Terra Mystica

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 Pris au piège

 
Pris au piège Sand-g10Dim 4 Jan - 15:59
http://www.terramysticarpg.com/t3267-sylvia-morenbal
Les ruines du temples sont un refuge sûr. Nous sommes là depuis deux semaines et rien n'est venu nous déranger. Les morts évitent l'endroit et nous avons pu aménager un petit peu de confort : foyer permanent, toit réparé, matelas de feuilles, réserves de nourriture. Le puits au centre du village est encore en eau, ce qui nous permet de nous laver, de boire, de ne pas avoir à penser à ça.

Du confort.

Pourtant, les morts marchent toujours dans les bois et la montagne cache encore bien des secrets. La nuit, nous distinguons des lueurs sur l'île, quand nous prenons un peu de hauteur pour en contempler les versants. Il y a des feux. D'autres présences vivantes par ici. Des gens qui luttent contre les morts.

L'espoir, passager, qu'il s'agisse de naufragés du Dédain, est vite écarté. Ces feux ont commencé à apparaître il y a une paire de jours, après une nouvelle tempête. Un navire a sans doute déversé son lot de naufragés qui sont désormais égarés. Nous sommes partagés entre l'envie d'aller à leur secours et la crainte de tomber sur des individus qui voudront nous éliminer pour augmenter leurs propres chances de survie. Les feux progressent un peu chaque nuit. Nous les observons, nous nous faisons discrets. Ils semblent savoir où ils se rendent, comme si quelque chose les guidait dans la canopée inhospitalière.

On dirait qu'ils viennent vers nous.

Alors nous nous préparons. Nos réserves sont entreposées dans une petite caverne habitable dans la montagne, notre feu est invisible de l'extérieur du temple en ruine. La journée nous nous faisons aussi discrets que possible. Il vaut mieux prévenir que guérir. Et puis, Phil semble de plus en plus nerveux. Il pense que ce sont ses poursuivants qui nous ont retrouvés et qui veulent quelque chose, quelque chose qu'il transporte. Cette fameuse carte...

C'est en la consultant que nous réalisons l'étendue de notre erreur. Ils ne cherchent pas la carte, mais seulement ce qu'elle désigne. Et ce qu'elle désigne, c'est l'île où nous sommes. La forme correspond, le relief aussi. Nous sommes là où ils voulaient arriver. C'est pendant le long silence qui suit cette découverte, juste avant le coucher du soleil, que nous entendons les premiers bruits de pas dans les ruines du village. Ils arrivent.

D'un signe à Phil et Orgath je leur intime de gagner notre caverne réserve. Moi, j'emmène Phalène avec moi, hors de question que je laisse qui que cela soit lui faire du mal. Nous nous barricaderons à la grotte et nous verrons ce qu'il en est. La nuit sera longue.

Sylvia Morenbal

Sylvia Morenbal


Humain

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Pris au piège Sand-g10Jeu 15 Jan - 14:44
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Le réconfort, enfin. Peu à peu, reconstruire son monde, un monde, neuf, nouveau et partiellement inconnu, mais où Phalène put enfin reprendre ses marques. C’était étrange, de revenir à la vie de la sorte, mais sans doute n’y aurait-il eu jamais de meilleure façon qu’en retrouvant des gestes familiers, si simples, si évidents. Construire un camp, tresser des cordages de fibres, nouer, lier, s’user les doigts et les mains à couper et bâtir, et peu à peu se souvenir des anciens jours passés où elle faisait exactement la même chose, seule, dans la solitude écrasante de ses montagnes, dans les frimas et les plaines. Son passé, avant le naufrage, ressemblait un peu à un rêve, ancien, quelque chose qui semblait soudain tellement irréel qu’elle se demandait parfois si cela avait vraiment existé. Après cette longue période de stase muette où seul l’esprit de Sylvia, sa douce présence et son aura rassurante avaient pu chasser ses peurs et la faire revenir à un semblant de vie et de chaleur, Phalène avait retrouvé alors la sensation familière qui avait marqué sa vie autrefois : s’éveiller, encore, à une existence nouvelle, et regarder le monde avec des yeux neufs.

