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 [Mise en pause sur demande]Baron Bryock [Cendre]

 
[Mise en pause sur demande]Baron Bryock [Cendre] Sand-g10Ven 30 Aoû - 18:59
Böröck Yo'Valhgunnör

 Courageux – Calme – Sang-froid – Charismatique – Loyal – Froid – Cruel - Têtu – Mélancolique – Pragmatique – Idéaliste - Méfiant.
Information
Surnom  Baron Bryock
Âge : La trentaine, peut-être plus, peut-être moins.
Nationalité : Eau
Profession : Capitaine pirate du navire « Lame-de-couteau ».
Camp : Indépendant.
Noblesse : Porte le faux titre de « Baron » qui n'a aucun lien avec un prétendu titre de noblesse.
Est l'héritier du clan déchu de Valhgunnör.
Croyance : Qjomamna, déesse des bryares.
Azuria Mira, déesse de la mer et des océans.
Famille : Capitaine de l'équipage de la « Lame-de-couteau ».
Race
Bryaronne





Originaire des confins des royaumes de glaces, née des fjords enneigés et des banquises de glaces, la race Bryaronne (aussi orthographié "Bryare" ou  "Bryarenne" ) est, anatomiquement parlant, très proche de l'homme. Cette espèce humanoïde possède deux bras terminés par des mains à cinq doigts et aux pouces opposables, cinq orteils par pieds, deux jambes, des organes reproducteurs identiques à ceux qu'on trouve sur un homme ou une femme classique, un cou surmonté d'une tête accompagnée d'oreilles aux formes tout à fait classique selon les canons humains.

Mais c'est ici que s'arrête les ressemblances aux espèces humanoïdes classiques et que commencent de frappantes différences. Tout d'abord, la peau d'un bryare est blanche comme la neige, mais zébrée d'une multitude de rayures noires dont l'agencement est unique à chaque individu. Cet étrange motif est aussi accompagné d'un trio d'étranges tâches noires situées au niveau des orbites et englobant aussi le bout du nez et les narines. Si l'on rapprochait l'apparence d'un Bryare à celle d'un animal exotique, ce serait celle d'un zèbre ou d'un panda.
Autre détail saisissant : les yeux des bryares. Si l'on recense une grande diversité de couleurs de pupilles, allant du vert au bleu en passant par la noisette ou le gris, la sclèrotique (le blanc de l'œil chez les humains) est invariablement noire et brillante, comme deux morceaux de charbons humides. Cet étrangeté anatomique est la raison pour laquelle les bryares sont réputés pour avoir un regard on ne peut plus intimidant et effrayant.

Le reste des différences entre bryares et espèces humanoïdes classiques se trouve au niveau des organes internes. Il est à noté que le sang des bryares contient une propention étonnante de carbone et une mélanine spéciale donnant à ce fluide vital une teinte rouge-noir particulièrement sombre. De ce fait, l'intégralité des muqueuses des bryares et bryarennes sont de la même couleur noir-charbon.  Enfin, on remarque que l'espèce bryare, de pars son originaire glaciale, font preuve d'une grande endurance, d'une surprenante agilité pour leurs larges gabarits et d'une résistance impressionnante aux températures froides. On note aussi chez quelques rares individus des pouvoirs magiques dormants, mais ce don est si rare pour ce peuple que les rares élus deviennent soit messie, soit paria.

En ce qui concerne la société bryaronne elle-même, elle est composée d'une multitudes de clans séculaires, isolationnistes ou au contraire ouvert vers le commerce extérieur. L'ensemble des clans est régi par un Roi unique et sa Grande Cour qui n'est couronnée qu'après une longue cérémonie religieuse où il abandonne son enveloppe charnelle pour engoncée une lourde armure en métal noir et au masque effrayant, décoré d'une manne blanche et noire sur le crâne, la nuque et le haut des épaules. Cette armure représente le gardien protecteur du peuple bryare. Selon les superstition, si l'armure n'est pas portée avant chaque lever et coucher de soleil, un malheur s'abattra sur un des clans bryares.
De ce fait, si il est impossible pour le Roi actuel de porter l'armure, c'est un des membres de la Grande Cour, elle-même composée de chefs de clans, de doyens, de chamanes et de magiciennes, qui se doit de la porter jusqu'au retour du Roi... Ce rituel n'a rien d'extraordinaire, puisque le Roi Bryare doit régulièrement se rendre dans des sources sacrées, cachée dans les fjörd de glaces, pour se purifier et communier avec la Déesse protectrice des bryares et bryarennes : Qjomamna, [Kyomamena] la Reine Mère. Figure mystérieuse, elle peut-être aussi bien interprétée, selon la mythologie bryarenne, comme une simple femme choisie pour devenir épouse du roi et mère du prochain que comme une incarnation de la terre enneigée, un symbole de la fertilité et de la maternité ou l'allégorie de la femme-mort à opposée à l'homme-vie. Un sanctuaire pour Qjomamna a été érigée au plus profond des montagnes de Glaces, protégées par des gardes d'élite, toutes de sexe féminin ainsi que par des vestales dont la vie est dédiée à veiller au confort de Qjomamna. Toutes les servantes et gardes font vœu de silence pour ne pas briser le secret de l'identité de Qjomamna, les plus fanatiques allant jusqu'à se couper la langue pour s'en assurer. Quiconque, qu'il soit homme ou femme, elfe, nain, bryare, gnoll ou orc, qui ose fouler le pied le sanctuaire sacré de Qjomamna s'attirera l'ire du peuple bryare tout entier, sa mise à mort étant déclaré à travers le monde entier s'il le fallait.

