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[abandonné] Payer le passeur Sand-g10Lun 15 Déc - 14:45

14 Silldalunà de l'an 114
Pays de Montagne, Sholat

Alors que je quittai la ville, ayant reçu une information m'indiquant où je pouvais trouver un port dans les environs, je me trouvai à me rendre en un lieux encore inexploré pour moi. Ce que je cherchai était en fait un navire afin de passer rapidement de Foam jusqu'aux terres infectées. Beaucoup eurent la bonne idée de déconseiller ma personne de s'y rendre, mais je ne pouvais laisser cet endroit en dehors de mes plans de recherches. Bien que, selon moi, je n'y trouverais rien sur la manière de retrouver ce que je cherchais, il me fallait m'y rendre afin de mieux comprendre ce qu'était l'influence des adorateurs de Nayris sur ce monde. C'est ainsi que je me trouvai dans ce cratère de la région de Foam, devant les portes d'un port fortifié. J'étais bel et bien au bon endroit. Ce fut après quelques heures de marches que je me rendis en face de ces portes où deux "gardes" m'accueillir d'un ton autoritaire, presque militaire en fait, mais accentué d'une certaine vulgarité dans la manière de prononcé les mots.


"Vous êtes au port de Sholat! C'est votre destination? Marchand? Voyageur...?"

"Voyageur, je cherche un navire qui pourra me mener facilement vers des terres peu recommandées...on m'a dit de venir ici. Les terres infectées précisément."

À ce moment les deux gaillards ce regardèrent comme pour acquiescer, l'un à l'autre, le fait que tout deux pensaient à la même chose. L'un d'eux s'avança près de moi, sans aucunes intentions autre que me démontrer un chemin alors que les portes s'ouvrèrent afin de me laisser un premier visuel sur l'intérieur et ensuite, la voie libre pour m'y aventurer.

"Vas tout droit, prend à droite et suit la principale. Tu y trouvera une auberge. Attends-y et nous vous enverrons le Bourgmestre. Il saura comment s'occuper de votre voyage sans problème. Que la mer ne vous avale pas...ce serait dommage avec de si beaux habits hahaha."

Ignorant le sens de l'humour douteux de ce figurant de mon histoire, je continuai donc ma route comme il l'indiqua. Je fus surpris d'aimer, quelque part, l'ambiance et l'allure qu'avait cet endroit. Tout en étant banal sur un certain angle, le décors avait quelque chose de sinistre, comme si le danger nous guettait entre chaque ruelle. Il n'était pas rare de voir, en ce genre d'endroit, que le crime n'était pas si tabou, seulement discret. Chose que je ne tarda pas à voir. Au fond de l'une de ces rues secondaires, presque trop étroite pour trois hommes, quelqu'un se faisait littéralement battre. Les mots "dettes" et "si jamais..." faisaient partie des quelques bribes d'informations que je reçu de mon écoute attentive. Je n'étais cependant pas là pour m'attarder à tout ceci, et j'entrai donc dans l'auberge que je convoitais. L'ambiance était morte, peu de gens s'y trouvaient à l'heure actuelle. LE foyer était bel et bien allumer alors j'alla m'y asseoir, ne m'empêchant cependant pas de laisser ma rapière en évidence...on ne savait jamais. Alors que je sirotais un vin rouge, j'attendais l'arrivé de le Bourgmestre J'imagine que celui-ci n'allait pas tarder. Ce n'est pas tout les jours que quelqu'un désirait de s'aventurer dans les terres infectés délibérément.

