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 Délyë

 
Délyë Sand-g10Sam 1 Mar - 22:38
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Délyë

Délyë est à la fois maladroite et agile, fière et respectueuse, libre et prisonnière, drôle et pessimiste, forte et fragile, généreuse et égoïste.


Informations

Surnom : La Septième Lame
Age : 21 ans
Nationalité : Glace
Profession : Assassin
Camp : Adorateur de Nayris
Croyance : Nayris
Titre de noblesse : Aucun
Race
Animorphe

Caractère


Comme dit précédemment, Délyë est un mélange de plusieurs caractères opposés. Cela pouvant sembler paradoxal, voici ici quelques explications.
Durant la majorité de son enfance et de son adolescence, la vie de Délyë ne se résumait qu'à une seule chose : apprendre à combattre. De ce fait, son corps possède des capacités supérieures à la normale, et il lui est possible de les utiliser au maximum, la rendant agile, souple, endurante, et j'en passe. Cependant, son naturel ne peut s'empêcher de prendre le dessus et il lui arrive d'être extrêmement maladroite, comme faire du bruit lors d'une mission qui nécessite la discrétion par exemple. C'est un penchant qu'elle ne cherche pas à maîtriser, car ses adversaires peuvent ainsi la sous-estimer, erreur qui pourra par la suite se révéler fatale.
Délyë étant quelqu'un de solitaire, elle ne supporte pas de recevoir de l'aide et maudit la pitié et la compassion. Fière et indisciplinée, la hiérarchie n'est pas faite pour elle, ce qui ne l'empêchera pas de respecter toute personne, quelle qu'elle soit, en particulier les combattants renommés. Elle sera également capable de suivre des ordres si elle en comprend l'utilité.
Plus qu'être indisciplinée, Délyë est tout d'abord libre. Elle va où elle veut, quand elle le veut au gré de ses envies. Mais elle est aussi prisonnière de la rage qu'elle éprouve envers les rebelles et les partisans d'Aile Ténébreuse, une rage meurtrière qui lorsqu'elle s'empare d'elle lui fait exécuter des actions irréfléchies.
Pourtant, malgré son côté haineux et belliqueux, c'est une personne pleine d'humour qui manie les mots aussi bien que ses lames. Elle ne parlera que quand cela sera nécessaire, mais avec une ironie et une précision à faire pâlir les plus sournois, raison pour laquelle elle aime prendre part aux soirées mondaine afin d'exercer l'art noble du sous-entendu et de la moquerie. Cependant, elle est en réalité persuadée qu'il ne sert à rien de vivre et que seule la mort est certitude, sans avoir conscience qu'elle possède au plus profond d'elle un instinct de survie hors du commun.
Délyë est forte, en particulier physiquement. Les insultes ne l'atteignent pas et, exceptés face à un rebelle ou un partisan d'Aile Ténébreuse, elle sait en toute circonstance garder un calme olympien. On pourrait donc croire en quelqu'un d’inébranlable, mais en y regardant de plus près, on remarque un cœur fissuré qui risque de se briser à la moindre secousse. C'est pour cela qu'elle ne désire aucun proche ni ami, préférant se voiler la face et cacher sa faiblesse pour ne pas sombrer encore plus profond qu'elle ne l'est déjà.
Délyë est égoïste car elle ne pense qu'à elle-même et fait passer ses intérêts avant ceux des autres. Il lui sera possible d'abandonner des compagnons d'armes sans trop de remords, et elle ne se sent absolument pas proche ni liée aux autres Adorateurs de Nayris. En revanche, si quelqu'un se trouve dans un grand besoin ou en grand danger de mort, elle viendra le sauver sans rien demander en retour, l'argent étant de toute façon quelque chose qui ne l'intéresse pas.
Pour conclure, Délyë a une grande phobie depuis ses huit ans : la peur du noir. Non le noir de la nuit ou d'une pièce un peu sombre, mais le noir absolu. Sans lumières ni portes de sortie.







