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 Le symbole de l'Ordre [abandonné]

 
Le symbole de l'Ordre [abandonné] Sand-g10Mar 11 Oct - 20:49
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La paix... La tranquillité... Bon sang, que de belles émotions... Et pourtant, la cianopsitta en était privée depuis plusieurs jours, traquée sans relâche par des braconniers. Avides d'argent ? Sans doute était-ce la principale raison qui les poussait à vouloir capturer le grand oiseau aux plumes flamboyantes. Non seulement les flèches bien tirées l'empêchait de s'envoler plus haut et donc de pouvoir s'enfuir hors de portée de leurs arcs, mais aussi, voler à une assez basse altitude au milieu d'une forêt... C'est drôlement risqué. Zigzaguant à vive allure entre les troncs des arbres, Yrelith fit de son mieux pour rester en vie, espérant qu'aucun des projectiles ne la blesse durant ses cascades, la douleur pourrait la déconcentrer et lui faire vivre une horrible chute... Préférant ne pas y penser, elle se focalisa à nouveau sur les trajectoires à anticiper. Jusqu'ici, elle était parvenue à tout éviter, les flèches, les branches, parfois même des couteaux de lancer, y'avait de tout, un véritable arsenal pour une armée toute entière ! Tout ce qu'elle voulait, elle, c'était avoir une existence paisible, sans pépins, juste le besoin de manger, boire et voler... Alors pourquoi fallait-il que tous ces gens qu'elle ne connaissait même pas se mêlait de ses affaires et tentait tout pour lui pourrir la vie ?

Devant elle, un jeune homme fit une soudaine apparition, poignard brandi. Poussant un cri de frayeur, la cianopsitta n'eut pas le temps de ralentir, heurtant de plein fouet cet inconscient qui lui planta son arme dans le cou. Hurlant de souffrance, l'oiseau se releva précipitamment avant de s'en aller rapidement d'ici, ayant par mégarde labourer le corps de son assaillant avec ses serres. Ce dernier ne se relèvera pas de si tôt. Paniquée, Yrelith prit ses pattes à son cou avant de filer entre les arbres, espérant trouver un refuge plus loin où AAAH ! Une flèche se planta dans son dos, lui arrachant un autre hurlement de douleur. Elle sentit un liquide chaud glisser sur ses cuisses avant de tomber sur le sol... Bien qu'horrifiée, elle ne voulait pas savoir qu'il s'agissait de son sang. Accourant désespérément, elle tenta sa dernière chance : Courir le plus vite et le plus loin possible. Le terrain la désavantageait et l'empêchait de reprendre son envol, mais le sol était sûrement truffé de piège, comme AAAH ! Comme ce piège à ours qui traînait là, enserrant douloureusement la patte de la cianopsitta, l'entravant plus qu'elle n'en avait besoin. Au loin, on entendait des "hourras", des cris de joie de la part des chasseurs, à croire que, pour eux, la traque était finie... Mais le pire, c'est qu'ils avaient raison. À bout de force, l'oiseau se traîna pitoyablement. Un poignard planté dans le cou, une flèche dans le dos et un piège sur sa patte, on ne pouvait pas imaginer pire scène. Se laissant tomber sur le sol, Yrelith abandonna finalement tout espoir de pouvoir revoir un jour le Soleil se lever à nouveau... Elle entendait ses traqueurs s'approcher, certains accouraient, d'autre marchait d'un pas fier. C'est donc comme ça que tout se finit, par une dernière larme de tristesse ?...

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Le symbole de l'Ordre [abandonné] Sand-g10Mer 12 Oct - 19:32
Une légère brise faisait doucement danser les branches des arbres centenaires dans un murmure, quelque part sous le couvert des feuilles, un ruisseau discret accompagnait de sa douce sérénade les mouvements des pins.
Dans la fin de cette agréable journée, la tranquillité de ce coin de paradis était uniquement troublée par les pas d’un cheval au trot.

Tyrias avait prît la direction d’un vieux monastère perdu parmi les arbres, là bas vivait encore un vieil ermite qu’il avait toujours apprécié pour son esprit tordu et ses plaisanterie minables ; il espérait que ce vieux fou accepterait de le loger dans l’énorme château qui lui servait de demeure.