Sin

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[abandonné] Payer le passeur Sand-g10Dim 11 Jan - 15:18
http://www.terramysticarpg.com/t2444-roxo-finit-by-albar
Chapitre 1 : Au nom de la famille Sombresang.

http://fc09.deviantart.net/fs71/i/2013/343/7/c/james_kidd_by_raenyras-d6xd7yb.jpg

Setareh Sombresang. Le nom de famille est sans doute une des plus grande fierté que je possède. Une des plus grande famille vampire, qui m'avais acceptée moi, une Dhampyr, en son sein. Et qui m'avait même offert une place forte dans laquelle j'avais un contrôle entier. Que de joie ! J'étais le Bourgmestre du port de Foam, construit en 113... Cela allait bientôt faire deux années que j'en avais le contrôle et les activités étaient florissante. C'était la source d'une grande satisfaction dans ma vie. Moi, une reniée, une Dhampyr. A la tête d'un port... Un sourire étira mes lèvres. Puis soudain on frappa à ma porte. J'avais une petite maison, tout en haut du port, une vue et un balcon donnant sur la mer où je regardais souvent le soleil se coucher.

-Mademoiselle ?
-Gribbs ! Entre donc, viens t'asseoir.
-Non Mademoiselle Sombresang, quelqu'un vient vous voir, un voyageur qui cherche pour les Terres Infectées.
-Hum, je me prépare et j'arrive.

Les Terres Infectées... C'était un endroit que le camps de mon cher frère avait abandonner à la hâte... Qui pouvait vouloir allez là-bas ? Et surtout, pour y faire quoi ? Je ne savais pas et cela m’intéressait. J'enfilais ma tenue, dissimulant ma poitrine quasi inexistante derrière un solide bandeau, refermant un ancien manteau d'Amiral de mon frère dessus. Un bandeau dans mes cheveux court, et me voici avec l'air d'un homme. Ma matraque dans la manche, un poing de fer dans la main gauche et ma lame dans son fourreau dorsal, dépassant derrière mon épaule. J'ouvrais la porte, mes pupilles se dilatant par la faute de la luminosité. Puis j’engloutissais à grand pas la distance me séparant de l'auberge, dans laquelle j'entrais en souriant. Le tavernier m'indiqua d'un signe de tête l'homme, où plutôt l'incube qui attendait dans un coin de la pièce...

Tient tient, qu'est ce qu'un incube peut bien faire sur un territoire comme celui-ci. Je respirais profondément, me préparant à ressentir le désir m'envahir et je me lançais dans la danse d'un clair.

-Bonjour Monsieur, que peut donc ce port si pour vous ?

Roxanne Sombresang

Roxanne Sombresang


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[abandonné] Payer le passeur Sand-g10Lun 12 Jan - 14:01
http://www.terramysticarpg.com/t5034-hilaren-sombresang
Aaaah le port de Foam ! Je n’ai jamais trouvé le temps d’y aller… pourtant ça fait bien un an qu’il est sorti de terre ! Je ne comprends vraiment pas pourquoi je ne l’ai pas vu avant… Ah si j’ai trouvé ! Je n’en avais rien à faire ! Je n’étais pas un Sombresang avec le pied très marin. L’eau… ce n’était pas pour moi. Pourtant dans une famille qui comptait un amiral et une, nouvellement nommée, bourgmestre d’un port, j’aurais de quoi jouir des plaisirs de l’océan ! Mais je laissais ça à ceux que ça enjouait. L’odeur de poisson pourri, les embruns salés agaçants, l’agitation et la promiscuité sur le pont d’un navire… Non. J’étais bien les deux pieds sur terre, et de préférence, en train d’écraser le crâne d’un démon ! Voilà mon élément ! Mais je n’étais pas un fils ingrat et ma famille passait avant mon dégoût de la mer !

C’est donc d’humeur lasse que je me dirigeais à grand renfort de cavalcade vers le port des Sombresang. Le voyage depuis Sholat n’était pas spécialement long et il fut bouclé en seulement quelques heures d’une chevauchée soutenue. Il faisait grand jour donc je me fiais entièrement à mon cheval et à Smog pour me guider. Celui-ci était plus que joyeux de pouvoir voler librement sous la forme d’un épais nuage de fumée noire au dessus de moi. Il passait son temps à vanter les mérites du vol par rapport à ces « abrutis de quadrupèdes ». Il n’avait pas tort, je l’enviais parfois de pouvoir parcourir librement les cieux comme il le faisait. Mais je me rappelais ensuite sa servitude envers moi et cela me ramenait tout de suite sur terre. Je préférais mille fois devoir rester cloué au sol que de jouir d’une liberté physique largement dégradée par une servilité psychique éternelle.

