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 Alexandrio Wesmer Flechter

 
Alexandrio Wesmer Flechter Sand-g10Lun 6 Jan - 14:37
Alexandrio Wesmer Fletcher

Fou à lier – Dangereux – Imprévisible – Lunatique – Schizophrène ? - Dramatique – Mégalomane – Sur de lui – Théâtrale – Serviable – Souriant – Négligé – Fanatique – Protecteur.


Informations

Surnom : l'Osseux, le Cornu, le Fou, Mr Pupée

Age : 86 ans

Nationalité : Montagne

Profession : Stratège/Tacticien/Diplomate

Camp : Aucuns pour l'instant.

Croyance : Aucune (malgré la fin de la fiche)

Titre de noblesse : Aucuns
Race
Il s'agit d'un Abred. Les Abreds sont une race ancienne, originaire des territoire montagneux et dont on ne conte désormais que les légendes. Supposée éteinte, quelques individus sont encore en vie sur Terra, mais aucun ne prend le danger de se dévoiler en public de peur de réitérer ce qui a mené à leur extinction, à savoir une chasse et une extermination méthodique de la part des tribus humaines et naines.

Il s'agit généralement d'êtres ressemblants aux humains, mais possédant une peau très pâle aux veines apparentes sur une bonne partie du corps, celle-ci étant d'un violacé faible mais visible. Un peu plus petit que les hommes, leur donnant en plus de leurs airs maladifs un petit coté faiblard, et c'est le cas, ces données changent du tout au tout quand les Abreds s'oublient à leurs devoirs de calme pour prendre leurs autres formes.

Aux apparences variés, ces formes, unique pour chaque Abred, est une forme de guerre (ou pas) en partie sous le contrôle de son hôte. Mis à part quelques instincts sauvage, ils sauront qui attaquer, qui vaincre, mais un peu plus difficilement quand s'arrêter. Notons que les lois de conservation de la masse ne sont pas impliquées à cette transformation, et que l'Abred le plus connu des légendes naines pouvait se transformer en une chose presque aussi grosse qu'un dragon. Bien heureusement ces cas sont rares.

Éthiquement parlant, les Abreds n'aiment que peu les affrontements et préfèrent s'adonner à une recherche intensive de connaissances. Malheureusement la santé mentale de cette race mise à rude épreuve à cause de ce qu'ils abritent en leur sein n'aide en rien ces recherches, encore moins quand la folie récurrente de cette espèce apparaît sur le coup de la 60ème à 70ème année. Cette folie peut prendre différentes formes, de la simple maniaquerie compulsive à la transformation définitive en forme de combat ivre de sang et de chair. Un grand nombre d'Abreds étaient jugés puis tuer par leurs camarades pour caude de Folie, et recevait en ce cas un rite funéraire particulier.

Caractère


Flechter est un Abred de maintenant 86 années, et en ce sens cela fait un long moment que sa Folie l'a atteint pour altérer sa vision du monde et des autres, le rendant encore plus étrange et particulier qu'il ne l'était déjà.
Avant tout il est quelqu'un de fier, de droit, quelqu'un qui se considère comme largement supérieur à nombre d'espèces, et aussi à nombre de ses confrères encore vivants, car il possède une connaissance poussée du monde qui l'entoure, et parce que sa forme monstrueuse est une des plus puissante qui ai été vue durant l'histoire de son peuple.

De cette fierté ressort une mégalomanie très prononcée, et il a une difficulté quasiment incommensurable à accepter que les autres remettent en cause ses plans et ses stratagèmes, ce qui le rend parfois bien compliqués quand il s'agit d'avoir une argumentation sur un sujet X ou Y. De plus cette mégalomanie s'exprime chez Flechter par une courante tendance à se parler à lui-même, se créant des dialogues entre lui pour finir par exprimer sa pensée. Ce jeu d'acteur est d'ailleurs parfois réutilisé par l'homme pour imiter ceux avec qui il discute pour les ridiculiser ou les traiter avec un cynisme méprisable.

Versé dans l'art de la mise en scène, des faux-semblants, il s'agit d'un homme qui cache beaucoup de ses véritables pensées derrière du mystère, de la bouffonnerie, des sous-entendus qui le rendent parfois insupportablement pénible. Lui tirer les vers du nez ne sers en plus à rien car plus ses interlocuteurs réagissent, plus il approfondit son jeu d'acteur pour donner l'impression qu'il ne fait que se moquer. L'exemple le plus flagrant de ce genre de choses est le passage où il finit par parler avec une marionnette pelucheuse dont il fait la voix par ventriloquie et les mouvements par une savante dextérité manuelle.

Il s'agit de quelqu'un de peu sociable, ayant vécu une longue vie d'ermite, et qui a du coup un réel souci pour agir envers les autres, penser à leur bonheur ou leur malheur, ce qui fait de lui quelqu'un de généralement très peu apprécié par ceux qui le côtoient. Néanmoins ses 60 ans passés, il commença à ressentir une impression croissante d'importance chez certaines choses et personnes le rendant à la fois très désinvolte auprès de nombreux autres personnes, mais passionné, fou d'admiration, complètement asservi à des choses et des personnes sans que quiconque ne puisse expliquer les raisons de cette lubie. Ainsi, Flechter est d'une servitude inégalée et inébranlable envers ceux qui sauraient s'attribuer ses faveurs, les considérant dés lors à l'aune de divinité, comme il sera surement d'un attachement incommensurable envers la femme qui saura percer sa carapace de supériorité pour lui taper dans l’œil ... Et il n'acceptera surement pas le refus. Enfin, deux choses l'attirent par cette passion : Une étrange peluche représentant une grosse bête rose avec une corne qu'il dépoussière et recoud tout les soirs, étant l'un de ses trésors, et les scorpions, bête qu'il étudie, recueille, élève, et dont il extrait les venins, préparant et étudiant ainsi de nombreux poisons qu'il réutilise à souhait, comme les drogues végétales... Toutes ces lubies ont bien sur une histoire.