Les jours avaient passé, alors. Paisibles, loin de l’ombre muette des morts dans les bois, mais bien remplis. Outre la tâche ardue d’édifier un campement valable dans les ruines, Phalène s’était exercée, longuement, longtemps, jusqu’à l’épuisement parfois, à apprivoiser ce don qu’elle refusait désormais de vivre comme un fardeau qui, ces dernières années, n’avaient fait que la couper d’un monde dont elle ne cessait jamais de percevoir la saveur, le ton, la substance, par des sens inconnus dont elle apprenait lentement l’usage. À présent, il n’était plus seulement question d’elle, elle avait quelque chose, quelqu’un à protéger. Parfois, lorsque, dans ses nuits de veille elle posait un regard sur ses compagnons assoupis, elle se prenait à sourire et murmurait de douces berceuses dans la brise, priant pour leur sauvegarde et leur longévité, car ils étaient devenus quelque chose qu’elle n’avait connu que dans l’enfance, loin à présent dans les brumes de sa mémoire : une famille, ou peu s’en fallait. En ces moments, elle s’ingéniait à laisser son esprit vagabonder, saisir leurs songes au vol, écouter leurs cœurs endormis battre lentement au rythme de leur sommeil. Des impressions fugaces, des présences fulgurantes, et peu à peu elle s’accoutumait à cela, à sentir perpétuellement leurs identités et leurs substances se manifester à elle et laisser leur empreinte.

D’autres fois, elle s’élançait en pensée vers le ciel, captant dans un éclat fugace tout ce qui vivait autour d’elle, tout ce qui s’y trouvait, les circonvolutions de bois et de feuillages qui entouraient, comme une chair vivante, la carcasse immobile de la pierre ancienne. Elle fit peu à peu sien ce monde inconnu, jusqu’à ne plus le craindre, jusqu’à savoir tout ce qui pouvait évoluer et demeurer dans l’enceinte de ces lieux qu’elle ne quittait guère.

L’espoir vite étouffé de trouver d’autres survivants du Dédain ne laissa qu’une vague amertume à son cœur qui tâchait d’oublier la sensation terrible de sentir tant d’être mourir autour d’elle. C’était autre chose, peut être une menace ? Souvent, Phalène demeura au sommet de quelque arche, colonne ou étage effondré pour tenter de percevoir, à travers le fouillis de la forêt, la trace de ce que pouvaient être ces intrus qui faisaient des lueurs passagères au loin. Malheureusement, l’entrelacement grouillant de la jungle ne lui permettait pas de percevoir clairement ce qu’il y avait là, et elle ne fit rien que veiller, de longues heures durant, à tenter de saisir le moindre indice. Plus ils sauraient tôt ce qu’il y avait, mieux ils pourraient réagir, mais Phalène ne put faire rien d’autre que de voir les lueurs se rapprocher chaque nuit un peu plus. Ne pas savoir la mettait parfois au supplice : pouvait-il s’agir de survivants d’un autre naufrage, de l’aide, d’autres personnes qui pourraient avoir besoin d’eux ? Mais la méfiance était de mise, et la barde tut ses doutes, sans doute saisis par Sylvia à qui elle ne formula jamais clairement ses craintes. Eux savaient sans doute mieux, ils connaissaient ce pays, et elle leur faisait toute confiance.

En vérité, elle fut heureuse qu’ils eussent fait preuve d’une telle vigilance, lorsqu’il devint manifeste que c’était vers eux que se dirigeaient les nouveaux arrivants. Phalène ne sut vraiment que penser de leur découverte : ce ne pouvait être un hasard si cette île mystérieuse aux murmures étranges était précisément celle qu’indiquait la carte et que leurs pas avaient été menés vers ce lieu. Elle était certaine que quelque chose était à l’œuvre : il en ressortirait quelque chose, c’était certain, quelque chose de grand, sans qu’elle ne puisse toutefois juger du bénéfice de ces conséquences. Un frisson d’excitation et de crainte la saisit alors qu’elle étreignait la main de Sylvia et qu’ils observaient tous les traits d’encre qui serpentaient sur la carte pour délimiter les côtes déchiquetées de cette île où ils avaient échoué. Quelque chose, quelque chose de grand, oui...