Vers le milieu de la matinée, je « voyais » enfin la sombre cité devant moi. Ses lugubres remparts s’élevaient devant les voyageurs imprudents pour leur intimer de toute leur splendeur de ne pas approcher plus que de raison pour ne pas finir avalé par leurs mâchoires infectées de mille maladies. Tout le paysage étant largement recouvert d’un brouillard lugubre et permanent, l’énervante luminosité du soleil baissait de beaucoup et je pouvais désormais largement mieux voir que pendant le reste du périple. A mon grand bonheur ! Je me surprenais à rire ma joie au monde entier alors que j’approchais, au trot, de la porte gardée. Les deux hommes me virent et levèrent leur lance avec méfiance. Voyant autant d’animosité, je me hâtais de descendre de ma monture et d’approcher d’eux, l’air le plus humains et sympathique possible. Une tentative ratée puisque plus je me rapprochais, plus ils manifestaient leur agressivité par de vigoureux coups dans le vide et des bravades sonores qui essayaient de me convaincre de stopper la marche. Mais je n’en fis rien et je continuais à marcher vers eux, le sourire aux lèvres. Finalement, la pointe de l’arme de l’un d’eux se retrouva à quelques centimètres de ma gorge.

- Pour la dernière fois, dégages de là.


- Messieurs ! Voyons… Je viens seulement visiter…


- Ah ouais ? Et on peut savoir le nom du touriste ?


Avec un large sourire amusé, j’allais chercher dans ma chemise un médaillon attaché à mon cou. Il était en argent massif et dessus se dessinaient les armoiries de ma famille. Le bel écu bleu marine, les trois poissons et le trident ainsi que le nom explicite de la noble lignée vampirique d’où provenait cet emblème. En voyant ceci, la mine du garde tomba comme un soufflé raté et je riais en voyant une telle décrépitude. C’était si amusant !

- Mon nom est Hilaren Sombresang. Cousin du bourgmestre local et du propriétaire de ce vaste port. J’estime, en toute modestie, avoir le droit d’entrée ici. Je me trompe ?


Le pauvre homme ne sût que balbutier quelques mots incompréhensibles. Ce fût son ami, un peu plus calme mais tout de même craintif, qui parvint à me répondre en bonne et dû forme.

- Bien… bien sûr monsieur Sombresang ! Nous sommes toujours ravis de voir un visage aussi renommé dans ce modeste port ! Pardonnez-nous notre méfiance du début… hein ?


Sans dire mot, je regardais la large porte s’entrouvrir pour que je puisse passer. Je laissais mon cheval dehors histoire de ne pas rendre l’endroit encore plus insalubre par ses déjections. Puis, le sourire sur mon visage, j’avançais en dépassant les deux hommes toujours fortement inquiets de leur sort.

- Ne vous inquiétez pas, chiens ! Vous faites bien votre travail et je vous félicite ! Je vous aurais tué si vous aviez laissé un individu aussi louche que moi rentrer sans faire d’histoires… Hahahaha !!!

Partant tout content en direction du domicile de ma cousine, je constatais avec bonheur que mon garde du corps volait au-dessus de ma tête et semblait tout aussi amusé par la peur des gardes que je ne l’étais ! D’un pas tranquille, j’avançais parmi les larges de pavées de pierre et de divers ordures. La saleté se confondait avec le reste si bien que les planches paraissaient être directement apparues avec les immondes moisissures qui les envahissaient. Ici prospéraient filles de mauvaises vies, forbans, mercenaires peu scrupuleux et assassins de tous horizons. C’était beau à voir un aussi grand amoncellement de crapules. Ça donnait un certain sentiment de rébellion qui faisait plaisir à voir dans cette région voisine de l’Empire. On était à leur porte avec tous ces criminels. Une cocasse coïncidence. Avec dépit, je regardais mes chaussures salies par la crasse permanente des rues. Heureusement que j’avais, pour l’occasion, prévu des vêtements de voyages prompts à être salis.