De par sa mégalomanie et son attitude supérieur, l'homme considère que rien ne peut lui être refusé ou nier, et en ce sens il ne sauras jamais accepter de refus de la part de ceux qu'il considère "inférieur", ceci comprenant donc tout autre personne que Marick ou Johanna, et même eux eurent du mal à refuser à Flechter quelque chose qu'il souhaitait ardemment. Ce comportement l'amène souvent à tuer de sang-froids ceux qu'il juge indigne, blasphématoire envers ses maîtres, ou tout simplement qui essaye de le contredire là où il n'y a selon Flechter aucune autre possibilité de réflexion. Bien sur il n'est pas obligé d'aller immédiatement dans cette extrême de meurtre, mais il aura fortement tendance à garnir les prisons ou les salles de tortures pour des raisons comme "il a osé insulté notre seigneur" ou de manière bien plus disproportionné "il a bu son thé en faisant trop de bruit, me manquant de respect".

Tout ceci dit, il en vient une question, pourquoi le "seigneur", ou la "dame" qui l'accompagne, choisiraient-ils d'engager un être aussi dangereux et instable que Flechter. Eh bien parce que malgré tout les défauts sus-nommé, l'homme est de ceux dont le génie militaire et l'art tactique est rarement trouvable en d'autres. Il est un homme de science, cherchant toujours les nouvelles découvertes, les nouvelles capacité de constructions, d'élaborations de concoctions, les nouvelles plantes et leurs effets... Il s'agit d'un être curieux et dont les connaissances peuvent permettre de nombreuses choses, certaines parfois considérées comme insensée. Affilié au chef qui sauras prendre les risques, il choisira de suivre les désirs de son seigneur, et pour cela offrira tout son intellect à l'élaboration de plans militaire et à la création de relations diplomatiques diverses, parfois dans la haine, parfois dans l'amitié, très souvent dans la tromperie.







Physique
Tout comme les autres Abreds, sa peau est d'une pâleur certaine, et son corps possèdes les fines zébrures violacées caractéristique de ce peuples, ses veines coulant du liquide généralement malsain de la bête qu'il abrite en lui. Cette peau d'ailleurs est sèche, maltraitée par les voyages, le manque d'entretien, et les intempéries rencontrées, rajoutant un peu à l'apparence déjà assez austère du vieil homme. Quelques rides strient son front et le coin de ses yeux, signes d'une expression de doute et de colère étrangement fréquente chez l'homme, et offrant naturellement à Flechter un air de juge méthodique et peu amiable. Seul exception à tout cela, ses mains sont extrêmement bien entretenue, et sont d'une douceur peu connue, mais de par sa préoccupation première pour l'état de ses mimines, celle-ci se retrouvent le plus souvent gantées, afin de les tenir le plus loin du moindre contact malheureux.

Son corps fin ne présente pas la moindre trace de musculature, et non plus de graisse, lui donnant vraiment l'air d'un rat de laboratoire nourri juste comme il faut, mais Flechter aura l'étrange tendance à toujours avoir quelque chose à manger sous la main, ce qui crée un sévère contraste avec son apparence. Outre ceci, le lieu le plus flagrant de ce manque de chair sur le corps est son visage. Sans parler d'une apparence physique digne d'un vieux trentenaire, son visage présente des joues creusées, des yeux un peu creusés, un nez fin dont l'arête un peu pointue donne souvent l'impression de pointé l'interlocuteur du fou, ce qui donne une apparence coupée au couteau que peu de personne savent apprécier chez une personne aussi singulière que Flechter.

Attardons nous sur son visage. Malgré des traits un peu burinés il est assez bel homme et sa finesse ne dessers pas la beauté qui semble lui convenir. Pas de couleurs loufoques dans sa chevelure et ses yeux, il possèdent un regard d'un brun très simple et de longs cheveux semi-raides de même teinte. Ce qui apporte un peu d'originalité à l'homme est son "collier" peu entretenu, celui-ci se terminant par un bouc assez fourni, apportant enfin un peu de volume à ce visage qu'on pourrait croire plus constitué de marbre que de palpable chair. Ses expressions sont simple, et il semble sourire légèrement le plus clair du temps, mais si aucune lueur rieuse ne transparait dans ses prunelles généralement emplie de dédain ou de haine pour ceux qu'il côtoie.

Ses tenues sont variées, mais il semble préféré la tenue d'un aristocrate à celle d'un chercheur ou d'un aventurier. Elles sont composées généralement d'une chemise bien entretenue, aux couleurs variées entre le sable et le marron, avec par-dessus un surcot étroitement serré, celui-ci toujours de la même teinte d'écorce mouillée. Pour le bas, il use de pantalon d'étoffes larges, lui apportant une aisance de mouvement certaine, et rajoute par dessus des paires de bottes bien entretenues, le tout dans des coloris plus sombre, allant de bruns très foncés jusqu'à du noir profond. Mais ce qui fait tout l'habillement de Flechter consiste en trois longs manteaux de cuirs et tissus, extrêmement ouvragés. Ces éléments étant la fierté de l'homme, il en prend grand soin. Il s'agit de très belles pièces qui lui arrive juste au dessus du genoux, dont l'intérieur est de tissu et l'extérieur en cuir imperméable. Les bords des manteaux, les épaules, et d'autre zones de renforts sont cousus en d'étranges arabesques et représentations dont seul le fou semble connaitre le sens. Toucher à ses manteaux c'est attenter à sa vie, vous êtes prévenus !

