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 Sans Nom

 
Sans Nom Sand-g10Ven 2 Aoû - 16:43
Sans Nom

 Amnésique, tendance à la violence, intelligent, pervers, peu honorable, brute épaisse, tueur né, passe pas inaperçu.

Information
Surnom  
Âge : En apparence, la fin de la vingtaine bien consommée.
Nationalité : Eau
Profession : Guerrier
Camp : Adorateur de Nayris
Noblesse :
Croyance : Aucune dont il a le souvenir (Nayris)
Famille :
Race
Humain
Caractère

Partiellement amnésique, Sans Nom ne se souvient plus de bien grand chose de sa vie passée, en dehors des cauchemars qui le hantent toutes les nuits, l'éveillant en sursaut, poissé de sueur. Dans ses rêves, il voit du sang, des morts, sa mort. Par le poison, le feu, ou les armes, il est poursuivi par un passé de guerrier.

Parfois, il marche seul au milieu d'une bibliothèque, à la recherche de quelque chose, un sceau, il sait qu'il est tout prêt à trouver la vérite, parfois, en sortant un ouvrage des rayonnages, il a l'impression qu'il y est presque, mais les pages sont terriblement vides, blanches, et c'est à cet instant qu'il se réveille.

De fait, malgré sa carrure et sa connaissance des armes (même s'il ne se rappelle plus comment et où il l'a acquise) Sans-Nom semble connaître des choses incertaines, il fonctionne à l'instinct, même s'il sait parfaitement lire et écrire, sans compter que les livres l'attirent irrémédiablement. Il se plonge régulièrement dans tout ce qu'il peut lire, plus particulièrement les ouvrages de stratégie de Mac Yavel et de Soon Tzuzu, les brillants généraux d'une époque révolue. En fait, il semble être hors du temps, comme s'il n'appartenait pas à cette époque (ce qui est véridique, il est sens être mort voilà près de quarante année).

Intelligent, il est peut être froid et cruel. Il ne connaît de l'honneur que son intérêt, même s'il peut être loyal avec ses « partenaires ». Essayer de le doubler, et il fera tout pour se venger, en fait, pour lui, tout est du donnant donnant. A noter que s'il n'a pas confiance dans ses partenaires, il a encore moins confiance envers les femmes, même coincées entre ses cuisses robustes. Les hommes des Mers peuvent reconnaître en lui un des guerriers Mysogynes de la Muerta, avec ses appétits charnels plus que prononcés et une tendance au graveleux, mais pour Sans Nom, une bonne femme est une femme qui la ferme.

Trop le chercher, ou le laisser boire plus que de raisons, peuvent le rendre apathique, mais ces instants de calmes sont de mauvais augure. Il peut se lever d'un coup et tout fracasser sur son passage comme une tempête. Ses crises de violences le rendent insensible à la douleur, et il faut plus d'un garde pour l'arrêter, seulement s'il n'a pas sa douce Faucheuse avec lui.
Ses crises se déclenchent au hasard, parfois dans une montée de tension, ou parfois sans aucune raison. Mais généralement les rares témoins de ces crises note qu'il joue avec la lame de sa Hache, ou avec un mystérieuse petite poupée qu'il contemple pendant des heures avant de déclencher ces montées de violences.

Brute épaisse, cela ne signifie pas que Sans-Nom ne réfléchit pas. Il sait se battre, à l'instinct certes, mais sa grande hache est parfaitement maîtrisée, enfin, à vous de voir si vous voulez vous en assurer, mais ne venez pas trop près, il a une petite épée courte qui aime bien dévider des intestins si vous outrepassez sa garde.

En fait, on peut dire qu'il marche réellement comme un fauve. C'est ce qu'il est, parce qu'il ne sait plus qui il est...Les petits cadeaux de Nayris ont du bon, vous imaginez-vous un serviteur de la Déesse de la Mort qui ne vit que pour le massacre, sans même savoir qu'il la sert ?

Physique
 On ne peut pas rater Sans Nom. Grand et bien bâti, ses cheveux noir corbeau dressés dans les airs, sauf quelques nattes typées dreadlock autour de son haut front, il ne passe pas inaperçu. Pour information, sa coiffure ne tient pas par magie, mais à l'aide d'un horrible mélange artisanal de suif, de graisse et d'une poudre blanche qu'il sort de son sac, le tout exhumant une odeur entre le beurre rance et l'huile trop frite quand elle vient d'être appliquée.

