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 Horus

 
Horus Sand-g10Sam 11 Jan - 17:10
Horus

Froid-Philosophe-Discipliné-Cruel-Fanatique
Horus incarne ce qu'il y a de plus dévoué à l'Empereur.


Informations

Surnom : Horus
Age : Dix-neuf ans
Nationalité : Terre
Profession : Conquérant
Camp : Pro-AT
Croyance : Clergé de Zelphos
Titre de noblesse : Aucun
Race
*Conquérant*

Pouvoir de race (Élite) :

-Corruption démoniaque (faculté permanente) : Le Conquérant dispose d'une force physique surhumaine, qui s'explique par l'énergie sacrée qui l'anime.
Cette faculté explique sa capacité à supporter et à utiliser son armure lourde de prêt d'une centaine de kilogrammes. Ses coup sont très puissants, il peut aisément projeter à dix mètres des objet pesant jusqu'à deux-cent kilogrammes.
Ce don surprenant provient indirectement d'Azraël.

Faiblesse de race :

-Perte de ses capacités en cas de destruction d'Azraël
-Effets secondaires puissants en cas de destruction d'Azraël

Caractère



Horus était un jeune-homme à la fois intelligent et naïf. Son enfance s'étant limité à une éducation profondément religieuse, le garçon ne jure dorénavant que par le Démon et le Clergé de Zelphos, croyant à peu près tout ce que ce dernier lui raconte. Il ne jure que par Azraël et Zelphos, et ne considère pas les autres formes de dévotions que celles du Clergé comme respectables. Ainsi, il existe au sein de l'Empire, deux parties différents selon lui. Les fidèles de l'Empereur, à son image, et les imposteurs en quête d'ambitions, c'est à dire la plus grande partie de l'armée impériale qu'il méprise presque autant que les hérétiques.

C'est un individu à l'âme froide, entraîné pour obéir sans réfléchir. Toutefois, Horus a toujours eu un esprit philosophe, et il ne peut pas s'empêcher de se poser un grand nombre de questions lorsqu'il est libre de ses pensées.
De plus, ayant déjà consacré plus d'une année dans les rangs des Conquérants, il est devenu particulièrement cruel à mesure que lui et son unité reçurent pour charges les plus basses besognes.

Ci ces caractéristiques font de lui un individu détestable au plus au point, Horus n'est pas un monstre en lui-même, il y a encore beaucoup de bon en lui et il peut se montrer affectif auprès de bien des gens.





Physique
Horus arbore une carrure athlétique, taillée en « V » et mesure un mètre soixante dix-huit pour soixante-douze kilogramme (armure hors comprise). Bien que relativement bien musclé, il ne l'est pas excessivement, contrairement à ce que l'on pourrait penser en le voyant dans sa « tenue de travail ». Les Conquérants ont une très bonne forme physique et sont particulièrement évolués en « poids de corps », faisant d'eux des individus endurants et réactifs. L'énergie de Zelphos qui anime leurs corps se charge du reste, et leur permet de supporter et de manier leurs lourdes armures de prêt de cent kilogrammes.

Avant que l'énergie démoniaque ne corrompre son corps, c'était un garçon brun, arborant des yeux verts flanqués sur une peau au teint légèrement mâte. Son visage quelque peu osseux au niveau des pommettes, était parfaitement dégagé, du fait de sa chevelure systématique rasée, sauf à l'avant de son crâne.
Depuis l'enchantement des Archevêques, Horus a vu sa taille et sa densité évoluer. Passant d'un mètre soixante dix-huit à deux mètres vingt. De plus, sa peau a prise des reflets pourpres et ses yeux verts d'origines se sont rapprochés du jaune en plus de l'affinement de ses pupilles.
Il possède une voix forte et assez grave, qui prend en son métallique lorsqu'il porte son heaume.

Lorsqu'il porte son armure, Horus mesure plus de deux mètres cinquante. Sa claymore, « Obstination » fait un mètre soixante-quinze.
Capacités

Arme :

-« Obstination » Claymore à deux mains en vraie-argent. Il est gravé dessus *AB IMPERATORE*, ce qui signifie *De la part de l'Empereur*.