Enfin, sa gestuelle a tout ce qu'il y a de plus surfait et théâtrale. Il fait de grands mouvements, généralement pour souligner des moments précis de ses discours, et a une certaine tendance à se "poser" devant les autres, prenant toujours des positions allant du dramatique au kitschissime. Ses délires l'amenant parfois à parler de choses qui n'ont aucuns sens pour ceux qui l'écoute, et aimant les mise en scène, il ne manquera pas d'aller se balader sous une pluie battante pour avouer des plans suspect et généralement osés, se baladant un peu partout et se servant du moindre objet à portée de main pour égayer son discours. Et une fois qu'il se met à utiliser des métaphores avec en main un chandelier, une pomme, ou le porte-manteau de la salle, il faut comprendre que c'est peine perdu de l'arrêter dans ses mille-et-unes préciosités d'acteur. Il est un fou, un "bouffon" avec un sourire malsain sur les lèvres, une gestuelle de marionnette pour enfant, et un caractère de marionnettiste envers tout les autres... Un mélange classiquement hors de toute compréhension humaine.


Mais passons à la description du danger qu'il représente. En effet quand il vient le temps pour Flechter de se défendre contre un adversaire puissant... il ne fait rien à part esquiver et appeler la garde. Par contre, quand on porte atteinte à ce qui est pour lui les plus importantes des choses, alors il prend la forme qu'il a lui-même appelée la forme du "cornu".

Cette forme est de la taille d'un dragon moyen, aux ailes atrophiées et à l'air on ne peut plus dangereux. Son corps est couvert de lames écailleuses couvertes d'étranges arabesques et symboles, renvoyant à un autre âge, et sa forme de dragon se termine par une queue aux ornements de crânes un peu plus gros que ceux d'un humain, elle même terminée par une fourche au tranchant létale. L'ensemble donne une impression de danger, mais cette forme brutale ne permet pas beaucoup de variable au combat, obligeant Flechter à agir avec puissance et vivacité entre coup de griffes, de queue, ou de crocs, et quels crocs : sa dentition archaïque déclenche à la moindre morsure une lacération ignoble de la chair, hors de toute médecine humaine. Dans le cas de blessures provoquées par Flechter sous cette forme, il est donc conseillé d'avoir un mage doté de capacité curative à ses cotés.

Il n'a aucune capacité de Souffle, même si sa forme se rapproche de celle d'un dragon et ses ailes ne peuvent supporter son poids, étant atrocement petites comparées à la masse surmultipliée de la bête. Flechter ne prends jamais cette forme en intérieur. Son poids brisant le sol, et son corps prenant trop de place et brisant les murs, l'homme trouve toujours un moyen pour aller dehors quand il ressent le besoin de "punir" l'être insolent qui aurait pu insulter ses maîtres, se moquer de sa peluche, ou peut-être s'être attaqué verbalement ou physiquement à une personne dont Flechter considère être le bouclier (C'est rare, mais cela se peut).

Les formes étranges sur le corps de Flechter, et les ornements à forme de cranes ou de pics sont partie intégrante du corps, et par un étrange lien, que même l'homme lui même n'as pu comprendre, ces éléments saignent une fois fois qu'ils sont touchés. Le sang de Flechter sous cette forme a d'ailleurs tendance à durcir très vite, donnant alors des "perles" ou des couches semi-visqueuses rappelant parfois la sève des vieux pins. Flechter s'étant adonner à des tests sur ce fameux sang, il en a découvert un lien crucial : celui ci guérie de plusieurs maladies, mais affaiblie le corps en contre-partie. Déjà faible de nature sous sa forme humaine, l'abred n'a pas pris le risque d'abuser de son sang, et est revenu à sa curiosité sur des drogues communes.

En spoiler, la bête en question :
Spoiler:
Capacités

Arme : Hormis sa forme monstrueuse qu'il n'utilise pour ainsi dire jamais (ce qui n'ôte rien parfois à sa sauvagerie et sa cruauté) l'homme ne possède pour arme que ses poisons et son intellect. Il est clair qu'il ne vas jamais se mettre dans des situations présupposés dangereuses sans se préparer avec un plan adéquat, mais il a tendance à se juger assez capable de se sortir des situations compliquées.
Petites précisions pour les dits poisons : Tout ce qui est poison mortel est banni de ses vêtements, car il n'a pas encore prit le temps de s'en immuniser. Néanmoins il porte sur lui, et plus particulièrement dans son manteau, des sachets et des fioles contenant certains poisons et drogues, le tout placer avec une grande délicatesse, et maintenues pour être garder en sécurité, hors des chocs (notamment une boite en fer pour les fioles qui y sont bien bloquées). Voici un détails de ce qu'il porte (cf Autre)

Pouvoirs : Transformation Raciale :Flechter devient "le Cornu" déjà cité plus haut. Cette métamorphose prend 15 secondes durant lesquelles il peut agir en partie, puis 5 seconde où il est sans-défenses, mais avec une forme déjà bien monstrueuse. La métamorphose en elle-même est une horreur à observer à cause de la déformation outrancière du corps de Flechter sur les premières secondes et la possibilité que certains vomissent n'est pas à omettre.