Perdu dans la contemplation de la canopée, bercées par le dodelinement de son immense jument grise, Tyrias n’entendit pas la cavalcade lointaine, son esprit l’assimilât aux bruits de la forêt.
Cependant il fût tiré de sa torpeur par un cri, de peur, de douleur ; quelqu’un ou quelque chose souffrait vers sa droite.

Il tournât la tête vers l’origine de ce vacarme, maintenant qu’il était aux aguets il lui paraissait invraisemblable qu’il ne l’ai pas entendu plus tôt : des hommes se hélaient, courraient aux travers des fourrés tout en hurlant, ils traversaient cette forêt avec la discrétion d’un troupeau de rhinocéros en rut.
*une chasse a courre sans doute…* Pensât le géant en armure.
*Mais pourquoi sont-ils si nombreux ?*
Un nouveau cri de douleur, plus près cette fois, retentit a travers les troncs, cette fois il talonnât sa monture, laquelle s’élançât sans broncher vers l’origine du tapage, sautant au dessus des fossés et des pièges. Des pièges ?

L’intelligence de sa jument avait toujours étonné Tyrias, il n’était pas rare qu’elle sente le danger bien avant, comme maintenant avec tout ces pièges ours.
Leurs terribles mâchoires pouvaient briser la patte d’un des plus grands prédateurs des montagnes, mais il n’y avait aucun animal en ce lieu qui mériterait que l’on place toutes ces machines de mort.

Une flamme passât en trombe au dessus de Tyrias, une flamme qui l’éclaboussât de son sang.
Un splendide phénix venait de passer en trombe au dessus de lui, visiblement effrayé par quelque chose, ou plutôt quelqu’un a en juger de par le couteau que Tyrias avait vu planté dans sa nuque.

Le magnifique oiseau disparût entre les feuillages, mettant pied à terre, Tyrias courût derrière le flamboyant animal, évitant les pièges qui parsemait le sol de la forêt, bientôt il y eût un nouveau hurlement de douleur suivit d’un bruit de chute.
Tyrias pressât le pas, mais la créature se déplaçait bien plus vite que sa lourde carcasse, d’autant plus qu’il devait regarder où il mettait ses pieds.
Encore une fois un cri, plus près cette fois, puis des acclamations de joie et de triomphe, l’oiseau était finalement tombé entre les griffes de ses poursuivants.

Ecartant une branche basse de sa grande main, Tyrias dévoilât le triste spectacle de la clairière en face de lui : un phénix dans la fleur de l’âge était étendu a terre, entouré d’une dizaine de chasseurs… bien que le terme de braconnier leur convînt mieux sans doute.
La vision de l’Oiseau de feu se trainant pitoyablement au sol dans un dernier effort de survie soulevât le cœur de Tyrias.
Les hommes qui s’approchaient comme des carnassiers de ce noble animal lui semblèrent indigne, inhumain, ils ne cherchaient même pas a se nourrir, il faisait souffrir cette créature dans le seul but de la tuer et de l’empailler pour la vendre plus tard a un quelconque richard qui pourrait alors se vanter devant ses amis d’avoir un jour tuer un phénix !

Sortant du couvert des arbres, il se relevât de toute sa stature et fît face aux hommes qui menaçaient l’oiseau, marteau en main, et les hélât :

Vous là bas, éloignez vous de votre proie, elle ne vous appartient pas. »

Tout les hommes se retournèrent, et arborèrent pendant quelques secondes un air menaçant… Qui s’évanouît comme feuilles face au vent lorsqu’ils virent la carrure de leur interlocuteur :
Déjà immense de nature, son corps était rendu encore plus large par l’impressionnante armure d’acier qu’il portait sur son dos, éclatante sous la lumière diffuse qui perçait a travers la canopée. Les cheveux brun qui lui tombaient en cascade sur les épaules rajoutaient encore a l’impression de majesté qui se dégageait du personnage.
Les dernière onces de courage des braconniers s’évanouirent lorsque leur regard se posât sur l’énorme marteau de guerre que Tyrias tenait dans sa main droite : la tête de l’arme, posée a même le sol faisait la taille d’une pastèque, elle était du même acier rutilant que l’armure, et recouverte de symbole et de runes, on devinait sans mal qu’elle avait déjà gouté au sang de nombreuses personnes.


