune femme dans ses bras.
- - Quel tragédie. Je sais que tu voulais éviter ça, mais ton père commence déjà à prévenir toute la communauté. Depuis qu’il a apprit pour ton frère, il n’est plus le même.
Elle renifla bruyamment, s’écartant légèrement de celle qu’elle considérait comme son enfant et prit sa tête dans ses mains.
- -J’espère que tu arriveras à être heureuse ma petite. Les temps durs se font que commencer et je n’ai pas de ce qui pourrait t’arriver.
Maïkan sourit et l’embrassa sur la joue.
- -Ne t’inquiète pas pour moi. Je suis grande maintenant. Je peux décider par moi-même quoi qu’en dise papa. Maintenant, va prévenir notre hôte que sa fille est rentrée et qu’elle devra avoir une discussion avec assez rapidement.
Alors que son ancienne nounou partait d’un pas vif, elle fit signe à Greg de la suivre et monta avec ses bagage jusqu’au premier étage.
Le couloir était long, comportant une petite dizaine de poste à droite de l’escalier et cinq à gauche. Le sol était en parquet couleur miel et les murs rouge bordeaux. Chaque porte portait une plaque avec le nom d’une personne dessus.
Maïkan se dirigeât directement vers la partie de gauche, entra dans la chambre du bout du couloir et y déposa ses affaire avant de sortir.
- -Comme j’imagine que, en bon garde du corps, ta chambre ne devra pas être trop loin de la mienne, je te conseille de prendre celle-ci.
Elle désigna la porte attenante à droite de la sienne et sourit en voyant le nom de Sénia dessus.
- -C’était celle d’une ami qui nous as quitté pour rejoindre l’Australie avec son mari. Ne t’inquiète pas, elle ne sera pas fâchée.
Après qu’il ai déposé son unique sac dans la petite pièce, elle s’avança dans le couloir et ouvrit une troisième porte.
- -Ici se trouve la salle de bain. On se lave le soir avant où après le repas selon les préférences.
Elle eu un sourir amusé en voyant son regard ahuri face aux lux qui s’offrait à ses yeux.
- -La salle de sport, les bureaux et la bibliothèque se trouve à l’étage et toute l’aile ouest est privée à la meute. Ne t’y aventure pas où tu risque de ne pas en ressortir vivant.
Elle relâcha son sourir et détourna la tête, évitant son regard.
- -N’y va pas c’est tout. Tu y seras en danger.
Inspirant à fond, elle se retourna à nouveau vers lui après s’être recomposé un masque impassible.
- -Installes toi, on mange à huit heure. Je serais dans l’écurie si tu me cherche.
D’un pas sur, elle descendit les marches et se dirigeât, comme à chaque fois qu’elle venait vers le bâtiment adjacent au manoir, laissant Greg seul dans sa chambre.
Elle n’était pas bien grande, mais suffisamment pour contenir un lit deux places, une commode, sur laquelle se trouvait une petite télé écran plat, une armoire, un bureau et une chaise. Tout était dans une simplicité accueillante et restant tout de même dans un minimum de lux.
Il n’avait prit qu’un sac de sport de bonne taille, contenant assez de pantalon, de t-shirt et de chemise pour une très grosse semaine et des sous-vêtement pour au moins deux. Des habits légers comme chaud. Tout était rangé impeccablement et minutieusement de manière à ce que chaque espace soit comblé.
Alors qu’il défaisait son sac, il alluma la télé pour regarder les nouvelles, n’y prêtant que vaguement attention jusqu’à ce qu’il entende…
- « -Nous n’avons toujours pas de nouvelle de la propriétaire de l’appartement qui à exploser dans le courant de la nuit dernière. La police s’étant chargé de l’affaire a déclaré qu’il y avait eu attentat à la bombe et à confier le dossier au FBI »
Le journal télévisé montrait des images prise avec des GSM, de l’immeuble avec son dernier étage en feu.
- « -Le médecin légiste affirme n’avoir trouvé les trace d’un corps nulle part, sauf dans le petit appartement du gardien privé de la jeune femme.
Le FBI nous a appris aussi qu’elle était la sœur de cette famille sauvagement assassinée il y à quelques semaines sur Columbus avenue.
La chef de l’équipe chargée d’enquêté nous à également informé qu’elle était suspectée du meurtre de ces derniers et était à présent recherchée pour être interrogée.
La vingtaine, cheveux bond très claire, les yeux bleu et mesurant entre un mètre cinquante cinq et un mètre soixante cinq. Si vous connaissez, ou savez où se trouve une personne répondant à cette description, signalé le ou 3681, numéros d’urgence établit par l’agent Benedict. »
Greg n’en revenait pas. La section 8 aurait du couvrir l’affaire et empêcher les médias de divulgué autant d’information. A coup sur, le FBI aurait voulut reprendre les choses en mains.
Précipitamment, il sortit de sa chambre et se lança à la suite de sa protégée. Lorsqu’il arriva dehors, il fut accueillit par la tiédeur moite du début de soirée. Il faisait un peu plus lourd qu’à New-York, et les nuages qui s’amoncelaient au dessus des collines annonçaient un bel orage.
Il s’approcha doucement du bâtiment des écuries, jetant un coup d’œil au ciel étoilé et entra discrètement pour ne pas apeurer les chevaux qui s’y trouveraient.
- -Tu sais ce qui t’attends maintenant ? Je t’ai laissé vivre seul durant toutes ces années. Mais tu sais que tu n’y échapperas plus.
Il entendit un grognement sourd mais n’osa plus avancer, écoutant la conversation d’une oreille attentive, respirant le plus lentement possible pour ne pas se faire repérer.
- -Il faudra que tu fasses ton choix dans trois semaine maximum, sinon tu ne seras plus en droit de rester dans la meute et de bénéficié de notre protection.
- -Pourquoi a-t-il fallut que vous votiez cette lois ? Sais tu au moins que quand ce sera fait, tu me perdras, tu auras une louve de mois, tout comme tu as perdu Sénia ?
La tension montait, faisant respirer bruyamment l’homme qui se trouvait avec Maïkan.
- -Tu y as pensé dis moi ? … Tu me dis ne pas vouloir me perdre, mais je pense que c’est fit depuis longtemps…
Des pas retentir dans le couloir, se dirigeant vers Greg qui s’était arrêté net à l’entre, se cachant au coin d’un des boxe. Légèrement agité, il prit une grand respiration et s’avança d’un pas décidé, tournant les coins du mur pour se retrouver face à un homme de grande stature, les yeux bleu et les cheveux de la même couleur de ceux de son amie, quoique, une peu plus argenté.
Greg sursauta et sentit ses muscles trembler imperceptiblement. La voix sortait de la gorge de cet homme, imposante et réclament le respect tout comme celle de Maïkan.
- -Ne t’en prends pas à ceux qui n’ont rien à voir dans l’histoire. Tu es le seul fautif. Ne t’étonne pas que je veuille à nouveau partir d’ici quelques jours.
Passant à côté de son père, elle sortit en claquant la porte, laissant son ami seul avec le puissant alpha de la meute.
Relevant un sourcil, Greg resta le regard fixé sur la porte d’où la jeune femme était partie, avant de se retourner, prenant son courage à deux mains, pour se présenté et affronter ce qu’il devinait être le père de son amie.
- -Gregory Alterman. Je suis chargé de la surveillance de votre fille.
- -Sélirce Teyllor. Si vous faites bien votre boulot, vous n’aurez aucun problème avec moi.
Il s’en doutait un peu, mais l’entendre avec cette voix de ténor le stressa légèrement, s’entant qu’au moindre faux pas, il se ferait un ennemi mortel.
- -Votre fille est quelqu’un d’extraordinaire, vous devriez l’écouter, si je puis me permettre.
- -Justement je ne vous le permets pas. Vous ne faites pas partie de notre clan. Vous ne connaissez donc pas nos lois. Je vous prierez de ne pas vous en mêler.
Sur le coup, Greg en resta bouche bée et pensa sincèrement que finalement le caractère de la fille Teyllor n’était pas si mauvais que ça.
- -Oh que si cela me regarde. Jusqu’à preuve du contraire, je suis ici pour protéger votre fille, que la menace vienne de vous, d’un des votre ou de l’extérieur. Croyez-moi que si elle a besoin d’aide, elle pourra compter sur moi.
Tournant le dos, il sortit et chercha après son amie. Sans savoir pourquoi, il avait le pressentiment qu’elle ne serait pas au mieux de sa forme après son altercation avec son père.
