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 [Abandonné] Une ... chasse inatendue. - DONOVAN & AERITH

 
[Abandonné] Une ... chasse inatendue. - DONOVAN & AERITH Sand-g10Sam 5 Oct - 10:11
Le ciel était blanc, aussi blanc que le sol recouvert de cette neige blanche immaculé le plus souvent. Un vent doux, mais froid venait rajouté son charme aux paysages déjà envoûtant des glaces et plus précisément dans la Toundra. Le soleil se levait à peine en cette matinée, mais les nuages tellement présent l'empêchait de venir réchauffer les joues rougit par la température de la jeune archère. Cette dernière n'avait pas froid pour le moment, en pleine chasse, dans une foret bordant la Toundra, elle guidait toutes ses pensées vers son objectif, tuer. Son familier, un corbeau volait au dessus d'elle, guidait ses pas de croassement à chaque fois que sa cible empruntait un nouveau chemin. Couverte d'un manteau épais conçu avec de la fourrure de loup avec une capuche emprisonnant sa tête pour ne pas geler, elle aurait presque pu se fondre dans le paysage, un atout pour cette chasse. A chacun de ses pas, ses bottes s'enfonçaient légèrement dans la neige tombée il y a peu, produisant un léger bruit, mais ce n'était pas la discrétion que la jeune femme recherchait, mais plutôt la rapidité ainsi que l'effet de surprise pour sa proie. Plus que quelques pas séparés les deux individus alors qu'Aerith prenait un peu plus d'avance a chacun de ses pas, une fois arrivée assez près, la Lorialet bifurqua d'un coup se trouvant à la droite de la sa proie, alors qu'une tranchée d'arbres les séparait puis avec son arc déjà bandé, tira en plein dans le coeur de l'animal. Le daim tomba dans un bruit lourd, alors que la neige autour de lui prenait peu à peu une couleur rouge, il gémissait légèrement avant de perdre la vie. Rangeant son arc sur son épaule, elle prit l'animal qui devait être un jeune adulte, sinon elle n'aurait pu le porter et le ramena à son campement.

Il y avait une vingtaine d'hommes qui accompagnaient la chef des archers, pour une simple mission de reconnaissance dans le pays des Glaces, tous avaient été triés sur le volet, cette contrée était loin d'être la plus calme de toutes, le danger pouvait venir de nul-part et même de sous leurs pieds. Il fallut un léger quart d'heure pour rejoindre les tentes éparpillés dans un coin de la Toundra, un endroit qui était le leur que depuis hier soir ou les hommes avaient déplié les tentes et le campement en son entier. Bien vite l'un des hommes vint débarrasser la jeune femme qui avait rapporté quelques rongeurs comestible et le daim, pas assez pour manger convenablement mais d'autres tours de chasses se feront dans la journée. Cette chasse avait donné faim à la Lorialet qui n'eut le choix que d'attendre un peu avant de se remplir l'estomac.

« Dame Laurélÿn, on vous demande dans votre tente. » dit l'un des gardes qui protégeait l'entrée au camp. « Entendu » répondit l'intéressée en se dirigeant vers les tentes réservées au commandement. Des bruits s'échappèrent de l'habitacle, elle reconnue sans grand mal Garhal, l'un de ses amis les plus fidèles. En soulevant la toile pour rentrer dans son cocon de chaleur, elle ressentit de suite la présence de deux personnes . Elle abaissa sa capuche, faisant tomber quelques flocons de neiges au sol, alors que ses cheveux couleur corbeau tombèrent sur ses épaules enfin libre de ce mouver. « Aerith » dit son compagnon en abaissant la tête en salut. « Garhal » répondit-elle sur le même ton en regardant l'autre homme attaché, la Lorialet aurait sûrement rigolé si elle avait été seule avec cet homme, pourquoi ? Car elle voyait mal un seul homme détruire tous les remparts qui étaient dressés entre la glace et elle, mais avant même qu'elle ne puisse ouvrir de nouveau la bouche pour intervenir la voix masculine s'invita de nouveau. « Nous avons repéré cet homme depuis quelques heures rodant autour du campement, par précaution nous l'avons capturé, nous attendions ton retour pour en savoir plus à son sujet. » C'était en partie pour cela que les Pro AT ne restait jamais bien longtemps au même endroit, de peur de se faire repérer et de se faire bien vite encerclé par des voleurs, rôdeurs voir même des rebelles.