Physique

Menue et de taille moyenne, Délyë possède des formes généreuses sans être opulentes qu'elle met de toute façon rarement en valeur, exceptées lors des soirées mondaines ou lorsque la situation l'exige. La pâleur de sa peau, blanche comme la neige de sa terre d'enfance, est accentuée par sa longue chevelure d'un profond noir de jais, qu'elle relève souvent en un rapide chignon afin de ne pas être gênée en cas de combat. Son visage ovale est assez bien proportionné : lèvres minces, nez fin, pommettes hautes, menton arrondi et front volontaire. Le chocolat sombre de ses iris est mis en valeur par ses longs cils noirs ainsi que par la forme légèrement en amande de ses yeux.
Délyë est naturellement souriante, et l'ombre d'une moue moqueuse sera toujours présente sur ses lèvres. Son regard est en revanche continuellement habité par une sombre mélancolie. Il se dégage également de sa personne un certain charisme qui, loin d'être écrasant et de lui donner la force de commander, lui permettra néanmoins d'être toujours écoutée. Quand elle marche, il se dégage d'elle une impression de souplesse féline, parfois gâchée par sa malencontreuse maladresse. Nombreux seraient donc ceux à la sous-estimer.
Qu'il vente ou qu'il neige, et même parmi les températures les plus glaciales, Délyë sera habillée légèrement, le froid ne l'atteignant pas du fait de son enfance difficile. Ses vêtements, rarement assortis et en général assez usés, seront lâches pour lui permettre de cacher ses armes et lui donner une grande liberté de mouvement. Cependant, lors des bals ou des fêtes, elle prendra le plus grand soin de sa tenue afin de mettre ses atouts en valeur. Elle porte en permanence une paire de bottes en cuir marron de façon à pouvoir marcher longtemps sans avoir mal aux pieds.
Un dernier détail : ceux qui auraient eu la chance de la voir nue, et ils sont pour le moment très peu nombreux, remarqueraient que de fines cicatrices blanches sillonnent tout son corps, vestige d'un douloureux passé.
Capacités

Arme : Délyë a en permanence sept armes sur elle, d'où son surnom. Elle possède donc un poignard attaché à la ceinture, trois dagues, deux dans chacune de ses bottes et une dans son corset, ainsi que deux stylets attachés à ses avants-bras et qui tombent dans ses mains sous la pression adéquate. Rare sont ceux à connaître l'emplacement de la septième : elle lui a en effet été implantée dans son avant-bras quand elle était jeune. Et, si ces lames sont des plus ordinaires et dans un métal basique, elles sont néanmoins soignées et bien entretenues. De plus, un enchantement a été apposé sur la septième lame : en prononçant le mot « Zaëg », les six autres armes de Délyë lui reviennent, dans un rayon d'une vingtaine de mètres.

Pouvoirs : Du fait de sa race, Délyë possède le pouvoir de se transformer en n'importe quel animal. Cependant, plus l'animal est sauvage et possède une masse corporelle importante, plus elle aura du mal à contrôler son instinct bestial. De plus, si jamais elle se métamorphose en petit animal, elle le contrôlera parfaitement mais risque d'être nue quand elle reprendra son apparence humaine, tout en conservant néanmoins ses armes. Une tare génétique sans doute.

Familier : Aucun

Artefact magique : Une aérosphère et une aquasphère

Autre : Délyë sait également manier sans paraître ridicule n'importe quelle lame longue ou courte. Elle est en revanche incapable de tirer à l'arc ou de se servir d'armes lourdes comme la hache.


Histoire



Partie 1 : Noir sans espoir

Le noir est partout. J'ai perdu mes repères. Où sont le haut, le bas, la droite, la gauche ? Je ne sais plus. J'ai mal.
Un claquement de fouet résonne avec force sur ma peau et met ma chair à nue. Je hurle, et cherche instinctivement qui en est l'auteur. C'est inutile. Il fait trop noir. Je ne vois rien.
Un nouveau coup de fouet, qui m'atteint en plein milieu du dos. C'en est trop. Je tombe. Je m'effondre.
J'aimerais que le cauchemar cesse, mais il ne cesse pas. Cela fait des heures, des semaines, de mois que je suis enfermée ici. Je ne le sais pas exactement à vrai dire. J'ai aussi perdu la notion du temps.
Un autre coup de fouet sur mes jambes. Pour me forcer à me relever. Je n'en ai pas envie. Un deuxième, plus fort, plus insistant. Je me met debout avec peine, chancelante.
La souffrance. Il n'y a plus que cela. Une souffrance qui brouille l'esprit et le teinte d'écarlate, atteint le corps en vagues aiguës et toujours plus forte, détruit peu à peu la volonté de l'âme.
Plus que souffrance, une agonie profonde qui s'infiltre au plus profond de moi. Une agonie pour seule compagne.
Ainsi que le néant. Sans la moindre porte, ni la moindre lumière.
Un noir sans espoir.