Depuis l'arrivée de l'Aile Ténébreuse, la société bryaronne traverse une crise sans précédent : le Roi n'est pas revenu de son dernier pélerinage auprès de Qjomamna, certains affirmant que les neiges l'ont engloutis, d'autre préférant la thèse de l'abandon. L'Armure royal passe donc de Doyen en Chamane, de Chef de clan en Magicienne, tous goûtant pour un jour le pouvoir royal... et tous complotant dans l'ombre pour s'en emparer définitivement le jour où les espoirs de revoir le Roi véritable auront tous disparu... Plusieurs clans envisage la séparation avec la Grande Cour, afin d'affronter la crise de l'AT en indépendant. Pour le peuple bryare, le caractère sacré de l'armure perd petit à petit de son pouvoir et de son influence...

Un parfum d'apocalypse flotte parmi les peuplades bryarennes, et beaucoup préfère quitter les terres ancestrales pour tenter leur chances ailleurs, persuadé que le Roi s'est enterré au plus profond de la montagne de glace, en compagnie de son amante, en attendant que la guerre de l'Aile Ténébreuse ne cesse... Beaucoup de bryares et bryarennes considèrent vivre dans un monde d'après-apocalypse, où dieux, rois, pères, mères et espoirs les ont tous abandonnés. C'est grâce à cet exode massif des terres de Glaces que les bryares ont pu faire connaître leurs remarquable talents martiaux, ainsi qu'une grande connaissances en matière de reconnaissance dans les plaines enneigées ou sur les déserts de glaces. Les bryares ayant vécu au sein de villages de pêcheurs sont très recherchés pour leur expérience en matière de navigation en mer difficile et pour leur – prétendue – capacité à voir dans la nuit grâce à leurs étranges yeux. Opportunistes et profitant de leur indépendance nouvellement trouvée, ces bryares et bryarennes indépendantes s'engagent souvent comme mercenaires auprès de l'AT comme des rebelles, comme garde du corps ou entraîneur militaire. Les plus sages s'engage comme tuteurs auprès des nobles où ils peuvent faire partager leur grand savoir en matière d'astronomie, de poésie et de littérature, tandis que les individus aux boussoles morales les moins... précises trouvent rapidement une place auprès des criminels, des bordels, des bandits de grands chemins ou des pirates. On remarque aussi que de nombreux exilés, afin de ne pas perdre pied dans ce monde qu'ils considèrent comme perdus et où seul leur propre survie compte, s'invente des code d'honneur ou des commandements religieux pour les guider à travers l'adversité. Dernier détail : les bryares ont pour habitudes de considérer races et genres comme égaux à partir du moment où ils sont capable de botter des arrières-train. Le respect d'un bryare ou d'une bryarenne se gagne en montrant que l'on est capable d'affronter les épreuves de la vie sans panique, mais avec ruse, force, courage, endurance ou opportunisme.
Caractère

Fugitif et habitué depuis toujours à être appelé par son surnom, Bryock se méfiera instantanément de quiconque l'appelle par son vrai nom. Ce dangereux passif et une légère paranoïa naturelle sont à l'origine 'une certaine propension à se laisser trahir par son langage corporel, des mimiques montrant une sorte de "carapace" intérieure, ce qui le rend rapidement froid, rigide et incroyablement têtu à ses heures. Le Baron surprend régulièrement son équipage en se laissant parfois aller à la mélancolie poétique, se laissant distraire quelques minutes par un bruit insolite provenant de la mer ou s'abandonnant à la contemplation devant quelque chose de particulièrement envoûtant.
Individu naturellement calme et plein de sang-froid, il dégage une aura de commandement, de contrôle et de charisme. Sa froideur apparente apportant de l'authenticité à son rôle de capitaine d'un navire. Qu'il soit en présence d'amis ou d'étrangers, le Baron porte toujours un demi-sourire rogue aux lèvres, lui donnant un air aussi arrogant qu'il peut être séduisant... Ou effrayant.

Le Baron est en effet connu pour son pragmatisme en matière d'affaire et de combat. Amateur de feintes, de coup bas et n'hésitant pas à utiliser tous les moyens possibles pour vaincre ses adversaires, Bryock n'hésitera pas à rendre un combat déloyal en sa faveur si cela peut lui assurer la victoire. Quand aux périodes où il doit mettre le pied-à-terre pour régler ses affaires, le Baron Bryock aime inviter ses « amis » potentiels pour partager une coupe de vin exotique et régler leurs différends une bonne fois pour toute... Du moins, en les réglant « définitivement » à coup de venin glissé dans les boissons et de compagnons annonçant, un pistolet chargé pointé contre la tempe, que le Baron désire votre mort.