Familier : Aucuns en tant que tels, ils possèdent de nombreux animaux empoisonnés mais il s'agit là d'animaux de compagnie, et non de familiers

Artefact magique : Aucuns

Autre : Poisons :
Muguet Vert : une drogue provoquant une augmentation des sens et une légère euphorie sur plus de 4 heures. A haute dose, elle déssèche le corps et rend incapable de faire la différence entre réalité et imagination. C'est une poudre facilement détectable ... Tant qu'on ne la fait pas passer pour du poivre.

Solstice : Ici encore, une drogue qui provoque une distorsion du temps pour le consommateur, rendant chaque action extrêmement longue et perturbante. Durant plus de 6 heures, cette drogue fait partie des drogues à longue durée. Combinée à d'autre effets, cette drogue peut être une véritable torture. Ici il s'agit d'une poudre blanche, difficile à dissimuler et donc rapidement détectable.

La Breva : Tiré du scorpion vert des montagnes, ce poison n'est pas mortel, mais provoque des spasmes violent généralement épuisant pour la personne qui en subis les effets. Les effets durent plus d'une heure, et cette heure laisse généralement toute personne dans un état de fort épuisement, obligeant un repos complet. La Breva est un liquide avec une très forte odeur, mais incolore, ce qui aide à la dissimuler dans une sauce, ou dans un plat. Son goût est assez sucré.

La Renarde : Tiré du Scorpion de Feu (acheté au marché noir), ce poison n'est pas létal, mais reste exceptionnellement gênant étant donné qu'il brûle les parois intestinales et provoque une sévère tachycardie. Une suite de malaises en résulte, ainsi que des faiblesses et des douleurs à l'estomac et au ventre qui ont tendance à envoyer le consommateur dans les pommes. Durant toute une journée, ce poison liquide est relativement remarquable par son goût amer, et son apparence rougeâtre tirant vers le noir. Flechter contourne cela en le mélangeant généralement au vin.

Le Kjudr : Seul poison mortel de Flechter, il en garde dans sa chambre, sous clé, et la clé reste toujours dans sa poche. Le Kjudr provient des sucs d'une plante qu'il va acheter auprès d'un marchant provenant des terre de Glaces. Les traitant lui même, il en sort un gel bleuté, inodore, avec un léger goût âcre, soluble dans la quasi majorité des liquides, hormis les jus de fruits. L'effet prend une heure à se mettre en place, commençant par des fourmillement, puis une somnolence et enfin une paralysie graduelle. Une fois le coeur touché, c'est la mort.Il se sert de cela, par bluff ou non, pour faire parfois avancer des négociations.

Le Bellarosa : Il s'agit sans conteste du poison préféré de Flechter, lui servant comme moyen punitif à tout ceux qui ont osé lui tenir tête. Non-létal, il reste particulièrement cruel et peut entrainer la mort selon les conditions dans laquelle est tenue la victime. Ce poison provient du scorpion Goliath, originaire de Feu et est représenté par une pâte blanche que Flechter s'amuse à incorporer aux diverses patisseries qu'il peut servir. D'un goût sucré presque écoeurant (style meringue gluante sucrée), ce qui l'arrange bien, elle provoque un acroissement de la sensibilité nerveuse jusqu'à ce qu'un frottement soit considéré comme un passage au papier de verre. Les effets marche avec la chaleur, le froid, et la pression, rendant fou de douleur ceux qui sont touchés... L'effet dure deux heures, celle-ci étant considérées comme infernales.


Histoire



Alexandrio Wesmer Flechter est né un beau matin, de l'union d'un jeune couple Abred ayant réussi à survivre et à s'aimer malgré les différences évidentes de caractère profond. Le jeune enfant étant né sous sa forme humaine, les parents ne purent qu'être joyeux à la vision de leurs fils dans son plus bel apparat. Ils le chérirent comme le plus beau des cadeaux céleste, et se prirent d'une affection telle pour l'enfant qu'il vécu surement dans une enfance pleine d'attention et de bonheur, mais peut-être un peu étouffante, quoi que cela ne le gêna en aucuns cas. L'enfant en grandissant était faim, donnait toujours l'impression d'être au bord de la maigreur, et possédait pourtant une vitalité bien étrange par rapport à son corps. Les parents mirent cela sur le compte de la bête qu'il devait abriter en lui, ne pouvant bien savoir ce en quoi il allait se transformer étant donner que le père avait don de se transformer en une petite bête pelucheuse et rose, et la mère en une guerrière armurée dont un magma visqueux sortait des jointures. En cachette, ils observaient leurs enfant pour le voir se métamorphosé, par curiosité, mais le résultat n'étant pas au rendez-vous, ils avaient finit par se dire qu'il devraient attendre que leurs fils vient à eux afin de leur montrer son état particulier. Bon ou mauvais choix, cela personne ne peut le dire.

