Terra Mystica

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 Vraël Hazynagor

 
Vraël Hazynagor Sand-g10Mer 12 Fév - 1:28
http://www.terramysticarpg.com/t4731-vrael-hazynagor
RPs :


- Épreuve de validation :
http://www.terramysticarpg.com/t4747-epreuve-une-nouvelle-sans-importance

- Examen pour devenir Grand alchimiste : début janvier 114
http://www.terramysticarpg.com/t4808-un-brouillard-concocte-avec-amour

- [mission] Le rire est le remède de bien des choses (en cours) : fin janvier/début février 114
http://www.terramysticarpg.com/t4161-mission-le-rire-est-le-remede-de-bien-des-choses

- Préparatif (PV Elwing ; en cours) : Mi février 114
http://www.terramysticarpg.com/t4839-preparatifs-vrael

- Menaces épistolaires : rp épistolaire
http://www.terramysticarpg.com/t4863-lettre-de-menace-anonyme-roxo-sombresang-vrael-hazynagor




Personne importantes rencontrées/connaissances diverses :


Luz Weiss :
Théoriquement, du moins, le rp n'a pas encore été fait.

Elwing : http://www.terramysticarpg.com/t4839-preparatifs-vrael
Reine des elfes, cousine de Vraël. N'aime pas beaucoup son soutient à AT. Avis à développer dans le rp.

Aslan :
Fut soigné par Vraël lors d'un de ses passage dans une petite ville ; Apprécie son côté indépendant et fier, s'en moque facilement.




Vraël Hazynagor

Froid - cynique - désabusé - drogué - très curieux - aveugle - sinistre
Information
Surnom Doc'
Âge : 170
Nationalité : Terre
Profession : Médecin, apothicaire, ingénieur
Camp : Pro-AT
Noblesse : Sans
Croyance : Von Luar
Famille : Fils d'un demi-frère de l'ancienne reine des elfes.
Race
Elfe
Caractère

Qualités : Curieux ; Malin ; Généreux quand ça ne l'affect pas ; Généralement non violent, mais ne répugne pas à tuer ; Très cultivé et érudit sur des sujets scientifiques ; Calme.

Défauts : Parfois trop curieux ; Parfois sournois ; Égoïste quand il est directement concerné ; Léger sadisme latent ; Froid ; associable, bien que à l'aise avec les autres ; Impatient ; Relativement cupide.

Vraël est un elfe cynique et désabusé qui tourne souvent les choses en ironie macabre et humour noir. Il ne prends pas les choses importantes au sérieux, c'est selon lui le meilleurs moyen de prendre du recul. C'est d'ailleurs sa réaction habituelle, même face à une tentative de drague. En effet, il a tendance à cacher ses émotions derrière un masque d'indifférence moqueuse. Ses goûts sont simples : Il aime la viande en sauce et les fruits, les femmes et les hommes qu'il juge intelligents et mignons, il passe son temps à travailler sur des sujets diverses, finissant rarement ses inventions mécaniques dès qu'il en voit le bout ou qu'il s'en lasse, de même que ses recherches chimiques et anatomiques. Vraël apprécie beaucoup la musique, et cherche activement un moyen de l'emmagasiner afin de la réécouter, magique ou mécanique. Il est d'ailleurs rare qu'on le force à travailler sur un projet, mais dans ces cas là il se montre particulièrement rapide et de mauvaise humeur, mais on ne peut le forcer qu'avec une excellente raison ou un salaire à la mesure de la gravité de ce qu'il estime être une perte de temps.