Après de longues minutes d’errance incertaine, j’arrivais enfin devant la plus grande bâtisse à fonction résidentielle de toute la ville. Merci l’un des gardes les plus polis que j’ai jamais rencontré. Je sortis de derrière la rue sombre adjacente pour voir la demoiselle Dhampyr sortir en hâte de sa demeure pour se diriger vers un lieu qui m’était inconnu. Jurant dans mon bouc, je me résolus à la suivre. Je n’avais pas fait tout ce chemin pour repartir sans même un souvenir de ma cousine ! Une mèche de cheveux ça pourrait aller…

- Sa tête !

- Non Smog. Malgré sa faiblesse de semi-vampire, ça reste une Sombresang.

- On s’en fiche ! Une tête de Dhampyr ça ira bien dans la bibliothèque !

- Je t’ai dit non Smog ! Maintenant tais-toi ou même les gens autour t’entendront hurler à l’intérieur de ma tête !


Aucun renchérissement. Il avait raison ! Un mot de plus et je le renvoyais pour quelques jours sans possibilité de me casser les dents avec ses pulsions meurtrières. Tuer ma cousine… pff. Certes, ça avait le potentiel d’être amusant. Mais je n’avais pas non-plus envie de me prendre les innombrables conséquences dans la figure au risque de passer pour le pire des fils et d’être banni à jamais de la famille, du culte etc… Tellement de problèmes qui sont hors de portée du cerveau inexistant de ce mollusque noir ! Bref, passons sur cette petite dispute sans importance. Finalement, la demoiselle arriva devant une taverne morbide dont s’échappait des relents de dents tombées dans des bagarres et de bibine frelatée à la pisse de chien. Je ne saurais décidément jamais pourquoi ma cousine avait accepté de diriger ce trou pommé et infecté de mille maux. La voyant entrer, je décidais de ne pas aller de suite la suivre, préférant attendre quelques instants pour essayer de déchiffrer le nom sur la devanture usée par le temps et les intempéries. « Au roi bienheureux ». J’aime bien le nom parce que c’est assez menteur quand je m’imagine ce qui grouille à l’intérieur. Mais passons. D’un pas tranquille, je passais la porte de bois sombre et tombait sur Setareh en compagnie d’un jeune homme ô combien séduisant et qui, à l’instar de ma personne, ne semblait pas vraiment à sa place au milieu du vice et de la crasse. Bravant toutes les conventions de politesse, je n’attendis point que l’homme réponde à ma cousine pour les saluer d’une manière qui me sied fort.

- Je vous salue charmante assistance de dégénérés. Désolé d’interrompre votre déjeuner de mon austère présence !

Ceci fait, mon regard se pencha vers la demoiselle et son compagnon.

- Je suis ravi de te revoir, cher cousine. Cet individu t’ennuie-t-il ?

Hilaren Sombresang

Hilaren Sombresang


Liche

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[abandonné] Payer le passeur Sand-g10Ven 16 Jan - 14:30
C'est ainsi, qu'entre deux hurlements d'hommes infecté par l'ébriété qui réclamaient une pinte de plus comme si le tonneau au complet ne suffisait aucunement à les satisfaire, que mes mots eurent enfin été accueillis par des oreilles attentives et prête à les écouter. Alors que je regardai le foyer de l'endroit, aussi petit était-il, crépiter de son ardent brasier, les portes battantes du "Auroibienheureux" grincèrent avant de frapper doucement le mur qui était derrière l'une d'elle. C'est donc dans le coin supérieur gauche à ma position qu'apparu celle qui allait répondre à ma question, à ma demande. Une femme aux airs de garçon des rues et des flots, bandana sur la tête et la matraque bien en vu sur son flanc gauche, pour mieux "dégainer" de la droite. Il me fallu néanmoins quelques secondes pour apercevoir un bijoux étrange qu'elle portait sur l'une des deux mains, comme cinq bagues bien alignées, au même niveau sur toutes les phalanges. Rudimentaire, faites d'aciers, ces bagues n'avaient rien d'un objet de manufacture experte, ou du moins que très peu pour l'apparence. En réalité, à cet instant, je ne connaissais point cette arme, et même aujourd'hui, rare sont les fois où je pu observer ce poing de fer. Ce n'est que lorsqu'elle fut à quelques mètres de moi, à peine, que mes yeux décelèrent ce petit atout sur la demoiselle. Beaucoup eurent pu être tromper par son déguisement, ou son accoutrement si vous préférez, mais l'odeur de sa chaire restait celle d'une femme, chose que bien peu de mortels étaient apte à ressentir.