Humant l’air, il chercha à repéré la fine odeur de jasmin qu’elle dégageait. Elle n’était pas forte, juste légère et subtile, le conduisant sur un petit sentier qui partait vers la forêt. Surement un sentier équestre. Furtivement, il s’y enfonça, appréciant la sensibilité de sa vision dans les ténèbres de la nuit. Lentement, même les yeux fermé, il suivit la piste à l’odora jusqu’à arriver dans une clairière entourant un étang dans lequel la lune décroissante se reflétait, illuminant de ses faibles rayons d’argent l’herbe dense. Il la vit, là, assise sous sa forme lupin, la tête levée vers la lune. Sans bruit, il alla s’assoir à ses côté et regarda à son tour l’astre, les bras entourant ses genoux et le menton posé dessus.
Du coin de l’œil, il vit ses oreilles pointer vers lui et ses iris d’or se posé sur lui. Il ne dit mot, se contentant de contempler les paysages. Il sentait bien que si elle avait voulut parler, elle l’aurait fait dés son arrivée.
Après un certain temps, elle se leva et poussa de son nez l’avant bras de son garde du corps, lui signifiant qu’il était temps de rentrer pour manger.
Il avait le regard dans le vague, plongé dans ses pensées. Ne le voyant pas réagir, elle souleva son bras de son nez en grognant légèrement pour le faire réagir.
La réaction fut immédiate. Il sursauta et se leva d’un bon, cherchant des yeux la menace. Soupirant de soulagement, il passa sa main sur la tête de la louve, qui s’était couchée pour être à la même auteur que lui assit, et la laissa glisser derrière son oreilles, admirant ses yeux d'ambre, avant de se relever. Ensemble, ils firent le chemin inverse jusqu’au manoir.
Maïkan laissa Greg ouvrir la porte, gardant toujours son allure de Loup et monta les escaliers d’honneur de l’entrée, faisant cliqueter ses griffes sur le marbre blanc. Agile et prudente en même temps, elle grimpa les étages jusqu’à sa chambre où après être rentrée, elle se retransforma et s’habilla décemment pour souper en compagnie de sa famille.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Lun 20 Aoû - 20:08 | | | | CHAPITRE N°6 ENQUÊTE
- Cela faisait près d’une semaine et demie qu’il avait laissé New-York derrière lui, taisant ses angoisses pour son amie. Il se dirigeait vers le sud. Il descendait lentement le long des côtes Américaine pour retrouver la zone où lui et l’équipage de 1492 avait débarqué.
Il savait qui il devait chercher et priait pour qu’il soit toujours de ce monde et accepte de l’aider. Il priait pour qu’il ait la réponse à ses questions. Il priait un dieu pour la première fois depuis cinq cents ans.
Il se trouvait à présent à Coatzacoalcos dans les ruines d’une ancienne cité Maya. Il regardait les dernières illustrations murales. Illustration qui rapportait des guerres qu’ils avaient eues avec un être indéfinissable. Tantôt ils le représentaient tel un être humain aux yeux vert reptilien, tantôt sous la forme d’un démon immense, légèrement courbé en avant, deux ailes sortant d’entre ses omoplates et toujours ces yeux vert de serpent. Tantôt comme un monstre informe, sombre avec encore et toujours les même yeux brillant dans la nuit. A chaque fois ils le voyaient entouré d’ombre, attirant les ténèbres sur lui, même en plein jours. Mais rien n’indiquait qu’il ai des pouvoir magique, ni maléfique.
Jeff voulait rencontrer l’ancien pour pouvoir en savoir plus sur cette race inconnue. Sans information sur lui, il ne pourra pas aider Maïkan à sauver sa famille… son peuple. Lentement, il s’enfonçait dans ces ruines errant dans les souvenir de son passé. Il les revoyait, gigantesque et dominante, imposant le respect au visiteur d’un peuple riche en or, riche en savoir et respectant la nature. Lorsque lui et l’équipage de Colomb y étaient arrivés, ils avaient été impressionnés par ce peuple organisé dans une pauvreté entourée de richesse multiple. Mais voila, c’était aussi un peuple aux croyances plus forte que la raison.
Ils avaient accueillit les voyageur en dieux venant les sauver, leur offrant or, sacrifice et femmes. Au début, ils en avaient profité, mais après quelques mois, ils s’en étaient très vite lassés, cherchant à imposer leur religion à ce peuple.
Au village, on lui avait indiqué qu’il trouverait l’ancien logé dans la cabane au milieu de l’arbre dans la forêt aux ruines. Il n’avait pas tr !s bien comprit le sens de la phrase, mais comme toujours avec ce peuple, il fallait suivre le chemin de mots en commençant la phrase par la queue pour trouver ce qu’il désirait.
Il avançait aussi silencieusement que possible, écoutant la nature vibrer autour de lui, passant le mot qu’un Vrykolakas était revenu, que la mort courait dans ses veines. Toutes ces vibrations partaient dans la même direction : droit vers le cœur de la forêt. Il les suivait comme un fils d’Ariane le guiderait.
À la fin de sa traversée, il se trouva face à un arbre immense, large, aux branches aussi épaisses qu’une jambe et s’étalant autour de lui comme des bras tendu, près à recevoir le monde.
Jeff s’arrêta, le souffle coupé par la beauté du lieu, avant de s’assoir, les jambes croisées et ses mains posée sur ses chevilles. Il ferma les yeux, comme on le lui avait appris, et respira profondément, psalmodiant dans une langue étrange.
Imperceptiblement, la nature autour de lui se calma et il vit descendre de l’immortelle un petit homme aux longs cheveux gris et aux yeux opaque et laiteux. Il s’avança vers lui en s’appuyant lourdement sur une canne faites de deux branches tordues s’entrelacent, s’enroulant sur elles même comme deux serpents. Comme un miroir du temps, il vint s’assoir en face du vampire et dans une position similaire, l’accompagnant de sa voix d’outre tombe.
- - Les esprits de la forêt étaient inquiet de sentir un être de ta race dans leur sanctuaire, déclara-t-il de sa voix râpeuse une fois que le calme fut entièrement revenu.
- -Cela leur apparait contre nature. Une être maudit et promis à une mort indigne et dans la souffrance doit mourir et non vivre pour l’éternité et profiter du monde.
Jeff hocha la tête pour ne pas le contrer et relancer la haine qu’ils avaient tout deux apaisé. Pour lui la malédiction, même maitrisée par leur corps, en restait une… Ils devaient vivre pour l’éternité avec un bonheur éphémère et la peur de perdre les être qui leur sont le plus cher à chaque instant.
- -Mais ne revenons pas la dessus mon ami… j’imagine sans peine que tu n’as pas voulus cet état.
Il le regarda intensément, se penchant légèrement en avant, cherchant à percé l’air impassible de Jeff.
- -Pourquoi es tu venu me voir ? Les esprits ne me permettront pas d’utiliser mes don pour toi et les tien… tu le sais au moins ?
Jeff lui sourit amicalement et passa sa main dans ses cheveux.
- -A vrai dire, non je ne le savais pas, mais je m’en doutais.
Il fit une petite pause, réfléchissant à ses mots.
- -En fait je suis venu vous poser des question sur une créature…
Voila une semaine que je vous cherche. Nous avons rencontré à New-York un monstre qui s’en prend au lycanthrope… enfin juste à eux pour le moment. En venant ici, j’ai vu dans les ruines des temples des représentations de cet être démoniaque. J’aimerais que vous m’en parliez… que vous m’expliquiez de quoi il s’agît et comment le combattre.
Le vieil homme se redressa vivement, tous ses muscles tendus, près à l’emmener loin.
[ /Méldrane/ ]
Se levant maladroitement, il se retourna vers l’arbre, le regard affolé.
- - Vous n’avez aucune chance mon ami… comme aucun de nous. Une fois qu’il aura finit avec les Loups, il s’en prendra au Garou et puis à vous, les Vrykolakas, et en dernier à nous, les oreilles de la nature, la bouche des esprits : les sorciers.
Ils ont toujours opéré ainsi, détruisant une race à la fois.
Jeff le rattrapa, l’empêchant de monter dans l’arbre.
- -Un ange des enfers… un fils du diable lui-même… un démon. Ils sont nés pour nettoyer la Terre des mutations génétiques … les Légendes comme on les appelle.
Prenant le vieil homme par les épaules, Jeff le secoua, la détresse et l’angoisse se peignant sur son visage.
- -Comment pouvons-nous les vaincre ? Comment les éliminer ? COMMENT… ?
- -Les tuer ? Les éliminé ?
Le vieux sorcier sourit, amer et froid, secouant la tête de gauche à droite, dépité.