Posant son arc dans un coin avec son carquois des flèches, elle soupira intérieurement pour ne pas montrer son ennui quant a cette tache de devoir extirper des informations à cet inconnu. Une fois débarrassée, elle s'approcha de l'homme attaché à une poutre de bois enfoncé dans le sol, il était assis au sol lui même, se mettant à sa hauteur, elle le détailla un instant du regard cherchant un indice dans sa façon de penser et ou de se livrer. « Bien, tu vas me dire d'où tu viens, qui tu es et pourquoi tournais-tu autour de notre campement sans opposer de résistance s'il te plaît, je serais dessolée de te tuer si jamais cela s'avérait être le cas. »

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[Abandonné] Une ... chasse inatendue. - DONOVAN & AERITH Sand-g10Dim 6 Oct - 9:46
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Décidément, il fallait vraiment qu'il arrête avec cette manie qu'il avait de vouloir aller se ressourcer, de temps en temps, en plein milieu de la Toundra. La sauvagerie de ce lieu, les vents glacés, la blancheur immaculée, et le fait que c'était ici qu'il avait rencontré Luz le faisaient souvent revenir. Les Glaces, parfois, lui manquaient, et vu qu'il avait plutôt intérêt depuis son entrevue avec Harald Wallah à éviter les endroits civilisés, il se réfugiait dans la Toundra. Pour s'attirer, à chaque fois, des ennuis.

Il avait pourtant, cette fois-ci, tout fait pour les éviter. Lorsqu'il était tombé sur ce campement de soldats, qui ne lui paraissaient pas être des rebelles, il s'était contenté de se cacher derrière une motte de neige pour les observer de loin tout en essayant de calmer les ardeurs de Thjodvitnir. Il s'était tenu loin d'eux, et s'apprêtait à repartir sans rien demander lorsqu'une patrouille lui était tombée dessus.

Retenir son loup avait été impossible- la bête avait bondi, avait mordu, et s'en était suivit un bref combat auquel il avait préféré renoncer avant que lui et son animal ne soient criblés des flèches et du fer des patrouilleurs. Le loup était parvenu à prendre la fuite, mais lui, pour une fois, s'était rendu sans trop faire d'histoire. Il avait dans l'idée, depuis quelques temps, de faire attention à sa vie. Et puis, avec un peu de chance, peut-être qu'on ne lui ferait rien, et qu'on le relâcherais rapidement quand on verrait qu'il n'était en rien une menace...

Il avait déchanté lorsque, assis par terre et attaché au poteau d'une tente, il avait vu entrer celle qui semblait être la chef du campement. Une jolie jeune femme, aux airs fragiles, qu'il avait d'abord crût pouvoir amadouer. Il avait sût qu'il était mal engagé dans cette affaire quand elle lui suggéra qu'il ferait tout aussi bien de parler, s'il voulait éviter une discussion plus... sanglante.

Pourtant, il ne pût résister aux sarcasmes.

- Je me nomme Yehadiel, et je cueille des pâquerettes, fit-il avec un sourire plein d'ironie.

Il redevint soudainement sérieux et planta son regard dans celui de la jeune femme.

- Ecoutez. Je ne sais pas qui vous êtes, pourquoi vous êtes ici, et je m'en moque, pour tout vous dire. Quelque soit mon nom cela importe peu. Je n'ai rien d'une personne de haut rang et rien d'un ennemi. Je ne suis même pas un citoyen des Glaces, ni même leur ennemi.


Il poussa un bref soupir.

- Je n'ai fait que vous croiser, et si je vous ait observé un peu, c'était seulement pour savoir à quoi m'attendre. Je n'ai aucune idée derrière la tête. Si vous jugez que je ment et souhaitez me torturer, he bien...

Il tira quelque peu sur les liens qui le retenaient.

- Je serais bien en peine de vous en empêcher. Mais vous n'obtiendrez rien de plus venant de moi, sinon des mensonges pour vous faire arrêter. Demandez à vos hommes : je n'ai opposé aucune résistance lors de ma capture. Enfin, presque aucune. Je ne demande qu'à partir tranquillement avant que la prochaine tempête ne se lève- je connais la région, et il y en aura une d'ici très peu de temps. Et vous ne me verrez plus jamais ensuite.

Il marqua une courte pause.

- Si je...