Un beau jour, de nombreux enfants témoignèrent avoir vu une étrange bête sur la colline, et la nouvelle se répandit dans le petit village qu'un monstre était apparu dans leurs frontières, et que l'être, belliqueux ou non, allait devoir être chassé. Dans ce décor de discussion de prise d'arme malgré des années de vie avec la terre et les champs, se trouvait deux parent qui venait de comprendre avec stupeur que leur enfant n'avait pas pris sa forme monstrueuse en privé, mais bien au beau milieu des enfants. Par chance ceux-ci n'avaient pas dut se rendre compte du manque de leur camarade plutôt effacé de nature, mais il n'en restait pas moins que cette bête si dangereuse était leur enfant adoré, et que les villageois se préparaient pour le repousser et le faire fuir. Ils s'éclipsèrent et le père prit vite une forme plus adéquate, quittant avec prestance le village sous sa forme bestiale pour chercher à retrouver Alexandrio. Partant du terrain de jeu des enfants, il put constater d'énorme trace de pas, et c'est avec la peur au ventre que l'animal repartie jusqu'à la grande forêt, pour enfin y trouver à ses bords la forme bestiale de son fils, en train de faire la sieste.

Et quelle ne fut pas sa stupeur en découvrant alors son enfant de 5 ans transformés en une étrange forme draconique, au corps couvert d'un lourd métal et aux ornements mortuaires. Il eut peur, d'une peur incontrôlable, à la fois pour lui et son enfant. Comment pouvait-il le sauver, lui qui sous cette forme ou même celle humaine pouvait se faire déchiqueter en un mouvement de patte par la grande bête qu'était devenue son enfant. C'est pourtant l'autre peur qui prit le dessus, la peur que son fils soient alors pourchassé et tué qui le fit prendre de nouveau forme humaine, et s'approcher de son enfant lentement, tandis que la bête ouvrait les yeux pour observer celui qui s'avançait vers lui. C'est avec joie que le père put contempler le retour sous forme humaine de son enfant alors que celui-ci court vers son papa pour le prendre dans ses bras avec amour. Après tout il n'était qu'un enfant de 5 ans, et même sous forme bestiale il pouvait bien sur reconnaître et faire confiance à son père, la bête n'étant pas pour l'instant une représentation pure de l'être d'Alexandrio, mais une autre forme encore instable et maladroite de l'enfant.

Le père rentra donc avec son enfant dans les bras, le priant de ne pas prendre cette forme sauf si il a besoin de se défendre, et de bien faire attention à ne pas blesser les autres. Bien entendu le fils acquiesça aux conseils de son père, ne se doutant pas que les choses iraient si mal s'il laissait cette pulsion, naturelle pour les Abreds, gouverné son corps un temps. Le visage de sa mère en proie aux pleurs les plus violentes lui fit si mal au cœur en la voyant que le petit Abred ne put que baisser les yeux face à sa bêtise, et son retour à la maison se fit alors dans une étreinte à la fois douce et paniquée de la dite mère soulagée de retrouver son enfant. Les jours qui passèrent furent dur pour le petit enfant, qui vit alors les membres du village pourchasser un être monstrueux, appelé en cet instant "bête du démon" et qu'il comprenait très bien être sa propre forme draconique. Préférant dés lors ne plus sortir, le jeune enfant qui goutta pour la première fois la haine des hommes se mit à jouer uniquement chez lui, et ne fit rien de plus que ce que lui demandait ses parents durant un long moment, l'espériences l'ayant pour beaucoup choqué, du haut de ses cinq petites années.

Le temps passa ainsi calmement durant trois autres années, où Alexandrio grandit avec lenteur, restant menu d'apparence, mais étrangement calme pour l'être bouillonnant qu'il abritait. Ce soudain changement lors de cette histoire avait d'abord un peu rassuré le couple, mais maintenant leur faisant un peu peur, leur cher fils semblant vraiment complètement s'abandonner à un manque d'intérêt des choses et à une misanthropie qui ne pouvait que le desservir. Ainsi, ils tentèrent lentement de le faire aller hors de la maison, de l'inviter à participer aux activités extérieurs avec les autres enfants, surtout qu'il allait surement devoir bientôt travailler avec eux dans les champs, afin d'aider le village à vivre et prospérer. C'est donc patiemment qu'ils firent sortir leur enfant de chez eux, l'invitant à se balader un peu avec eux, de faire autre chose que simplement rester chez lui à rêvasser et se reposer. Il reprit alors peu à peu goût au contact des autres, malgré un manque claire de confiance envers autrui, et une méfiance que peu de personne arrivait à expliquer de sa part, lui qui si jeune était de la plus grande des douceurs et des gentillesses.

Et ainsi les choses se passèrent jusqu'aux 15 ans de Flechter. Prit dans un cercle simple de villageois classique, le jeune homme ne sortait que pour deux choses, aider ses parents au champ, au faire le long voyage jusqu'à la grande ville afin de profiter de la bibliothèque qui s'y trouvait. Rapidement prit sous l'aile du bibliothécaire, qui avait vu en le jeune homme quelqu'un de particulièrement prometteur, c'est avec précaution et une grande chance selon ce dernier qu'il put rapporter des livres reliés chez lui, afin d'en profiter même quand il ne pouvait se déplacer jusqu'à la ville pour cause de travail. Sa vie se prolongea donc entre une place entre ses parents durant les longues journées de labeur, ce qui n'arrangea en rien son aspect fin et léger, et les longues heures d'apprentissage en auto-didacte des connaissances recluses dans les livres qu'il empruntait. Il prit très vite conscience de l'immense potentiel qu'il pourrait acquérir grâce aux connaissances, et ne put que multiplier ses voyages vers la grandes villes pour dévorer livres après livres, bribes d'informations par bribes d'informations, toujours assoiffé de nouvelles découvertes réflectives. C'est d'ailleurs à la fois avec joie et surprise que le bibliothécaire découvrit un jour ce jeune élève en train de lire un traité astronomique des plus poussé, et remarqué après qu'il avait en effet les capacités de compréhension nécessaire à cet ouvrage scientifique.