Sans Nom, même s'il ne sait pas pourquoi, prend un grand soin de son corps. Il enduit régulièrement ses muscles d'huile, tout comme son torse est parfaitement glabre (on dit même qu'il s'épile à la main, ou avec le reste de graisse de son horrible mixture qui a un effet sans pareil sur les poils pubiens, mais je vous déconseille de lui demander ses secrets). De fait, pour un ex-pirate, il prend souvent des bains, et fait notable, pour un buveur de sa trempe, il adore l'eau, tant qu'elle est salée.
Bruni par les éléments, Sans Nom dégage une impression de puissance, ses muscles développés sont associés à une souplesse sans égale (d'où l'utilisation d'huile, voire selon les mauvaises langues une preuve de ses penchants pervers). Il se déplace comme un félin à l'affût, ou un tueur né, bien qu'il est des problèmes dans les lieux un peu étroit ou bas de plafond.

Quand il est au combat, son visage rayonne d'une joie malsaine, ses yeux noirs semblent encore plus froid que l'onyx, brillant d'une lueur morbide, tandis que les deux lignes rouge sang qui barrent son front et ses joues semblent s'animer. Dans la vie de tous les jours, il sourit rarement, et quand il le fait, on a plutôt l'impression que cet homme est un fauve lâché au milieu des brebis. Pour autant, il sait rire et apprécie l’humour noir, bien que ses quintes ressemblent plus à l'aboiement d'un bouledogue tandis que sa carcasse tressaute.

Cette impression de violence sauvage lui permet d'avoir de la place dans les rues, les gens préférant généralement passer au large d'un homme comme lui, tatoué de fines rayures et arabesques rouges sang. Ce qui implique que Sans Nom semble constamment seul. Cela ne le dérange pas outre mesure, il aime bien le vide, mais c'est gênant dans sa profession de faire claquer des dents son patron.

Quant à sa vêture, Sans Nom adore les motifs chatoyants, au mépris de toute notion de classe. Son tartan est brodé de couleurs vives, quand il n'est pas gorgé de sang. Une large ceinture en peau de buffle des marais protège son bas ventre, mais sinon, il ne porte pas d'autre armure, en dehors d'une grande cape de serge rouge retenue par un médaillon ouvragé, comme en témoigne ses nombreuses cicatrices plus ou moins anciennes qui dessinent des entrelacs là où il ne porte pas de tatouages. Raccommodé de partout, Sans Nom peut ainsi sembler n'être qu'une brute, mais il est bien plus que cela...

Capacités
Armes : Faucheuse (hache de guerre)
Pouvoirs : Tatouage de résistance à la magie (le protège en partie des sorts, mais ne lui permet pas d'être soigné par la magie)
Familier : Il vit seul, et c'est pas plus mal...Pour ces éventuels compagnons.
Artefact : Faucheuse a quelque peu été "améliorée" par Nayris, qui l'a transformée en lame vorpale, d'om les cauchemars et la violence poussée à son paroxysme sur ce terreau fertile.
Autre : Connaissance de la Mer
Perdu dans cette époque

Histoire

La petite hutte faite de rebuts rejetés par la mer et de branches de palmiers trônait fièrement à la plus haute pointe de la plus petite île de l'Archipel de la Muerta.
A vrai dire, c'était la seule trace d'occupation humaine dans ce petit bout de terre perdu au milieu de l'Océan. Pour les étrangers, c'était la preuve d'une folie génétique des gens de l'Eau, pour les natifs, c'était l'entrée d'un territoire tabou, peuplé de terribles esprits que seule la Maîtresse-des-Corbeaux pouvait diriger.
Les plus braves, femmes ou hommes, des tribus venaient ici en quête de spiritualité, mettant en jeu leur vie et leur âme pour les parcelles du savoir de la dirigeante de l'île.

Pendant la Saison des Tempêtes, nul ne bravait l'entrée de la Baie, de crainte d'éventrer son vaisseau contre la barrière de corail aussi coupante qu'un rasoir et plus résistante que les hauts murs de Sent'sura. Les pluies et les vents chassaient de toute manière les importuns, qui craignaient dans les murmures glacés de l'alizé d'entendre le chant des esprits.

Pour  la Maîtresse-des-Corbeaux, c'était une période de calme, tandis que les derniers impétrants finissaient de se former, elle-même pouvait en toute tranquillité s'adonner à ses petits plaisirs de plus que centenaire, alcool et opiacés, qu'elle fumait pour le second dans un magnifique narguilé en argent poli par les ans, quant au premier, personne n'avait jamais réussi à trouver ses réserves, mais elle n'avait jamais manqué de boissons vieillies dans d'immenses dames-jeannes de verre et de bambou qui trônaient au milieu d'ingrédients magiques, poudres d'insectes et autres grigris protecteurs.