Mais le Baron n'est pas un homme impitoyable, sans foi ni lois. Il possède son propre code de l'honneur, très complexe et avec certes beaucoup « d'exceptions », mais c'est un homme qui n'ira pas chercher le combat inutile et ne cherchera pas à prouver sa supériorité à tout bout de champs. Dans le monde des pirates, mieux vaut savoir être modeste pour ne pas attirer trop vite les rivaux.

Ayant acquis la sympathie et le respect de son équipage pour ses talents d'épéiste et sa grande expérience de la navigation, il apparaît néanmoins aux yeux des étrangers comme un homme cachant sa brutalité derrière un masque de raffinement. Une sorte de brute jouant les noble aux yeux du monde... Ou peut-être l'inverse ?
On raconte aussi que certains membres de son équipage font état de projets fous nés du cerveau du Baron... Chasse au Kraken pour en dérober les écailles et les yeux et devenir l'équipage le plus riche de la Muerta, chasse à la sirène à l'aide de miel et de cire pour vérifier si leurs talents de chanteuses vont de paire avec leurs talents d'amantes, chasse au trésor mystérieux fait de perles, d'émeraudes et de panacée pouvant guérir tous les maux du mondes... Autant de preuve qui atteste d'un désir d'atteindre la gloire, de devenir un jour un personnage historique, une figure de conte et de légendes, mais qui mise moins sur une hypothétique postérité immortelle que sur un bénéfice à court-terme agréable et confortable.

Physique
 Bryock est un bryare, et comme les membres de cette énigmatique espèce, il a la peau blanche rayée de noir. Trois tâches noires ornent le pourtour de ses yeux, des orbites jusqu'au pommettes, et englobent son nez et ses narines. Son visage est plutôt long, à la mâchoire octogonale prolongée par un fin menton rectangulaire. Ses joues et son front plat, combiné à ses arcades sourcilières plus saillantes, donne au visage du Baron finesse et raffinement. Son nez à un profil bourbonien : long et légèrement convexe, et est orné d'une cicatrice au niveau de l'arrête, héritage d'un sacré coup de poing de la part d'une ancienne camarade. On remarque aussi un certain nombre de petites coupures au niveau de la joue droite, allant du bas de la mâchoire au front en se déployant en forme d'éventail, stigmate ayant pour origine l'explosion du petit bombe à proximité d'un tonnelet, dont les débris et échardes blessèrent le visage du fier baron.

Ce sont souvent les yeux du baron qui attirent en premier le regard d'un inconnu. Bryock a la chance d'être pourvu d'un regard enchanteur où se mêle à la fois froideur, nonchalance, indolence et une demi-cuillérée de folie. Ses iris vert de menthe, s'éclaircissant en un verre d'eau plus doux selon la lumière, contraste admirablement avec le manichéisme des couleurs de son visage. Les rayures naissant au niveau de ses orbites et formant un couple de spirales ne font qu'augmenter le côté intimidant du regard de cet étrange personnage.

Le baron, même s'il n'a jamais démontré aucun caractère narcissique, prend grand soin de ses longs cheveux noirs descendants en boucles paresseuses sur sa nuque et le devant de son visage. Portant habituellement un bandana rouge pour éviter de les avoirs dans les yeux, le baron est aussi remarqué pour son habitude à décorer sa coiffures de quelques perles, pièces trouées et petits bijoux en mémoires de quelques évènements important. Une pièce d'argent, trouée en son centre et accompagnée d'une série de trois perle verte, beige et ocre forment les accessoires les plus remarquable de la coiffure du commandant mercenaire. Ses oreilles, le plus souvent invisible sous l'épaisse masse de cheveux du pirate, sont décorées de deux boucles d'oreilles en zinc blanc. Enfin, le Baron est connu pour porter une barbe aux poils longs, souples et éparses ne dépassant pas le pouce de longueur... La plupart des membres de l'équipage de la Lame-de-couteau s'accorde à dire que si le baron venait à prendre l'eau, c'est un bouc sentant le chien mouillé et à la barbiche folle qui ressortirait de l'eau.

Doté d'une musculature fine et nerveuse, propre à celle d'un navigateur d'expérience, le Baron possède une finesse naturelle qui, malgré sa taille relativement modeste, le grandit plus facilement au yeux de ses interlocuteurs. Son bras droit, qui l'avait protégé de l'explosion précédemment citée, est recouvert d'une multitude de cicatrices plus profondes et plus étendues.

Côté vestimentaire, à pars son bandana facilement reconnaissable, le baron est connu pour ses goût plutôt... extravagant. La chemise de lin blanche et fraîche est une indispensable, surtout quand elle est accompagnée d'une redingote à lacet rouge aux manches déchirées pour plus de manoeuvrabilité, il porte souvent au combat un gambesson clouté noir porté sous un énorme manteau de la même couleur, aux manches déchiré et au tissu orné de motifs doré de dragons, de chimères, de griffons et d'hydres. Connu pour arborer de fines mitaines de laines pour les nuits en mers ainsi que des protège-bras en cuir clouté, il aime aussi à porter d'énorme bottes s'attachant à l'aide de quatre ceintures différentes ainsi qu'un pantalon bouffant noir l'ayant suivi pendant presque la moitié de sa vie et portant les cicatrices et recoutures de nombreux affrontements.

