Terra Mystica

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 Creepy Nanny

 
Creepy Nanny Sand-g10Dim 7 Sep - 21:39
http://www.terramysticarpg.com/t5971-la-belle-venimeuse#132669
Citation :
"J’ai donc grandi à l’ écart des autres, éduquée par une nourrice que j'assassinais ensuite (ma première victime d'ailleurs), craignant les rares visites de ma grand-mère. Je ne suis pas une chochotte mais celle-là elle me fait froid dans le dos !"
Raconte l'une des visites de ladite grand-mère.

Je n’avais pas plus de douze ans alors, et aillant bien compris que je ne tirerais rien d’intéressant des vaux-rien de marmailles qui entouraient mon domaine, je passais le plus claire de mon temps en forêt, avec mon précepteur. Un homme que j’aimais bien et c’était plutôt rare déjà ! Il me traitait comme une princesse et surtout il m’apprenait pleins de trucs intéressant… Comme l’art des potions, et tout ça. Nous étudions les plantes et les animaux pouvant être utile à la confection de poisons, c’est fou comme la nature est généreuse !

Pourtant ce jour-là, c’est seul que je vagabondais dans les champs, grisée par la douceur du temps en ce mois de Welnorr. A la chasse au Sombréal, des papillons très peu connu dont la poussière pouvait servir à concevoir une concoction aussi dangereuse que recherché. Insouciante, je gambadais un filet à la main, ma jeune amie Tarella alors pas plus grande qu’une araignée ordinaire, se cachant dans mes longs cheveux sombres, lorsque ce jeune garçon crasseux déboula de nulle part. Il me percuta de plein fouet, nous faisant tout deux tomber à terre assez brutalement. Et évidement dans sa tête d’ignare bouseux, tout était de ma faute ! Et aux lieux de m’aider à me relever, moi Alissya Arachnéa, une petite fille alors déjà fleurissante et époustouflante, voilà qu’il se mit à m’insulter et pas qu’un peu ! C’est alors que tout est parti en vrille. Impulsive et insouciante comme je l’étais alors, je l’ai insulté à mon tour, puis menacé. Lui m’a poussé au sol pour me faire taire, je l’ai menacé encore plus. J’ai dus lui dire un truc du style :

« -Mes parents vous feront fouetter toi et toutes les salles racailles de ta famille pour oser traiter ainsi une Arachnéa !! » Oui ce devait être quelque chose comme ça…

Et ce coup-ci il se jeta sur moi et tenta de me faire taire en m’étranglant…. Sauf que ma petite amie ne lui en laissa pas le temps. Elle lui sauta au visage, grimpa jusqu’à sa nuque et le mordit… Le laissant me tomber dessus tout raide. Le retournant sur le dos, je me souviens m’être arrêté une bonne minute pour regarder avec une certaine émotion et une fascination évidente, les traits de son agonie se dessiner sur son visage. Ce ne devait pas être agréable. Mais au moins plus un seul son ne sortait de sa bouche putride, et il ne tentait plus de me faire du mal… Il se relèvera d’ici quelques heures, et cette expérience lui servira surement de leçon sur ce qui attend a ceux qui ennuis une Arachnéa… Voilà ce que je pensais alors, jeune insouciante, si jeune…

C’est donc triomphal, même sans papillons, que je rentrais à la maison, laissant sur place ce sale gosse irrespectueux.

J’aurais peut-être mieux fais de faire de lui ma première victime, je pense à présent. Lorsqu’il se réveilla, la saleté alla tous raconter, et se plaindre au village… Et lorsque ma nourrice revint le lendemain du marché, elle avait avec elle un sermon tous huiler, dont elle n’imaginait pas encore les répercutions… La vielle femme était rouge de colère lorsque laissant à la cuisine ses achats elle vint me rejoindre et me prendre à partie.

«- Je sais ce que tu as fait Alissya. Attaquer ce jeune garçon de la sorte, laisser ta familière le mordre pour ensuite le laisser à son triste sort… Tu devrais avoir honte de toi ! » Me tirant par le col elle me traînait alors jusqu’à ma chambre sans même arrêter sa tirade. « Tu n’es qu’une salle petite sauvageonne insociable. Tu n’en fais qu’à ta tête ! Mais attend un peu que tout cela revienne aux oreilles de tes aînés… Je me demande ce que ta grand-mère en dira ! »

Je la laissais me trainer jusqu’à ma chambre donc et fonçais ensuite me réfugier sur mon lit, la fixant d’un regard incertain où se mêlait la colère, la peur et une pointe d’incertitude. Je savais bien que cette vieille chouette serait capable d’aller tous rapporter. En plus elle qui avait travaillé pour ma grand-mère dans le passé, n’aurait aucun mal à se souvenir de son adresse pour y envoyer un courrier. De ma petite voix je lui demandais alors…

