Lazuli Amethys [terah]

Amethys est une jeune fille qui n’hésitera pas longtemps avant d’aller sauver votre peau, sauver le monde ou bien se sauver elle-même. Même si elle a une vision de la justice bien à elle, elle sais quand il faut sauver des vie –elle est d’ailleurs prête à tout pour le faire- et quand il faut en abandonner. Car pour elle, sauver des vies est plus important que d’en sauver une seule. Même si cette seule vie à abandonner est la sienne. C’est pour ça qu’elle fait tout ce qu’elle veut. Elle pense que, si un jour elle doit mourir, elle mourra sans regret. Malgré tout, son caractère imprévisible fait d’elle la fille la plus insupportable que vous devriez connaître. Elle n’en fait qu’à sa tête, comme je l’ai déjà dit, et surtout si elle pense que sa décision est meilleure que la votre. Oh oui, elle est impossible. Surtout qu’elle a aussi beaucoup de fierté, et ne se laissera jamais, ô grand jamais marcher sur les pieds. Et je peux vous assurez que pour elle, la vengeance n’est pas un plat qui se mange froid...Depuis deux ans, elle a toujours fait ce qu’elle pouvait faire si elle voulait le faire. Et grâce à toute ses choses, elle sera la personne en qui vous pourrez avoir le plus confiance...

Je suis...J’étais.
J’étais une personne de ce qu’il y a de plus normale. Je vivais avec une famille que l’on pourrait qualifier de normal. Une maison simple, petite mais conviviale, avec une père, une mère, sans frères ni sœurs mais des amis et des connaissances qui vivaient près de chez nous. Et puis, mes parents m’adoraient, et m’avais apprit que la vie était une douce rivière tranquille sur la quel on pouvait faire ce qu’on voulait. Je vivais plutôt bien, je ne voulais pas changer grand-chose.
Peut-être juste la routine.
J’avais vraiment l’impression que les jours se répétaient les uns après les autres. Tout le monde était heureux, je l’étais moi-même. Mais je ne pouvais plus supporter tout ces jours calmes, cette vie trop tranquille. Je suis parti à mes seize ans, sans vraiment trop réfléchir. Le froid mordant dehors me faisait frémir, la peur qui m’envahissait me donner envie de reculer. Mais j’ai regardé derrière moi, et je me suis dis que si je ne faisais pas un pas de plus, jamais je n’aurais ce courage qui m’a poussé à partir une nouvelle fois. Alors j’ai regardé devant moi, comme si j’allais apercevoir ce qui allait se passer plus tard, comme si je pouvais voir l’avenir devant moi, et j’ai fais un pas de plus dans la neige. Je suis parti, j’ai appris à vivre en faisant des erreurs, mais j’ai pu vivre. Je n’avais pris qu’un peu d’argent à mes parents. J’ai eu du mal pour les premiers jours, car la solitude m’a rattraper plus vite que je ne le pensais, et j’ai dû mendiais pour survivre. Mais au final, je me suis débrouiller, j’ai de quoi vivre en faisant de tout petit boulot. J'ai pu, au cours de mon chemin, rencontrer Snaël. C'était une personne qui croyait dur comme fer à ses principes, mais surtout qui savait manier plusieurs armes. Je ne le voyait que de loin, à se battre contre des ennemies invisibles. Je n'ai jamais compris où il voulait en venir, à se battre comme personne d'autre, et pourtant à rester cloîtrer chez lui. J'ai pris à nouveau mon courage à deux mains, j'ai toqués à sa porte, j'ai fait ma demande. Il a hésité quelques secondes, me considérant comme son ennemie, et il m'a apprit les bases. Seulement les bases. Il me répétait à chacun de nos entraînements qu'il faudra que je trouve ma propre technique, ma propre façon de me battre pour pouvoir la connaître du bout de doigts. Un mois, j'ai apprit avec lui. Il était un bon professeur, mais je le trouvais beaucoup trop paranoïaque. J'ai un peu de regret maintenant, à penser que je suis parti sans rien dire le jour où il m'a annoncé qu'il ne pouvait plus rien m'apprendre. Mais finalement, je me suis que... J’étais parti, et que je ne reviendrais jamais. Surtout si je devais quitter la vie que j’ai maintenant, a marché là où je veux, à dire ce que je veux, à vivre quand je veux.