Ce frisson ne la quitta pas dans le long crépuscule, se mua en pressentiment, puis en effroi. Ils étaient là, tout près. Sylvia prit vite les devants, comme toujours, et une fois dans l’obscurité de la grotte qui leur servait de réserve, Phalène s’assit dans le noir. Munin s’était niché dans ses cheveux, et elle lui susurra quelque chose en caressant ses longues plumes, fermant les yeux pour mieux laisser son esprit s’épancher, s’étendre, se répandre comme une nappe d’eau courante. Dans les ruines, devenues si familières après des jours entiers passés à les explorer en pensée et en corps, elle pouvait sans peine saisir ce qui se tramait. Le silence et l’obscurité facilitèrent grandement le processus : c’était toujours plus facile de s’échapper d’un corps lorsque ses sens n’étaient pas sollicités. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, un sourire muet lui vint et elle pressa la main de Sylvia pour attirer son attention, lui communiquant ce qu’elle avait entrevu. Elle n’avait pu compter le nombre de leurs assaillants, mais des choses familières l’avaient mise sur la voie. Des amazones, comme celles qu’ils avaient combattues pour fuir la maison de Phil, d’autres qu’elle ne connaissait point, mais qui portaient des effluves familiers de sel, d’embruns, de lames au clair et de crasse marine, et un dernier dont l’aura surprenante ne pouvait être vraiment qualifiée et qui, par certains aspects, semblait avoir quelque chose de commun avec sa compagne.

Elle espéra que cela fut suffisant, un peu tremblante, rassemblant ses forces pour l’assaut qui se profilait. Étrange, vraiment, à quel point l’on pouvait se sentir vivant en pareils instants...

Phalène

Phalène


Humain

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Pris au piège Sand-g10Dim 25 Jan - 22:12
http://www.terramysticarpg.com/t4369-orgath-marchenuit
A l'annonce de Sylvia, Orgath et Phil n'ont pas chaumé. Phil est convaincu que ceux qui arrivent sont ses poursuivants. Orgath l'est un peu moins mais mieux vaut prévenir que guérir.

Les deux hommes éteignent le feux et Orgath commence par faire une fausse maladresse: un pied dans la cendre, une fausse piste qui fuit vers les hauteurs où aucun membre du groupe ne se trouve. Avec un peu de chance, cette ruse leur accordera du temps ou divisera le nombre d'étrangers qui qu'ils puissent être. Pendant ce temps Phil est parti à la réserve, il a commencé à en barricader l'entrée, prenant soin de laisser les espaces nécessaire à la pose de pièges dont son binôme est friand. Ces quelques semaines passées à la chasse ont rendu les deux hommes assez proches pour une coopération sans faille quand l'heure des armes a sonnée.
Le dragon arrive enfin, il pose rapidement d'un mouvement maintenant expert les charges explosives. Shrapnels incapacitants, déclenchés par des fils de pèche soigneusement camouflés, poudres d'illusions plus traîtresses que des vipères, prêtent à se répandre et à pénétrer le cerveau de l'ennemi sur un simple jet de pierre. Quand les préparatifs sont finis, il reste encore dix bonnes minutes aux deux compères pour choisir leurs armes et camoufler leur présence dans l'attente du moment décisif. Le souffle profond et calme, les deux anciens marin et nouveaux chasseurs sont prêt, la proie ce n'est pas eux. De quelques gestes furtifs, les deux ombres communiques. De leur couvert, Orgath et Phil ne voient rien du temple, ils en entendent par contre tous les bruits. Leurs visiteurs ne prennent pas la peine de cacher leur présence, ils sont préparé et se savent nettement supérieur en nombre. Apres quelque ordre de leur chef, une amazone, ils se dirigent vers la caverne. Le stratagème de la fausse piste n'a fonctionné qu'en partie. Il n'a peut être pas dispersé les assaillants, dont l'origine et les intentions ne font maintenant plus aucun doute, mais il leur a montré la "peur" du petit groupe. Maintenant sous estimés, les Fantômes du Dédain gagnent l'effet de surprise. Loin d’être apeurés, dans l'ombre, Orgath sort un dague et prend une pierre dans l'autre main. Phil tend son arc en silence, la tension monte. Les premiers assaillants arrivent. Phil les laissent approcher, suffisamment pour ne pas les rater, suffisamment pour dissiper tout doute dans leurs esprits: ils vont trouver quatre marins détruits par la perte de leur navire, apeurés et attendant la mort. L'ennemis arrive à l'entrée de la caverne quand le premier trait fauche une vie. Ils sont une vingtaine dehors mais tout à coups, plus personne n'avance. Un deuxième trait file vers un cœur. L'amazone hurle, ses sous fifres se remettent en marche. Quatre morts plus tard, c'est au tour des pièges du dragon de frapper. Six morts et trois estropié plus tard, l'amazone sonne la retraite, l'assaut fut bref, la réponse calme, meurtrière et méthodique. Absolument pas ce qui était prévu. Revoyant le plan de bataille, la troupe laisse un répit au binôme.