Partie 2 : Utopie à la folie

Je ne connais pas son nom, et ne le connaîtrais sans doute jamais. Tous, nous l'appelons le Maître. Banal, mais c'est bien ce qu'il est : le maître de nos vies et de nos destins.
Nous sommes sept. Je suis la dernière, la plus jeune, mais tous, nous ne sommes que des gamins. J'ai huit ans. Le plus âgé doit à peine atteindre les onze.
S'il y a bien quelque chose que le Maître déteste, ce sont les démons. Je ne sais pas pourquoi. Il dit qu'il faudrait les chasser, et que cette terre est notre terre, non la leur. Pour lui, la rébellion n'est pas assez efficace. Il la respecte bien sûr, mais elle ne lui suffit pas. Il désire plus.
Ce qu'il désire, c'est une armée constituée de soldats d'élite entraînés depuis leur naissance. Ce qu'il désire, ce sont des guerriers sans âmes qui obéiront au moindre de ses souhaits. Ce qu'il désire, ce n'est rien de moins qu'une puissance toute entière à son service.
Le Maître est fou. Et nous subissons sa folie. Nous sommes les cobayes de ce qu'il appelle « L'Expérience Anti-Démon ». Mais le plus incroyable, c'est que certaines personnes le suivent dans son irréelle utopie. L'argent n'y est peut-être pas étranger. Il est riche, alors pourquoi s'en priver ?
Chacun de nous avons eu droit à un « Bonus Spécial ». On a de la chance, nous dit-il. Des gens seraient prêts à vendre leurs âmes pour être à notre place. A notre place ? A nous faire maltraiter tous les jours pour devenir plus fort et s'entraîner jusqu'à n'en plus pouvoir ? Vraiment ?
Nous aimerions hurler, mais nous restons muets. A ce qu'on nous a dits, nous ne sommes pas fait pour réfléchir. Seulement nous taire, et exécuter ce que l'on attend de nous.
Revenons au « Bonus Spécial ». Nous nous devons de le garder secret, aussi j'ignore celui des autres. J'espère en tout cas qu'il ne leur a pas fait autant souffrir que le mien. Se voir insérer une lame dans le bras n'a rien de très agréable.
Juste après l'opération, alors que la table où l'on m'avait attachée était encore rougie de mon sang, le Maître est venu me voir, l’œil brillant.
– Je t'éduquerais pour les armes de jets, ainsi que celles en combat rapproché, cela peut toujours servir. Tu en auras six en permanence sur toi. Celle cachée sera la septième. Ton nom sera « la Septième Lame ». Sept, quel beau chiffre, ne trouves-tu pas ? Ah, tu devrais te réjouir au lieu de pleurer, imbécile ! Ne vois-tu pas l'artiste qui œuvre ?
Non, je ne vois pas un artiste, seulement un monstre. Un monstre qui m'a enlevé de ma ville natale, Him'néa, pour m’emmener dans cette contrée si froide et inhospitalière qu'est la toundra. Un artiste n'est pas quelqu'un qui fait subir la douleur.
Je n'ose le dire à voix haute, mais, ce qui est pour moi du haut de mon jeune âge un acte de révolte, je pense très fort en le regardant dans les yeux :
« Tu n'es pas un artiste. Tu es un menteur. »

Partie 3 : Liberté étoilée

Peu à peu, notre entraînement nous enlève notre humanité. Je vois mes camarades se transformer en robots incapables de penser par eux-mêmes, en simples machines semeuse de carnage. Le Maître s'en réjouit. Nous voyons la fierté briller dans ses yeux. Pour les autres, il n'y a désormais plus que cela qui compte : le rendre fier. Les autres. Pas moi.
J'ai trouvé un remède à l'insidieux poison que l'on distille dans notre esprit. La nuit, quand tout le monde dort, je sors de ma chambre par la fenêtre pour échapper au conditionnement que l'on m'impose. Et je me métamorphose. Je deviens loup des toundras, once, ou renard blanc. Je me fond dans la nuit et la neige, quitte ma partie humaine pour ne plus faire qu'un avec l'animale, et simplement suivre ses instincts.
C'est ce qui me sauve. Cela me permet de rester entière, avec des sentiments et un caractère bien à moi. Bien sûr, je fais semblant avec les entraîneurs, mais au fond je ne suis pas un simple pantin dont on tire les fils. J'ai une identité. J'ai un nom.
Parlons-en de ce nom. Là-bas, on ne m'appelle que « La Septième Lame ». Alors j'ai décidé de me créer un prénom bien à moi. Je veux qu'il donne l'illusion de pouvoir s'envoler jusqu'à effleurer les étoiles, d'être léger comme la caresse d'une aile de papillon, d'avoir des rêves.
« Délyë »

