Terra Mystica

Forum médiéval fantasy
 
Un sondage a été mis en place pour avoir votre avis sur le futur design de Terra ! Venez donner votre avis ICI

N'oubliez pas de suivre l'avancée du projet Terra Mystica ICI. N'hésitez surtout pas à participer !

Merci de votre passion !
AccueilAccueil  PartenairePartenaire  GuideGuide  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez

 Ionos Selherand

 
Ionos Selherand Sand-g10Mer 26 Fév - 14:06
Selehrand (nom) Ionos (prénom)

Chasseur de talent, bon combattant, méfiant envers les humains, yeux vairons de couleurs inhabituelles (rouge et vert)


Informations

Surnom :
Age : 35 ans
Nationalité : Terre
Profession : Trappeur
Camp : indépendant
Croyance : Aucune pour l’instant
Titre de noblesse : Aucun
Race
*Lycanthrope*

Caractère


Ionos est un peu comme une pièce d'or à deux faces. L'une brillante et magnifique, l'autre attaquée par la rouille. D'un tempérament plutôt calme et réservé, il évite en général toute approche conflictuelle, en particulier s'il n'y voit aucun intérêt. Lorsqu'il se rend à la contrée de Sahawi, à Faestelia, Dahaliaou parfois même jusqu’aux Monts de l'Ungrid, il y vend ses fourrures, ramures... Parfois il arrive à entamer la conversation, il peut faire quelques maladresses mais ce n'est nullement pour froisser son interlocuteur.

Malheureusement, sa lycanthropie lui fait perdre son sang-froid face à ceux qui le menaceront, chercheront à l'humilier ou même à le tuer. Bien qu'ayant souvent voyagé en solitaire, le monde de Terra Mystica lui est inconnu, il s'y sent parfois comme un chiot dans une tanière de loup. C'est pourquoi il peut se montrer anxieux et méfiant. Et la vie passée en paria, puis aux côtés des humains, n'ont pas arrangés les choses. Bien qu'il n'ait jamais côtoyé de compagnons et même s'il y voyait un quelconque intérêt, Ionos reste un solitaire, sa seule compagnie est une chienne Husky au pelage crème avec une tâche noire au niveau de l'œil gauche du nom de Zraïfa. Il peut donc se montrer amical et un peu méfiant, ou bien impitoyable et violent. Car bien qu'il soit à moitié humain, n'oublions pas qu'il est aussi à moitié Lycan et s'il se laisse submerger par ses émotions, la rage bestiale en lui ne demandera qu'à sauter à la gorge de ses ennemis.








Physique
Ses cheveux blancs sont comme la première neige d'un long hiver et lui arrivent jusqu'à la base du cou. D'une musculature plutôt massive, son omoplate gauche est ornée d'un tatouage représentant un loup emprisonné dans des ronces. Il a également les yeux vairons : l'un est de couleur rouge comme un rubis éclatant, l'autre vert comme une émeraude brillante. Ce qui lui donne un regard qui peut être profond ou mélancolique. Car en effet, Ionos ne sourit pas souvent, il n'apprécie que moyennement la compagnie des humains et des lycanthropes. Néanmoins, il peut se montrer amical lorsque la personne en face de lui ne lui veut aucun mal.

Ionos Selherand est d’une taille plutôt grande, environ 1m80. Vêtu d’un manteau de mercenaire rouge vif avec une doublure en peau de mouton pour affronter les nuits fraîches et parfois les tempêtes de neige, d’une armure légère de cuir noir, on peut dire qu’Ionos passe difficilement inaperçu, ce qui peut se révéler dangereux en terres sauvages. Il a une démarche plutôt lente mais sûre. Comme si chaque geste devait être précis. Il utilise ses larges mains pour dépecer les animaux, tanner le cuir et parfois lutter contre des brigands ou des bêtes farouches. Il se défend à l'aide d'une épée bâtarde et chasse avec une arbalète. La voix d'Ionos est plutôt grave mais assez douce à entendre, cependant cela se remarque surtout lorsqu'il parle à sa chienne, Zraïfa.
Capacités

Arme : Épée bâtarde (épée à une main et demie ou épée longue) et Arbalète
Pouvoirs : Lycanthropie
> Ne peut mourir que grâce à l'argent
> Régénération avancée de certaines blessures (impossible de régénérer ou difficilement une blessure faite avec une arme en argent)
> Sens et instinct aiguisés
> Ne peut voir dans le noir sous forme humaine
> Contrôle sa forme à l'exception lors d'une émotion fort.
Familier : Chienne Husky
Artefact magique : Aucun
Autre :