« -Tu ne diras rien Yema… S’il te plaît… Hein tu ne lui diras rien ! » J’avais déjà une trouille bleu de Mérinda à l’époque. Peur nourrit par les histoires que m’avaient racontées parfois mes frères, parfois ma mère, pour me faire rester sage…

C’est alors que Tarella se manifesta. Ressortant de mes épais cheveux alors relevé en chinions, elle vint se poser sur mon épaule, comme menaçante… Ma nourrice qui ne l’avait jamais aimé, le prit alors comme un affront et ceci ajouta encore à sa colère.

« -Oh que si je lui dirais ! Et cette salle bête là… Je la ferais enfermer dans une boite ! Ton araignée et méchante, cruelle, stupide et vicieuse ! Il faudrait l’écraser sous un bon soulier ! Voilà ce qu’elle mériterait ! »

Ma pauve Tarella… L’idée d’un sort aussi cruel eu tôt fait de me mettre hors de moi… Ne contrôlant plus ma peine et ma colère d’entendre ces mots de celle en qui j’avais confiance et qui connaissait ma famille et notre histoire avec les araignées comme personne, me sembla une véritable trahison. Comme une sauvage en effet, je me jetais sur elle, prête à la marteler de mes petits points en hurlant.

« -C’est pas sa faute idiote !!! Elle voulais juste me défendre !!! » Mais avant que je ne finisse ma phrase la nourrice tomba raide avec le même rictus de douleur que le garçon de la veille. « Oh mais me&1£ Tarella ! Pourquoi t’as fais ça ?!! »

« ¬Tue- la Alissya… Ne la laisse pas nous séparer. Ne la laisse pas dire à la reine. Tue-la. » Me répondit elle en me fixant de tous ces yeux.

J’en restais pontoise, répondant à son regard ave une tête de deux pieds de long. Tuer ? Je n’avais jamais fait une chose pareille… Et cette vieille femme je la connaissais depuis toujours ! C’était… Comme quelqu’un de ma famille un peu ! Mais en même temps… mon amie avait raison. Si je la laissais se réveiller, nous aurions des ennuis Tarella et moi. Et j’aimais déjà bien trop ma petite créature pour la laisser risquer de se faire enfermer. Je décidais donc d’assassiner ma nounou. Allant chercher un oreiller dans mon lit, je le posais sur son visage, et m’assis dessus pour l’étouffer. Cela prit quelques minutes avant qu’elle ne cesse de tenter de respirer et j’attendis encore un moment histoire d’être bien sûre de sa mort avant de me relever. Puis la prenant par les pieds, je dus user de toute ma force, d’un peu de technique et d’une bonne dizaine de minutes pour parvenir à la tirer jusqu’au fond d’un placard à l’autre bout de ma chambre. Je n’avais clairement pas la force de faire d’avantage toute jeune que j’étais. Mais ainsi cachée je la pensais comme disparue, et ce fut de nouveau victorieuse que je me couchais ce soir-là. Personne ne découvrira ce qu’il s’est vraiment passé, et personne ne préviendra ma grand-mère… Voilà ce que j’ai alors pensé…. Encore une erreur de jeunesse…

Dès le lendemain ma mère s’inquiéta de la disparition de Yema. Inquiète qu’il ne lui soit arrivé quelque chose elle la fit rechercher durant dés jour avant d’être attirée jusqu’à mon placard en suivant l’odeur de corps en putréfaction qui s’en dégageait. Bien vite la nouvelle de mon méfait arriva aux oreilles de celle que je redoutais, et la voilà qui débarquait. Et voilà que mon enfer personnel débutait.

Je me souviens de la peur que j’éprouvais, alors que me coiffant dans ma chambre, mon amie Tarella sur mon miroir, je m’apprêtais à devoir accueillir ma grand-mère. Je m’obstinais encore à nier les faits, jurant a qui voulait l’entendre qu’un fou était rentré dans le manoir pour l’assassiner et en cacher son cadavre dans mon placard, je jurais ne jamais avoir su qu’elle était là… Mais personne ne m’a cru. Remettre ainsi en doute la parole d’une enfant… Je n’ai jamais vraiment compris d’ailleurs.