Il ne pratique le commerce de ses plus basses expériences que pour se procurer les fonds nécessaires à ses travaux importants. Il ne supporte pas les choses banals qu'il juge ennuyeuses et peut à contrario se passionner subitement pour les mécanismes d'une chose à priori sans intérêt. L'absence de stimulation le pousse d'ailleurs souvent vers la drogue, qu'il consomme sans modération, car son métabolisme d'elfe le rend très résistant à ses effets. Cette soif inextinguible de nouveauté et de connaissance le fit aussi voyager à travers le monde, afin de visiter des bibliothèques réputés, collecter des ingrédients au potentiel intéressant, que ce soit minéral, végétal ou animal. Généralement sans son consentement pour ce dernier cas.
Face à un danger, s'il estime avoir une chance raisonnable de vaincre, Vraël « combattra ». C'est à dire qu'il tentera d'infliger le plus vite possible une blessure superficielle à son adversaire qui commencera alors à hurler de douleur sous l'effet du produit l'ayant contaminé. L'elfe sortira alors son carnet de note afin de considérer les résultats de ce nouveau test en cas de combat singulier. Si les ennemis sont nombreux, il poursuivra les fuyards dans un rire dément, au milieu de la symphonie de douleur qu'il joue avec ses pauvres cobayes. En cas de mort trop probable, un repli stratégique s’opérera pour un retour sous de meilleurs conditions. Par exemple l'empoisonnement discret du problème.
Vraël n'est pas totalement insensible, malgré son caractère glacial : Il a notamment une frustration toute particulière. En effet, aveugle depuis son enfance, il a développer la capacité de comprendre son environnement par les sons. Cependant, malgré son sens du touché et son ouïe, il est une chose qu'il est incapable à jamais de percevoir : les couleurs. De vagues réminiscences de son enfance persistes, ou du moins veut il le croire, mais son monde n'est que noir et silhouettes floues. L'idée qu'il ne puisse plus jamais voir le terrorise toujours au fond de lui-même, et c'est sans doute une des raisons qui le pousse à toujours davantage chercher des connaissances médicales. La drogue lui fait voir quelques hallucinations colorées, derniers liens avec le monde tel qu'il le rêve. Il perçoit d'ailleurs souvent la même hallucination à la fois auditive et pseudo visuelle : Un espèce de papillon fantôme multicolore volette toujours de façon irritante autour de lui lorsqu'il est drogué. Comme c'est généralement un état très courant, il a un tic d'agiter la main comme pour chasser une mouche invisible.

Vraël est vraiment orgueilleux. Cela ne se voit peut-être pas du premier coup d’œil, mais il vous regarde toujours d'un air de juge, un sourire en coin, entre la moquerie et la condescendance. Et c'est exactement ce qu'il pense : Les autres esprits, lents et faibles méritent à peine son attention, tout au plus peuvent-ils l'aider à se distraire.
Après tout, la maîtrise et l'étude de la vie, de la mort et des nombreux moyens de dispenser l'un et l'autre fini par monter à la tête.
Mais Vraël n'est pas quelqu'un de fondamentalement mauvais. Bon, peut-être un peu, quand même. Mais il lui arrive de passer simplement du temps à vagabonder, sans but précis, simplement pour calmer ses nerfs dans la monotonie du quotidien d'une rue. Dans ces moments là, il peut se révéler généreux, voir attentionné : donner des pièces à un mendiant, aider un gamin à faire descendre son chat d'un arbre, complimenter avec simplicité une ménagère pour les odeurs s'échappant de sa cuisine par la fenêtre... Comme il ne sort généralement de chez lui que pour ces bref moment de paix, le quartier où il vagabonde considère comme un voisin charmant, quoique s'enfermant un peu trop longtemps seul, et plutôt excentrique. Et puis, depuis qu'il est là, les criminels notoires ont cette mystérieuse tendance à disparaître sans laisser de trace ni plus poser de problème...

Physique
Elfe pâle et émacié, les cheveux sombres et longs luis tombant aux épaules. Fin et svelte. Ses yeux blancs aveugles aux pupilles extrêmement petites semble vous juger en permanence. Il arbore souvent un sourire en coin cynique et moqueur. Il porte une cicatrice assez propre sur la joue gauche, soulignant ses sombres cernes. Les drogues ont aussi noirci légèrement les veines apparentes de son cou.