Un cri, provenant de l'extérieur, le coupa net dans sa phrase. Il avait crût entendre, à travers le blizzard qui se levait lentement, un grognement qui n'était certainement pas humain...

Donovan Esylandre

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[Abandonné] Une ... chasse inatendue. - DONOVAN & AERITH Sand-g10Lun 7 Oct - 12:22
La jeune Lorialet ne pu s'empêcher de rigoler à la remarque de l'inconnu qui ne manquait pas de toupet se rire d'une divinité n'était pas une chose que beaucoup se seraient risqués à faire, mais elle appréciait. Alors qu'elle allait lui répondre une petite voix s'introduisit en elle, Garhal, qui pouvait parler juste avec la force de son esprit lui murmura ces quelques mots : « Il n'était pas seul, un loup l'accompagnait, il a blessé l'un de nos hommes qui est dans un ... mauvais état. » Ses yeux d'un noir profond se plongèrent donc dans ceux de l'agresseur qui ne semblait s'en faire aucunement de son sort bien qu'il essayait de se rattraper par la suite cela ne changerait pas grand-chose à son cas. Aerith le laissa parler, écoutant avec attention ce qu'il avait à dire, il ne semblait avoir aucune hostilité envers elle et les siens. Il proposa même de le torturer, un choix qui aurait pu la satisfaire bien qu'elle n'approuve en rien la torture si des innocents.

Mais alors que tout semblait calme, un hurlement vint briser le bruit, le coeur même de la jeune femme sembla s'arrêter et durant un long moment plus personne n'osa élever la voix. Aerith se tourna vers son second, le regard en alerte. Et sans un bruit, ni même une parole, elle se releva et prit la direction de la sortie. L'air frai la paralysa tout d'abord puis la vu du camp, tous les archers et les guerriers se mouvant aussi vite que l'éclair criant des ordres qu'Aerith n'aurait pu comprendre. Mais avant qu'elle n'ai pu clamer le silence, un de ses hommes s'approcha d'elle, il répondit à la question mentale de sa chef. « Une meute d'Har'Koa a encerclé le campement, ils ne sont jamais si ... nombreux d'habitudes et semblent vraiment affamés, nous n'avons pas d'autres choix que de les tuer. » Alors c'était ça, des tigres à dents de sabres aussi redoutable que le plus puissant des hommes voir plus, la faim pouvant aller jusqu'à les rendre fou. Une rage d'un certain niveau emplit la Lorialet, comment ses hommes avaient-ils pu omettre un détail de cette importance ? Jusqu'à se faire entourer par des créatures de cette envergure.

« Archers a vos postes, viser leur crane, il ne faut pas qu'ils viennent au corps a corps ou nos chances se retrouveront divisés par deux. » lâcha t-elle avant de retourner dans sa tente avec précipitation, ramassant son arc oubliant un instant l'inconnu attaché, livré à elle . « Et merde. » Ronchonna t-elle avant de prendre l'une de ses dagues approchant dangereusement du mâle. « Attend que fais tu ? » protesta Garhal avant qu'elle ne tranche les liens du prisonnier. « Nous n'avons pas le temps de discuter, des bêtes sauvages nous on prit en chasse pour l'instant nous sommes tous des proies. Tu sais te battre ? » Demanda Aerith pour finir.

Ensuite elle demanda à son second d'équiper rapidement le nouveau venu en cas de réponse positive, sinon, il devrait le tuer. Son arc accrochait à son épaule, son corbeau survolant les environs il la guida quelques peu tandis que des volés de flèches venaient s'abattre dans le sol, les Har'Koa étaient très agiles, il en faudra plus pour les abattre. Le vent glacial souffla sur toute la troupe qui essayait vaguement de se défendre du mieux qu'il était possible. Le sang afflua dans les mains de la Lorialet qui repéra un Har'Koa, banda son arc en visant la bête, souleva son arme et tira et d'une précision de maitre la flèche se planta entre les deux yeux la faisant tomber au sol dans un bruit violent. Les hurlements retentirent de nouveau dans une mélodie tragique. Un a un, les tigres se mirent à foncer vers le campement dans un rythme effréné. Le combat ne faisait que commencer.