- -On ne peut pas… ils sont mortelle. Le seul moyen de s’en débarrasser c’est de le renvoyer chez son père… dans les enfers. Et pour ça, il faut trouver la personne qui l’a appelé et le tuer. C’est leur seul point d’attache dans le monde des vivants.
Sur ces mots, il se dégageât de la poigne du Vrykolakas et sauta lestement sur la première branche de l’arbre.
- -Mais nous seront surement mort avant que vous y arriveriez. Le mieux est de se faire oublier du monde car une fois que vous êtes pris en chasse, il fera tout pour vous tuer et vous traquera jusqu’à votre mort… il ne fixe jamais qu’une personne à la fois et arrive toujours à ses fin.
Brusquement Jeff se figeât, tombant à genoux, le regard dans le vague, se rendant compte qu’il avait laissé son amie seul avec le diable à ses trousse… il l’avait laissé derrière lui comme à chaque fois qu’il avait un problème… Il avait reçut ses message… ses demandes de nouvelles… Elle lui avait confié ses inquiétudes et lui…, il ne lui avait pas répondu Il savait qu’elle était à présent chez son père et qu’il ne pourrait pas la prévenir personnellement. Il ne pourrait pas la voir.
Frappant le sol de ses poings, il hurla de rage, laissant sa colère contre lui l’envahir.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Lun 20 Aoû - 20:10 | | | | CHAPITRE N°7 ROUTINE
- Cela faisait deux semaines que Greg l’avait ramenée au manoir de son père et elle n’avait qu’une envie : repartir loin, même avec l’enfer au talons.
Elle avait passé le plus de temps possible en extérieur, évitant son père jusqu’au repas du soir qui se déroulait dans un silence glaciale. Sélirce ne voulant rien dévoiler devant Greg, celui-ci intimidé et respectueux et elle ne se sentant même plus chez elle mais comme une étrangère.
Pendant ces deux semaine, Greg l’avait suivit comme son ombre, sans posé de questions et sans la gêner. Elle l’avait emmené découvrir la propriété, faire des randonnées à cheval, nager dans le lac et parfois juste resté assis dans l’herbe à écouter le vent siffler dans les branches. Elle avait bien rit lors de leur première randonnée. Lui, le militaire, le pilote expérimenté, avait peur des chevaux, ces grande bête inoffensives.
Leur premier chevaux avaient été acheté poulain et habitué à la présence des loups et leur odeur musquée. Ceux actuels étaient né au manoir et éduqué dés la naissance. La meute n’était pas une grande amatrice de viande équine, mais plutôt de celle des bovins. Il avait d’ailleurs un élevage du wyoming qui les fournissait régulièrement en jeune bœuf qu’ils stockaient dans un de leur champ avant de les abattre. Greg en avait été surprit.
- ▬ "Comment une aussi grande superficie habitée et contenant des bêtes d’élevage n’était pas répertorié dans les cartes ? "
Maïkan avait rit de cette réflexion et s’était penchée malicieusement vers lui depuis le dos de sa monture.
- ▬ "Ca mon cher ami, ca restera secret défense. Moi seul connais cette histoire."
La propriété était en effet très grande, s’étendant sur plusieurs kilomètres autour des bâtiments principaux.
Maïkan se trouvait dans la grande piste extérieure se trouvant non loin du lac, assise sur le dos d’un grand hanovrien noir, les yeux fixé sur Greg et sa monture.
- ▬ C’est bien, baisse un peu les mains et laisse descendre tes jambes.
Crispé comme à chaque fois qu’elle lui donnait des cours d’équitation, il se repliait sur lui-même, ne ressemblant plus qu’un un sac de patate balloté sur la selle.
- ▬ Arrêtes-toi ! Je vais te monter.
Elle le vit grimacé comiquement et s’approcha de lui en se retenant de sourire, arrêtant sa propre monture en tête bêche avec la sienne.
- ▬ Cesse de te lamenté et écoute moi, le réprimanda-t-elle avant de faire une petite pause, cherchant les mots exacte et respirant à fond. Ferme les yeux et relâche chaque muscles… il faut que tu utilise tes sens, écoutes la respiration de ton cheval, écoutes son cœur battre contre sa cage thoracique. Accorde toi à cette vie, ressent chaque tressaillement de muscles…
Elle le coupa d’un geste et lui ordonna de suivre ses indications. Après quelque minutes, elle descendit de du grand hongre et l’attacha à la barrière avant de prendre place au près du jeune Garou.
- ▬ Lâche les reines, tu n’en a pas besoin, et ressent ses muscles se crisper en dessous de la selle pour te porter.
Discrètement elle invita la puissante jument à avancer d’un pas calme et assuré.
- ▬ Ressent le vivre avec toi, écoute son rythme et accorde toi à sa vie.
Comme atteint de convulsion, elle le voyait se crisper par intermittence, luttant intérieurement contre sa peur pour faire bonne figure. Alors toujours calme, elle fit s’arrêter le Selle Français et lui demanda de reculer souplement, arrachant un hockey de surprise à son pauvre garde du corps. Elle sourit pour elle-même et continua ses explications.
- ▬ Laisse ton bassin suivre le mouvement de son dos, ne le gène pas dans sa progression. Tu dois être une aide, pas un obstacle à son évolution.
- ▬ On pourrait arrêter la ? Je pense avoir comprit la leçon.
Maïkan rit doucement et fit arrêter le grand animal.
- ▬ Tu es un vrai couillon en faites, derrière ces airs de gros dure.
Il lui fit une grimace et descendit précipitamment pour retomber lourdement sur ses fesses.
- ▬ Bon sang… si j’avais sus, j’aurais laissé ma place à quelqu’un d’autre.
La jeune femme sourit en le regardant passé ses mains dans ses cheveux, l’air complètement dépassé. Tendant sa main, le sourire toujours aux lèvres, elle l’aida à se relever, mais dans le mouvement, il se laissa retomber de tout son poids, les yeux espiègles et rieur, l’entrainant dans sa chute et la faisant rouler prestement sur le côté pour se retrouver au dessus d’elle. Surprise, elle laissa échapper un petit cri, les mains au dessus de la tête, plaquée au sol par les siennes.
- ▬ On fait moins la maligne ainsi,… hein ?
Peu apte à se laisser ainsi dominée, elle s’agita, tentant de le repousser, mais l’effet fut inverse et il resserra sa prise.
- ▬ N’essaye même pas… tu ne pourras pas être plus forte que moi au corps à corps…
Elle lui tira la langue et recommença à se débattre activement, cherchant à renverser la situation. Mais le poids qui pesait sur son corps lui paraissait bien plus lourd à chaque seconde. Et brusquement, elle le sentit secouer de spasme et le regarda, surprise. Au dessus d’elle, les yeux sombres, il riait comme un dératé face à son impuissance.
- ▬ Je suis peu être moins forte que toi dans cette situation, mais fait bien attention à ta peau Gregory Alterman… les Loups sont loyaux, mais également enclin à la vengeance.
Il continua à rire, se relevant pour s’assoir à coté de ses amis.
- ▬ Je retiendrai l’avertissement, mais ne crois pas que j’ai peur.
Vexée dans sa fierté, la jeune femme se leva, laissant échapper un grondement sourd et attrapa les rênes de la brave jument qu’ils avaient délaissée. Cela faisait plusieurs année qu’il était propriété de la famille Teyllor et il avait été dressé pour être un formidable sauteur. Lestement, elle se hissa sur son dos et régla les étriers à ses pieds.
- ▬ Ne crois pas que j’en ai finit avec toi. Tu sais piloter des engins sortit des enfers pour narguer le ciel et défier les règles imposée par les dieux. Tu devrais alors savoir écouter un être vivant pour ne faire qu’un avec lui.
Sur ces mots, elle s’éloigna au petit galop, faisant caracoler l’animal de plaisir, heureux de pouvoir enfin travailler.
- ▬ A la différence près que ces engins ne sont pas doté de vie et de conscience.
Lasse, Greg se releva, regardant toujours son amie, concentrée, faisant évoluer l’animal avec fluidité. Alors décidé, décidé à ne pas remonter sur la bête qu’elle avait attaché à la barrière, il se dirigeât vers elle, détachant les rênes pour la ramener à sa stalle, laissant la jeune femme sous la surveillance des hommes des la section 8 qu’on avait mis à leur disposition.
- ▬ Elle est née à une époque où tes ancêtres étaient le seul moyen de locomotion.
Il lui flatta l’encolure tout en retirant son harnachement, chaque mouvement suivit par les yeux limpides de l’animal.
- ▬ Je n’ai rien contre vous, mais j’ai pour de ce que je ne maitrise pas.