Histoire



"Notre histoire commence par-delà les montagnes. Un homme au cœur balance. Et où la violence gagne"

Je me souviens de ce jour, le vent était froid comme la mort elle-même, il griffait ma peau au milieu de cette arène sombre et pourtant couverte de mon sang et du sien. Je me souviens de l’expression de son visage quand je la tenais dans mes bras, elle semblait n’avoir que faire de ma pitié ou de mon pardon, elle attendait juste que je veuille l’achever. Ma sœur, elle et moi avions été choisis pour devenir de prochains traqueurs lycanthropes d'une meute ayant soif de pouvoir et de sang, mais un seul d’entre nous le méritait vraiment selon l’Alpha. Nous avons donc subis une épreuve afin de tester notre loyauté, car dans les épaisses forêts de Terre, les notions comme fraternité, amour et amitié sont prohibées. Ça aurait dû être moi, c’est moi qui aurais dû être tué. Elle aurait fait une bonne chasseuse pour notre Alpha car moi, je n’ai pas eu le courage de l’achever. Je sentis un grand coup d’une rare violence au niveau de mes côtes, je vis cette masse monstrueuse et cauchemardesque qu’était notre Alpha planter ses crocs dans la poitrine de ma sœur qui poussa un bref cri avant de se raidir brusquement. Des larmes se mirent à couler de mes yeux et à glisser le long de mes joues. Le maître loup me regarda avec mépris et autorité, puis il m’affirma :

-Je ne veux que les plus forts à mes côtés. Tu n’as nulle fierté, Ionos Selherand, incapable d’achever ta propre sœur. Tu ne me sers à rien. Je te bannis, tu ne mérites même pas d’être tué. Ta sœur au moins s’est battue jusqu’à son dernier souffle. Toi, tu n’es rien de plus qu’une proie.Va-t’en.

J’entendis les autres membres de la meute m’appeler le « Krüon » : l’étranger, l’inconnu… Une insulte pour celui qui a été chassé par son Alpha. Pour certains, c’est un châtiment pire que la mort. Moi je n’avais que le chagrin de ma sœur que j’avais laissé mourir et la douleur de la force du chef Lycan dans le ventre. J’ai quitté la grande meute, désormais je savais que si je recroisais la route d’un membre de mon ancienne meute, ils auraient le droit de me tuer. Mais là je n’avais qu’une envie, être loin de l’Alpha, des lycans… Le plus loin possible. Il me fallait un autre foyer.

« Il quitta son foyer, pour en trouver un autre. Mais étranger il restait, aux yeux des autres »


La vie au village n’était pas quelque chose d’aisé. Mais je ne parlais pas des tâches quotidiennes comme couper le bois, chasser les animaux sauvages, tanner le cuir de sanglier, faucher les blés dans les champs … Pourquoi avoir choisi une vie humaine? Parce que je m’étais attaché à ce genre de vie paisible et sans violence. Avant cela, j’étais persuadé qu’aux yeux du monde je resterai un monstre, un barbare sanguinaire. C’est pour ça que j’ai voulu me faire oublier, essayer d’être comme ces étranges créatures que sont les humains.

Je m’étais fait passer pour un voyageur errant qui avait perdu sa caravane dans les forêts. Tout le monde crut à mon mensonge, c’est une chose qui arrive si souvent par ici. Je n’avais pas de remords à mentir à ces âmes crédules, à part pour une seule et unique personne, une femme. Elle avait les cheveux semblables aux flammes de la passion, des lèvres pulpeuses, une silhouette gracieuse sous ses vêtements de paysanne. J’en étais éperdument amoureux et elle l’avait bien remarqué. Elle avait même l’air très amusée de me voir dans un tel état rien qu’en sentant son parfum arriver à mes narines. J’avais pris le risque une fois de vouloir m’approcher d’elle, elle dégageait de puissants phéromones qui me firent hisser la mature et gonfler ma gorge.

Je fis une erreur et scella à jamais un destin cruel, je l’emmenai à la clairière, à quelques mètres du village. Je lui demandai :

- Camille ? Est-ce que… tu as quelqu’un dans ta vie ?

- Non pas pour le moment. Pourquoi cette hardiesse Ionos ? T’as quelque chose derrière la tête ?