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[Abandonné] Une ... chasse inatendue. - DONOVAN & AERITH Sand-g10Mar 8 Oct - 16:10
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Lorsque Donovan se tut, coupé par ce cri inhumain, la jeune femme sembla se figer. Elle jeta un regard à l'autre homme présent, puis se dirigea vers la sortie. Elle lui masqua la vue de l'extérieur, ne laissant passer que le froid mordant de la Toundra. En réponse aux grognements venaient les cris des hommes; et pourtant, il ne pût en comprendre un traître mot. Il pût discerner un soldat s'approcher d'elle, et là encore, il ne sût capter les mots d'explication.

Réagissant à un ancien réflexe de soldat lorsqu'il se sentait menacé plus que de raison, Donovan banda les muscles de ses bras et tira sur les liens qui le retenaient, dans l'espoir de les briser. Quoiqu'il se passe à l'extérieur, que des hommes paniquent et prennent les armes n'augurait jamais rien de bon .Et si quelqu'un, ou quelque chose devait tuer tout ces hommes, nul doute que ça le tuerait lui, dans la foulée. Il espérait seulement que ce ne soit pas les rebelles- ils ne lui laisseraient aucune chance s'ils découvraient le symbole de l'Aurore brodé sur sa tunique, en dessous de la lourde fourrure qu'il portait.

Elle prononça des paroles qui se perdirent dans le tumulte du vent et du combat à venir, puis tourna les talons pour s'engouffrer à nouveau dans la tente et prendre son arc. Elle lui jeta alors un regard qui l'inquiéta, lâcha un juron- et, après avoir dégainé une lame, elle s'approcha dangereusement de lui. Il crût qu'elle allait lui ôter la vie afin de ne pas s'imposer un fardeau de plus; elle trancha ses liens à la place, lui demanda s'il savait se battre. Contre des bêtes sauvages, apparemment.

- Me débrouille, fit Donovan en hochant la tête.

Sur ses ordres, l'autre homme lui rendit ses armes et sortit à la suite de la jeune femme. Il s'arma rapidement et sortit enfin de la tente... pour se retrouver en plein chaos. Il ne vit d'abord ce qu'il se passait, puis comprit rapidement en suivant des yeux la trajectoire que suivit le trait de la jeune femme. Har'Koa.

- Et merde, siffla l'archer entre ses dents, reprenant mots pour mots l'expression de sa geôlière- comme si la meute de prédateurs ne pouvait leur inspirer que cela.

Il courut se poster à ses côtés, encocha une flèche à son arc et ajusta son tir. Il retint un autre juron du bout des lèvre. Il détestait se battre dans ces conditions: une visibilité réduite, un vent qui s'amplifiait et ferait dévier ses flèches, des hommes dans la ligne de tir... Mais il jamais il n'aurait survécu à ses années de soldat s'il n'avait sût se battre qu'au soleil. Sa flèche vrilla les airs gelés et se ficha dans l'oeil d'une bête, transperçant son cerveau. Pas exactement ce qu'il avait visé, mais le résultat était sensiblement le même: la bête tituba sur quelques mètres pour répandre son sang dans la blancheur pure de la Toundra.

Mais les Har'Koa étaient rapides, et agiles. Et avec le vent que ne cessait de grandir, les tirs des archers serait bientôt inefficace. Donovan encocha une nouvelle flèche à son arc, choisit sa cible- et comme à son habitude, fit abstraction de tout le reste, ne prenant en compte que les mouvements de sa cible et le vent.

A nouveau, son trait fendit l'air. Il vit le projectile faire une courbe dans les airs, pour se ficher in extremis dans l'épaule droite de sa cible. Qui ne prit même pas la peine de ralentir. Il abaissa son arc et saisit le bras de la jeune femme.

- Ils seront bientôt trop près pour qu'on puisse utiliser nos arcs, lui cria-t-il. Et de toutes façons, avec le blizzard qui vient, nous manqueront nos cibles ! Vous devriez calmer vos hommes et les rappeler.

Il ne se posa même pas la question de savoir comment elle prendrait ses paroles. Ne se dit même pas que si elle commandait ces hommes, c'était parce qu'elle était qualifiée pour ce faire. Ni qu'elle saurait, justement, quelles mesures étaient à prendre. Dans le tumulte de l'attaque, il venait de lui accorder le respect qu'il avait toujours eu pour ses propres chefs, de reconnaître sa position. Et il avait toujours dit ce qu'il pensait à ses chefs, quand bien même ils l'avaient pris en grippe par la suite.

Il lâcha la jeune femme, et fixa les prédateurs en rangeant son arc. Une lance... il fallait qu'il mette la main sur une lance.

