Raconte une de tes embuscades en détaillant particulièrement la mise en place de la stratégie et ta façon de commander tes hommes. La situation est à ta discrétion.
Réveil au camps , Effectif :
-15 Hallebardiers
-10 Archers
-5 Cavaliers ( archers)
- Ton héros
On vint le réveiller deux heures avant l'aube, il était dans sa tente, seul, au milieu d'un carré de terre battue, sur sa paillasse. Ce n'était pas une si grande tente que ça, à peine plus qu'un bout de toile, tendu entre huit piquets, pour plus de stabilité, mais c'était chez lui, sa résidence. On disait souvent que les militaires étaient pareils à des escargots, ils transportaient leurs vies sur le dos. Se relevant doucement il ordonna à la personne qui l'enjoignait à se presser de lui dire ce qu'il y avait, ce n'était pas de l'urgence qu'il sentait dans la voix de l'homme, mais plutôt de l'excitation, son corps commença doucement a décharger son surplus d'adrénaline en lui, bondissant du lit il se hâta d'aller ouvrir et invita la personne à entrée.
C'était son second, une personne à qui il confirait sa vie sans hésiter. Ce dernier tenait une missive à la main, Cellendhyll savait ce que cela signifiait, mais il n'osait l'espérer, ça y'est, ils allaient enfin attaquer un convois. Cellendhyll allait pouvoir enfin prouver qu'il savait manier des troupes, qu'il savait ordonner des actions de stratégie et qu'il savait prendre l'avantage sur un terrain, bien sûr cela serait tellement plus facile, si ayant les pouvoirs d'un dieu, un général pouvait remodeler le terrain... Mais il n'était pas dieu, loin de là, tout au plus un humain, un Lorialet, qui ne pouvait compter que sur lui-même et ses quelques expériences de l'armée qu'il avait eu.
Cette embuscade allait être un vrai test, il avait déjà tué et les hommes avec lui aussi, mais ce n'avait jamais été de sang froid, enfin, ils ne l'avaient jamais prémédité, jamais ils n'avaient pensé vraiment à comment bien prendre la vie d'une personne... Tout en épargnant le plus des siens. Quelle décision douloureuse, quel choix lourd et épuisant... Cellendhyll se trouvait maintenant avec ses trois gradés s'occupant chacun d'un groupe, bien que les cavaliers ne soient pas beaucoup, ils n'étaient en aucun cas négligeable. Une force de frappe mobile, rapide et surtout quasiment incontrable. C'était ce qui faisait la force de cette cavalerie, mobilité, précision. Frappes chirurgicale, c'était cela. Puis l'appui fournit au sol par les archers et les hallebardiers ajusteraient facilement la balance.
Cellendhyll déploya la carte rudimentaire des lieux sur la table de la tente de commandement et planta sa dague dans l'angle inférieur gauche, les autres faisant pareil avec leur côté, cela empêcherai la carte de se refermer, et faciliterai la lecture, une lanterne fût emmenée et ils s'y penchèrent dessus, c'était un terrain pouvant tourné a leur avantage, une plaine, en faux plat montant dans leurs sens, vallonné impliquant une vue réduite, les gardes du convoi devaient être nerfs a vif avec une configuration de terrain pareil, le seul problème étant le manque de foret, donc d'arbre a proximité pour barré la route ou pour camoufler les piquiers et les archers, mais les herbes hautes serviraient parfaitement pour ça, les complications allaient être pour les cavaliers, et la courbe qu'ils devront faire pour effectuer un revers. La tactique porte le nom du marteau et l'enclume, et ne peut être contrée que par une élite de vétéran et équipée d'arme d'Hast, accompagné de magicien...
Mais là n'était pas le cas du jour, c'était deux chariots, emplit de prisonnier, accompagnés par une centaine de soldats, équiper pour la plupart d'Hallebarde et d'hache ou d'épée, quelques archers, et de deux cavaliers, les gradés, soit les cibles prioritaires avec les archers, puis ensuite les chevaux de trait, puis les hallebardiers, qui se finirait sans doute au corps a corps, ils avaient bien plus de flèche qu'il ne fallait, mais ils devraient opérer par des replis stratégique, pour réduire les effectifs avant le corps à corps final, si corps a corps il y avait... Il avait trente personnes, contre cent, selon les statistiques, tout était possible, mais ils avaient un objectif supplémentaire, s'ils parvenaient à libérer les prisonniers, leurs effectifs monteraient a plus de cent, c'était un gros coup. Et il regrettait presque de ne pas avoir plus de cavalier, c'était vraiment une ressource de guerre précieuse.