Enfin, le baron porte à la taille deux écharpes de soie bleue et orange qui lui servent de ceinturon et sur lesquelles Bryock accroche ses boussoles, bourses, parchemins et fourreau à l'aide de petits crochetons dissimulés. Le baron aimait souvent glisser son pistolet dans ce ceinturon, juste au niveau du bas-ventre, jusqu'à ce qu'il ne devienne le témoin d'un malheureux incident et d'une balle perdue ayant provoqué la castration involontaire d'un de ses plus fidèle compagnon qui portait son pistolet de la même manière. Depuis, c'est une habitude qui se perd parmi l'équipage de la Lame-de-couteau.
Capacités
Armes : Sabre ; Pistolet ; Poignards et couteaux ; couteaux de lancer.
Pouvoirs :
Familier :
Artefact : La petite pièce d'argent trouée que le baron porte dans ses cheveux a été identifiée par une ensorceleuse de passage comme un doublon magique, sensé apporter chance et fortune à partir du moment où l'argent de la pièce ne se ternit pas.
Autre : Bryock est très attaché à la petite gourde de rhum nain centenaire qu'il transporte dans son dos, n'en buvant que pour célébrer ses plus grands exploits. Le baron passe aussi beaucoup de temps à aiguiser son épée éxotique, héritage d'une expédition dans un temple naga.
Histoire

Histoire Tout commença une nuit d'été, sur une falaise bordant un rivage de galets du continent de Glace bordant l'immense océan. Dans une forteresse d'ébène et de pierre noire perdue dans la brume naquit Böröck, du clan Valhgunnör. Böröck grandit dans une famille aimante, sinon rude et impérieuse, composée de son grand-père, le doyen Olëyf, son père, le chef de clan Björnnö, sa noble mère Hildää et auquelle s'ajouta, sept ans après la naissance de Böröck, la jeune et lunaire Trÿss. Traversant une enfance sans histoire, mis à part les quelques larcins dans les celliers de la forteresse et l'occasionnelle chute du navire de guerre paternel en plein mois d'hiver, l'histoire de Böröck commença à prendre une tournure dramatique il y a quelques années de celà, alors que le clan, déjà appauvri par la guerre et l'hiver devenant de plus en plus rude, dû affronter une nouvelle et terrible épreuve.

Des émissaires de l'Aile Ténébreuse demandait à Björnnö et au clan de prêter allégeance à l'invincible conquérant. Promettant l'enrôlement des hommes dans les troupes de choc d'élites de l'Empire, où ils se couvriraient de gloire et d'honneur pendant que les marchands de l'AT s'occuperait de fournir la forteresse clanique en nourriture, médicaments et fourrures. Si le clan de la Vallée d'Argent se montrait aussi loyale que les autres clans bryares ayant rejoint l'AT, une place leur serait faite au sein de la noblesse impériale... Une seigneurie, un compté, une baronerie ou peut-être même un duché...
L'offre était alléchante, surtout lorsqu'elle apparaissait dans une telle période de crise. Beaucoup de guerriers de clan et leurs familles appréhendaient la décision de Björnnö avec inquiétude, espérant que promettre armes et hommes à l'Empire permettrait au clan de se sauver d'une famine qui s'annonçait aussi terrible qu'inévitable... Si ce n'était pour la promesse secrète faite à d'autres membres de la Grande Cour, lors d'un conseil de guerre, de rejoindre les rangs de la rébellion dans l'espoir de sauvegarder l'indépendance du peuple et de la royauté bryaronne. Björnnö se retrouva entre le marteau et l'enclume, n'ayant jamais informé sa femme ou son fils du camps qu'il avait choisit.
Au sein même de la famille de Böröck s'éleva des différences d'opinion devant la marche à suivre. Le vieux Olëyf voyait dans l'allégeance envers l'AT un moyen pour le clan de survivre et de prospérer, peu importait si l'on combattait pour les armées d'un autre. Après tout, l'histoire bryare était écrite avec le sang de nobles et courageux clans ayant lutté jusqu'à la mort pour leur liberté et leur indépendance, défiant les ordres du Roi et de la Qjomamna... Mais l'on avait beau se rendre sur les lieux de ces légendaires sièges et batailles, seul le silence des fantôme était là pour nous répondre sur le sens de ces sanglants combat. Au contraire, la noble Hildää essayait régulièrement de convaincre son mari – sans savoir qu'il avait déjà prêté serment aux rebelles de Glace – que servir l'AT signifierait servir une puissance ne désirant que la domination pure et simple du peuple bryare. On utiliserait les hommes comme chair à canon ou sujet d'expérience et les femmes serviraient de divertissements pour le reste des armées impériales. Elle avait déjà pris les armes contre des clans qui jalousait le territoire de la Vallée d'Argent, et la fière mère n'avait pas peur d'endurer de nouvelles batailles.
Böröck, qui comprenait très bien la situation de son père, essayait tant bien que mal d'expliquer à sa jeune sœur Trÿss la situation politique mondiale, et s'il parvenait parfois à lui faire comprendre que dans une guerre, il y avait parfois des camps « blanc » et des camps « noir », leur père avait bien du mal à savoir quel camps était le plus « gris » de tous.