Souriant pour lui-même, il passa sa main sur les naseaux du cheval et ajouta dans un souffle.
- ▬ J’ai peur d’elle aussi. Elle est imprévisible à souhait. Personne ne pourra la contraindre à quoi que ce soit.
En silence, il soigna l’animale et sortit de l’écurie pour se retrouver nez à nez avec un loup de grande taille et argenté, le regard brillant d’agressivité sauvage. Déglutissant, Greg resta figé sur place, n’osant bouger. Pourtant dans les deux billes jaunes de son adversaire, il pouvait lire une simple mise en garde. Simple mais claire et précise. Un défit en sommes. Il ne devait pas se mêler à la meute sinon il le tuerait. Après un temps qui parut une éternité, le lycan s’en alla non sans avoir poussé l’audace à un grognement sourd et raisonnant.
Perplexe, le Garou reprit son chemin à la carrière pour s’assurer que sa protégée était encore sous bonne garde, avant de rentrer dans le manoir, voulant jeter un coup d’œil à la bibliothèque. Il y était déjà allé cherchant des informations cruciale dans la collection de livre sur l’Histoire des Loups que le maitre de la maison avait prit le temps de rassembler. Mais rien, rien ne lui apportait plus d’information sur leurs ennemis.
Plongée dans ses lectures dans la grande salle sombre aux murs noirs de livre et aux tentures toujours tirée, le nez dans le passé, il ne remarqua pas le temps passé et sursauta lorsqu’il sentit une présence dans son dos. Relevant les yeux, il découvrit un jeune homme fin et grand, les muscles saillant sur son torse nu et sur ses jambes à peine voilée par un jeans déchiré au dessus de ses genoux. Des yeux jaunes, presque transparents, le transperçaient à travers les mèches argentées lui tombant devant les yeux.
- ▬ Ne t’avise plus de te comporter de la sorte avec Maïkan. Elle n’est pas de ton monde. Personne n’approuve votre présence à toi et tes hommes, mais on vous laisse faire parce que sa vie est en danger.
Ne comprenant pas tout de suite, Greg le regarda de haut en bas, l’impression de l’avoir déjà croisé le saisissant.
- ▬ Excusez-moi, mais je ne crois pas vous connaitre. Et même si c’est le cas, je ne changerai pas mon comportement tant que celui-ci assurera la protection de Miss Teyllor.
Les yeux plongé dans ceux de son adversaire, il le défia de le faire changer d’avis. Et puis brusquement, il se rendit compte que la même menace, le même avertissement transparaissait dans les yeux du loup qu’il avait croisé quelques heures au par avant.
Se levant, il referma son livre, non sans y avoir glissé un marque page, et le rangeât soigneusement à sa place.
- ▬ Tu peux d’ailleurs garder tes menaces pour toi, où alors m’affronter en face et les dires à voix haute.
Pour seul réponse, il eu un grognement étouffer et sourit intérieurement en avançant vers la porte, s’arrêtant juste à la hauteur du Lycan, la voix hargneuse pour lui dire.
- ▬ Ne t’avise plus de vouloir m’empêcher dans mon travail, sinon je demanderai à mes hommes de t’arrêter pour avoir empêché un agent en service de travailler.
S’éloignant après lui avoir fait un petit sourire entendu, il entendit un léger " Sale Garou. Et ça se crois supérieur au pur… "
Secouant la tête, il se désola pour ce pauvre garçon enfermé dans ses croyances de race.
Consultant sa montre, il décida qu’il serait temps de préparer la réunion. Ce serait bientôt la date de cette soirée ‘mondaine’ que Sélirce voulait absolument faire pour il ne savait quel raison. Pour lui, c’était une mauvaise idée. Très mauvaise même. Inviter des centaines d’individus dans ce lieu, même s’il appartenait tous au Loups, pouvait rameuter des gens complice au meurtrier. Il l’avait dit. Pour lui, il n’y avait pas qu’un seul assassin, mais au moins deux. Les méthodes utilisées lors du meurtre du fils Teyllor était sauvage, dur et marquante. L’auteur de ces actes prenait un plaisir à maltraiter ses victimes et aimait la mise en scène. Une manière d’effrayer les quelques courageux qui se lancerait à sa poursuite. Il cherchait à marquer les esprits. Celui qui avait opéré dans l’attentat avait utilisé une méthode plus lâche et moins théâtrale. Utiliser le feu pour tenter de réduire au silence une représentante de la race n’était pas assez marquant et démontrait le goût pour les choses rapide et simple. La signature était nette et déférente dans les deux cas.
L’ex militaire soupçonnait même qu’il y a bien plus que deux personnes impliqué dans le massacre. Il avait même peur qu’il s’agisse d’un peuple, ou d’un groupe, ayant eu connaissance de leur existence, qui tente de les éliminer comme Hitler à tenter d’éliminer les juifs pour « purifier » le sang des allemands et créer une nouvelle race humaine.
Assise sur la banquette dans sa pièce secrète, Maïkan passait le temps en reprenant quelques ‘un de ces vieux morceau de piano qu’elle avait étudié il y a de ça plusieurs années. Pour la plus part, s’étaient des pièces de concerto de l’époque romantique. Des mélodies aux accents nostalgique et triste faisant vibrer l’être de l’intérieur, lui tordant les tripes au simple son du premier accord. Les compositeurs les avaient crées, pour la plus part, en y mettant une part de leur âme. C’étaient de vrai magicien à ce temps là. Rien à voir avec les compositeurs de l’époque.
En même temps qu’elle jouait, elle pensait à son frère. Combien de fois n’avaient-ils pas joué en duo, lui au violoncelle et elle au piano. Ces souvenirs lui serraient le cœur, lui imprimant une profonde nostalgie dans l’âme.
Sans s’en rendre compte, elle changeait de morceau, laissant courir librement ses doigts sur les touches. Curieusement, le fait d’être obligée de resté dans ses quartiers ne la gênait pas outre mesure. Au contraire, la pleine lune approchant, elle préparait ce qu’il lui faudrait pour aider Greg. Seul Garou présent, ignorant comment se comporter face à la meute, elle devra elle résister pour l’aider pendant les trois longues nuits. Elle disposait ici d’un peu d’argent en poudre. Peut-être pourrait-elle le convaincre d’en ingérer un peu pour l’affaiblir, mais ce serait aussi risqué s’ils étaient attaqués. De plus, dans trois jours, ils auraient cette soirée à laquelle elle n’avait aucune envie de participer. Greg lui servirait de garde du corps en même temps qu’il serait son cavalier, mais ça ne l’enchantait guère.
Depuis qu’elle était revenue, elle avait vu plusieurs loup mâle la lorgner avec avidité, espérant pouvoir passer le reste de leur vie avec. Exaspérée, il les avait ignorés royalement et évitait de se retrouver seul en leur présence. Plongée dans ses pensées, elle sursauta en entendant la sonnerie de son portable et décrocha rapidement en découvrant le numéro de Jeff.
- ▬ Maïkan ! C’est moi ! Je ne peux pas rester longtemps. Je retourne à New-York. J’ai eu les réponses à mes questions. Sois prudentes. Ca sent très mauvais cette histoire.
- ▬ Jeff explique moi ! Il faut que je sache…
Paniquée, ses doigts se crispèrent sur son téléphone et sa voix trembla.
- ▬ Je ne peux pas pour l’instant. Mais tant que tu es chez ton père et que personne d’autre que la section 8 ne sait que tu es là, tu es en sécurité. Je viendrai bientôt te rejoindre et ne me sort pas encore l’excuse de ton père. Je ne te laisserai pas seul dans cette situation.
L’esprit torturé et en même temps compréhensif, elle acquiesça et lui murmura d’être prudent avant qu’il ne raccroche.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Lun 20 Aoû - 20:11 | | | | CHAPITRE N°8 MASSACRE
- Le soleil se levait lentement sur la pleine vaste et vide où se distinguait une simple petite bâtisse de pierre. Un petit filet de fumée sortait de sa cheminée, se teintant d’or au contacte des rayons du soleil. Sur la colline, se dessina l’ombre d’une bête immense, des ailes repliée dans son dos, les membres avant pendant nonchalamment le long de son corps courbé en deux. Il avançait lentement et par foulée mesurée. Sa respiration bruyante se répercutait comme une lente litanie, transportant au loin ses paroles incompréhensibles déblatérées d’une voix d’outre tombe.
Lorsqu’il arriva devant la petite construction, il changeât brusquement d’apparence, ressemblant à présent à un humain de grande stature. De sa main, il ouvrit la porte, laissant ainsi s’échapper la musique qui emplissait le lieu. Son sourire mauvais s’élargit et il s’éclaircit la gorge.