Puis vint sa majorité, et enfin un drame. Un beau jour, loin des regards, c'est un Alexandrio d'une vingtaine d'année qui se voit être courtisé par une jeune demoiselle du village. Il l'avait remarqué depuis un moment, petite demoiselle pas bien discrète dans ses agissements, riant parfois un peu sottement, mais qui ne le lâchait pas d'une semelle, et ce même quand il rentrait chez lui. Elle restait là, calée au coin d'une rue, et il avait souvent besoin de fermer les rideau pour se concentrer sur son livre sans avoir à reconnaître le regard de cette jeune fille. Partie pour une balade nocturne un soir, en solitaire, il avait eut la malheureuse surprise de l'entendre dans ses pas alors qu'il gravissait un lieu plein de souvenir, une petite colline où il avait produit une erreur d'enfant, et s'était enfin retourné pour la première fois afin de croisé ce regard admiratif et mielleux d'une fille amoureuse. Livre, sot livre qui parlez d'amour, cessez donc de loué un sentiment non partagé. De pensée comme de cœur, c'est avec une froideur mauvaise qu'il accueillit la révélation de la jeune femme, et seul son tact et ses manières naturelles adoucirent le propos qu'il tint juste après, rejetant les espoirs de cette jeune femme. Sans attendre de réponse, il s'était retourné pour monter la colline quand la femme avait élevée la parole :

- Je m'en souviens tu sais ? Tu étais frêle, plein d'énergie, mais tu faisais pas grand chose. Tu restais dans ton coin. Un enfant qui jouais peu ... Puis je t'ai vu, là dans ton coin ... te changer en cette chose ...

Un éclair venait de s'abattre sur le jeune homme. C'est dans un violent mouvement qu'il se retourna, son calme naturel venant de voler en éclat face à une révélation qu'il n'avait jamais penser possible : D'autres personnes que ses parents savaient qu'il était le monstre que tous avaient pourchassés quinze ans plus tôt, et si il s'agissait d'une enfant à l'époque alors la possibilité que d'autres qu'elle existe était plus que possible. La jeune fille put contempler avec un demi-sourire l'effet que ses mots avaient eut sur le jeune homme, et prise dans cette histoire s'était rapprochée de lui pour continuer un peu plus bas, comme si il s'agissait d'un secret qu'elle seule possédait. Rien ne le prouvait au jeune homme qui se sentait un peu dépasser par les événements. Tout pouvait changer, tout pouvait devenir une véritable catastrophe même si il ne l'empêchait pas de parler de cette histoire ...

- Tu étais si laid ... si effrayant ... ne penses-tu pas que seule une femme comme moi pourrait encore t'aimer en t'ayant vu ainsi. Repenses-y, car je doute que toi et ta famille puisse avoir meilleure mariée que moi, du moins dans cette vie ...

La menace n'était pas explicitée, mais Alexandrio n'était pas sot, et il avait très bien comprit le sous-entendu en fin de phrase : Si il ne lui répondait pas de manière direct et positive, elle avait la ferme intention de livrer son secret aux membres du village, créant alors surement l'exode de lui et de ses parents des terres actuelles, et ce dans le meilleur des cas. Ravie de son petit tour, la jeune femme s'écarta avant de se retourner et de partir vers le village dans un mouvement des plus guillerets. Elle avait les cheveux qui flottaient au vent, une robe qui voletait doucement pour couvrir ses formes, mais qui étrangement le moulait avec le léger courant d'air qui passait sur la colline. Aussi fine que les brins d'herbes, aussi fragile aussi, c'est vrai qu'elle aurait été bonne à mariée, et qu'elle devait surement plaire dans le village, parmi tout ces garçons qui ne rêvaient que d'une dote et d'une petite vie de famille sympathique. Une jeune femme dans la fleur de l'âge venait de le piéger, charmante petite forme n'attendant que d'être épousée, n'attendant qu'un oui au milieu de cette petite colline d'herbe verte. Elle descend vers le village, heureuse et gagnante.

Quel dommage.

Les os craquent, c'est délicieux. Les muscles sont rompus, comme les promesses, et le corps frémit d'une extase nouvelle. Comme c'est bon ! Des crocs, des griffes, où est-ce des doigts et des dents ? Est-ce un soleil dans le ciel, ou une lune ? Je ne sais plus, j'ai du rouge plein les yeux, plein le corps. Du rouge qui de partout recouvre le ciel, beau renouveau que celui du matin. On déguste le chant du coq, ce cri ignoble qui vient du fond de la gorge de cette poule qui prend de grands airs, alors qu'au loin l'astre fait une frimousse triste ... Oui c'est un plein retour aux origines, une renaissance alors que les ailes se déplient, lourdes de n'avoir jamais servie, de ne jamais servir. C'est un hurlement qui viens des entrailles alors que la nuit continue de s'épaissir. Matin pour l'un, crépuscule pour l'autre, que du rouge en somme, ce beau et magnifique rouge qui est si présent dans un ciel où les étoiles par myriades bénissent le retour d'un enfant délaissé pour une parodie humaine. Le sang coule dans les veines, ou ne coule plus d'ailleurs, car est-ce encore un corps que celui qui ne frémit plus d'une chaleur nécessaire. Est-ce une bête de métal, ou un cadavre qui vient de naître sous la grande lune, elle qui semble si triste en cette matinée nocturne ?