Pouvoirs :

-Expérience accrue aux armes lourdes

Familier : Non

Artefact magique : Non

Autre :

-Armure lourde de Conquérant
-->Heaume (Acier)
-->Spalières (Acier)
-->Plastron (Acier)
-->Jambières (Acier)
-->Gants et bottes (Acier)


Histoire



**Une jeunesse idéale**

Horus naquit en l'an 94 dans un petit village côtier de l'ouest des Plaines Mystiques. Fils de deux parents médecins, il eût une enfance relativement correcte et assez bien gâtée. Son père était un citadin des grandes villes de la Terre, qui avait émigré sur la côte à l’abri de l'agitation urbaine, après avoir rencontré son épouse. Cette dernière était originaire de Dahalia et avait connu son futur mari alors que celui-ci, fort voyageur, menait une expédition herboriste dans le Feu avec plusieurs de ses collègues. Le charme avait eût son succès entre les deux individus qui ne s'était plus quitté depuis.
Ils avaient vécu de bon moments ensembles, et avaient eu trois enfants. Horus, Doloris et Lin.
Les trois bambins avaient eu une enfance radieuse, bénéficiant de parents qui les emmenèrent régulièrement en voyage en dehors du village et qui les gâtèrent beaucoup. Horus étudiait dans les « Salles communes » de son village et bénéficiait d'une éducation renforcée chez lui par son père, qui tenait à compléter son enseignement. Il faisait également beaucoup d'exercice à côté, poussé par sa mère qui insistait pour que ses enfants soient en bonne forme physique et disposent d'une bonne expérience de la vie. Le garçon et ses deux sœurs pratiquèrent ainsi l'équitation, la voile et la chasse au côté de leurs tuteurs.
C'est en l'an 100 que le monde entendit parler pour la première fois de Zelphos, lorsqu'au cours du 15 Nelnurr de l'année, une anomalie naturelle amorça l'arrivée du Démon sur Terre, à travers un certain prodige psychique. Très rapidement, les parents du garçon se montrèrent intéressés par cette nouvelle religion qui venait d'apparaître sur Terra, et qui contrairement aux autres rendait son existence crédible par des manifestations spectaculaire, comme celle de l'arrivée du Démon sur la Terre.
Lorsque l’aîné eût atteint l'âge de dix ans, la famille prit pour habitude de faire un voyage de deux mois tout les ans. Le couple voulait voyager et permettre à leurs enfants d'avoir une ouverture sur le monde. Ils parcoururent dans un premier temps les Plaines Mystiques, poussant par la suite vers le nord pour visiter les rares cités de la Sahawi. C'est en l'an 103 qu'ils choisirent le Ciel comme nouvelle destination, après avoir longuement hésité pour les Glaces qu'ils choisirent de visiter l'année suivante.

**Tragédies et Larmes**


C'est au cours de leur voyage au Ciel que les choses basculèrent pour Horus et sa famille.
Se revendiquant publiquement adhérant de la « Nouvelle religion », la famille du garçon n'avait pas manqué d'attirer l'attention sur elle, et c'est précisément ce qui lui coûta de gros ennuis.