Les brigands reculèrent lentement, visiblement convaincus par le géant d’acier, finalement cette prise n’était pas si importante, il devait toujours y avoir quelque chose à chasser par ici…

Tyrias attendit patiemment qu’ils sortent de la clairière, gardant son regard courroucé et emplit de menace sur eux jusqu'à ce qu’ils soient sortis de son champ de vision… Puis il s’élançât vers l’oiseau a terre, lequel se vidait de son sang a un rythme alarmant, il avait sombré dans l’inconscience, ou du moins, Tyrias espérait qu’il s’agissait simplement d’une inconscience.
Tyrias ôtât ses gants précipitamment et plaçât une main douce derrière la tête de la créature de feu, prenant soin de ne pas toucher le poignard planté dans sa nuque.
Il attendit quelques secondes, puis laissât son énergie passer dans le corps de l’oiseau, caressant son esprit par la même occasion,
*Par mes père, comme tu souffre mon amie… *
Pensât-il, en ressentant la douleur du bel animal, ses blessures étaient mortelles, et Tyrias n’avait aucun moyen de réparer les dégâts occasionnés par les braconniers.

Il n’avait pas le choix, s’il ne voulait pas mourir bêtement ici en aidant le phénix, il devait l’amener au monastère, le vieux taré pourrait sans doute la guérir.

Alors qu’il se levait, la belle créature ouvrit les yeux.

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Le symbole de l'Ordre [abandonné] Sand-g10Sam 15 Oct - 17:53
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Un paysage noir, dénué de sentiment... Une plaine sombre, un horizon plat et sinistre, le tout plafonné par un ciel obscur. Le décor, non seulement d'apparence morbide, laissait briller des petites étoiles sur le sol, parsemées jusqu'à ce que ne les voit plus. De petites tâches lumineuses, sur un fond noir... Serait-ce... Le monde d'après ? Observant les alentours avec une mine d'inquiétude, la cianopsitta s'avança sur ce territoire inconnu, méfiante, soupçonnant une mesquinerie de la part d'un sorcier. Elle sentit un liquide glisser entre ses plumes, tout aussi curieuse qu'apeurée, elle y jeta un oeil... Pour se rendre compte horrifiée qu'il s'agissait de son sang. Soudain, les souvenirs affluaient. Elle se souvenait d'avoir tenté de fuir un groupe de chasseur, déterminés plus que tout par le désir de capturer le magnifique oiseau. Un poignard dans la nuque, une flèche dans le dos et un piège lui broyant sa patte, mais étrangement... Il n'y avait plus aucun de ces objets, ni même la douleur qu'ils lus infligeaient auparavant. Il n'y avait plus que les blessures, le sang et les souvenirs... Elle a donc fini par mourir, malgré tout...
-Idiote, tu n'es pas morte.

De douces paroles qui surprirent Yrelith, accompagnées par un gloussement amusé. Qui était-ce ? Un démon venu prendre son âme ? Ou un autre être venu des Limbes, plus épouvantable que ce que l'on puisse imaginer.
-Je suis pas ce que tu dis !

Un battement de paupière... Et c'est en sursautant que la cianopsitta se vit dans un miroir. Un miroir... Sans bordures. On aurait vraiment dit que c'était elle, en tout point. Poussée par la curiosité et l'impression d'enfin avoir accomplit cette longue quête de retrouver ses congénères, elle s'approcha du miroir... BOUH ! Croyant faire une crise cardiaque, Yrelith recula d'un bond tandis que son reflet, lui, se tordait de rire.
-Si t'avais vu ta tête ! Ma pauvre.

Ce n'est pas un simple reflet, c'est... Une jumelle ? Un clone créé par magie ? Comment le savoir. Le plus simple serait de demander, dommage qu'elle soit incapable de s'exprimer.
-Je ne suis pas ce que tu dis. Je suis toi, tout comme tu es moi.

C'est insensé, comment quelqu'un d'autre qu'elle puisse être... Elle ?
-Je suis ton esprit, ce que tu sais du monde, tous tes savoirs. Je suis toi et tu es moi.

Que lui voulait-elle ? Se ficher d'elle après ce fâcheux évènements alors qu'elle a tout fait pour l'éviter ? Elle n'y pouvait rien, il fallait bien tomber un jour...
-Tu n'es pas morte. juste... Ailleurs. Tu es blessée, suffisamment pour que la douleur te fasse perdre la raison et la conscience.