Il porte le plus souvent un manteau de cuir noir étroit, des gants identique pour ses travaux salissant. Il aime porter aussi un chapeau haut-de-forme noir assez peu conventionnel dans ce monde. A sa ceinture pendent de nombreuses sacoches remplies d'instruments divers et étranges, ainsi que de fioles vide ou non. Ses pléthores de poches secrètes ou non dans son manteau lui permet notamment de cacher et ranger ses échantillons, ses poisons personnels et ses petites armes.
Il porte aussi contre son abdomen six dagues et stylets qu'il utilise généralement plus comme des instruments chirurgicaux que comme des armes.

En effet, Vraël n'est pas un combattant aguerrit : Il ne nie pas que la culture physique peut être une science qui approche l'art, et il respect les plus fins et les plus sages des savants martiaux. Mais ce n'est pas sa tasse de thé, le combat. Il a cependant une certaine souplesse, une dextérité et une finesse dans ses mouvements travaillés par d'innombrables heures de travail manuel de précision. De la même manière, il sait comment tuer vite et bien d'un coup de stylet, faire souffrir, paralyser ou neutraliser d'une torsion de la main, presque avec nonchalance. Ses origines aisées lui ont permit d'avoir un professeur d'escrime qui le lassa rapidement, mais il se souvient toujours de ses leçons. Ses voyages lui permirent aussi d'affiner à l'occasion d'une ou deux altercations mineurs son maniement de la canne épée.
Mais son manque d’expérience dans de vrai combats l'empêche d'appliquer avec efficacité ses connaissances contre un adversaire aguerrit. Au final n'est-il capable de maîtriser que de banals tir-laines.
Son véritable atout dans les plus dangereuses rencontre n'est autre que ses redoutables poisons et ses plus virulentes bactéries qu'il élève avec amour comme un apiculteur ses abeilles.
Capacités
Armes : dague, canne, sarbacane, stylet


Pouvoirs :

-Sensibilité tactile extrême : Capable de lire en sentant simplement la forme de l'encre imprimé sur le papier ; Capable de donner des informations physique et biologique d'une personne à qui il sert la main, ect...

-Mémoire extraordinaire : Il n'oublie presque jamais rien depuis sa naissance. Que ce soit des informations tactiles, auditives ou olfactives, qu'il les comprenne ou non.

-Acuité auditive exceptionnelle : Sa cécité a stimulé son toucher, mais aussi son ouïe. Il est donc capable de se repérer par le son environnent.

-résistance mineur aux drogues.

-pouvoir conféré par Von Luar : Lecture des pensées superficielles. Permet de détecter les émotions et les orientations globales des pensées, telle que l’agressivité, l'affection, la méfiance... Allié à l'audition sur-développée de l'elfe, il peut situer facilement les gens autours de lui ; Allié à son sens du touché, il est capable d'affiner la compréhension de l'autre grâce à ses connaissances de l'anatomie, comme détecter le mensonge, les demie-vérités, des informations précises sur son physique et son psychisme...


Familier : Un kiwi, mignon, peureux, naïf, et d'une parfaite inutilité. Sa résistance aux poisons l'a propulsé cobaye N°1, mais contre toute logique Vraël semble s'y être véritablement attaché.


Artefact : -Bague de soleil mineur: Génère une lumière de nature solaire pour repousser les mort-vivants ou s'éclairer. La lumière n'a pas autant de puissance que le véritable soleil.
-Fourreau empoisonneur : fourreau à dague qui l’imprègne en permanence d'un poison engourdissant.
Autre :
Histoire

Histoire Vraël Hazynagor est un elfe né d'un des demi-frères de l'ancienne reine, peu avant l'hiver éternel. Il fut élevé dans une ambiance de chaos et d'instabilité, mais les différents peuples de liant de plus en plus, la tendance s'améliora. Mignon gamin aux grands yeux bleus, tout le monde l'appréciait dans le voisinage de Drayame. Il était un enfant très éveillé, vif, gentil et souriant ; Ses parents aimant lui donnèrent des cours sur les sujets qui l’intéressaient durant leur temps libre, et un escrimeur talentueux lui enseigna les bases de l'art subtil de l'épée, profitant de son enthousiasme.