L'attaque d'Aile Ténébreuse sur la province du Ciel se produisit au cours même du voyage d'Horus et de ses proches. Il est dit que beaucoup de citoyens du Ciel furent tués à Raël, en se confrontant aux forces du Démon, sortis droit de « l'enfer » selon les autochtones. Certains affirmaient que des villages entiers avaient été rasés par les sbires d'Ailes Ténébreuse, la situation dérailla progressivement, les combats éclatèrent dans les campagnes, des accrochages se produisirent régulièrement.
Le Ciel s'embrasa aussi vite que la progression du Démon et de son armée sur le territoire. La situation étant devenu trop dangereuse, les parents du garçon entreprirent de rentrer chez eux prématurément. Ils furent cependant arrêtés avec leurs enfants, alors qu'ils avaient fait halte dans une auberge sur le chemin du retour, par des miliciens qui se proclamaient « libérateurs du Ciel ».
Les choses déraillèrent rapidement lors d'un repas où la mère d'Horus, légèrement pompette, tint des propos jugés « inacceptables » par les autres occupants de la pièce. Elle faisait entre autre l'éloge de la « nouvelle religion » et refusait de croire aux massacres qui avaient été soit disant commis récemment par les Démons. Un individu donna rapidement l'alarme, provoquant l'arrivée d'un groupe armé dans l'auberge. Une bagarre éclata entre ces derniers et le père d'Horus qui voulait défendre son épouse menacée par des hommes. Ce dernier fut salement amoché et mit hors de combat, avant d'être emmené de force avec sa femme hors de l'auberge. La « milice » disparue avec les tuteurs des trois enfants à présent livrés à eux-mêmes.
Horus et ses sœurs furent prit en charge par un vieil homme du nom de Tarquin, après que les miliciens eurent longtemps discutés à leur sujet. Certains affirmèrent qu'ils pourraient se révéler dangereux par la suite, contenue de ce qu'il venait de voir. D'autres avancèrent qu'ils pourraient déjà être touchés par le Démon, ce qui les rendait d'autant plus dangereux. Le vieil homme s'était interposé et avait récupéré les enfants qu'il avait emmené avec lui.
Après une longue route à bord d'un chariot, les trois bambins, le vieil homme et le cocher du fiacre arrivèrent dans ce qui ressemblait plus à un camp d'entraînement qu'à un camp de réfugiés. Des hommes s’exerçaient aux armes ça et là, beaucoup d’entre eux blâmaient haut et fort « Aile Ténébreuse ». Tarquin n'attendit pas longtemps pour annoncer aux enfants qu'ils ne verraient plus jamais leurs parents et qu'il allait s'occuper personnellement de leur éducation. Il était alors difficile pour Horus et ses sœurs de réaliser ce qui leur arrivaient, ne comprenant pas ce que le vieil homme voulait dire par le fait qu'ils ne verraient plus leurs tuteurs. Ils n'avaient qu'entre six et dix ans ..

Horus et ses sœurs restèrent trois mois au sein du camp où ils étaient en partie maltraités. Ils réalisaient peu à peu que leurs parents n'étaient plus là, et le manque commençait réellement à se faire sentir. Tarquin qui leur était apparut comme un homme gentil a première vue, était en toute vérité plus cruel qu'il ne le laissait paraître. Il avait placé les trois enfants parmi d'autres, visiblement dans le même état qu'eux. C'était une sorte d'orphelinat sans personnel et sans règles où les rebelles du Ciel rassemblaient les jeunes personnalités susceptibles d'avoir un lien avec le Démon. C'était une sorte de camp d'entraînement et de concentration.

L'hiver fut rude pour les miliciens, comme pour les enfants qui étaient en partie délaissés. Doloris et son frère s'étaient occupés de leur petite sœur comme ils l'avaient pu, parfois aidé par d'autres enfants qui partageaient la « case » où Tarquin les avaient laissé. De temps à autre, des adultes les avaient pris en charge, mais jamais trop longtemps. Ils étaient livrés à eux-mêmes, aussi jeunes avaient-ils été.
Lin n'avait pas survécu. La petite fille de tout juste six ans était probablement atteinte de la tuberculose. Son frère et sa sœur n'avaient pas pu la sauver et avaient dût assister à son décès au cours d'une nuit. Elle avait longtemps toussé, avant que du sang mêlés à divers grumeaux ne sortent de sa bouche. Cette scène épouvantable avait marqué à jamais Doloris et Horus, mais ce dernier contrairement à sa sœur, n'avait pas pu supporter.

