Loin d'être douce et timide, Bellira est, au contraire, impétueuse et sure d'elle. Son tempérament belliqueux fait d'elle une bonne pirate. Quand elle est sur la terre ferme,elle est généralement sympathique et aimable, mais en mer, son caractère bouillant est très apparent. Elle dotée d'une intelligence et une mémoire hors du commun qui lui permet de mémoriser les cartes avec rapidité et précision ainsi que de préparer des stratégie de combat efficaces. Bellira vit au jour le jour et se souci peu du lendemain. Elle aime bien les félins en général et les dauphins. Son attrait pour l'or est évident et sa plus grande passion est la navigation. Elle a en horreur les paladins, les trouillards, les misogynes et tout autres genres de «Je-sais-mieux-que-toi-ce-que-tu-dois-faire». Elle voudrait, un jour, avoir son propre navire dont elle serait la capitaine et aimerait avoir des enfants. Ce dernier désir pourrait être contre-carré par son impatience légendaire et ses petites phases colériques. Elle est très curieuse et déborde de joie de vivre. Son genre d'homme serait un pirate charmeur qui adorerait aller dans une taverne ou tout autre homme un peu mauvais garçon mais qui serait gentil et romantique avec elle.

Le 15 Silldalunà de l'An 53, naquit une petite Yogaï. Elle avait deux parents aimants et attentionnés qui veillaient sur elle jour et nuit. Elle commença l'apprentissage de la marche et du langage vers ses 18 mois. Une nuit, celle qui précédait le jour de ses deux ans, on entendit des cris venant de l'extérieur. Une odeur de fumée flottait dans l'air et une lueur rougeâtre émanait de l'extérieur. Le bambin entendit ses parents se lever et le bruit d'une porte qu'on défonce. Soudainement, des ombres féminines inconnues envahirent la chaumière, certaines d'entre elles allumaient des feux tandis que d'autres traînaient ses parents à l'extérieur. C'est à ce moment précis où une jolie jeune femme dans la vingtaine, aux cheveux noirs et aux yeux verts la prit dans ses bras. Elle lui dit: « Bonsoir Bellira, je suis ta nouvelle maman».La petite ne voulait pas de cette autre maman, elle voulait SA maman et SON papa. Elle se mit à pleurer en criant:«Mama! Papa!», l'autre maman tenta tant bien que mal de la consoler en la transportant jusqu'au bateau.Une fois à bord, le roulis des vagues endormit Bellira. Le temps passa et la petite fille finit par adopter sa nouvelle mère appeler Isabella. Celle-ci entreprit de lui enseigner l'art de la navigation tout en forgeant le caractère de sa fille adoptive pour qu'il ressemble au sien, car, oui, Isabella était une femme impétueuse et obstinée. À force d'apprendre à naviguer, la jeune fille en fit une passion. Quand elle eu 20 ans, Bellira fut reconnue comme majeur et devint matelot sur un navire pirate nommé l'Amazone des Flots. Quand elle annonça la nouvelle à sa mère, celle-ci lui donna son amulette porte-bonheur. Dix ans plus tard, quand la jeune femme rentra à la maison, sa mère venait de mourir dans son lit, emportée par la maladie. Chagrinée par la perte d'Isabella, Bellira noya sa peine dans l'alcool pendant près d'une semaine.Un soir, après être rentrée d'une de ses beuveries,la Yogaï trouva une lettre dans les affaires de sa mère.Cette lettre lui était destinée.C'était Isabella qui lui avait écrit quelques jours avant sa mort.Elle lut:«Ma chère Bellira, j'espères que tu est heureuse.Au moment où je t'écris, je sens déjà le souffle glacial de la mort sur ma nuque.Je sais que je vais mourir, mais je veux que tu sois forte,que tu ne te laisse pas aller au grès des marées et du vent.Fait quelque chose d'important,aie ton propre navire et inscrit toi dans les légendes,mais surtout, réalise tes rêves.Je te souhaite tout le bonheur du monde.Je t'aime ma chérie.Maman».Une larme coula le long de la joue de Bellira, cette lettre brève mais chargée d'émotions venait de lui donner la force de continuer et,comme le proposait Isabella,avoir son propre bateau. Exicitée à l'idée de devenir capitaine, elle repartit à l'aventure en quête d'or et d'argent.