C'est en étudiant calmement qu'il apprend la nouvelle par ses parents : Une des fille de M.Sappot est portée disparue depuis maintenant une semaine et la famille est folle d'inquiétude. Quelle tristesse pour ces pauvres gens, mais au moins ne se ruineront-ils pas en mariage, il faut savoir reconnaître le bon côté des choses. Cette même année, Alexandrio finissait le dernier livre qu'il n'avait pas lu dans la bibliothèque de la grande ville et s'était longuement entretenu avec le bibliothécaire, qui avait dés lors choisis de faire le voyage jusqu'à la maison de Flechter, afin d'inviter les parents du jeune homme à envoyer leur enfant dans une école où il pourrait s'instruire et devenir ainsi quelqu'un d'encore plus connaisseur qu'il ne l'était déjà. Les dits parents accueillirent le bibliothécaire avec joie, mais éprouvèrent certaine difficulté à laisser leur fils unique si loin d'eux. Quand à ce dernier, il avait déjà préparé ses affaires, et s'avança à la fin de la discussion vers ses parents pour faire pencher la balance en sa faveur, argumentant assez longtemps avec eux pour obtenir leur bénédiction quand à ses études. Ils cédèrent, et c'est avec une certaine tristesse qu'il accompagnèrent leur fils jusqu'à la sortie de leurs petit village, une semaine plus tard, pour lui dire au revoir.

Neuf années passèrent. Le jeune homme faisait partie de l'élite de l'établissement où il étudiait, non pas en cette magie factice apprise par les mages, ni en ces manières guerrières et barbares, long entraînement ne servant purement à rien sans réels applications, mais dans le domaine des connaissances et de l'intelligence. La bibliothèque ? Il avait chaque ouvrage en mémoire, avait eut le temps de relire chaque livre deux fois, se passionnant parfois de théâtre et de poésie, relisant encore et encore les beaux ouvrages de Célestin Defrant, et autres contes des vies belles et détruites. Il s'adonnait aux drames et aux contes, de manière passionnée, devenant pour les générations suivantes d'étudiants "Mr Pupée", l'homme du "Drame d'Ecstazia", grand guignol qui tourne le monde au ridicule. Mais sa célébrité provenait surtout de sa passion pour le domaine tactique et militaire, ses pratiques en stratégie étant devenue de plus en plus pointue et performante, jusqu'au point où Alexandrio, par orgueil, se mit même à défier ses professeurs et les vaincre parfois, avec actuellement un score de 58 victoires sur 137 confrontations.

Mais bien sur un tel comportement ne pouvait qu'engendrer colère, jalousie et haine, Alexandrio prenant bien le loisir de se moquer des autres, ou de les rabaisser, ne considérant pas ses camarades comme valable du point de vue de l'intérêt, et encore moins sur le point de vue des études. Avec le temps, les altercations avec des aînées ou des égaux se multiplièrent, et le jeune homme eut plus d'une fois l'occasion de prendre des coups, même si il ne les rendit jamais, ne se considérant pas assez bas pour agir sur le même domaine que ces infimes engeances qui semblaient le jalouser. Bien sur quelque-fois l'outrage surpassait ce calme permanent du jeune homme, mais dans ce cas il suffisait de faire entièrement disparaître l'être qui avait oser se croire son égal et même pire, son supérieur. Le nombre de désistement aux études supérieurs étant tellement élevé, on ne faisait pas bien attention à la disparition d'un membre de la communauté, même si ses amis avait tendance à rechercher des traces de son départ... Comme si Flechter était assez sot pour se laisser avoir d'une telle manière.

Les temps furent donc assez distrayant, mais Flechter prit surtout sur lui de bien siphonner toutes les connaissances qu'il pouvait engranger en ce lieu, avant de prendre le malin plaisir de contredire professeur et supérieur sur leurs propres affirmations, jouant de leur prétendu savoir et acquis pour leur prouver qu'il les avait surpassé désormais. Il faut avouer que ce genre de comportement ne plus à personne, mais malgré tout les fait étaient là, Flechter avait amassé en l'espace de 9 ans le travail et le savoir de toute une vie, aussi décida-t'il de lui même de cesser ses études, se moquant d'avoir une quelconque récompense pour son savoir, et se dirigea dés lors vers une école plus prestigieuse, montant ainsi les échelons de la qualité d'apprentissage pendant trois ans, amassant toujours plus de connaissances, et toujours plus de haine à son égard. Quand il se rendit compte que la scolarité classique n'avait rien à lui apporter il partit vers d'autres passions, plus ou moins acceptée, telle que la médecine, la connaissance des médicaments et du corps humain. Il dut fuir plusieurs fois de chez lui, ses pratiques commençant à déranger les autorités en rigueur.