- Je… Je t’aime… J’aimerais t’épouser…

- Je…C’est si soudain et inattendue … mais je dois admettre que t’es bel homme… Et tu travailles dur pour notre village…

Je saisis ses petites mains et pour la toute première fois de ma vie, j’étais heureux. J’allais enfin avoir le droit de goûter au bonheur que chaque être vivant désire. Je n’oublierais jamais le gout de ses lèvres, celles de l’amour. Mais avant, je devais lui avouer mon secret :

- Je dois t’avouer quelque chose… te prouver que je te fais confiance… Tu te souviens que lors de mon arrivée j’ai dit que ma caravane a été attaquée par des Lycanthropes ?

- Oui très bien même.

- J’ai menti.

- Comment cela ?

- Je suis un Lycan, j’ai été banni il y a quelques années de cela. Je suis venu ici, je suis tombé amoureux de votre culture, de votre façon de vivre et de toi. Jamais je ne pourrais te faire du mal.

A ses mots, je pus lire la peur se dessiner sur le visage de Camille. Elle me repoussa avec violence et mis ses mains en avant comme pour se défendre. Puis elle met dit avant de s’enfuir en direction du village :

- Ne m’approche pas… Laisse-moi !

- Camille, qu’est-ce que... ?

« Une allégeance rompue. Vengeance est entendue »


- Camille attends !

J’essayais de la rattraper. Pourquoi avait-elle peur ? Je ne comprenais pas. Lorsque j’arrivai à l’entrée du village, elle avait déjà appelé de l’aide et plusieurs hommes s’étaient saisis de fourches, de faux… Ils me hurlaient aussi fort que leurs poumons leur permettaient :

- Va-t’en monstre ! On ne veut pas de toi ! Laisse nos familles en paix !

- Je suis comme vous ! Je ne vous veux aucun mal !

Je sentis soudain une pierre frapper mon front. Un filet de sang coula lentement, soudain je sentis plusieurs pierres jetées vers moi et toujours cette même violence dans les mots.

Monstre… ce mot me faisait mal au cœur, mais il réveilla quelque chose en moi. Je sentis mon souffle s’accélérer, la hargne gagna mon corps tout entier. Je voulais infliger un châtiment à ces gens, dans le sang et la violence, je poussai un long hurlement :

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Ce fut comme si j’avais sombré dans un cauchemar. J’étais le pantin désarticulé du théâtre de ma propre folie. Mais je ne voyais, ni n’entendait rien.

Lorsqu’enfin mes paupières s’ouvrirent, je baignais dans une mare de sang. Les gens de mon village, éparpillés, les corbeaux commençaient déjà à se nourrir de leur chair… Mes mains à moi baignaient dans le sang de Camille. En plus d’avoir tué ma famille d’adoption, j’avais aussi tué la deuxième personne que j’aimais. Je hurlai tel un loup en deuil mon désespoir :

- Noooooooooooooooooooooooooooooooooooon !

Je n’avais plus rien à faire ici. J’avais prouvé que j’étais bel et bien en monstre, enchainé par des sentiments, mais bel et bien monstrueux. J’étais destiné à être seul, le paria des lycans.

« Chercher la rédemption. Et briser ses maillons.

La vie de trappeur a cela de bien, nos instincts sont très souvent mis à rude épreuve et la solitude de la nature notre seule musique pour apaiser nos sens. Je porte sur mes épaules le meurtre de ce village, je m’en souviendrais toute ma vie et je ne serais peut-être jamais prêt à essayer de revivre comme les humains. Grâce à mes instincts naturels de chasseur, je me suis lancé dans la voie du trappeur. Un métier où l’on chasse pour survivre, et où on vend sa marchandise. J’étais un chasseur doué, il m’a fallu de l’entraînement pour manier ses étranges objets qu’ils appellent « épées » ou ces « arbalètes ». J’avais de bonnes capacités physiques, mais hélas je me révélais être un bien piètre vendeur. Soit je faisais trop peur aux gens, soit ils m’arnaquaient en beauté et achetaient ma marchandise pour presque rien.

Le peu d’argent que je gagnais devait aller dans les carreaux d’arbalète, les frais de forgeron, les provisions et les effets de survie élémentaire. Je me rendis à une taverne à Saline, histoire de me réchauffer un peu le cœur et d’oublier toutes ces futilités qui gangrenaient mon esprit. Je vis près du comptoir une chienne qui avait plusieurs chiots avec elle. Je remarque que l’un d’eux est comme rejeté des autres. La vendeuse remarque mon coup d’œil et me demande :

- Vous désirez un de ces chiots monsieur ? Cela ne coûte que 20 Ailes de bronze.