Je me relevai donc de ma chaise, me retournant vers celle-ci entièrement afin de la saluer en m'inclinant légèrement, comme le voulait les bonnes manières. Je me rendis bien compte, à cet instant, que je n'étais point dans les couleurs de l'endroit et le rire d'un malheureux miséreux me fit rappeler que ces hommes tourneraient en ridicule le moindre de mes mouvements trop "réservé" pour ce genre de spectateur. Aussi, par les sourcils froncés et les dents serrés que je pu observé sur certaines de leurs gueules...car oui ils semblaient plus proche d'avoir des gueules qu'une bouche...je remarquai que ce n'était pas que de la dérision qu'ils ressentaient à mon égard, mais bel et bien une certaine haine. Valait-il mieux qu'ils s’attellent à leurs chevaux car la route jusqu'à ce port m'avait rendu amer dans l'âme et très peu patient.


*pathétique...*

Je me concentrai donc sur celle qui avait été chargée de ma demande en me relevant de ce salut quelque peu retardé par mes songes, puis je m'avançai à mon tour afin de déganter ma main droite. Mon appartenance au culte de Von Luar n'était point un secret, car sa marque avait été gravée sur l'endos de ma main et si la jeune femme avait un moindre sens de l'observation, elle pu donc le remarquer aisément. Ce n'est que lorsque ma main rencontra la sienne que je sentis une grande respiration de sa part, lente, mais empreinte de détermination. Cette petite avait du cranc et de la fougue...de la détermination. Ça se voyait.

"Bonsoir Mademoiselle. Je me présente, Sin. Je cherche un bateau équipé d'un brave équipage, des gens qui n'ont pas froid aux yeux et qui oseraient me mener à un endroit bien particulier. Je cherche un accès, via la mer, aux terres infectées. Le voyage n'est pas pour demain, bien entendu, mais pour un futur rapproché. Je me demandais donc si, à l'occasion, quelques fous osaient s'y rendre depuis ce port."

Quelques fous...le terme était le bon. Rares étaient les gens qui désiraient et osaient mettre le pieds en ces contrés inamicales et encore moins ceux qui en revenaient à ce que l'on disait. Bien que je savais ce voyage dangereux, je ne voulais cependant pas passer une vie entière sans y mettre un pied ne serait-ce qu'une fois. Là où le maléfice de la déesse des morts se déchaînait toujours, bien des secrets devaient y être enfouie...et c'est là que se trouvait mon intérêt.

Relachant donc la main de mon interlocutrice après la première phrase de mon dialogue, je remarquai la présence d'un nouvel arrivant qui avait été masquée par le bruit ambiant et la concentration que j'avais mise envers celle qui était venue à ma rencontre. Me retournant vers celui-ci que légèrement, comme pour lui annoncer la connaissance que j'avais de son apparition, celui-ci ne tarda pas à s'introduire dans le duo que nous étions...étions car une personne s'y ajoutais. Ses paroles, brèves, furent néanmoins très représentative du genre d'individu de l'endroit. Les mots "dégénéré"s suivis de "austère présence" sonnaient étrange à mes oreilles comme si le ridicule du premier n'aurait jamais du se présenter avec le bien parlé des deux autres. Devais-je en attendre plus d'un endroit enfermant matelots et pillards après tout?


"Si ma présence ennui la demoiselle, il faudrait il dire, mais jusqu'ici je n'ai que posée une question quant aux départs des navires et leur destination, en précisant l'objet de ma recherche...ou le lieu plutôt. Je ne crois pas être bien ennuyeux...pas encore du moins."

Sin

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