C'est un énorme poids qui venait de s'enlever du dos de la cianopsitta. Alors comme ça, elle n'est pas morte... Mais pourquoi, que font ses ravisseurs ?
-Ça n'a pas d'importance. Ce qui importe, c'est que tu vises trop haut. Ce que tu cherches, tu ne le trouveras pas comme ça. Rend-toi à l'évidence, c'est fichu ! Si tu continues comme ça, ils reviendront pour t'emporter avec eux.

C'est fichu... Si ce reflet était sa conscience, pourquoi le lui dire de cette manière ? Et, surtout, comment voulait-elle qu'elle le fasse autrement ? Demander de l'aide à quelqu'un d'autre est pure folie, personne ne voudrait aider une phénix.
-Ma pauvre... Il te manque quelque chose d'essentielle en toi.

Quelque chose d'essentielle ? Qu'est-ce ? Aurait-il une connaissance enfouie au fond d'elle qui lui permettrait de retrouver enfin la trace de son peuple ? Cette pensée arracha un autre gloussement amusé de la part de son reflet. Plongeant son regard dans le sien, elle lui énonça sincèrement ce qu'elle devait faire pour y parvenir.
-Cherche, cherche. Ça ne tombera pas du ciel tout seul.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quelle souffrance... Soulevant péniblement ses paupières, la cianopsitta vit qu'il faisait encore jour... Combien de temps était-elle inconsciente ? Pas très longtemps, apparemment, puisqu'elle entendait encore des sonorités vocales qu'elle reconnaissait... Encore ses traqueurs... Pourtant, au lieu d'aller cueillir leur proie, ils s'en éloignaient. Eux aussi, il se fichait d'elle ? L'avaient-ils poursuivi uniquement dans le but de la laisser crever de la sorte ?! Non... Ce n'est pas ça... Il y a une ombre au-dessus d'elle. Grande, imposante, mais entourée d'une chaleureuse aura. Qui est-ce ?... Le chef de la bande qui voulait s'amuser avec le gibier ? Il semblait prétendre vouloir prendre soin d'elle. Combien de fois lui a-t-on promis la même chose ? Elle avait perdu le compte... De toute manière, que cette promesse était vraie ou fausse, elle n'avait plus le choix, ses blessures étaient trop importante pour qu'elle puisse voler ou marcher avant longtemps. Yrelith devait à présent sa survie à cet étranger, laissant échapper un misérable roucoulement, le suppliant de la sauver.

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Le symbole de l'Ordre [abandonné] Sand-g10Mar 25 Oct - 15:09
Tyrias tournât le dos à la clairière, et s’enfonçât dans les bois, son précieux colis dans les bras.
Il n’y avait plus de soucis à se faire pour la demoiselle à plumes, tant qu’il resterait en contact avec elle, ça serait les forces du Chapelain qui déclineraient, pas celles du phénix.
Il plissât les yeux alors qu’il passât dans un fatras de banches entremêlées qui lui claquèrent sur la tronche.
Alors qu’il poussait un grognement, il entendît un claquement métallique et sentît un choc contre son mollet droit.
Il baissât le regard et contemplât le piège à ours qui avait bloqué sa jambe, les dents de fers avaient été arrêtées par son armure, mais il n’empêche que cette attirail allait bien le gêner pour marcher maintenant, surtout qu’il ne pouvait utiliser ses bras et que le traquenard était retenu a un arbre par une lourde chaine.
Soupirant, il tentât de frapper son pied droit contre un arbre. Ce qui ne servît absolument n’a rien, mis a part provoquer la fuite d’un couple d’écureuil.
Tenant l’oiseau d’une main, en équilibre précaire, il levât son marteau et l’abattît sur le piège.
Seulement, il n’avait pas l’amplitude nécessaire pour donner un coup assez puissant, et sa frappe ne fît que resserrer les mâchoires de métal.
Grognant de plus belle il levât de nouveau son arme, il n’y avait rien d’autre a faire de toute façon…

Arrête toi crétin, tu vas finir par blesser le poulet ! » criât une voix éraillée derrière lui.
Tyrias e retournât, bien que la situation ne fût pas réellement à son avantage, il était prêt a vendre chèrement sa peau.
Mais il stoppât net son geste quand il vît qui était l’homme à qui appartenait la voix.
Moyennement grand, le bonhomme était le prototype même du grand échalas : maigre comme un clou, la peau sur les os et pas un cheveu sur le caillou. Ses yeux d’un bleu électrique semblaient regarder partout a la fois, un effet encore accentué par leur strabisme divergeant.
Vêtu d’une robe de bure grisâtre usée jusqu'à la corde, il était tel que Tyrias l’avait toujours vu.