- ▬ Il y a quelqu’un ? J’aurai besoin d’aide.
Comme aucune réponse ne lui parvint, il entra d’un pas et claqua la porte derrière lui.
- ▬ Houhou ! Il y a quelqu’un ? Je suis tombé en panne sur la route… vous pourriez m’aider ?
Dans l’encadrement d’un des portes qui donnait sur l’entrée apparut un petit garçon aux cheveux noirs.
- ▬ Maman !... il y a un monsieur dans la maison…
- ▬ QUOI ? Sitrin [sitrine]… cesse un peu de raconter des histoires… tu sais qu’on est seul ici… viens plutôt m’aider à préparer le souper.
Les grands yeux verts du petit continuaient de le fixé, contrarié qu’on ne le croie pas. Et puis l’intrus sourit, retroussant ses lèvres fines au dessus de deux rangées de dents pointues. Sans faire de bruit, malgré sa masse imposante, il s’avança, regardant le gamin droit dans les yeux.
- ▬ Es mortuus ... non fugit, inveniam vos semper... non effugiet
[Tu es mort… tu ne peux pas t’enfuir, je te retrouverai toujours… tu ne peux m’échapper]
Comme hypnotisé, Sitrin ne bougeât pas et se laissa attraper par la créature qui le souleva de terre, un rire triomphant sortant de sa gorge dans un son guttural. Il se délectait déjà de sa victoire.
Passant sa langue fourchue sur ses lèvres, il goutait déjà le gout métallique du sang encore chaud.
Portant sa victime par le cou, il traversa la maison jusqu’à arriver dans la cuisine où la mère du garçon coupait de la viande saignante.
- ▬ ‘Man ! appela Sitrin d’une voix étouffée
Vivement, elle se retourna et cria en laissant tomber son couteau de boucher à terre.
- ▬ SITRIN ! cria-t-elle en portant sa main devant sa bouche. Lâchez mon Fils ! Laissez nous ! Partez.
- ▬ Non. Vous mourez tous. Et personne n’empêchera ma mission d’être faite.
D’un geste brusque, il lança le garçonnet sur sa mère et sortit, de dessous ce qui semblait être un ample manteau d’ombre, un couteau en argent et des cordes imbibées d’aconit.
- ▬ Rien ne m’empêchera de remplir ma tâche. Ce monde doit être purifié.
Sa voix était devenue rauque, l’excitation montant déjà dans son corps et l’envie de faire couler le sang encore plus puissante que la dernière fois.
Alors qu’il avançait à pas mesurer, riant sous cape, la mère attrapa son fils et l’attira derrière elle, ramassant en même temps son couteau et le brandissant devant elle.
- ▬ N’approchez pas ! ordonna-t-elle avant de murmurer en se tournant légèrement vers l’arrière. Sitrine… quoi qu’il arrive, quand je te le dirai tu courras et tu iras te cacher le mieux que tu peux et attendre ton papa.
Une fois que son fils lui eu répondu d’un hochement de tête, elle refit face à son adversaire et le défia de ses yeux jaune.
Sitrin se préparait déjà, près à bondir hors de la pièce au moment où sa maman le lui ordonnerait. Il se concentrait pour être le plus rapide possible comme lorsqu’il jouait avec son père après les cours.
Et puis tout se passa en un éclaire. Sa mère bondit en avant, se transformant dans son saut en louve puissante et se jeta sur la créature qui la réceptionna dans ses bras, fermant sa gueule d’une main. Alors Sitrin en profita, sautant sous la table de travail et rampa loin de l’ennemi jusqu’à la porte, profitant qu’il avait les bras encombré pour courir jusqu’à la porte, profitant qu’il avait les bras encombré pour courir jusqu’à l’extérieur et s’élancer en prenant sa forme louveteau.
Le sang battant ses trempes, il entendait en sourdine les grognements et jappement de sa mère et les bruit mat de bois qui craque. Sitrin était tenté de faire demi-tour pour aider sa mère, mais la peur au ventre, il fuyait, obéissant aux ordres qu’elle lui avait donnés. Il courait aussi vite que possible, bondissant à travers la pleine en direction de la grande forêt qui se dessinait à l’horizon. Il n’osait pas se retourner de peur de voir que le monstre le suivrait.
Et puis enfin, après un temps infini, il entra dans le sous bois, se faufilant entre les branches jusqu’à la cabane qu’il avait construit avec son père.
A peine fut-il dedans qu’il entendit un cri inhumain monter dans l’air. Un cri d’agonie qui fit s’envoler tout les oiseaux présent. Apeuré, il se tapit au fond de la pièce de bois et garda les yeux fixé sur l’entrée, écoutant les bruits de la forêt.
Lentement, un homme avançait le long du chemin traversant la pleine, le soleil se couchant dans son dos.
Pendant toute la journée, il avait ressentit un malaise, le pressant à rentrer plutôt chez lui que d’habitude. Il se forçait à garder son calme, se répétant inlassablement qu’il n’y avait rien, qu’il ne pouvait rien arriver là où ils habitaient. Pourtant malgré lui, il commença ç accélérer le pas jusqu’à distinguer la petite bâtisse qu’ils avaient acheté à la naissance de son fils afin d’éviter les regards trop curieux.
Dés qu’il la vit, il sut que se crainte étaient fondée et il lâcha son sac de course et courut désespérément jusqu’à la porte qui n’était plus qu’écharde de bois pendant ridiculement au pan du mur. A l’intérieur, les meubles étaient éclatés contre les murs, la pierre éclaboussée d’un sang rouge déjà coagulé.
Tout était saccagé et sur la table de la salle à mangé gisait le corps sans vie de sa femme, nue, les pieds et les mains liées à chaque coins par des cordes qu’il devina imbibées de poison. Ses poignets et ses chevilles brulés vif étaient marqué par ses tentatives vaines de libération et par l’aconit. Ses jambes poisseux du sang qui coulait d’entre ses cuisses étaient repliées et tombaient mollement sur le côté. Son visage, crispé dans une grimace de douleur, gardait les yeux ouvert sur la mort. Son corps aux courbes délicates était entièrement lacéré, dévoilant par endroit ses côtes et ses intestins. Une lame d’argent plantée dans sa poitrine et, à son cou, pendait une petite chaine d’or avec une canine percée à la racine.
Le cœur en lambeau, son mari tomba à genoux devant la table et éclata en sanglot, s’en voulant de ne pas avoir suivit son instinct. Le visage ravagé de douleur, il releva la brusquement la tête et chercha du regard une trace du corps sans vie de son fils, mais rien, il n’y avait pas d’autre cadavre. Alors, récupérant un peu d’espoir, il se leva et parcourut chaque pièce sans le trouver. Peut-être était-il partit ? Peut-être avait-il réussit à se sauver loin de l’assassin ?
Sortant rapidement, il tourna sur lui-même dans sa précipitation, cherchant un indice de la direction que Sitrin aurait put prendre, l’appelant de toute ses force. Dans son esprit, une idée germa. Petit enfant de six ans, apeuré et effrayé, il aurait été se réfugier dans un lieu connut et dans lequel il se sentirait en sécurité.
- ▬ La cabane ! S’écria-t-il pour lui-même.
Persuadé d’y retrouver son enfant, il se précipita à travers la pleine en direction de la forêt où ils avaient si souvent joué ensemble.
- ▬ Sitrin ! Appela-t-il lorsqu’il arriva près du sous bois, à bout de souffle. Sitrin ! Tu es là ?
Toujours blotti au fond de son abri, le louveteau tremblait de peur, sentant au fond de son cœur qu’il avait perdu sa mère.
- ▬ Sitrin ! Répond moi mon ange ! Ne sois pas mort toi aussi, je t’en prie, entendit-il son père crier.
Relevant la tête, il se leva et s’élança hors de sa cachette pour se jeter dans les bras de son père, le faisant tomber en arrière et fourrant son museau dans son cou. Les bras de celui-ci se refermèrent sur lui, le serrant fortement contre son torse.
- ▬ Là mon grand… je suis la maintenant. Il ne t’arrivera rien… je ne te laisserai plus… tu ne seras plus seul.
Sa voix se brisa dans sa gorge alors qu’il tentait de ne pas craquer, refoulant des sanglots de désespoir.
Rien à présent ne Pourrat remplacer la perte de sa femme autre que la vengeance. Ce plat si doux et si délicieux quand il était servit au bon moment. Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Il faut être droit et inflexible pour pouvoir assurer sa vengeance. Il faut geler son cœur pour éviter que l’hémorragie ne se propage. Il faut devenir insensible. Mais une vengeance doit être calculée et réfléchie, pas impulsive.