**Une nouvelle existence**

Le garçon avait été atteint d'une frénésie, le soir même du décès de sa petite sœur. Il était sortit de la case en hurlant, parcourant le camp enneigé pieds nus et tonnant sa rage. Il ne tarda pas à se faire remarquer par des miliciens qui l'attrapèrent et le ramenèrent d'où il provenait. Mais Horus avait courbé la tête, et alors qu'un homme le portait, il lui arracha l'oreille avec ses dents avant d'être projeté à terre. L'un des gardes se mit à le battre, tandis qu'il continuait de hurler sa haine contre eux. Sa sœur qui l'avait suivit tomba en sanglot, impuissante devant les gardes qui corrigeaient son frère. Elle leva les mains au ciel en hurlant.

https://www.youtube.com/watch?v=5iajmTwRc_k

Et c'est alors, que par le plus grand des prodiges, au moment même où le garçon était sur le point de rendre son dernier soupir, le ciel s'illumina. En jaillirent des centaines de projectiles qui s'abattirent sur les huttes et les tentes, plongeant progressivement le camp dans le chaos. Doloris accourue vers son frère pour le protéger, tandis qu'à travers les flammes, de grands géants ailés se relevaient de leurs chutes, avant de rendre justice aux miliciens qui filaient se mettre aux abris. Les deux enfants étaient restés serrés l'un contre l'autre tout à long de l'attaque des Démons. Une grande fraternité avait unis Horus et sa sœur plus que jamais.
Deux soldats de Zelphos avaient tournés autour d'eux, avant de continuer leur travail d'anéantissement qui avait duré toute la nuit.

Horus et sa sœur étaient restés unis pendant le massacre et avaient veillé longtemps, jusqu'à ce qu'une voix féminine ne les arrachent de l'enfer. Elle se nommait « Sev 'ina » et comme eux, elle était humaine. C'est en partie ce qui leur sauva la vie ce jour là, bien que les deux enfants croyaient que les Démons étaient venus pour eux.
Sev 'ina était une prêtresse de Zelphos, qui avait rejoint la cause quelques jours seulement après l'arrivée d'Aile Ténébreuse sur Terra. Elle avait beaucoup prêché Zelphos, et s'était vu récompensée par l’acquisition d'un grand pouvoir. Elle faisait partie de ceux qui avaient mené l'attaque sur le camp d'entraînement de la Milice. Sev 'ina avait recueilli les deux enfants et s'était montrée patiente, leur laissant le temps de récupérer de leurs émotions et leur donnant à manger et à boire. C'est seulement après quoi, Horus et sa sœur avait raconté à Sev 'ina leur histoire.

Pendant trois ans, la Prêtresse s'occupa personnellement des enfants qu'elle avait recueilli. Elle les emmena dans son monastère, implanté au cœur des Plaines Mystiques et où elle s'efforça de sauver le destin d'Horus et de sa sœur. Sev 'ina avait ressenti de la pitié pour eux, et le récit de Doloris l'avait particulièrement marquée, lorsque celle-ci lui avait expliqué la prière qu'elle avait faite avant l'arrivée des Démons. Doloris était devenu croyante depuis ce jour là, tout comme son frère, persuadée de la légitimité de cette cause nouvelle. La prêtresse avait ainsi vu beaucoup de bon en eux, et un fort potentiel en chacun. Progressivement, elle visait à les mettre sur la voie de Zelphos.

Horus comme sa sœur reçurent une éducation religieuse au sein même du monastère. Bien qu'étant les plus jeunes, ils participaient aux mêmes cours d'histoires, de calligraphie, et de religion que leurs camarades plus âgés. Doloris était très appliquée, et ne se posait pas beaucoup de questions quand aux tâches qu'on lui demandait, elle avait soif d'apprendre et plaisait beaucoup à Sev 'ina. Horus cependant, se montrait beaucoup moins intéressée que sa sœur, le garçon supportait difficilement le fait d'être enfermé la plupart du temps dans un monastère. Il avait toujours eu besoin de bouger, c'était un individu de plain air. Les frères voyant en lui des qualités autres que celles recherchées dans les temples, proposèrent en vain à leur maîtresse de l'emmener ailleurs et d'essayer d'en faire un moine-guerrier. Mais Sev 'ina refusa, s'étant promis de protéger ces enfants, et non de les mettre en danger. Elle connaissait la réputation des soldats de Zelphos, c'était un monde dangereux, et particulièrement cruel.