Malgré tout il voyait mal comment les ennemis pourraient s'en tirer, il préparait une embuscade, dans un terrain fort propice à ce type d'exercice, contre un adversaire supérieur en nombre de troupes, mais il possédait les troupes parfaites pour ce type d'exercice, certains hallebardiers avaient aussi un arc, bien que n'étant pas des archers, ils l'utilisaient pour chasser, ou pour faire des concours, cela portait hypothétiquement le nombre d'archers a 20, et réduisais le nombre de porteur de lame a 10, mais la balance était bonne, lui-même se considérer comme un archer, et pourrait porter assistance en cas de corps a corps, pas le cas de tous les archers, n'ayant qu'une dague ou un glaive comme arme dite secondaire.
Se redressant Cellenhyll fixa petit a petit chacun de ses commandants de troupes, il comptait sur eux, lui, il serait en " première " ligne avec les troupes, il préférait ça, combattre au coeur même de ses hommes, une histoire de moral... Ils se mirent en place après un solide petit-déjeuner et une courte prière envers Yehadiel, ils étaient fin prêt. Cellendhyll pouvait sentir son coeur pulsé doucement dans son torse, c'était l'attente le pire, elle permettait de s'imaginer, de vivre les pires scénario possible, elle faisait que le temps semblait passé au ralentit, c'était peut -être la surcharge d'adrénaline qui alimentait chaque muscle et chaque centimètre carré des soldats, les faisant se tendre, les rendant tendus et facilement irritable, comme toujours avant que le combat ne permette a leurs nerfs et a leur corps de se lâcher. Certains semblaient être au bord des larmes, ils savaient qu'aujourd'hui ils risquaient de perdre des êtres chers, de souffrir de blessure, ou de perdre eux aussi la vie, rien n'était sûr, il suffisait d'un instant pour qu'un combat s'inverse, un fil tendu rompu, un éclat d'une lame, une seule erreur, et c'était la fin.
Les soldats sentirent soudain toute leurs sombres pensées s'envolaient, ils entendaient les bruits des chariots, Cellendhyll se tourna doucement vers ses hommes et hocha doucement la tête, avant de prendre la parole a voix basse, quasiment un murmure, les plus proches transmettraient aux plus éloignés.
- Attendez ma première flèche, puis décocher, les chevaux en premier, puis ensuite, les archers, des questions? Non? Alors soyez prêt messieurs.
Il ferma un court instant les yeux, tout allait se jouer maintenant, pareil à un équilibriste, il allait se tenir en équilibre sur la trame même de l'univers, aujourd'hui, il allait changer son histoire, il murmura un rapide salut à la lune et se dressa de toute sa taille, il aperçut alors pour la première fois les hommes qui venaient d'être condamné à mort, pour lui, pour les Rebelles, pour Galaad. Il banda lentement la corde en direction de sa joue alors que les premiers cri d'alarme retentissait, au loin il aperçut les cavaliers remonter la route, larguant les premières flèches en direction de la queue de colonne, il tira alors sa flèche, directement dans le poitrail du cheval de tête, le faisant stopper les deux chariots.
-ARCHEEEEEEEERS FEU !
- Embuscade !
- On nous attaque !
- Archers a v..