Sitrin pleurait, laissant toute sa peur fondre dans ses larmes. Il pleurait la perte de sa mère. Longtemps ils restèrent ainsi au sol, se réconfortant chacun dans leur tristesse, se promettant de réclamer réparation à l’assassin, au monstre qui avait tué la seul femme de leur vie.
Une fois que son fils se fut endormi contre son torse, l’homme l’enveloppa d’un manteau et reparti vers la pleine, refusant de retourner dans le lieu à présent maudit qu’était devenu sa maison. Il y retournerait pour inhumer sa femme, mais pas maintenant, pas avec leur enfant. Il n’avait pas à la voir dans cet état. Demain. Oui, demain il reviendrait et s’occuperait de tout. Demain, il aurait l’esprit plus clair, plus reposé.
Dans l’obscurité, ses yeux brillèrent d’un éclat rouge et sauvage. La bête qui sommeillait en lui réclamera le sang pour le sang une fois le temps venu.
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| | Lunéra Weerwolf
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| | Dim 17 Fév - 14:00 | | | |
CHAPITRE N°9 ... Sur le sol et le bureau, s’empilait divers journaux locaux au premier titre apparent. Tous annonçaient la même chose : « Meurtre en série. Un psychopathe sanglant cours dans les rues de New-York ». Depuis un mois bientôt, les média ne parlaient que des meurtres qui avaient fait plus d’une victime. « Un nouveau meurtre dans centrale Park », « Une fillette retrouvée coupée en deux dans un jardin d’enfant », « Un couple tué dans leur sommeilles et sauvagement mutilé ». Presque chaque semaine des articles de ce genre faisait la une et apeurait la population. Et ce n’était que pour New-York et ses alentour. Bien d’autre région connaissait de pareils drames. Jim en avait rapatrié plusieurs coupons de presse, reliant chaque meurtre entre eux, chacune des méthodes utilisées. La section 8 n’avait plus de repos. Chaque post dans les était-unis étaient au aguets, et tous s’obligeait à travailler ensemble, envoyant un rapport détailler de chaque meurtre dans chaque état, construisant progressivement un immense dossier.
D’après tout ce qu’il avait lut, Jim en avait déduit qu’il n’y avait pas qu’un seul meurtrier et, en accord avec Greg, il pensait même qu’ils étaient de plusieurs race différente. Au moins deux d’entre eux agissaient au sein de leur ville, et surement bien plus au-delà. Combien ?... au moins autant qu’il y a de région différente dans tous les états d’Amérique… s’ils n’agissaient pas au delà des océans.
Régulièrement, il appelait son ami au Manoir Teyllor et lui rapportait le fruit de ses recherches et discutant, débattant longuement sur la protection du Manoir.
Le lycanthrope ne dormait que très peu, lisant article sur article, se reposant cinq minutes quand il le pouvait et se dopant au café pour tenir le coup. Il était assit à son bureau, face à un écran brillant, remplit de lettre, de mots, de phrase qui, pour lui, ne voulait plus vraiment dire quelque chose… C’était le rapport du meurtre d’une femme de l’Arkansas… Sauvagement assassinée, violée et étripée dans sa maison. Le médecin légiste avait également décrété qu’avant d’être tuée, on lui avait injecté de l’argent liquide dans l’organisme, la promettant à une mort certaine. C’était une Lycanthrope, mère d’un petit garçon de six ans, lui aussi lycan, et mariée à un humain.
Les yeux cerné de fatigue, les cheveux en bataille, il notait des petites remarques et analyse. Schématisant le dossier et en faisant ressortir l’élément important pour les comparer aux autres. Le point qui revenait le plus souvent était la race de chacune des victimes… des Loups… des lycanthropes et uniquement eux. Pas un humain, pas un Vrykolakas… juste des Loups.
Baillant bruyamment, il s’étirât de tout son long et attrapa un dossier posé à côté de lui et y classa les pages qu’il venait d’imprimer.
- -Et de trois pour l’Arkansas… quand ce cauchemar prendra-t-il fin bon sang?
- Rageusement, il rangeât le document, repoussa sa chaise et se leva, attrapant sa veste au passage avant de s’engouffrer dans le couloir sombre du bâtiment. Il avait de plus en plus de mal à vivre cette situation… cette peur qui le tenaillait constamment parce qu’il était lycan. Un jour ou l’autre, lui aussi serait visé par l’assassin. Cette idée le minait, le rongeait de l’intérieur. Sur ses gardes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, découvrir presque tout les jours qu’un des siens mourrait de la main d’un monstre le tuait à petit feu. Il s’était engager dans la section 8 pour défendre son peuple, sa famille et ses ami, mais en ce moment même, il se sentait inutile et incapable de quoi que ce soit. La fatalité était là… petit à petit, les Loups disparaitraient… c’était le premier message des tueurs… « Mort au Loups »…
Las, il sortit du bâtiment, son arme glissée sous sa veste et décida qu’il était grand temps pour lui de se détendre réellement. Il marcha lentement et longuement sans savoir où aller, laissant ses pensées vagabondées au rythme de ses pas. Il avançât ainsi dans les rue de New-York, pensant à sa famille restée dans le Canada et priait intérieurement pour qu’ils soient en sécurité. Il était encore jeune, mais sa femme et sa fille comptait plus que tout. Il les avait laissés derrière lui pour travailler afin de les protéger. Il avait outre passé les règles en se mariant. Certes, il n’était pas un Loups important de la meute, mais il avait refusé de suivre les idéaux des fanatiques du sang pur… sa femme était humaine, mortel, tout comme sa fille. Du moins jusqu’à maintenant… Les gènes loups ne se déclarent pas toujours directement. Il faut parfois un choc sentimental, physique ou psychologique pour qu’ils se développent.
Cela faisait dix ans qu’ils s’étaient marié… Mery en avait trente-six aujourd’hui et bientôt trente-sept dans moins d’un mois. Il devra penser à prendre congé cette semaine la pour aller les rejoindre. Elle était au courant de sa condition, mais pas sa fille. Pas encore… elle était trop jeune. Dés qu’il avait sentit qu’entre Mery et lui la relation était sérieuse et durable, il avait été entièrement franc avec elle, lui demandant que même si elle le quittait par la suite, elle ne devait en aucun cas révéler son secret. Etrangement, elle n’avait pas eu l’air surprise ou effrayée, seulement curieuse. Elle avait tendu la main, caressé sa joue avec une infinie tendresse, lui répondant qu’elle savait déjà qu’il était différent, spécial et ne le quitterait pas parce qu’il était et un humain, et un animal dans un seul et même corps.
Repensant à cette soirée riche en émotion, Jim sourit distraitement, se passant la main sur la joue et rentra dans son restaurant habituelle et salua la propriétaire d’un signe de tête avant de s’assoir. Aussitôt il fut à nouveau absorbé dans ses pensées jusqu’à l’arrivée de Bryan qui s’assit en face de lui après lui avoir déposé son repas sur la table.
- -Tu as l’air soucieux Jim… Je prends ma pause… tu veux en parler ?[/color]
Jim le dévisagea un instant sans le voir avant de réaliser qu’il le fixait et analysait ses trait qui lui parurent plus vieux qu’il ne le paraissait.
-C’est à cause de ta congénère de l’autre fois ? Ca na pas marché ?[/color]
Sur le coup, le jeune loup s’étrangla avec sa nourriture et faillit recracher sa bouchée.
-D’où tu sors des idées pareilles… ?
- -Hé ben… heu… vous aviez plutôt l’air proche quand vous êtes venu… et… hum… et bien j’ai pensé que… que c’était peut-être une rencontre…[/color]
, répondit-il en rougissant violement de mal aise.
Jim sourit, amusé et recommença à manger lentement, pesant les paroles de son jeune ami…
-Dans un sens, tu as raison… le dossier sur lequel je travail est assez compliqué et concerne mon amie indirectement.
- -Ha… ? Et si ce n’est pas indiscret… sur quel genre de dossier travaille tu ?[/color]
Les yeux de l’informaticien se perdirent dans le vague, plongé dans son assiette, sa main suspendue dans l’air avec sa fourchette.
-Malheureusement pour moi, il s’agit de tout ces meurtres qui sévisse depuis un moi… c’est une menace qui pèse sur elle… et aussi sur moi… autant indirectement que directement.
Relevant les yeux, il les plongeât dans le regard curieux de son interlocuteur et reprit d’une voix teintée d’angoisse.
-Tu connais ma condition… j’ignore comment, mais tu le sais… c’est nous tous qui sommes traqué… comme des bestiaux, comme des mouton son traqué par le loup. Jusqu’à présent il n’y a que nous… et aucun autre.