Commençant à comprendre l'art des soins et de l'empoisonnement, il se mit lui-même à absorber diverses poisons amoindries par ses soins, avant d'absorber des antidotes divers pour en observer les effets. Ce travail lui valut quelques soucis et de nombreux séjours au lit à souffrir plus que de raisons, mais il n'alla jamais aux portes de la mort. Bien entendu seul un sot ou un être sans passions s'arrête pour de tel peccadille que la souffrance et l'échec. Flechter se perdit ainsi dans les apothicairerie, les nouvelles pharmacies, les lieux de récoltes des herbes médicinales, ainsi que dans les forêts pour se mettre à obtenir, cueillir des plantes et des sécrétions afin de concocter, distiller, tester ses produits et découvrir les infinies possibilités des poisons. Il en devint tout simplement névrotique, ayant besoin de ses petits essais, sur lui ou autre chose, pour se sentir bien dans la journée. Bien entendu, nombreux sont ceux qui le trouvait étrange, cet homme d'âge mur, tout maigre, sans famille, qui passait plus de temps enfermé chez lui que dehors, lui donnant l'air d'un fantôme, mais personne ne se doutait que sous sa gentillesse envers les animaux errants se cachait juste un homme de sang-froid, jouant avec la vie de ces pauvres bêtes pour comprendre l'effet de ses trouvailles.

Et il continua donc à chercher. Trouvailles par trouvailles, connaissances par connaissances, livres après livres et documents par documents, Alexandrio Wesmer Flechter, qui avait choisi de lui même de se faire appeler Flechter, continuant sa recherche de connaissance de manière frénétique, sans savoir qu'il poursuivait un étrange but que tout son peuple avait chercher à atteindre autrefois. Alors qu'il atteint sa vingtième année de recherche, et sa soixantième année de vie, étape où il est bien obligé de mentir sur son âge vu le juvénile aspect de son visage et son corps, autre effet que sa nature raciale lui accordait, il commence peu à peu à comprendre l'intérêt de ses recherches et de son être au fur et à mesure que la folie l'envahit. Abandonnant ce qu'il considère dés lors comme vulgaire, l'homme entame de se recréer, entamant de faire connaitre son nom comme étant celui du plus grand savant de ces terres. Bien entendu la provocation passe assez bien, et quelques personnes osent venir lui rendre visite, se plaçant d'eux-même dans un piège malsain créé par l'Abred, désireux d'obtenir des informations sur sa propres existences. Personne ne sut lui répondre, et sa folie ne facilitant pas les échanges classique pousse même Flechter à se désintéresser de cette voie, partant de lui-même découvrir ce dont il a tant besoin.

Ainsi il se mit à voyager. Ses recherches le poussèrent dans les montagnes, où il eut le malheur de rencontrer quelques membres du peuple nain. Sa haine pour eux étant vive, il n'eurent pas trop l'occasion de constater l'amabilité de Flechter, mais lui put au moins convenir de leurs goûts et leurs tons. Encore une fois le temps de ses voyages et recherches se compte en année, mais il entendit un beau jour que la guerre avait éclatée et ravageait le pays. L'annonce ne lui aurait pas fais grand chose si cette découverte ne s'était pas faites dans un petit village en ruine, peu loin d'une forêt décrépite désormais, dans laquelle il avait autrefois joué. Ses pas l'avait ramené dans son premier lieu de vie quand il avait quitté les montagne, suite à son manque de découverte, pour aller voir les dernières personnes qu'il jugeait capable de lui apprendre quelque-chose sur ce qu'il était : Ses parents. Sauf qu'en arrivant, nuls parents, nuls connaissances, et personne qui ne puisse le reconnaître. Il venait en étranger, dans un village rasé, où une vieille femme lui annonça la guerre écrasante qui se déroulait dans les différentes contrées. Désormais seul une chose l'attachait à cet endroit...

La vieille femme avait vu le trentenaire et avait faillit rendre l'âme. Il ressemblait tellement à ce jeune homme dont sa sœur s'était enamourée avant de disparaître. Peut-être s'agissait-il du fils de celui-ci, venu voir ses grands-parents. Hélas pour lui elle avait dut le prévenir que la mère comme le père étaient mort lors de l'attaque, l'un en défendant sa femme, l'autre d'épuisement suite à son combat effréné face aux cavaliers. Tout le monde ne les savait pas humain, il ne vieillissait quasiment pas, mais comment aurait-il pu faire partir d'aussi braves gens. Bien plus tard dans la journée, la grand mère monta lentement la colline qui surplombait le village et découvrit avec surprise trois tombes, laissées aux noms de "Johanna", "Marick", et "Alexandrio", les trois membres de la famille Flechter. Le voyageur était partit en laissant ici ses souvenirs, surement faisait-il en effet partie de la famille.

Plus bas, c'est un Flechter au sourire carnassier, marionnette à la main, qui avançait sur les routes d'automne, aux belles et fauves couleurs :

- Dis .... Tu crois qu'ils ont souffert ?

- Surement, même beaucoup, j'aurais peut-être du revenir plus tôt pour les voir !

- Qui donc ?

- Je ne vois pas de qui tu parles, seuls les vivants ressentent, et tout ceux que je connaissais sont mort. C'est beau comme on se sent léger quand rien ne nous attache ... Et en même temps j'ai une furieuse envie...

- Mais quel envie très cher ?

- Celle de faire connaître cette liberté au monde entier ... Il est temps de danser avec Nayris, je suis sur qu'elle appréciera notre offrande.

- Qui est Nayris, Flechter ?

- La meilleure des hôtes, la détentrice du plus grand bordel de tout les temps. Et nous allons y envoyer notre lot de femmes et d'enfants, montrer au monde comme il est dur d'y marcher quand on est faible !

- Et si on est fort ?

- Alors on monte jusqu'au cieux, et des plus grandes et belles nuées, nous regardons ces êtres inférieurs pour leurs dire : Vous allez vous débrouillez !

- Parfait ! Hi hi hi ....

- Ha hahaha ah aha ha ... HA HA HA HA HA !





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