Donovan Esylandre

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[Abandonné] Une ... chasse inatendue. - DONOVAN & AERITH Sand-g10Jeu 17 Oct - 13:12
L’homme n’avait pas tord, les bêtes ne semblaient pas craindre les tirs et leur nombre ne faisait que de croitre. La peur avait déjà envahi le campement, mais tomber face a une meute de Har’koa était la chose la plus improbable que la jeune femme aurait cru voir un jour. Le vent qui soufflait sur la toundra n’aidait pas les guerriers qui part sa faute rataient  souvent leur cible. Mais Aerith ne fuirait pas, ils étaient assez fort pour les repousser ou si cela n’était pas le cas, alors sa mission aurait échoué et sa sentence serait la mort. Ses yeux de nuit regardèrent l’homme un instant avant qu’elle n’ose lui répondre d’une voix perçante. « Je ne fuirais pas, si nous ne pouvons les avoirs a distance, j’irais moi-même leur ôter la vie de mes mains. » Ces quelques mots résonnèrent cependant faux dans sa bouche, comme une si frêle jeune femme aurait pu a elle seule décimer une meute entière au corps a corps ? Elle-même n’en avait pour l’instant aucune idée, mais elle ne déserterait pas et encore maintenant que cet homme lui en intimer l’ordre. Alors que la brune reprit son arc en main, un cri vint surplomber le brouhaha qui s’était installé dans le camp. « GARHAL EST SORTIT DU CAMPEMENT ». Ce nom fit changer le comportement de l’archère du tout au tout, elle connaissait assez bien son second pour savoir qu’il n’avait peur de rien, de vraiment rien. Ses yeux fouillant la Toundra, elle remarqua bien vite l’Ombre, se déplaçant avec sa faculté à se déplacer en se téléportant a courte distance, ses dagues runiques en mains, il n’eut pas de mal a combattre un Har’Koa a lui seul, jouant avec sa rapidité pour lui assener des coups jusqu'à ce qu’il ne puisse tenir debout et tomber dans la neige. Mais ce qu’il ne savait pas encore c’est que son attaque surprise aller attirer sur lui les autres créatures qui l’avaient vu. « Imbécile » chuchota la jeune femme pour elle-même.

« Protège le campement et ne le quitte avec les autres qu’en cas de nécessité tu as compris ? » dit-elle a un de ses guerriers de confiance. Avant de s’équiper de ses avants bras en métal avant de prendre la sortie du campement en lançant a l’inconnu qui a surement échapper a un sort bien plus triste que ce qu’il lui attendait « Tu es libre de faire ce que tu veux, partir ou rester, je ne t’oblige a rien et nos affaires ne te préoccupe surement pas. » Puis ses pas l’avaient guidé jusqu'à la sortie du campement qu’elle prit avec de longues foulées. Dans le blizzard naissant Aerith eu du mal à voir Garhal, se débattant comme il le pouvait contre deux Har’Koa lui tournant autour. Trop loin pour pouvoir s’interposer, la jeune femme utilisa ses ailes invisibles pour les autres races pour se propulser plus vite à sa hauteur et avec ses deux dagues qu’elle plaça juste entre les deux crocs de l’animal a le maintient  a distance quelque secondes, laissant le temps a son second de reprendre ses esprits et de se mettre dans une meilleur position. Mais le tigre blanc en décida autrement et se leva sur ses pattes arrière en balançant ses pattes et ses griffes vers la jeune femme qui l’évita de justesse.  Garhal se téléporta sur le coté de la bête avant de le pousser violement sur le coté pour qu’il libère sa chef. Le grognement sourd de l’autre animal se fit entendre alors qu’il saute sur les deux jeunes gens.

Se baissant Aerith évita de très peu l’Har’koa qui la griffa sur son épaules droites, lui arrachant un bout de peau. La jeune femme lâcha une plainte aiguë en se relevant une main sur la blessure qui s’était déjà mise à saigner. D’une main elle envoya sa lame dans le ventre de la bête tout en chancelant en arrière en trébuchant sur le corps de L’Har’Koa tué quelques instant plus tôt. Les mains dans le sang de l’animal, Aerith eu quelque haut le cœur. Quelque chose craqua, ce fut tout d’abord un petit son si léger que les oreilles de la femme ne l’entendit pas, mais bientôt il s’amplifia de plus en plus. Sans bouger d’un pouce en comprenant ce qui se passait, elle cria assez fort pour que son compagnon entende tout en combattant la bête en esquivant du mieux qu’il le pouvait ses coups.