Et jamais, jamais, jamais Böröck n'arriva à expliquer à sa jeune sœur pourquoi leur père ordonna la mise à mort de l'émissaire d'AT et de ses gardes du corps, ni pourquoi il envoya un de ses plus fidèle domestiques d'apporter au camps AT le plus proche la main baguée et tranchée de ce même émissaire.

Après cette brutale déclaration de guerre,  Björnö envoya des messagers prévenir la résistance d'un assaut prochain sur sa forteresse. Il donna aussi le choix aux familles de la Vallée d'Argent de rester pour défendre l'honneur du clan ou l'exode vers d'autres terres de Glace, où ils seront à l'abri de l'AT. Près d'un tiers du clan disparut dans le brouillard hivernal cette nuit là.

Quelques semaines après, l'océan qui rugissait sur les rochers de la falaise trouva un écho dans le grondement des armées noires de l'Aile Ténébreuse, transformant la neige immaculée de la magnifique vallée en une boue horrible et disgracieuse. À leur tête se trouvait un général en armure noire et à l'écharpe de plumes de corbeau, portant au bout d'une pique la tête aux yeux arrachées du messager bryare. S'ensuivit alors les jours noirs, les batailles, les sièges, la faim, la soif et l'épuisement. Böröck, Trÿss et à peu près tous les jeunes en âge de tenir une arme participèrent à la défense des murs de la forteresse, le plus souvent sous la protection de leur mère. Lorsque les nappes souterraines furent empoisonnées, on commença à fondre la neige. Lorsque les rations commencèrent à manquer, on commença à manger la neige. Lorsque toutes les flèches furent brisées et la poudre brûlée, on commença à arracher les pierres des murailles pour les lancer en contre-bas. Lorsque les épées furent tordues, les haches émoussées, les boucliers brisés et les lances épointées, les défenseurs commencèrent à égorger leurs adversaires à coup de dents ou à les étrangler de leurs mains blessées. Lorsque le clan n'en fût plus réduit qu'à vingt-quatre guerriers et guerrières apte à combattre, que l'on cautérisa enfin la grave blessure au ventre de la noble Hildää et que le soleil ne semblait plus se lever sous l'épaisse fumée des habitations et des cadavres brûlés, alors l'endurant Björnö désespéra de voir apparaître à l'horizon l'armée rebelle qui l'aurait sauvé.

Mais alors qu'il se préparait pour la dernière charge, pour la glorieuse dernière bataille, alors que les derniers membres du clan étaient acculés dans les dernières salles du donjon, Böröck s'occupait d'aider sa mère et sa sœur à s'échapper du piège mortel. Le principe était simple : la nuit précédente, un pan d'une muraille s'était écroulée sur elle-même vers l'intérieur de l'enceinte, entraînant avec elles les poutres de bois qui soutenait la chambre de sa sœur. L'endroit de l'effondrement avait laissé un trou béant dans la muraille et donnait sur les falaises dominant l'océan glacial, et était suffisamment couvert par la poussière, la fumée et le brouillard pour s'enfuir à partir du moment où Björnö donnait la diversion et retenait l'attention du général ennemi – qui avait fait une affaire personnelle de voir la fin de ce modeste seigneur qui résistait à son armée. À l'aide d'un pont de cordes jeté d'un bout à l'autre des ruines, il ne suffisait plus que d'aider la douzaines de bryares et bryarennes blessés à évacuer...

Mais c'est là qu'Olëyf, désormais appelé le Borgne, surpris son petit-fils en train de fuir au lieu de l'accompagner dans la mort et la gloire, comme un honnête bryare doit rendre son dernier souffle. Le vieil homme, l'armure déchirée et le visage déformé par la colère et la soif de sang, attrapa le bras de Böröck, insulta les fuyards de « traîtres », de « lâches » et que jamais ni le roi, ni Qjomamna ne pardonnera une telle fourberie de la part du clan.

Olëyf tira Böröck par le bras vers la salle du trône, où se préparait son père pour la mort.

Olëyf frappa le visage de Böröck et le nomma « chien sans honneur ».

Böröck dégaina de la main gauche le couteau dentelé que lui avait offert Olëyf pour son vingt-et-unième anniversaire.

Böröck regarda son grand-père dans les yeux, et lui murmura d'une voix plus glaciale que les blizzards d'hiver : « Demande aux cendres et aux fantômes ce que « l'honneur » aura apporter à notre famille. Seul le silence sera là pour te répondre sur le sens de ces sanglants combats. »

Böröck poignarda son grand-père deux fois dans le ventre, puis paracheva son œuvre d'un coup de coutelas dans la gorge, sectionnant l'artère carotide.

Olëyf s'effondra au sol, les yeux hagards, se brouillant de larmes d'incompréhension et de colère alors que le sang inondait sa gorge et noyait les malédictions qu'il voulait lancer dans un gargouillis horrible.

Böröck s'enfonça dans la brume, suivant sa mère et sa sœur ainsi que le reste des survivants bryares, coupable du meurtre de son grand-père et de l'abandon de son père.