Les premières années furent très heureuses, malgré la rigueur du climat. Mais une maladie le toucha arbitrairement le jour de ses 7 ans : En quelques mois, ses iris blanchirent progressivement et ses pupilles se contractèrent, le privant rapidement de la vue. Paniqué tout ce temps, il courra en tout sens durant l'agonie de sa vue, demandant de l'aide à qui aurait pu l'aider, puis gravant autant que possible chaque vision dans sa mémoire quand il comprit qu'il n'y avait aucun espoir. Ses parents eux même tentèrent tout ce qu'ils pouvaient, demandant aux plus grands médecins, herboristes et magiciens accessible leur aide. L'impuissance de ses parents face à son malheur ruina bien tôt sa vision du monde où son père était tout puissant et sa mère le bouclier invulnérable derrière lequel il était en sécurité. Ses pleurs déchirèrent la nuit quand la dernière lueur quitta ses yeux. Il perdit son enthousiasme, la flamme qui le poussait à vouloir tout savoir. Le petit elfe restait prostré dans son coin, dans l'ombre que ses yeux refusaient de dissiper. Il arrêta d'écouter les adultes, ces inutiles personnes, il cessa d'essayer d'apprendre, ce savoir que même les sages ne savaient utiliser pour le sauver, il cessa l'escrime, qui de toute façon ne pouvait plus lui être d'aucune utilité, incapable qu'il était de voir la cible ou le danger.

Mais cette perte tragique lui révéla d'autres choses : Son toucher semblait s'affiner de jour en jour, son ouïe lui révélait des choses cachées jusque là. Il pouvait sentir des choses au toucher que les autres ne percevaient pas, la légère trace de poussière laissé par une empreinte de pas sur le sol, la différence de texture entre un poil d'animal en bonne santé et un malade... Les sons aussi semblaient s'éveiller : Chaque chose gagnait peu à peu son identité sonore, propre et unique, il était capable de compter le nombre de feuille d'un arbre au son qu'il faisait, le petit elfe pouvait même presque entendre les plantes pousser. Du moins était-ce son impression. Ses parents, très inquiets du nouveau comportement de leur fils en parlèrent avec des docteurs, ceux la même qui ne purent l'aider : Selon eux, il était normal qu'un petit de son âge, après pareil traumatisme si rapide, devienne un peu fou, et qu'il prenne des tic étranges.
Mais l'enthousiasme reparu : D'abords distant et pas petite touche, puis de plus en plus soutenu. Bien que moins exubérant qu'avant, le retour de leur fils aimé rassura les parents. Vraël s'ouvrait à nouveau au monde, après presque un an d'isolation. Il se rendit compte d'autre chose, encore : Ce qui demandait des efforts de mémorisation aux autres ne lui demandait rien. Sa mémoire était exceptionnelle, et même lorsqu'il ne comprenait pas une chose dans une langue étrangère, il pouvait la redire sans problème. Sa mémoire absolue lui demandait, lui réclamait toujours davantage de savoir, plus d'informations, plus de détails, plus de raisons et de réponses.

Il grandit et affina ses talents, devenant un érudit jeune et calme, cynique, aussi. Sa cécité lui laissait malgré tout un goût amère, et il semblait toujours reprocher aux autres leur capacité à voir. Même lorsque son audition s'affina tant et si bien qu'elle fini par lui permettre la reprise de l'escrime, il continuait à être acerbe. Son professeur, heureux de le revoir s'étonna de son choix d'arme : Il préférait maintenant les dagues aux rapières, dont l'extrémité semblait trop incertaine pour lui. Ses progrès furent aussi étonnant, et l'expérimenté lui demanda comment Vraël faisait pour si parfaitement perturber ses actions.