Il fut interrompu par une flèche en travers de la gorge, le plus gradé venait de tomber, il fut rapidement rejoint par l'autre et dès lors ce fut la débandade, les archers tirèrent des flèches à l'aveuglette devant eux, ne causant pas grand dégât, si ce n'est quelque plaie, tandis que les flèches rebelles venaient les fauchés, ils n'eurent le temps que de lancer une dernière volée avant d'être anéantit par leurs adversaires, le combat s'annonçait bien parti pour les rebelles, les flèches pleuvaient sur le convois à l'avant et à l'arrière Les corps tombaient, les cris fusé, mais la discipline était brisée, ils courraient en tout sens, s'éloignant des chariots pour essayer de fuir dans la campagne, essayant de charger les archers, d'autres s'abritant sous le premier chariot. De son poste Cellendhyll pouvait apercevoir son second descendre de cheval et se diriger en courant vers le chariot de l'arrière, il avait deux sabres court a la main et il n'eut qu'à s'en servir deux fois, couvert par deux de ses hommes il progressait rapidement, mais pas assez vite, il allait se faire découvrir, regardant ses Hallebardiers le Lorialet hésita un long moment, devait il ordonné la charge ? Ils n'étaient que dix, contre une cinquantaine encore en face... Finalement il prit sa décision, posant son arc sur le sol il tira sa lame bâtarde et la leva.
- Hallebardiers ! CHARGE !
Il parti le premier en courant, sentant son corps rebondir souplement a chaque foulé, en face il vit une ligne se former, les boucliers levés, les Hallebardes par-dessus, mais il s'en fichait, il avait envie de hurler toute sa rage, toute sa haine, il devait tuer, sentir le sang, voir les visages de ses adversaires, son hurlement rejoignit finalement la clameur guerrière de ses Hallebardiers, ils courraient peut-être à la mort, mais ils y allaient avec brio. Le choc entre les deux troupes fût terrible, dès le premier contact le sang gicla, hélas, c'était celui d'un rebelle, planter au vol par une Hallerbade adverse, mais Cellendhyll s'en fichait, il tranchait tout ce qu'il pouvait, bras, crâne, main, torse, il semblait être en rage berserk, couvert de sang, sentant à peine les blessures sur lui, il combattait vaillament, peut être trop a découvert, mais de cette manière il sauvegardait ses hommes, les ennemis convergeant vers lui comme des mouches attirées par du miel.
Puis finalement se fût fini, les prisonniers les avaient finalement rejoins, avec des armes faite de bric et de broc, des armes pillées sur des cadavres, ils venaient de lui sauver la vie, quelques secondes de plus et Cellendhyll aurait succombé sous le nombre, il avait déjà reçut de sérieuse blessure et il n'avait plus qu'à espérer de l'aide du mage guérisseur ou de survivre jusqu'à la nuit pour pouvoir se soigné quelques plaies. Il se releva maladroitement et compta les pertes, 6 morts, 2 à amputé, et deux blesser léger, c'était une victoire totale, mais quelque chose semblait clocher, c'était trop simple, beaucoup trop simple, pourquoi n'avaient t'ils pas eus une escorte? Normalement des cavaliers étaient utiliser, surtout en plaine... Que se passait t-il ?
Soudain le sol sembla trembler, une charge, se jetant instinctivement sur la première Hallebarde à sa portée, Cellendhyll espéra que ses soldats auraient l'audace d'en faire autant, il ne fallait pas avoir peur, les chevaux étaient des créatures trop intelligentes pour se laissez blesser, surtout au niveau du poitrail, il brandit alors son arme devant lui et eut juste le temps de sentir une flèche pénétré son pourpoint en cuir, le frappant au niveau du plexus, il tomba en arrière et sentit son dos rebondir contre un cadavre, il n'était pas blesser , mais avait juste le souffle coupé, un très grave problème quand on savait que se battre sans souffle revenait à se suicider. C'étaient des archers à cheval, une vingtaine, il se sentait stupide sur le coup, incapable de donner des ordres et d'ordonner ses troupes, mais il savait que ses seconds réagiraient vite, enfin il espérait...
Il cria de douleur quand une flèche pénétra son bras, et une autre son genoux, il essaya de rouler sous le chariot mais une nouvelle flèche le heurta au niveau des reins, il était prit pour cible, et n'avait pas grand-chose pour se proteger, si ce n'est son armure de cuir, il décida d'arrêter de bouger pour ne plus subir de flèche et attendit, tendu, prêt a tout moment a sentir une flèche pénétré son crâne ou toute autre partie pouvant être mortelle, mais il ne se passa rien de tout ça, il entendit des bruits d'arc, un bruit de cavalcade, puis plus rien pendant quelques minutes.
- Capitaine ? Cellendhyll ?! Où êtes-vous?
- I-ici... eut-il le temps de dire avant de sombrer dans l'inconscience.
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