Ce que l'enseignement de Sev 'ina apporta en particulier à Horus, fut certainement l'adoration d'Azraël. Le garçon avait passé de longues heures à dévorer des ouvrages entiers au sujet du mystérieux Empereur qui régnait sur le monde. C'était un Démon, comme ceux qui l'avait sauvé lui et sa sœur, c'était grâce à lui qu'ils étaient aujourd'hui en sécurité. Il y croyait d'autant plus que sa mère était une fervente adepte de la nouvelle religion, et il voulait l'honorer.

Lorsqu'Horus atteignit l'âge de quinze de seize ans, sous l'instance de ses collègues issus de l'Inquisition et du garçon lui même, Sev 'ina accepta de le remettre au Frère-capitaine Varus. C'était un homme froid, possédant une grande culture générale et qui formait des moines-guerriers aux services de l'Empereur. Contrairement à beaucoup de ses collègues du Clergé, Varus était un fermement dévoué à l'Empereur. Il passait de temps à autre dans le monastère, à la recherche de potentielles recrues qui pourraient lui convenir. Il avait repéré Horus depuis un moment, le garçon « aux larges épaules » se démarquait de la plupart des apprentis prêtres, de part son apparence physique. Varus l'avait emmené avec lui, après que ce dernier ait fait ses « adieux » à Sev 'ina et sa sœur qu'il espérait revoir rapidement. Doloris était la seule famille qui lui restait et Sev' ina était devenu comme une mère pour lui. Il tenait à eux plus qu'autre chose, mais sa véritable vocation n'était pas dans ce monastère.

**Les enseignements de Zelphos**

Varus emmena Horus à Sen' sura, c'était la première fois que le garçon voyait la cité légendaire. Il en fut presque pétrifié, n'imaginant pas par le passé, que les vivants étaient capables de telles prouesses. La ville semblait s'illuminer d'une aura qui ressortaient des structures, blanches pour la plupart, parfois transparentes ou encore faite de minéraux et autres pierres précieuses. Le garçon avait l'impression de rêver tant ce qui l'entourait était magnifique et captivant. Il voulait manifester sa joie et ses impressions, mais ne savait quoi dire et n'arrivait plus à parler alors qu'il marchait aux côtés de son nouveau « maître ». Il se souvient que ce dernier lui avait alors déclaré en passant son bras autour de ses épaules, et en désignant une grande forteresse qui s’élevait vers les cieux :
« Il y a quelque chose dont tu veux parler Horus ? Dis-moi. Non, attends, dis le plus tôt à l'Empereur. »

Varus emmena son nouvel apprenti dans les appartements du Clergé, implantés non loin du quartier noble. Il y avait là une concentration de monuments divins et la lumière qu’émettaient ces derniers semblaient rayonner encore plus que les autres.

Le garçon qui jusqu'à présent avait seulement reçu une éducation religieuse, se vit confronté à des activités autrement plus musclées. Il apprenait progressivement le pugilat, puis plus tard, le combat à l'arme blanche.
L'univers dans lequel il exerçait était particulièrement rude et difficile. Les moines-guerriers
étaient réputés pour leur forte dévotion et leur cruauté. Horus et ses camarades étudiaient et s'entraînaient dans une ferme, située à l'intérieur même des appartements du Clergé. Ils y faisaient beaucoup d'exercices physiques, jeûnaient régulièrement et apprenaient les rudiments des enseignements de Zelphos. A savoir, la démonologie, la philosophie et le règlement religieux.
Ils devinrent rapidement de véritables justiciers au service du Dieu-Empereur, capables de reconnaître les hérétiques et les impies. En toute vérité, il s'agissait de ceux qui ne prêtaient d’allégeance totale au Démon, ainsi que les non-croyants et les non-pratiquants. Les disciples apprirent rapidement que l'innocence n'existait pas, et qu'il y avait toujours des degrés de culpabilité. Chaque être était coupable, à différentes échelles.