Chaque être vivant possède une musique propre dont le corps semble obstiné à battre la mesure. Comprendre un rythme régulier n'a rien de compliquer, et lorsque l'on comprends un cycle, le perturber n'est pas difficile. Répondit-il.

Malgré ses explications, encore et encore rabâchées, les autres elfes ne comprenaient pas de quoi il parlait. Leur ouïe était aussi exceptionnelle, lui disait-on, mais il ne pouvait s'empêcher de les contempler avec condescendance de ses yeux froids et acérés. Il était jeune et les anciens commencèrent rapidement à le réprimander pour son manque de respect. Vraël se contentait de répondre d'un sourire en coin et d'un ricanement méprisant. Pourquoi devrait-il courber l'échine devant de vieux ignares incapable de mémoriser trois informations, d'entendre les choses les plus évidentes ou de sentir la différence entre une fleur de deux jours ou de trois au touché ? Ils n'avait que leur vue pour eux, et paradoxalement, cela semblait les aveugler.

Cette vie le lassa rapidement : Les bibliothèques n'étaient plus suffisantes pour le rassasier, les gens trop timorés, la vie trop monotone.
Il participa, comme tout le monde, à la grande fête de la fin de l'hiver éternel, où il fêta aussi ses 57 ans, par hasard. Cette nouvelle expérience l’exalta : Tant de monde, de nouvelle personnes, de nouveaux goûts, de nouvelles idées, tant d'échange avec les érudits d'autres pays, d'autres nations, tant de sagesse et de savoir à glaner, partout. Il y goûta aussi aux drogues, et, bien qu'elles n'affectent que peu les elfes, lui procura une sensation presque oubliée depuis longtemps : Les couleurs. Il avait l'impression de revoir, de poser enfin des couleurs et des visages sur ces silhouettes de noir et de blanc qu'il sentait et entendait. Mais bien vite, les effets s'estompaient, et la noir lourdeur des silhouettes dans vie revenait.
La fin de la fête signa la décision de Vraël : Il voyagerai, contre l'avis de sa famille afin de s'abreuver de tout ce que cette terra avait à offrir.

Pendant 100 ans, Vraël Hazynagor voyagea à travers le monde, jusqu'aux plus profonds des abysses à découvrir : Il navigua un peu, mais la mer n'offrait pas grand chose d’intéressant ; il visita les Glaces du sud, et y découvrit de magnifique connaissances, précieuses et fascinante, mais il n'aimait vraiment pas le froid ; il brava les montagnes et les marais de la désolation, y dénichant des échantillons et des bactéries, des parasites et des venins nouveaux, valant largement les dangers ; il traversa les déserts et les plaines, les villes humaines et de toutes espèces. Au coure de ses voyages, L'elfe apprit beaucoup dans des domaines très variés. Mais il connu aussi la nature des vivants, leurs vices, leurs peur et leurs rejets, et par dessus tout leur bêtise. Il découvrit Von Luar, le dieu du savoir, et tenta bien sûr sans succès de trouver sa bibliothèque. Sans doute un regret qu'il ne comblera jamais, une soif qu'il ne pourrait étancher que là-bas, dans le domaine d'un dieu inaccessible. Vraël ne ressentit jamais le besoin de retourner voir sa famille, sans doute se portant très bien. Car comme tout être intemporel, il aura le temps plus tard.
Durant son voyage dans le nord, il croisa la route d'un oiseau de la taille d'une poule qui ne possédait pas d'aile. Par curiosité, il le prit et l'étudia. Il était naïf, peureux, ridicule, et assez pitoyable dans l'ensemble. Lorsque Vraël s'en lassa, il lui administra en toute miséricorde une mixture mortelle à effet indolore. Contre toute vraisemblance, le kiwi ne réagit pas. Étonné, l'elfe l'utilisa sur une autre créature non loin qui elle tomba raide morte. Attisant la curiosité du chimiste, l'oiseau au demeurant très câlin se vit devenir son cobaye privilégié. Ainsi se rendit-il compte que cet oiseau, seul de sa race à première vu, était visiblement immunisé aux produits toxiques et au temps : Vraël était incapable de remarquer le moindre effet du temps qui passe sur cette bestiole, et plus de 20 ans passèrent. L'elfe s'attacha contre toute logique à l'oiseau qui le frustrait de ne pas donner de réponse à ses interrogations.