Grégoire ! Toujours aussi ridicule ! Pour une fois, ça me fait plaisir de te voir, allez viens m’enlever se truc que j’ai au pied. »

Le vieil homme s’approchât du géant en armure avec une démarche comique, se penchant a droite et a gauche a chaque pas.
A peine posât-il ses mains sur l’appareil de métal que les mâchoires s’ouvrirent.

Tyrias regardât son mollet, où huit petites pliures étaient apparues dans l’acier a l’endroit où les dents étaient appuyées.
Il replaçât son marteau dans son dos, et se retournât vers son vieil ami :

Gregoire, j’étais venu pour…
- Je sais pourquoi tu es venu ! Ne t’en fais pas, je me suis occupé de tout pendant que tu faisais mumuse avec ton marteau…
Il partît en avant de sa démarche dégingandée, Tyrias lui emboitât le pas.

………………………


Après plusieurs heures de marche, ils sortirent du Drayame et traversèrent les plaines mystiques, et a la fin de la journée il était arrivés a l’Abbaye des Chênes.
Tyrias était exténué, déjà il devait porter son armure et ses armes, mais en plus il devait palier aux blessures de la phénix, et arrêter une hémorragie, ça demande beaucoup d’énergie.
Mais malgré son état, il ne pût retenir une exclamation de surprise en voyant ce qu’était devenu l’Abbaye : Tyrias l’avait toujours connue comme une sorte de monastère un peu fortifié, dont les murs inégaux de treize pieds de haut servaient plus a délimité la propriété qu’a contenir de probables assauts. La vieille porte en bois de pin était toujours ouverte dans ses souvenirs, car les moines n’avaient pas le force de la refermer ; et les deux tours qui la surplombaient n’avaient pas de toit. Mais maintenant l’Abbaye était devenue une forteresse, on voyait clairement où les nouvelles pierres avaient été ajoutées sur les murs, elles créaient une ligne blanches surmontant un mur gris sale, désormais les murailles s’élevaient a plus de trente pieds de haut !
Et ce n’était pas tout, toutes les tours d’enceintes avaient été réparées et d’étranges engins de métal, semblables a d’énorme tubes, trônaient à leur sommet.
L’antique porte de pin avait été remplacée par une lourde herse de métal, derrière laquelle se trouvait une grande porte en chêne, renforcée par des clous de fer.
Tyrias remarquât de larges meurtrières, assez près du sol (tout au plus a six pieds de hauts).
Il les désignât de la tête :

« A quoi servent ces ouvertures ? »

Le vieil homme eût un sourire malicieux, et une étincelle passât dans son regard :

« Je vous en parlerais quand nous sortirons de l’infirmerie, en attendant, Hâtez vous ! »

Alors que les trois protagonistes s’approchaient de l’entrée, une voix leur parvînt de l’intérieur des tours :

Qui va là ?!
- C’est Grégoire ! J’amène des invités dont l’un deux est grièvement blessé ! »

Un visage casqué apparût a l’une des meurtrières, le propriétaire de ce visage fît un signe du bras vers l’intérieur du l’Abbaye ; Aussitôt, la herse se relevât dans un cliquètement de chaines, puis la porte s’ouvrît sans un grincement, et les deux hommes pénétrèrent a l’intérieur.

……………………….

Tyrias s’affalât sur un siège de bois, il était livide.

Tu as fais du bon boulot, mon ami. Lui dît Grégoire, Elle est sauvée
-Où l’avez-vous amenée ? S’enquît-il d’une voix rauque.

Pendant plus de deux heures, Tyrias, Grégoire et la jeune Phénix s’étaient battu pour la vie de cette dernière ; Le Chapelain n’avait pas été d’une grande aide directe, mais il avait maintenue l’oiseau de feu en vie, en déversant sa force dans son corps meurtri.