Une fois rrivés en contrebas des falaises en suivant une échappatoire secrète, on n'entendais plus le chaos de la bataille, juste le sifflement du vent et le gémissement des blessés. Après une longue fuite à travers les plaines enneigée, Böröck embrassa fort sa mère et sa sœur, leurs fit de touchants adieux et s'éloigna, comme le restant des survivants, dans une direction différente. Le nom du clan Välhgunnär n'était plus, et si la société bryaronne venait à apprendre la survie de l'héritier de Björnnö, Böröck serait au mieux condamner à la décapitation pour désertion et abandon de son clan, et au pire...

Hé bien... Mieux valait ne pas imaginer ce que le pire lui réservait...

Dans la réalité

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[Mise en pause sur demande]Baron Bryock [Cendre] Sand-g10Ven 30 Aoû - 19:00
Histoire, Deuxième partie.

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« … Et c'est comme ça que mon baron a débarqué, tremblant, titubant, à moitié mort de soif et de froid, hm ? Débarquant en plein milieu d'un port de contrebande sans savoir où il venait de mettre les pieds, portant sur lui plus de bijoux en or que la plus cajoleuse des courtisanes elfiques... Ah ah ! Qu'est ce qu'on a ris avec les gars ce jour là, tu te souviens ? »

Celle qui venait de parler de sa voix grave et cassée n'était autre que Couteau, étendue nue sur les fourrures d'ours, de morse et de phoque de la cache secrète de l'équipage, enlaçant tendrement le corps de celui qui était appelé par tous le Baron Bryock. Le bryare caressait tendrement les cheveux roux de Couteau, perdu dans la réminiscence de son passé. Il regarda de ses yeux si étrange le corps recouvert d'effrayantes cicatrices de Couteau, mais il ne parvint pas à trouver ce corps autre que charmant.

Couteau était une elfe, très caractérielle, sournoise à ses heures et indubitablement sadique. Ses longs cheveux roux bouclés sentaient l'iode et le bois brûlé, sa peau était parfumé par le sel, la sueur et les parfums de contrebande. Ses yeux renvoyait l'image d'une chatte observant celui ou celle qui était devenu sa nouvelle proie, son nouveau jouet... Mais ce n'était pas ces magnifiques yeux bleu-vert-gris qui attirait le regard, mais l'affreuse cicatrice en demi-lune qui ornait ses joues, donnant à son visage l'impression d'un éternel et sanglant rictus. Cet ironique « sourire d'ange » était devenu sa marque de fabrique, ceux qui devenaient prisonnier de son équipage héritant toujours d'une pareille mutilation avant d'être renvoyé à celui qui payait l'exorbitante rançon.

Tous, sauf un.

Böröck.

Après avoir marché pendant des jours entières sur la côte enneigée, le bryare en fuite s'était faufilé dans d'impressionnantes grottes ornant la falaise, espérant y trouver un abri pour la nuit et le blizzard. Ce qu'il découvrit dans ces grottes humides et froides dépassa de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer : un véritable village construit sur pilotis, une cale-sèche naturelle où un impressionnant navire de guerre de facture humaine reposait. Tout autour, sur des passerelles branlantes et instables allaient et venaient des individus aux mines graves, souvent balafrées et surtout hostiles.
D'ailleurs, les canons de fusils qui s'élevèrent en direction de Böröck n'avaient rien d'amical non plus. On sonna l'alarme, cria à l'espion, cria au douanier, cria à l'idiot, et puis on ria, longtemps.

Une elfe au terrifiant visage et habillée comme un homme, à l'exception d'un décolleté on ne peut plus provocant, s'approcha alors du nouvel arrivant, une bobine de corde dans une main et un couteau dans l'autre. Elle gifla Böröck, donna un coup de manche en plein milieu du ventre pour lui couper la respiration, attrapa son bras et le tordit dans une position contre-nature avant de lui subtiliser la bague en or familiale dans un autre mouvement.

« Regardez qui vient se perdre dans les filets de l'araignée... Dis-moi, le maquillé, qui t'es, toi ? Pour être habillé comme un prince et te balader sans armes, en plein dans notre territoire... Un espion ? Un brigadier ? Un naufragé des banquises ? Un pêcheur ? Un baron bête et naïf ?... »

Böröck, qui ne pouvait plus supporter la douleur qui électrifiait son bras tordu, avoua qu'il était baron, oui, qu'il s'était juste perdu et que, par pitié, lâcher son bras s'il vous plaît avant qu'il ne se brise.