Il améliora aussi durant tous ces voyages son art de l'escrime, tuant quand c'était nécessaire. Ses aventures faillir finir brusquement plus d'une fois, et c'est durant une altercation particulièrement sauvage dans le marais qu'il écopa d'un claudique ment et d'une cicatrice sur la joue gauche. Depuis, il ne sort plus sans son jeu de lame. Les difficultés lui apprirent à la dur plusieurs choses : Le poison simplifiait la vie très vite, car une seule égratignure pouvait clore un combat ; le poison assurait un combat efficace au corps à corps, certes, mais il se maudit encore aujourd'hui d'avoir dû se faire prendre en otage pour comprendre que les dagues sont sympathique, mais que face à un arc elles ne valent rien. Aussi prit-il deux mesure : Il apprit le jet des dagues, naturellement, mais il modifia aussi sa canne en une sarbacane camouflée. Ses maigres connaissances en magie pratiques (il préférait la théorie), acquise rapidement dans les monts glacées lui servir à inventer une propulsion rapide, facile à recharger et mortellement discrète.

Ses vagabondages le menèrent naturellement à Alandir, la ville dont l'on dit qu'elle était la science incarnée, le savoir, le progrès. L'entrée ne se fit pas sans hésitation de la part des juges : Un elfe aveugle, claudiquant, vagabond et sans référence, trimbalant arme et poison ne devait pas être quelqu'un de très recommandable, en particulier dans cette ville si propre sur elle. Ils le laissèrent cependant passer quand il leur dévoila ses découvertes d'herboristerie et d'anatomie médicale. Vraël se dit toujours qu'il aurait du se douter de quelque chose quand on ne lui posa pas la question pourtant spontanée de "où et comment avait-il acquit ces connaissances ?" En effet, ses vagabondages le frottait régulièrement à des bandits hargneux et violent que personne ne veux voir vivre. Contrairement au justicier moyen qui les aurait légitimement exécutés sans autre forme de procès, Vraël y voyait une occasion de les rendre utile à la société : Il recyclait, selon lui, les déchets pour faire avancer la science... Il eu d'ailleurs de nombreux problèmes dans certaines bourgades qui n'étaient même pas reconnaissante de voir disparaître les criminels et le taxait même d'immonde nécromant. Vraiment, ces butors devraient se taire et laisser faire les personnes intelligentes. Ainsi donc, Il acquit, dissections et expériences aidant, une connaissance poussée du corps et des effets des plantes sur celui-ci. Il donc accepté, étrangement facilement, mais trop enthousiaste pour se méfier.
Une fois accepté, il y apprit des choses incroyables, des rouages, des systèmes de vapeurs et de miroir astucieux et hautement intelligent. Il avait l'impression d'enfin fréquenter des gens quelque peu capable. Les années se succédèrent, les découvertes, les nouvelles applications, certaines maladies seraient en faite véhiculer par de petits organismes que l'ont pourrait élever, des antidotes, des systèmes d'éclairages, d'hydratation, de lévitation, d'aération... Mais plus les années passaient, plus Vraël se sentait bridé.
"Pas d'arme." "Rien de dangereux."
Vraiment, on tournait en rond. La vie EST dangereuse, prédatoire, c'est naturel et normal, pourquoi le réfuter ? Au fur et à mesure de sa frustration, et du manque de drogue qui se faisait sentir lentement, Vraël se rendit compte de ce qu'était la ville : Une gigantesque prison pyramidale, où les scientifiques n'étaient que des vaches à lait élevés pour leurs idées, où la moindre dissidence était punie de mort et où chacun n'était qu'un mouton suivant docilement le mouvement. Il s'était enfermé lui-même dans ce qu'il haïssait le plus, un univers aseptisé, sans saveur ni intérêt. La musique. La musique même était interdite. Malgré ses véhémentes revendications restés sans réponses pour la reconnaître comme une science, elle restait interdite.
Une fois encore, Vraël décida de s'enfuir. Mais pas de simple sac et au revoir, il fallait un plan, un plan discret et efficace qui permettrait son évasion malgré le nombre délirant de garde-troupeau. Ce n'est qu'au bout de plusieurs mois qu'il parvint par miracle à sortir, ayant traversé les énormes ventilateurs dont le système fut ralentit par une savante machination à retardement de sa part.