Lorsqu'il avait du temps libre, Horus aimait se promener dans les quartiers de la ville radieuse. La beauté et la sérénité des lieux lui permettaient d'oublier la violence et la sévérité de son enseignement. Ce rythme de vie modifia considérablement la mentalité du jeune-homme, qui devint assez froid et marginal. Effectivement, mis à part ses camarades de la ferme, il n'avait que très peu de relation avec les jeunes citadins. Ces derniers ne voyaient pas forcément d'un bon œil les membres du Clergé, et le caractère glacial d'Horus faisait très souvent une mauvaise impression, marge lui. Il n'était également pas autorisé à parler de ce qu'il faisait au sein du Clergé, ce qui le rendait d'autant plus mystérieux. Il pensait régulièrement à sa « famille » et ne la voyait que très, à savoir lorsqu'il disposait de « permissions ». Il rendait ainsi visite à sa sœur et à Sev' ina, toujours cloîtrées dans leur monastère. Il fut ravie d'apprendre que Doloris se destinait à devenir prêtresse, comme Sev 'ina et qu'elle excellait dans ce domaine.
A l'approche de ses dix-huit ans, Horus rencontra « Le 'na », une jeune fille de son âge qui étudiait dans le quartier botaniste. Le jeune-homme se rapprocha de cette dernière, qui était une des rares à l'écouter et des liens se tissèrent rapidement entre la jeune élève herboriste et le moine-guerrier. Ils passèrent d'agréables moments ensemble, et pour la première fois le garçon apprit ce qu'était l'amour. Ce sentiment ne faisait pas parti des enseignements de Zelphos, bien que les relations entre hommes et femmes soient tolérés au sein du Clergé, même si elles n'étaient pas vu d'un bon œil.
Horus et Le 'na restèrent tout juste trois mois ensembles, avant que le destin ne choisisse pour Horus, une toute autre destinée.

**Au nom de l'Empereur**

https://www.youtube.com/watch?v=18moPwvPkIQ

Dans les premiers mois de sa dix-huitième années, le jeune-homme avait été pris à part par Varus, dans une alcôve discrète. Il y avait discuté longtemps avec son maître, avant de disparaître dès le lendemain. Varus avait tenu secret le cas d'Horus, et n'avait rien dévoilé à ses élèves, si ce n'était que leur camarade ne faisait plus partie de la promotion. Des rumeurs s'étaient alors développées dans la ferme, Horus avait toujours été un élève respecté et possédant un fort potentiel. Il n'y avait pas de raisons valables pour qu'il soit renvoyé, ses camarades ne comprenaient pas.
En vérité, le jeune-homme se trouvait dans l'unique basilique de Sent' sura, et y suivait une toute autre instruction.
La grande dévotion dont il faisait preuve envers Zelphos et le Démon l'avait amené à se faire remarquer plus que les autres par son maître. Il était loin d'être le meilleur dans tous les domaines, mais l'enseignement qu'il avait déjà acquis de Sev' ina lui donnait une avance sur ses camarades en matière de culture religieuse. Son maître lui avait appris que les victoires ne pouvaient avoir lieux sans sacrifices, c'est en partie pourquoi il lui demanda de quitter Le 'na avant de poursuivre la voie qu'il lui proposait. Enfin, le jeune-homme devait sa vie à l’Empereur et à Zelphos, c'est du moins ce qu'il s’efforçait de croire, tout comme sa sœur. Les Démons les avaient arraché de l'enfer.

C'est au cœur de la basilique de Sent 'sura, qu'Horus s’apprêtait sans le savoir, à rejoindre le cercle très fermés des Conquérants. Il n'en avait jamais entendu parler, et n'en avait encore moins vu. Pourtant, ses nouveaux maîtres l'amenaient progressivement lui et ses camarades sur cette voie.
Les Conquérants étaient des soldats particuliers, dévoués avant tout à l'Empereur. Ils incarnaient ce qu'il y avait de meilleurs et de pires.
Si tous les soldats de l'Empire étaient aux ordres du Démon, rares étaient ceux qui lui prêtaient une réelle allégeance. Les Conquérants eux, ne juraient et n'agissaient que par l'Empereur et personne d'autre. Ces soldats très lourds baignant dans des armures des plus imposantes, se voyaient souvent confier des tâches de protections et remplissaient les missions que les unités conventionnelles ne pouvaient effectuer, ainsi que les besognes les plus basses, notamment celles des opérations clandestines de l'Empire.
La formation était beaucoup plus poussée que celles qu'avait déjà connu le jeune-homme, elle était principalement orientée vers les armes.
Horus et ses camarades apprirent à manier à peu prêt tout types d'armes, avant de se concentrer principalement sur les armes lourdes.
C'est alors seulement après quatre mois de formation à l'intérieur même de la basilique, que le garçon vit son existence prendre un tournant décisif.