« Reste pas la ! La glace est en train de se briser ! »

« Et toi ? »

« T’en fais pas, mais bouge de la ! »

Quelque chose bougea sous elle, des rumeurs couraient sur de long tunnel caché sous les glaces reliant des endroits aux autres, cependant était-il possible que la jeune femme en ai trouvé un ? Ou alors ne serait-ce qu’un trou sans fin ou la jeune femme n’en sortira jamais ? Blessée il lui était impossible d’utiliser ses ailes. Elle ferma les yeux alors que tout s’effondrait.

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- Je ne dis pas que...

Donovan n'eut pas le temps de terminer sa phrase- un cri l'interrompit, à l'attention de la jeune Commandante. Il ne comprit guère les paroles noyées par le blizzard, mais elles semblèrent affecter sa geôlière. Du peu qu'il pût en voir, son regard changea radicalement. Il étouffa un juron, sentant venir la mésaventure...

Ca ne manqua pas. Après lui avoir lâché rapidement qu'il était libre de faire ce qu'il voulait, elle s'enfonça dans la Toundra, rompant les rangs, laissant ses hommes livrés à eux-mêmes pour partir à la poursuite d'ombres dans la glace. Il ne devait rien à cette femme. Absolument rien. Ses soldats l'avait capturé, et elle avait menacé de la torturer. Il avait prit sa décision. Il profiterait du chaos, de l'attaque des fauves et de la mauvaise humeur de la Toundra pour s'éloigner de cet endroit et...

Donovan poussa un juron et attrapa la lance d'un soldat qui passait par là.

- Donne moi ça, toi, lâcha-t-il en balançant son pied dans le torse de l'homme pour le faire lâcher prise.

Ne prêtant aucune attention aux imprécations du malchanceux, il sortit également du campement à la poursuite de la Commandante. Il lui fallait faire vite- elle n'était guère plus qu'une silhouette à travers la neige. Elle, l'homme qu'elle avait apparemment suivit, et les deux Har'Koa qui les entourait. Non... les trois. L'un se tenait derrière elle, plus en retrait- approchant lentement tandis qu'elle se battait. Elle tuait son adversaire quand Donovan, après avoir prit son élan, sautait sur le troisième fauve, la lance dirigée vers la nuque de la bête.

Elle s'y enfonça en un sinistre craquement- le sang vola dans le vent, éclat vermeille dans une blancheur immaculée. Le bois de la lance, gelé, céda sous son propre poids, et il ne dût sa survie qu'à la chance- le tronçon de bois rata de peu son torse, se contentant de tracer sur ses côtes une fine ligne écarlate.

Il avait atterri sur le Har'Koa et s'apprêta à se relever lorsqu'un autre craquement, plus inquiétant, se fit entendre.

- He ! Vous...

Il fut interrompu une fois de plus lorsque la glace céda sous lui. Son monde tourbillonna sur lui-même, tandis qu'il se sentait chuter parmi la glace brisée. Le choc fut rude- et pourtant, le cadavre du fauve, sous son corps, amorti la chute en s'éclatant contre les monceaux de glace. Il se releva, hébété et trempé du sang de la bête, cherchant à reprendre le contrôle de son corps le plus rapidement possible.

Il ne prêta aucune attention à l'endroit où il se trouvait. Il lui fallait bouger, ne pas rester là. Il ne tenait pas à ce qu'il restait de glace au dessus de sa tête ne s'effondre également. Il avança de quelques mètres, à la recherche de la jeune femme brune.

Il l'avait vu tomber, elle aussi. Ou du moins il avait crut la voir tomber- mais pour autant qu'il le sache, elle s'était peut-être échappée de ce piège.

- Jeune téméraire ?

Sa voix ne portait pas autant qu'il le voulait. Le vent de la Toundra s'engouffrait dans le trou au dessus de lui, et provoquait un sifflement qui lui vrillait les tympans. Un grognement sourd retenti- il releva la tête. Vit un Har'Koa évaluer la hauteur...

Donovan jura à nouveau.

- Ecoutez jeune fille, c'est le moment de vous montrer, cria-t-il à nouveau, la voix plus claire.

Donovan Esylandre

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