Il arriva, boiteux, à une ville convenable, où l'air naturellement vicié et l'odeur infect de l'humanité le mit de bonne humeur. 5 ans à créer, c'était fort sympathique, mais c'est comme tout, on s'en lasse s'il y a des superviseurs qui bride la créativité. 5ans durant lesquels le monde avait été bousculer sur ses fondement sans qu'il en ait seulement entendu parler. Une guerre ? Un démon qui domine le monde ? On se croirait dans un livre de fiction. Le Ciel, la Terre assujettis, le Feu collabore, et l'Eau est assaillit ? Une rébellion sourde, en cet année 105, combattait encore difficilement ? Génial. GE-NI-AL. Enfin un monde libre et chaotique où tout est permit si on a la force de faire respecter la loi. A cette nouvelle, le placide et cynique Vraël ne put s'empêcher d'éclater de rire plusieurs minutes. Sans doute chacun dans la taverne le prit pour un fou, de ne pas être au courant du régime et et de trouver drôle qu'un démon les asservisse. Et en un sens oui, Vraël Hazynagor était devenu un peu fou. Ce nouveau monde était comme une overdose de liberté après une séquestration d'une décennie, pour lui.

Il s'installa dans une ville, au taux de criminalité excessivement élevé et où les autorités avaient du mal à réguler et à tout faire tenir sur la potence. Vraël convainquit sans problème le responsable de lui laisser quelques condamnés à mort régulièrement. Il en fit des expériences sans aucune retenu, exprimant sa soif de savoir à nouveau. Il essaya tout, parachevant sa connaissance des corps, il se fit connaitre et payer comme un médecin apothicaire/chirurgien aux soins redoutablement efficaces. Vraël sauva un nombre impressionnant de vie, pour en avoir prit presque autant. La guerre était vraiment un moment formidable : Des blessés pour se faire de l'argent, et des condamnés à mort pour le dépenser.

Le monde évoluait vite, et la rébellion fut écrasée. Les Glaces étaient maintenant le dernier rempart contre l'hégémonie d'Aile Ténébreuse. Quel nom pompeux. Vraël se faisait appeler le Doc' quand vraiment on voulait l surnommer, mais pas davantage. D'ailleurs on le surnommait rapidement plutôt Sombre Doc', au vu de ses vêtements de cuir noir et ses expériences que personne ne voulait connaitre en détail, pourvu qu'il continu de soigner les malades et les mourants. Et puis on le tolérait de bon cœur, au vu de sa bonne humeur quand il sortait le nez de chez. De toute façon, un elfe accompagné d'un oiseau si ridicule et mignon ne peut pas être mauvais, n'est ce pas ?
Le Doc' fut contacté par l'ordre des médecins lors de son passage à Sent'sura pour intégrer leurs rangs. Son nom avait fini par se faire connaître dans le milieu, discrètement. Mais après un entretient d'intégration, Vraël congédia avec outrecuidance le conseil : Pas question d’intégrer un ordre d'imbécile idéaliste qui se refuse à se salir les mains pour acquérir le savoir, ou un ordre trop peureux pour profiter des problèmes politiques actuels.

Dans la réalité

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Vraël Hazynagor

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