- Non merci, à ce prix-là j’ai de quoi m’acheter des vivres pour une journée. Et j’ai pas assez d’une bouche supplémentaire à nourrir.

Elle insiste de plus belle :

- Mais vous êtes trappeur non ? Il parait que les Husky sont les chiens préférés des trappeurs ! En montagne ou en forêt, c’est un compagnon indispensable !

- Je vous ai dit que ça m’intéressait pas et...

Je sentis alors près de ma chaussure, le poids d’une petite chose. Un chiot au pelage crème et qui me regardait avec ce petit regard du genre « Prends-moi avec toi. » Je saisis la petite bête par la peau du cou, la regarde fixement. Elle me léchouille le bout du nez. La vendeuse a l’air ravi et m’affirme :

- Oooh regardez ! Celle-ci vous a déjà adopté ! Allez ! Je vous l’offre à 10 Ailes de bronze !

Je finis par céder, paya la vendeuse et cala le chiot dans le col de mon manteau. Elle s'y blottit et se mit à couiner de plaisir. Je me dis que dans le pire des cas où elle ne me serait à rien, je pourrais toujours la manger si je n’avais plus de provisions.

4 ans plus tard, la chienne a bien grandi. Elle m’a bien servi pour le moment. Elle chasse bien et semble ne pas être effrayée par les autres créatures de ces terres antiques. Mais je ne montrais aucune affection pour elle. Je ne veux pas. Alors elle se contente de redoubler d’efforts, peut-être pour me montrer qu’elle est là avec moi.

Et puis un jour où la chasse a été très bonne, il y eu un ouragan et hélas, je n’avais pas encore trouvé de refuge. Sans prendre garde, un arbre se déracina et manqua de m’écraser. Je fis un pas en arrière mais je tombai dans une profonde rivière. Je me débattis, en vain. Le lourd poids des fourrures me faisait couler, je réussis à me défaire de mes effets, mais j’avais du mal à remonter à la surface, mes bras remuaient de plus en plus lentement. Mes poumons allaient bientôt exploser… Finalement, qu’un lâche comme moi meurt noyé, c'était peut-être un juste retour des choses.

C’est à ce moment-là que je sentis une force me faire remonter à la surface, j’ouvris la bouche et respira le grand air. Je n’arrivais pas encore à déterminer qui me sauvait. Lorsque je fus tiré hors de l’eau, je sentis des coups de langue sur mon visage, j’ouvris un peu plus grand mes yeux. Zraïfa, elle m’avait sauvé la vie. Elle que je n’avais pas cessé d’ignorer… malgré ça elle me sauvait ? J’avais agi comme feu mon ancien Alpha il y a longtemps de cela. Je pris la petite chienne dans mes bras, pleurai de chaudes larmes dans le creux de son pelage et lui répéta :

- Pardon Zraïfa… Pardon… Je t’aime ma petite chienne… Je t’aime…

J’avais perdu une semaine et demie de chasse, mais gagné une amie, la seule dans ce triste monde.

« Poursuivre son propre chemin. Et tracer son destin. »


Aujourd’hui, je chasse et survis comme je le peux dans ce monde. Je suis à moitié monstre, une partie en moi se réjouit encore du massacre des villageois. Mais il y a quelque chose en moi, quelque chose de meilleur que ça, il ne me reste plus qu’à porter ma croix, achever mon deuil, et parcourir ce monde qui n’attend que moi.

Citation :
Raconte-nous l'attachement qu'avait Ionos pour sa sœur, les souvenirs qu'il garde précieusement d'elle et toutes les raisons qui l'ont empêchés de choisir sa place au sein de la tribu au lieu d'elle.




Dans la vraie vie


Âge : 24 ans (âge réel)
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à une joueuse de flûte ^^
Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ? oui. Le monde d’Eleris, Ephaelya, le complexe Hinata
Vos passions : Le Rp, le JDR, cuisiner (c’est mon métier), la radio, les jeux vidéo, le kendo etle japon féodal.
Que pensez-vous de Terra Mystica ? Avez-vous des suggestions pour l'améliorer ? Un forum bien complet (avec son propre Wiki OP !) que j’aime beaucoup, je pense que je vais m’y plaire ^^
Avez-vous rencontré des problèmes pour remplir votre fiche? non
Phrase fétiche : On a deux familles dans sa vie, celle qui nous donne la vie et celle avec qui on fait sa vie.

Invité

Anonymous




Ionos Selherand Empty
 
Page 1 sur 1