Soudain deux ordres fusent, l'un ordonne de relancer l'assaut "selon e plan", le second de suivre la femme mystère. Ils ont découvert le pot aux roses, elle va traquer Sylvia. Cinq personnes quittent le champ de bataille. Cinq autres relancent l'attaque équipés de braseros qu'ils lancent dans les barricades. Phil se lève pour décocher une septième flèche quand Orgath lui fait signe de se plaquer au sol. La discrétion n'est plus de rigueur. Orgath explique le piège terrible de leurs ennemis.
"Phil! reste à terre, respire lentement, ils tentes de nous enfumer." Ajoutant plus bas "Si on tient assez longtemps ils devraient perdre patience et entrer. Si on sort maintenant, c'est pour mourir de leurs armes sans aucune chance de se défendre. En plus, mes poudres vont finir par brûler aussi. Les couleurs qu'elles vont dégager leur feront craindre un tour de magie."
Se couvant le visage, les chasseurs redevenus proies attendent, les yeux piquant, la gorge irritée. Enfin, l'attente fait son oeuvre, leurs ennemis voient la fumée et entrent l'arme au clair. Mal leur en prend car les poudres n'ont pas fini leur combustion. Les illusions les assaillent, l'un voie des légions de cadavres au sol, l'autre prend une flamme pour un démon et commence à se battre contre le feu. Les trois suivant se couvrent immédiatement le visage, se préparant à l'attaque des deux assiégés qui tentent de sortir sur une charge.
Le chaos règne sur la caverne, le bois brûle, le nuage de fumée bicolore rend la situation irréelle. Un homme brûle, un autre délire en s’étouffant. Et cinq âmes en sursis font parler leurs armes. Phil fonce sur le premier, d'un botte à l'épée il écarte la lame de son ennemis avant de lui asséner un coup de garde son le menton, l'envoyant à terre. Le reptile quand à lui à lancé sa pierre désormais inutile au visage du deuxième avant de lui planter sa dague dans l'abdomen. Le dernier décide de s'en prendre au dragon, qui esquive trop tard l'attaque laissant une grande estafilade en souvenir. Tourner le dos à un maître d'arme n'est cependant pas une excellente idée et l'homme finit par terre avec un trou la poitrine. Quand enfin les deux vainqueurs sortent en catastrophe de la grotte, ils remarquent les quatre fuyards qui repartent vers la foret, trois en boitant, le dernier en soutien. Tirés d'affaire mais physiquement incapable d'aller aider leurs amies, Phil et Oragth s'écroulent dans les murs de leur temple. Après un bandage rapide, un sommeil comateux les fauchent pendant que la barricade de la caverne finit de brûler. La partie n'est pas terminée mais la suite attendra demain.

Orgath Marchenuit

Orgath Marchenuit


Dragon

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