Quoi qu’il en soit, comme prévus la visite de ma grand-mère ne fut pas une partie de plaisir. Après avoir vigoureusement remis à sa place ma mère sur son incapacité à tenir ses mômes, elle était venu dans ma chambre et y était rentrée sans même frapper !! Comme toujours elle était accompagné de sa familière, une énorme araignée bien plus grosse et bien plus vieille que la mienne. Une araignée que je n’avais jamais trop aimée. Trop grosse, trop proche de ma grand-mère je pense…. Quoi qu’il en soit, une fois dans ma chambre, elle referma la porte derrière-elle, se pointa devant moi de toute sa hauteur et me demanda de son ton si supérieur.

« -Pourquoi l’a tu tué Alissya ? »

Sans réfléchir, et me voulant le plus sûre de moi possible je répondis.

« -Ce n’était pas moi Mérinda ! Je le jure ce n’était pas moi !

Le visage de ma grand-mère changea alors d’expression et je vis ses yeux briller d’une cruauté sans pareille. De celle que je ne parviendrais probablement jamais à égaler… Se tournant vers ma Tarella elle lui ordonna alors de me mordre. Lorsque celle-ci refusa, elle menaça de laisser sa propre familière me mordre, me vouant à une souffrance bien pire et à une mort certaine… Mon araignée me mordit donc la mort dans l’âme.

Ainsi je goûtais au venin de ma belle amie. Je sentis la brûlure de son poison se rependre dans mes veines, glaçant chaque muscle, raidissant mes membres comme si chaque partie de mon corps se retrouvait écrasé sous une tonne de…. Mélasse ? En tout cas c’était vraiment très très douloureux. Chaque infime partie de ma peau me semblait comme arraché et mes articulations était devenus aussi raide que des morceaux de bois. Même respirer devint une souffrance. Je me souviens avoir alors pensé qu’une mort rapide serait une bien moindre chose a comparé. J’aurais souhaité mourir si cela avait pu stopper mon agonie. Une fois que les effets du venin disparurent, je me retrouvais essoufflée, tremblante, pleurant dans mon lit. Pourtant lorsque le lendemain ma grand-mère revint, je lui offris la même réponse que la veille et eu le droit en retour au même traitement. Et une nouvelle fois encore après. C’est au bout du troisième jour que je cédais, au comble de la douleur, alors que mon corps reprenait doucement conscience de lui-même, mes extrémités se réchauffant doucement, me laissant à nouveau parler. Cette fois ma grand-mère était restée là jusqu’au bout. Je crois bien que mon obstination lui plaisait. Et dès que je pu à nouveau parler, je soufflais dans un sanglot.

« -C’était moi grand-mère… C’est moi qui l’ai tuée. »

D’un ton égal, pas touchée du tout par ma détresse elle s’adressa à moi.

« -Ca je le sais depuis le début. Tu ne m'apprend rien. Ce que je veux savoir c’est pourquoi tu l’as tuée. »

La fixant toujours tremblante et encore parcouru de petit spasmes de douleurs, j’essuyais mes larmes avant de lui répondre.

« Par ce que… Par ce qu’elle n’aimait pas Tarella ! Elle lui voulait du mal ! Alors je l’ai tuée. »

Je m’attendais alors à une réprimande digne des enfers… Au vus de ce qu’elle m’avait fait pour me faire parler je craignais ce qui m’attendait ensuite, mais sa réponse ne fut pas vraiment ce que j’attendais.

« -N’aie jamais honte de protéger ceux que tu aimes Alissya. Dorés n’avant, lorsqu’il te viendra à l’esprit de me mentir, tu penseras à ce que tu as ressentis durant ces trois jours… Ne me ment plus jamais tu entends ?! Je ne serais pas aussi douce la prochaine fois ! »

Me laissant là à mes pleures, elle se releva alors et se dirigea vers la porte avant de me lancer par-dessus son épaule.

« -Tu recevras ta punition d’ici quelques jours, et tu la garderas jusqu’à ta majorité… Si tu t’en débarrasse avant je reviendrais te punir. »

Puis elle repartie comme elle était venue. Sans même dire au revoir ou quoi, en claquant la porte derrière elle. Quelques jours plus tard se présenta au manoir un étrange homme à l’air franchement lugubre… Un nécromentien comme je le découvrir plus tard. Celui-ci fit revenir ma nourrice déjà bien décrépie et puante, et me la remis…. Ainsi je dus me coltinée une nourrice mort vivante, à moitié décomposée, et tout ça … Durant des années jusqu’à arriver à mon vingtième anniversaire…. Vous comprenez, j’adore ma grand-mère !

Alissya Arachnéa

Alissya Arachnéa


Humain

Partie IRL
Crédit avatar : Spider web by Monchil Ljilja (pour le vava) The dark side of the moon by Frozen StarRo (pour la signa) Le tout retouché par moi. ^^
Double compte : Äna'Tollin
Vitesse de réponse : moyenne parfois un peu lente


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