« C'est un baron ! Ça alors ! Un beau baron tout maquillé qui nous tombe sur le coin de la gueule comme l'orage dans les nuits d'été. Quel coup de chance, on aura même pas à se déplacer... »

L'elfe cassa quand même le bras du faux baron, plus par plaisir que par précaution. On le ligota, le frappa encore un peu, le jeta dans une cage puant le métal rouillé, la sueur, l'urine et le poisson pourri et on l'oublia quelques temps. On l'interrogea, lui demanda de se débarbouiller pour enlever toutes ces traces noires sur son visage, lui demanda d'où il venait et surtout, s'il y avait quelqu'un de décidé à payer une rançon pour le revoir.
Ce fût l'elfe qui fût la plus surprise d'apprendre que le « baron » n'en avait plus rien à faire. Que s'il mourrait de faim dans cette cage, cela reviendrait à la même chose que de revenir parmi les siens. Que personne ne voudrait payer une rançon pour un « baron » au mieux mort auprès de sa société, au pire considéré comme un fugitif qu'il vaudrait mieux éxiler. Puis, elle fût encore plus surprise de voir cet homme qui se disait « bryare » jeter des bijoux d'or et d'argent qu'il cachait sous ses haillons à ses geôliers en échange d'un peu d'eau et de pain. Au bout du compte, l'elfe commença même à apprécier les discussions philosophique – qui commençaient pourtant comme des interrogatoires – avec cette étrange créature à la peau zébrée qui devenait un peu plus fou chaque jour de captivité.

Puis vint le jour où les réparations du navire en cale furent terminées.

Il y eu un conseil parmi les pirates pour statuer sur le destin de leur prisonnier. Les cités alentours n'avaient pas fait mention de la disparition de nobles, et le prisonnier était trop sage et trop arrogant pour être un simple pêcheur. Il avait gagné la pitié et la sympathie de l'équipage pirate, ainsi qu'un certain degré de respect pour avoir enduré son tourment en silence.
On délivra finalement le « baron », lui demanda ce qu'il préférait entre une mise à mort rapide et sans douleur où s'engager à vie auprès de l'équipage de celle qui se présentait sous le nom de « Couteau », meurtrière, voleuse, misanthrope et artiste extraordinaire.

Böröck n'hésita pas un seul instant. On venait de lui présenter l'occasion de survivre et surtout de s'exiler du continent de glace. On lui proposait même une place auprès d'un équipage pirate où il serait nourri, logé, et où si l'occasion se présentait il pourrait se venger de tous ses tortionnaires en même temps.

Après avoir prêté serment, on demanda au fugitif de se nommer.



« Mon nom est Böröck, je suis un bry- »
« Je ne t'ai pas demandé ton nom. Je t'ai demandé de te nommer, le baron. »
« Mon nom est... Je suis... Le baron bryare. »
« Non, c'est mauvais comme nom. »
« Je suis le baron Byarok. »
« Hm... Pas tout à fait ça encore. »
« Je suis... le Baron Bryock. »
« … Bienvenue dans mon équipage, le baron ! »



Le baron bryock était né.

S'ensuivit de formidables aventures en compagnie de l'équipage de Couteau, celle devant qui les princes et les ducs tremblaient, celle qui donnait un sanglant sourire à ses ennemis, celle qui se couvrirait de gloire et de fortune et vendrait volontiers son corps, son âme et au moins la moitié de son argent à l'Aile Ténébreuse pour s'assoir juste un jour sur le trône de l'empire. On aborda, on pilla, on vola, on viola, on rançonna, on relâcha, on pêcha, mangea et baisa. C'est à cette période que le baron se convertit peu à peu au culte d'Azura Mira, se montrant particulièrement croyant les jours de tempêtes et d'abordages. La vie à bord du navire de couteau se comparait à celle d'une fièvre tropicale, et les talents de guerrier et de navigateur de Bryock ne passait pas inaperçus.

Il devint bientôt le second de la capitaine, ainsi que son amant. L'elfe au sourire balafré se montrait alors sous un jour plus doux, se laissant aller aux histoires fantastiques de Bryock, narrant les aventures extraordinaires de chevaliers sauvant des sirènes de terribles krakens, de temples nagas remplis de trésors perdus au fond des océans et de navires si bien construit qu'ils fendaient l'eau comme des lames de couteau.

C'était cette dernière histoire qui marquait le plus la jeune elfe, et bientôt elle se mit en tête de trouver un navire capable d'une telle prouesse.

Un jour, on repéra un magnifique vaisseau dans un port de l'archipel de la Muerta. Les marins qui le manœuvrait le vantait comme le plus rapide de tout le territoire de l'Eau, capable de semer les galères impériales pour aller piller quelques navires apportant des armes aux rebelles, puis revenir dans la même journée aborder les galères à l'aide de ces mêmes armes ! Un incroyable plan s'imagina bientôt pou l'équipage de Couteau...

Le but était de leurrer leur proie vers leur propre navire, embarquant plus de cinquante tonneaux de poudres, qui naviguerait sous pavillon marchand elfe. On le placerait en mouillage à proximité d'une île où Couteau avait l'habitude d'enterrer ses trésors, et où se trouvait des récifs acérés qui deviendraient de formidables cachettes pour de courageux pirates prêt à fondre sur leurs proies à l'aide de barques et de canots. Enfin, le vieux Maçon, qui commençait à montrer les signes avant-coureur de lèpres après cette fameuse nuit en compagnie de ces trois prostituées masquées, acceptait de se faire sauter avec le reste du navire pour désorienter et surtout éliminer une partie des marins du navire abordé... Pour le reste, disons qu'on ferait parler la poudre et l'épée.