Bryan ne parut pas surprit, soutenant le regard inquiet de son ami.
-Et cette dame… elle est encore menacée ?[/color]
Ce n’était pas une question, mais une constatation. Jim ne broncha pas, soupirant avant de recommencer de manger, l’appétit n’y était plus vraiment.
-Elle a été mise en sécurité chez les siens, mais j’ai peur que ca ne suffise pas jusqu’à ce qu’on retrouve le coupable.
- -J’ai lus la presse… j’espère pour elle qu’ils ne la trouveront pas. Et si j’ai bien comprit, elle n’est pas morte dans l’attenta de son appartement ? J’en suis ravi.[/color]
Regardant sa montre, il se releva en s’excusant maladroitement, annonçant la fin de sa pause et s’apprêtait à partir lorsque le Loups l’attrapa par le bras, le forçant à se pencher.
-Tout ce que je t’ai dis ne dois pas être répété… S’il y a le moindre ébruitement, le moindre problème concernant un seul élément de ce que je t’ai dis, je t’en tiendrai pour responsable,
susurra-t-il, les yeux brillant d’agressivité, sous entendant le sort qu’il lui réservait.
Revenant à son repas, il dévisageât les œufs brouiller, le sauté de porc et la salade qui remplissait son assiette et n’y vit plus de la nourriture, mais un mauvais présage, comme un sentiment de peur trop longtemps étouffé et qui ressortait comme un ultimatum, lui annonçant la mort prochaine d’une personne cher à son cœur. Troublé, il resta un instant subjugué par son plat avant de se lever violement, jetant des billets sur la table et se précipitant à l’extérieur, le cœur s’affolant follement dans sa poitrine.
Dehors, il se mit à courir à en perdre halène jusqu’à la porte de l’immeuble de son bureau. Grimpant les marche quatre à quatre, il se maudit de ne pas avoir prit son portable avec lui et jura entre ses dans lorsque son passe tomba au sol alors que, pressé, il tenta de l’insérer dans la serrure de la porte pour accéder au couloir de la section 8.
Quand il entra dans son bureau, il attrapa son téléphone et composa nerveusement le numéro de Merry, priant frénétiquement pour qu’il ne lui soit rien arrivé, jurant entre ses dents alors que pour lui le temps paraissait défiler trop lentement, allongeant le temps d’attente.
-Allô ?[/color]
demanda une petite voix fluette et légère
-Lola ? Lola c’est toi ?
Soupirant, il relâcha une partie de la pression et sourit vaguement à lui-même.
-Ma petite chérie, passe moi maman, je dois lui parler rapidement. Tu me la passe s’il te plaît ? Après on fera notre petit jeu si tu veux.
Sa voix avait quelque chose de plus calme, plus paternel, sans la note d’angoisse qui lui tiraillait les tripes. Il se contenait de peur d’effrayer son petit bout de fille qui ne comprendrait pas pourquoi son papa paniquait.
Au loin, il entendit ses petit pas frapper le plancher, courant vers le lieu où sa maman était occupée, et sa petite voix emplie de naïveté annoncée à Merry que papa était au téléphone et la demandait avant de jouer avec elle. Il entendit des grésillements, signe que le téléphone changeait de main, et puis la douce voix de sa femme l’appeler.
-Chéri ? Comment vas-tu ?[/color]
demanda-t-elle, heureuse de pouvoir parler à son mari.
-S’il te plaît… écarte toi de Lola… ce que j’ai à te dire est important, je n’ai pas envie qu’elle l’entende…
murmura-t-il dans le combiner, la suppliant intérieurement pour qu’elle comprenne où il voulait en venir.
Il l’entendit se déplacé, ses pas se démarquant sur le plancher.
-Tu pense toujours qu’elle pourrait l’être … ? À son âge ?[/color]
- -Oui je le pense et j’en suis presque sur… n’oublie pas qu’elle n’est pas pur, mais elle a le gène, enfui, mais bien présent. S’il ne se démarque pas, elle aura tout de même des capacités supérieures à la normale. Il fit une légère pause, avant de reprendre, attaquant directement le sujet de son appel après avoir entendu une porte claqué. On a pas mal de soucis ici à la section 8… je ne sais pas si tu as entendu parler de se meurtrier sanglant qui attaque New-York et même tous les Etats… On travail sur le dossier et nous avons un gros souci.
- -Oui j’en ai entendu parler… Mais que ce passe-t-il… explique toi…[/color]
- -Je veux que tu garde bien Lola près de toi, je ne veux pas qu’elle se promène seul… et je veux que toutes les deux vous soyez prudente, extrêmement prudente… compris ?
- -Que ce passe-t-il ? Qu’est-il arrivé ?[/color]
Il ferma les yeux, serrant les dents… il ne voulait pas les angoissé… il ne voulait pas leur faire peur, mais il devait être sincère avec elle…
-Le tueur ne s’est attaqué jusqu’à présent qu’à des Loups… jamais aux autres… j’en déduit que seul nous sommes visés par la tuerie… Je ne veux pas qu’on vous menace par ma faute. Je ne veux vraiment pas que tu ais des problèmes à cause de moi. Reste bien cachée… ici personne sais que je suis marié… j’ai protégé ma vie de famille… les tueurs ne doivent pas remonter jusqu’à toi. Si on te pose la question, tu ne t’appel pas Barkley… reprends ton nom de jeune fille le plus souvent possible… je ne veux pas qu’il vous arrive quelque chose.
- - Calme-toi s’il te plait…[/color]
Sans s’en rendre compte il avait débité toutes ses peurs, toutes ses angoisse d’une traite, sa voix montant progressivement dans les ton pour finir par la supplier, debout devant sa table de travail, des larmes roulant sur ses joues.
-Je t’en supplie… fait en sorte qu’il ne t’arrive rien… je ne pourrai pas venir avant mes congé pour ton anniversaire… s’il le faut, pars vers l’Europe pour quelque temps, il n’y à pas l’air d’y avoir de souci là-bas.
- -Nous ferons attention… ta fille voulais justement découvrir de nouveaux horizon… elle me demandait encore hier si nous partirions pour tes prochaines vacances…
- -Prévois alors des places pour aller en Espagne… j’ai besoin de retourner à mes origines… de prendre du recul surtout. Mais surtout… je t’en prie, je t’en supplie… fais attention à toi… Je ne veux pas vous perdre.
- Tu ne nous perdras pas… ne t’inquiète pas pour nous. On sera prudente. J’espère qu’ils ne te retiendront pas pour tes congés. Ca fait tellement longtemps qu’on ne s’est vu…
- [/color]
- - Qu’ils me retiennent et ils verront ce qu’est un loup en rage… Prend bien soin de toi… je te promets d’être là pour aller avec vous en Espagne.
Il soupira bruyamment et se rassit sur son siège, s’appuyant sur le dossier.
- Je t’aime ma chérie… tu me repasse Lola ?
Il entendit la porte s’ouvrir et les pas de sa femme frapper à nouveau le plancher, vite rejoins par ceux, plus léger, de sa fille. Ce bruit simple suffit à le détendre et à calmer ses angoisses sourdes.
- Je peux jouer avec papa ?[/color]
- - Attends un peu ma chérie...[/color]
lui répondit-elle, avant de s’adresser à Jim. Lou… tu peux prendre quand tes congés ? il faut que je réserve les places et l’hôtel…[/color]
Il réfléchit quelques instants, cherchant quelle famille il avait encore en Espagne. Ses parents… Ils ne voudraient plus le voir… Son frère… encore moins… il est trop proche de ses parents et de leur pensée raciale des lycanthropes. Il ne restait que sa plus jeune sœur. Elle avait toujours été de son côté. Il lui suffirait juste de la prévenir et retrouver son adresse.
- Il n’y aura pas besoin d’hôtel… je pense que ma sœur serait heureuse de rencontrer sa belle famille. Et pour les dates… hé bien compte dans deux semaines. En espérant que Jeff soit rentré d’ici là.
Il entendit, étouffé et lointain, le crissement de la plume d’un stylo sur le grain d’un bout de papier et la petite voix fluette demander encore pour avoir le téléphone.
- Aller maman… je peux jouer avec papa maintenant ?[/color]
Jim sourit, amusé par sa petite puce.
- Oui ma chérie. Ok mon amour. Tu me tiens au courant pour les dates. Je te passe ta fille.
Dans le combiné, il entendit un cri de joie et les petit pas précipité de sa fille qui emmenait le téléphone avec elle dans sa petite chambre. Une fois qu’elle y fut, il l’entendit grimper sur son petit lit.