Partie 4 : Rebelle à tire d'aile

Je saute, et retombe souplement sur une planche de bois en équilibre précaire. A peine commence-t-elle à basculer que je saute à nouveau vers une poutre en hauteur sur laquelle je me hisse. Je n'ai pas le temps de souffler qu'une langue de feu se précipite vers moi. Je saute dans un bassin d'eau en contrebas. Le requin approche, mais je le fais fuir d'un coup de lame rageur. Il bat en retraire et j'émerge de l'eau en cherchant ma respiration.
– Plus vite, plus vite ! me hèle mon entraîneur.
Je me retiens de lui planter ma lame entre les deux yeux et préfère me diriger vers une zone d'herbe parsemée de piquets, où m'attend la suite de mon parcours. C'est alors qu'un serviteur sort de la demeure du maître et se précipite vers nous en hurlant :
– Les rebelles nous ont trouvés ! Fuyez, ils ont déjà tué les...
Il n'a pas le temps d'achever sa phrase. Une flèche traverse son cou avec un bruit écœurant. A côté de moi, l'entraîneur jure et dégaine ses poignards, tandis qu'une dizaine de rebelles investissent la cour d'entraînement. Ses lames sifflent dans le vent à une vitesse foudroyante et, le temps d'un clignement de paupières, deux hommes sont déjà à terre.
– Dispersez-vous et encerclez-le ! ordonne celui qui semble être le chef.
Il encoche une nouvelle flèche et écarte les doigts. Le trait fuse en direction de l'entraîneur, qui l'évite en s’aplatissant au sol.
– Fuis, Septième Lame ! crie-t-il à mon attention en lançant deux nouvelles armes qui trouvent également leur cible.
Fuir ? Alors que je détiens peut-être enfin la chance d'échapper au Maître ? Et puis quoi encore ?
Je reste immobile, fascinée. En quelques minutes, le combat prend fin. Un rebelle approche discrètement l'entraîneur par derrière. Quand celui-ci l'aperçoit, il fait volte-face et lui enfonce son cinquième poignard dans le cœur. Mais c'était un piège : le chef décoche une nouveau trait, et l'entraîneur, vaincu, s'effondre, mort.
– Enfin, soupire-t-il. J'ai cru que nous n'y arriverons jamais ! Dire que nous étions une trentaine à notre arrivée...
Je l'observe. Il a le visage carré, des cheveux châtains en bataille, ainsi que d'étranges yeux violets qui ont le don de lui donner un important charisme. Assez musclé, je lui donne une vingtaine d'années environ.
Il m'aperçoit, et s'approche de moi d'un pas lent, prêt à tirer si j'esquisse le moindre mouvement. Il l'ignore, mais son inquiétude est fortuite : subjuguée par la rapidité des événements, je ne songe même pas à bouger.
– Où sont les autres ? je demande, sans me rendre compte du danger mortel que je coure.
Il semble surpris.
– Les cobayes ? Nous les avons tués, ils ne voulaient pas entendre raison, me répond-il en guettant ma réaction.
Je grimace. Je suis triste pour eux, mais c'est ainsi. Contrairement à moi, ils avaient perdus jusqu'à la moindre parcelle d'humanité.
– Et le Maître ? je m'enquiers.
– Mort lui aussi.
Cette fois-ci, c'est un sourire qui naît sur mes lèvres.
– Enfin une bonne nouvelle.
Sous la stupéfaction, il s'arrête d'avancer vers moi et me dévisage.
– Qui es-tu ? me questionne-t-il enfin.
– Je m'appelle Délyë.
– Quel âge as-tu ?
– Seize ans.
Puis l'improbable se produit : je me transforme en véritable moulin à parole. Comme si tout ce que j'avais retenu en moi pendant des années éprouvait le besoin urgent de sortir.
– Ils n'étaient pas méchants mes compagnons. Ils n'ont seulement pas eu de chance. Moi non plus je n'ai pas eu de chance, mais je suis une animorphe, alors j'ai pu devenir animal la nuit pour échapper à tout ça. Mais ça n'a pas été facile, j'ai aussi beaucoup souffert...
Je me mets à pleurer, à la fois de tristesse et de soulagement. Le cauchemar est terminé.
Ce sont mes larmes qui convainquent mon interlocuteur. Il me demande d'une voix douce :
– Veux-tu venir avec nous ?
– Oui ! je m'exclame en hurlant presque, terrifiée à l'idée qu'ils m'abandonnent ici.
– Alors suis-moi.
Il se retourne et marche vers la sortie. Soudain, il s'arrête.
– Au fait, je m'appelle Ewas.