Le jour où les rouages du plan se mirent en mouvement, tout se déroula relativement comme prévu. Quelques prisonniers drogués, habillés comme des marins de la marine marchande, titubant sur le pont du navire de Couteau ne faisant que renforcer l'illusion d'une proie aussi facile qu'intéressante... Et la proie tomba dans le piège.

Le vieux Maçon s'en alla dans une brûlante explosion avec la moitié du stock de rhum, selon ses dernières volontés, et l'abordage commença. Comme une bande de corbeaux fondant sur un animal blessé, les pirates de Couteau attaquèrent. L'océan résonna du fracas des pistolets, l'air s'embaumant brusquement du parfum de poudre brûlée et sang versé. On massacra et on se fit massacrer, les marins ne se laissant pas tuer sans offrir de dangereuse résistance. Le nain de l'équipage eut le crâne écrasé par une masse après avoir découpé les jambes de trois assaillants, Grachus se vida de son sang dans la mer, Quori s'évanouit et ne se réveilla jamais après qu'elle se soit reçue une balle de pistolet dans la poitrine, Zacharius fut brûlé vif Micha fût étranglée des mains de l'orc qu'elle venait de pourfendre de son épée et, une fois la bataille terminée et les défenseurs passés au fil de l'épée...

… Couteau expira, après une longue et douloureuse agonie, dans les bras de Bryock, les mains balafrées de l'elfe compressant sans grand effet la plaie profonde de l'intérieure de sa cuisse. Dans ses derniers moments, la jeune femme glissa dans les mains du bryare une petite pièce d'argent trouée qu'elle avait l'habitude de porter en collier dont elle jurait de sa capacité à apporter chance et fortune à son porteur. Elle demanda, enfin, à Bryock de lui chanter cette chanson de chevalier qu'elle aimait à entendre après leurs étreintes.

« Pathéthique chevalier que la mort vient enlacer,
contemple le ciel s'appuyant sur une épée cassée,
cherche la réponse pour son sang injustement versé.
Découvre le testament divin, l'ultime panacée,
S'effondre dans la neige et rejoint les trépassés... »

C'était il y a deux ans, le jour où l'équipage de la défunte Couteau se trouva un nouveau capitaine et un nouveau vaisseau.
Depuis, le nom du funeste navire, monté des voiles noires du deuil, changea trois fois de noms. Le premier : la Larme, parce que l'on pleura les morts. Le deuxième : la Larme-de-Couteau, qui se transforma en l'espace d'une journée en la Lame-de-couteau, car il était bien connu que l'elfe ne pleurait jamais.

C'est aussi depuis ce jour que le baron Bryock quitta enfin l'ombre de la capitaine, bien décidé à construire sa légende, à amasser gloire et fortune et à honorer d'autres donzelles de ses si délicates attentions...

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0.o un autre dont l'histoire prend deux post!


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Je m'occupe de ton épreuve dés aujourd'hui, désolé pour l'attente.

Léandre

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Hello !

Léandre étant très très occupé en ce moment, il ne peut pas prendre en charge ta fiche comme il t'avais prévenu =) C'est donc moi qui vais la corriger et te donner ton épreuve. J'éditerais ce message pour te prévenir des éventuelles corrections ^^

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[Mise en pause sur demande]Baron Bryock [Cendre] Sand-g10Sam 7 Sep - 6:55
Je m'excuse pour ce message un peu... présomptueux.
Mais ça va bientôt faire plus d'une semaine que je n'ai pas de nouvelles de correction ou de proposition d'épreuve.
Je sais bien que Cendre à probablement des problèmes de son côté aussi, mais est-ce que je pourrai passer entre les mains d'un MJ plus disponible ?

S'il vous plaît ? :3

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[Mise en pause sur demande]Baron Bryock [Cendre] Sand-g10Sam 7 Sep - 11:32
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Non non, je suis là, t'en fais pas.
Je suis en train de relire toute ta fiche (parce que si je reprend le boulot, je le fais jusqu'au bout).
Tu auras ton épreuve dans un moment, laisse moi le temps de lire ton pavé.

Edit :
CORRECTIONS

Pistolets : Si tu possèdes 2 pistolets, sache que ce sont des pistolets à rouet ou à mèche qui ne tirent qu'un seul coup et que tu dois recharger par la gueule. Les armes à feu sont rares sur Terra et leur développement n'en est qu'à ses balbutiements.

Artefact : Est-ce qu'il s'agit d'un gri-gri dont le pouvoir n'est pas avéré ou d'un réel objet magique ? Parce que le pouvoir de la chance, c'est pas rien donc si c'est vraiment magique, je voudrais que tu délimites un peu le champ des possibilités.

Avatar : Pour ta validation, il va te falloir un Avatar alors je te conseille de te mettre tout de suite en quête si ce n'est pas déjà fait =)

Je te laisse modifier ou me préciser tout ça pendant que tu planches sur ton épreuve :

Citation :
Depuis peu, les pirates se sont ralliés à Aile Ténébreuse suite à des discussions entre l'Amiral de la flotte des démons et Abran Khaï, un des plus puissant seigneur pirate. Raconte comment le Baron a prit connaissance de cette décision ainsi que son opinion à ce propos. Était-il a la table des négociation ? L'a-t-il apprit après que les discussions soient achevées entre les deux camps ?

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