- Allé papa… dit moi ! [/color]
- - Alors… je suis gris éclatant et dangereux… qui suis-je ?
, demanda-t-il, le sourire aux lèvres.
La réponse ne fut pas lente à arrivé. A peine avait-il finit de formuler sa question que le mot « Argent » retentissait dans le combiné. Dés lors, il s’en suivit d’une heure de devinettes auxquelles la petite répondait gaiement. Toutes ces questions concernaient la vie des Loups. Depuis qu’elle savait parler, il lui inculquait les savoir, les connaissances et les dangers pour Loups et Garou. Il aimait jouer avec sa fille, mais voulait à tout prix qu’elle sache se défendre contre tous dangers.
Pendant qu’elle cherchait après encore un danger, il entendit la porte du couloir s’ouvrir et se refermer, laissant entre que quelqu’un venait d’entrer. Chose curieuse puisqu’aujourd’hui il n’y avait que lui dans les bureaux. Les autres étant partit à la campagne pour la nouvelle pleine lune arrivante et Greg’ gardant un œil sur leur protégée.
Les pas étaient légers dans le couleur et une légère odeur planait dans l’air.
- Excuse moi ma chérie… je dois te laisser ; Il y a quelqu’un qui vient d’arriver.
A l’autre bout du fils, il entendit la petite fillette protester, mais il ne lui laissa pas le temps d’en dire plus et lui souhaita une bonne fin de journée.
Prudent, il prit son arme en main et se déplaça silencieusement jusqu’à se coller au mur à la gauche de la porte, inquiet et curieux tout à la fois. Qui aurait put encore venir ici… ? Par réflexe, il avait laissé sa fureur de Loups le prendre et accordait sa respiration au rythme lent de se sentiment qui s’infiltrait dans ses veines. Les oreilles aux aguets, il comptait mentalement les pas qui le séparait de l’inconnu.
* Dix… neuf… huit…*
Il arma son arme à l’argent, toujours silencieux et plaqué contre la paroi.
* Sept… six… cinq…*
Il retint sa respiration, sentant à présent la créature à moins de trois mètres de là. Elle fit un pas… un deuxième et enfin le dernier…
Jim posa sa main sur la poignée. Par chance la porte était déjà ouverte et juste posée contre le battant. Lentement, d’un mouvement calculé, il l’ouvrit, alors que l’intrus faisait ses deux dernier pas, et le prit en joute au moment même où il passait devant sa porte.
- Jim !? Ca ne va pas dans ta caboche ?
Le jeune Loups baissa son arme. Bon sang… il aurait du s’en douter… Ca ne pouvait être que lui. Cela faisait tellement longtemps qu’il était parti qu’il l’avait oublié. Il n’était jamais seul les jours de pleine lune. Le Vrykolakas était de garde lui aussi et lui tenait compagnie.
- François... Tu m’as fais une peur bleu !...
Il désarma son arme et la remit en place, rassuré et content que ce ne soit que son collègue.
- On a eu tellement de massacre ces dernier temps, et très peu de repos que je suis un peu trop stressé. J’ai cru que c’était notre ennemi.
Jeff posa sa main sur l’épaule de son jeune ami et soupira en entrant dans le bureau.
- A ce propos, j’aurais beaucoup de chose à t’annoncer, mais il faut aussi que je prévienne la famille Teyllor.
Il fit asseoir le jeune loup et soupira en se passant la main dans les cheveux.
- Les choses sont très compliquée et le danger grand. On ne doit pas chercher après l’assassin, mais après ceux qui lui donne ses cibles. C’est la seul manière d’éradiquer le danger.
déclara Jim, l’incompréhension luisant dans ses yeux.
Vif le Vrykolakas se leva, ferma la porte et alluma l’ordinateur, préparant tout le matériel nécessaire pour réaliser une conférence audio visuel. Il se déplaçait rapidement sans un mot pour le pauvre Lycanthrope. Il était déterminé et ne comptait pas se répéter. Il ne lui fallut pas longtemps pour installer le matériel et se tourna enfin vers son collègue.
- Quand quelqu’un répondra, demande à parler à Maïkan et Greg. Moi, vaut mieux pas qu’un Loups me voit.
Il termina sa phrase en se plaçant dans l’angle mort de l’écran et attendit, regardant le visage blanc de Jim illuminé par la lumière.
- Bonjour ! C’est pour quoi ?
- - Bonjour, j’aimerais parler à Miss Teyllor et Monsieur Alterman, s’il vous plait.
Il y eu un silence lourd de tension. Un silence durant lequel les deux créatures se regardèrent. Il fut rompit pas un bruit de pas et un raclement de gorge. Quand son regard se reporta sur l’image, il vit la jeune louve et son collègue, assit côte à côte devant la caméra. Ils avaient l’air fatigué, mis en bonne santé. Un courant d’air dans son dos lui indiqua que Jeff l’avait rejoins.
- Assurez-vous que personne nous interrompe ou ne nous écoute… ce que j’ai à vous dire st très important,
déclara le Vrykolakas. .
Greg disparut du champ de vision quelque seconde avant de revenir, s’assaillant derrière Maïkan, la dépassant toujours d’une tête.
- J’ai déclenché le bruit blanc. Personne à part nous ne peut vous entendre.
- - Je vais être claire et directe. Ne ne pouvons pas tuer la créature qui s’en prend à nous. Le seul moyen de s’en débarasser, c’est de tuer la personne qui la dirige.
Il fit une courte pause de quelques secondes pour s’assurer qu’ils assimilaient bien l’information.
- Je suis retourné sur la terre des Vrykolakas. J’y ai revu un vieil ami. Un sorcier… Je savais qu’il avait déjà vécu une époque comparable, annonça-t-il en soupirant de lassitude. La créature qui décime les Loups s’appel un « Meeldran ». Ce sont des enfants du diable. Ils viennent des enfers. Mon Vieil ami m’a apprit qu’ils existent pour nettoyer la terre de toutes les Légendes. Ce sont des êtres immortels. On ne peut les tuer… mais on peut les renvoyer chez leur père.
Maïkan parut surprise, ses yeux s’écarquillant et ses pensée cavalant dans sa tête à la recherche d’un élément utile ou d’un souvenir. L’incompréhension régnait. Jim et Greg froncèrent les sourcils, cherchant tout deux une solution au casse tête… Comment allaient-ils se débarrasser d’une telle créature… ?
- Les renvoyer chez leur père… mais s’ils sont sortit des enfers une fois… ils reviendront… ou alors…,
commença Maïkan.
- Il leur faut une chose pour en sortir,
compléta Greg.
Jim se tourna vers le médecin légiste.
- Tu m’as dis qu’on devait chercher ceux qui contrôlaient ces Meeldran…
- - Ce sont ces personnes qu’il faut tuer. Elles ont appelé les démons dans notre monde… Ils ne partiront que si le lien leur permettant de vivre ici disparait.
Maïkan réfléchi un peu. Elle avait entendu parler d’une créature portant ce nom… dans un livre ? … non elle s’en souvenait par l’ouïe, c’était donc orale… dans un compte quand elle était petite… un de ces compte qu’on raconte autour du feu du village après les festivités de printemps.
- « Lorsque l’ombre des enfers plane sur le monde Lorsque ses ailes enveloppent la civilisation Lorsqu’il est appelé à nettoyer la terre des hérétique Par la main qui brandi la flemme bleue, Le monde redeviendra pur et la civilisation enflera. »
En y repensant, ce n’était pas une fable, mais plutôt une prophétie mettant en garde les « hérétique »
- Je connais aussi cette histoire,
murmura Jeff… Je m’en souviens… autour du feu d’après l’hiver… Nous devons faire attention. Surtout toi, Maïkan. L’une de ces créatures t’a prise en chasse et te chassera jusqu’à ta mort. Parce que je soupçonne qu’elles soient plus d’une. Elle te traque fort probablement en ce moment.
(il prit une grande inspiration et ajouta) Je vais rassembler mes compagnons et venir renforcer l’ensemble du personnelle qui vous protège. S’il te trouve, la meute entière sera en danger.
- - Je me fou de ton père et de ces lois. Vous êtes en danger et je ne me suis pas associé à la section 8 pour vous voir mourir…
Il était sérieux, Jim le savait, et malgré l’aversion pour les vampires que les lycan avaient, il irait rejoindre son amie pour la protéger.
Ensemble, ils mirent en place les effectifs qu’il faudrait pour protéger la meute Teyllor et partir à la chasse au dirigeant de meeldran. La section 8 allait fortement se rassembler pour combattre ces démons.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
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