Partie 5 : Amour pour toujours

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. A vrai dire, je ne sais pas exactement quel jour je suis née, mais Ewas a décrété que ce serait le jour où il m'a libéré, et j'ai accepté, comme la majorité de tout ce qu'il me propose.
Cela fait donc deux ans exactement que j'ai intégré les rebelles. Aujourd'hui, plus que le jour de mon anniversaire, c'est le jour de mes dix-huit ans. Un jour exceptionnel, a souligné Ewas, qui doit être fêté de manière exceptionnelle. Et, comme d'habitude, je n'ai pas cherché à le contredire.
Il m'a donc invité dans sa chambre pour un dîner aux chandelles. J'ai mis ma robe bleu foncé moulante, la seule que je possède, et j'ai bien aimé la lueur qui brillait dans ses yeux quand il me regardait. Puis, prétextant vouloir m'apprendre quelques pas de danse, nous nous sommes retrouvés collés l'un contre l'autre, et je me suis réveillée le lendemain matin nue dans son lit, sans vraiment comprendre ce qu'il s'était passé, avec pour seul souvenir celui d'une nuit inoubliable.
En tout cas, ce n'était visiblement pas la première fois qu'il faisait cela. Il a l'air d'avoir de l'expérience dans le domaine, Ewas. Tout le contraire de moi, et j'espère que ça ne le gêne pas. Le fait est que, même si je n'en suis pas exactement sûre, il me semble que je suis folle amoureuse de lui. J'aimerais tellement que nous soyons heureux pour toujours...
Mais, malheureusement, je crois que le destin a décidé que je ne suis pas faite pour le bonheur.

Partie 6 : Adorateur sans cœur

Deux ans encore sont passés. Cette semaine, Ewas est parti en mission de routine. Cependant, la mission a mal tourné, et il est tombé dans une embuscade ennemie. Il est mort.
Dis comme cela, ça peut sembler froid, presque sans cœur, n'est-ce pas ? Mais comment voulez-vous qu'il me reste un cœur après tout ce que j'ai enduré ? Comme puis-je éprouver l'amour si Ewas n'est plus ? Comment puis-je être heureuse si l'on s'acharne à m'enlever mes rares perles de lumière ?
Alors, vous ne dites rien ? Répondez-moi, vous qui avez réponse à tout. Répondez-moi !!!
Ou plutôt non, taisez-vous. Je hais le Maître, pour avoir détruit ma vie, je hais la rébellion, dont l'espoir est une damnation, et par-dessus tout, je hais les partisans d'Aile Ténébreuse qui sont la cause de cette guerre insensée.
Il ne me reste plus personne. Plus personne exceptée Nayris. Certes, on raconte qu'elle est folle, mais au moins je n'ai rien à attendre d'elle. Au moins, elle ne me trahira pas.
Car tôt ou tard, la mort finit toujours par vous rattraper, n'est-ce pas ?

Partie 7 : Tueuse ténébreuse

Le glas a sonné pour les rebelles. Les partisans d'AT les ont réduits à de simples lambeaux déchirés s'éparpillant dans la tempête. Cela me réjouit. Il ne reste plus qu'à traquer les derniers survivants. Ainsi qu'à tuer tous les bleus. Certes, ce n'est pas rien, mais peu importe. Je n'ai aucun but dans la vie, et la mort ne m'effraie pas.
« Je te rejoindrai bientôt, Nayris. »





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