Horus avait reçu le « Don de l'Empereur ». Une faculté rare qui était attribuée à certains individus par les Archevêques. Il s'agissait d'un enchantement qui conférait aux initiés une force et une endurance surhumaine tant que le Démon serait en vie ; ce qui renforçait davantage la fidélité des recrues envers l'Empereur. En revanche, l'effet de ce sort puissant était à double tranchant, puisqu'il détruisait une grande part du libre-arbitre des initiés, et qu'il influait également sur leur apparence. Horus vit sa taille et sa densité évoluer. Passant d'un mètre soixante dix-huit à deux mètres vingt. Sa peau prit des reflets pourpres et la couleur verte de ses yeux d'origines se rapprocha du jaune en plus de l'affinement de ses pupilles.
Au fond de lui, il était resté le même, mais il lui était parfois plus difficile de se contrôler, il percevait une force extérieure qui agissait sur son propre libre arbitre. Il ressentait également le besoin de revoir sa sœur, ce qui témoignait de la stabilité de son état mental. Il était toujours le même, mais sa vie était vouée à l'Azraël. Il avait envoyé une lettre à sa sœur qui résumait assez bien ses vrais sentiments :

« Mon cœur est toi, mon sang à l'Empereur, ma vie à l'honneur. »

Horus devint un Conquérant sans le comprendre réellement. Il avait revêtu l'armure depuis quelques mois et était proche de l’opérationnel avec ses camarades. Sa formation se clôtura au cours des calendes d'octobre de l'an 113. Une partie de ses camarades furent orientés vers la milice de l'ombre, et d'autres tout comme lui vers l'Inquisition.

Dans les mois qui suivirent, Horus fut envoyé dans diverses parties du globe, et contribua à répandre « la bonne nouvelle ». Effectivement, depuis la victoire de l'Empire sur la Rébellion, d'autres problèmes avaient refait surface, avec notamment la trahison de plusieurs généraux d'Aile Ténébreuse. Son service au sein des Conquérants l'amena à comprendre rapidement que les guerres étaient beaucoup plus complexe que l'on imaginait, lorsqu'on touchait au « dessous des cartes ». Un souvenir marquant lui avait particulièrement fait comprendre cela.
Il avait été envoyé dans les Glaces avec d'autres collègues et s'était adonné au massacre d'un village entier, dans le but de faire croire au populations autochtones, que la Rébellion en était à l'origine. Lorsqu'il avait demandé à son supérieur pourquoi étaient-il en train d'éliminer des innocents, ce dernier lui avait rétorqué que le crime était une invention des mortels, mais que ce dernier n'était nullement reconnu par les divinités. Ces dernières avaient crée le monde selon leurs images et ce qu’exerçaient les mortels n’était que le reflet des Dieux. C'est pourquoi ces actions étaient légitimes, puisqu'elles permettaient de faire avancer les choses. Les bases étaient posées, c'est ainsi qu'il travaillerait.
Au service de l'Empereur.


Citation :
« Les rares qui ont tenté -ou plutôt ont réussi- à se rebeller ont souffert des mois avant que leur seigneur ne leur accorde la mort. »

Tu découvres peu à peu que l'un de tes compagnons de bataillon se rebelle de son mieux contre l'emprise d'Aile Ténébreuse. La tâche d'abréger ses souffrances t'es alors échue, car les tentatives de traîtrise ne sont pas tolérées dans l'armée... Raconte cet épisode en insistant sur ton ressenti des choses et la façon dont tu décides de remplir ta mission.




Dans la vraie vie  


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