« Nous lui avons laissé la volière, elle est propre et vide. Trois de nos Frères sont allés la porter là haut, et il lui fait nid de paille qui est sans doute plus confortable que mon lit ! »
Le vieil infirmier se penchât en arrière, faisant craquer son dos rachitique.

« Tu devrais peut être allé faire un tour aux cuisine, sinon je crois que ça va être toi le prochain a passer sur la table. »
Voyant que le géant d’acier hésitait, il ajoutât :
Ne t’inquiète pas pour elle, elle devrait se réveiller d’ici peu. »

Tyrias lui sourît, il se levât en prenant appui sur la table, et avançât jusqu'à la porte.
Dehors, les Frère allumaient de nombreuses torches, qui illuminaient la cour de leur lueur tremblante.

Tyrias, j’ai une question. »
Le Chapelain se retournât, Grégoire était en train de laver ses mains ensanglantées dans un bac d’eau chaude.

Qu’y a-t-il ? »
L’Abbé essuyât ses mains, et se retournât face a son ami :
Tu aurais pût perdre la vie en aidant cette Phénix, pourquoi as-tu fais ça ? »

Le regard de Tyrias se perdît dans la nuit.

Je ne sais pas… Quelque chose me dit… Quelque chose me dit qu’elle a un rôle a jouer dans notre pièce. »
Disant cela il sourît, puis il descendit tant bien que mal les escaliers qui menaient a la cour, et se dirigeât vers le réfectoire en chancelant.

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Le symbole de l'Ordre [abandonné] Sand-g10Ven 28 Oct - 14:02
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On la soulevait. On la tenait maladroitement, et l'étreinte lui faisait mal en plus de lui ouvrir d'avantage ses plaies. Pourtant, la douleur était quasi négligeable, comme si son sauveur étouffait ses souffrances par magie. Comment le remercier... L'oiseau ferma les yeux, rassuré d'être secouru, pouvant sereinement sombrer dans un léger coma. Elle ne savait pas comment le voyage se déroulait, ni quel chemin on elle empruntait avec cet homme en armure. Au fond d'elle, ça n'avait pas d'importance, elle voulait seulement vivre, elle... Et lorsque la Cianopsitta rouvrit les yeux...

C'est avec surprise qu'elle se rendit compte qu'elle n'était plus dans la forêt, mais plutôt dans ce qui ressemble à une grotte. Une sortie, des murs en pierre, mais un toit assez étrange... D'ailleurs, le tout semble avoir été façonné manuellement, trop d'imperfections pour avoir été bâti par magie, mais suffisamment bien pensé linéairement pour que l'on puisse l'associer à une oeuvre de la Nature. Quoique... Elle pouvait s'attendre à tout, mais la vue d'humanoïde l'ôta de tout doute. Elle était bel et bien dans une habitation humaine. Se relevant vivement, elle déploya à moitié ses ailes, poussant un cri, soit de détresse, soit d'intimidation, il était assez difficile de le savoir. Les bipèdes dans la chambre tentèrent peut-être de la calmer en levant les bras et clamant des mots qu'elle avait du mal à comprendre, un autre, apparemment moins courageux, s'enfuit d'ici. Yrelith ne comprenait pas ce qui se passait, ni comment elle était arrivée là, ni où se trouvait son sauveur.

Sortant de son nid, elle se dépêcha de suivre l'autre fuyard, pensant qu'il se dirigeait vers l'extérieur et, ainsi, pourrait s'en aller de cet endroit. Sur son chemin, il y avait une drôle de pente qui descendait à l'aide de rectangles difformes. Pas très pratique, pour un oiseau de son envergure. Ses pattes prenaient maladroitement appui sur le sol, ce dernier faiblement éclairé par des petites ouvertes dans les murs, laissant passer la lumière du crépuscule. Combien de temps avait-elle dormi ? Peu importe, elle devait s'échapper de cette prison. Reprenant sa route, elle tenta d'ignorer la douleur qu'elle ressentait. Enfin, au bout de ce tunnel, elle aperçut de la lumière. Beaucoup de lumière... Elle y était ! Prenant son essor, elle se retrouva dans une petite plaine... Avec beaucoup d'autres humains. Et pour ne pas lui faciliter la tâche, de grandes murailles encerclait la zone. C'est donc là que tout se finit ?

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