La Maîtresse-des-Corbeaux se réchauffait auprès d'une belle flambée, engoncée dans un châle, autrefois coloré, qui protégeait sa robuste carcasse, tandis que ses énormes bajoues se gonflaient régulièrement, tandis qu'elle tirait sur son narguilé plus fort qu'un joueur de cornemuse des Highlands. Abrutie par les drogues et l'alcool, ses yeux pétillaient cependant, tandis qu'elle regardait les flammes. Un grand corbeau sautillait autour d'elle, boule de plumes blanche attendant une caresse en piaillant.

Pour ceux qui parlaient la langue de ces bestioles, il lui tenait à peu près ce langage :

« Maîtresse-des-Corbeaux, raconte nous une histoire »

Depuis un petit moment, la vieille gloussait, comme si elle était une petite danseuse du ventre du Sahawi devant son maître qui la priait qu'elle retire le dernier voile, diaphane bien entendu, qui cachait son entrejambe savamment épilé.

Les piaillement se faisaient plus forts, le favori savait que ses petits camarades, perchés sur les barres du toits, les planches des précaires étagères et autres fenêtres n'attendaient que ça.

Au bout d'un moment  la Maîtresse-des-Corbeaux tira de sa poche un petit galet noir, elle cracha dessus, un jet de salive rougit par la consommation de racine de bétel, avant de le plonger dans les flammes. Son histoire commença ainsi.

« Il était une fois, il y a près de deux fois une génération, dans la tribu des Hommes de la Muerta, un grand guerrier. Il était fort, puissamment bâti, et pouvait rivaliser au combat avec n'importe quel homme de sa tribu. Mais son plus grand plaisir, c'était se battre contre les Championnes des Amazones, dans les criques, les rivières, ou en haute-mer, sur les grandes pirogues à fond plat.

Il était invincible, et à chacune de ses sorties, les mères pleuraient d'amers larmes de tristesses en imaginant les sévices que cet homme pouvait faire subir à leurs filles, tandis que leur sœurs aiguisaient leurs armes pour assouvir une vengeance plus que méritée, du moins, de leur avis.

Ce guerrier n'avait aucun égal, respecté de tous, il aurait pu devenir facilement le chef d'une tribu, si son seul plaisir n'avait été le combat. Il vivait pour la fureur et le sang, le fracas de l'acier et les bris des os. Il menait des raids toujours plus loin, ramenant bijoux, armes et femmes de contrées exotiques pour ces pirates sans foi ni loi. C'était un aventurier, un homme sauvage qui n'avait peur de rien, même pas de la Mort et de sa terrible déesse, Nayris. Auréolé de gloire, la plupart de ses congénères n'avait d'yeux que pour ce terrible capitaine qui ramenait plus de richesse que les plus grands pirates.

Mais cette grandeur naturelle ne lui attirait pas que des amis, loin de là. Les Chefs des Tribus avaient peur de lui, du pouvoir grandissant et de l'aura qu'il exerçait sur leurs hommes. Ils réfléchirent longtemps, ils l'envoyèrent dans des missions dangereuses, essayèrent de l'empoisonner, ou de dénigrer son nom par de terribles machinations. Mais les Dieux de la Chance semblaient être avec lui, il s'en sortait toujours, in extremis. Leur éclat terni, les Chefs eurent alors l'idée de faire appel à un mage-noir de Miraï.

Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que cet homme était un prêtre de Nayris. Il comprit immédiatement que le Guerrier avait été béni par sa Déesse tutélaire, quand il vit l'aura de violence rouge qui vibrait autour de son âme. Cet homme ferait un parfait Élu, le bras armé de la déesse de la Mort sur Terre.

Le mage-noir mit au point un plan machiavélique pour dominer l'esprit du Guerrier, farouchement libre et indépendant, et le plonger dans les Limbes, comme ses commanditaires le voulait. Non pas pour le tuer définitivement, mais pour qu'il aille servir la Déesse. Il lui fit ingurgiter, au cœur de son harem, une puissante drogue qui mit en transe l'homme. Les hommes de la Muerta disent qu'un cri terrible retentit dans la Nuit, tandis que le Guerrier saisissait sa hache, et commençait un terrible massacre. La potion l'avait plongé dans une Furie de Sang, lui qui était déjà un être violent, il ne refrénait plus ses pulsions. Sa grande hache, Faucheuse, préleva un terrible prix dans les hommes de son équipage enivrés de vin, de drogues et d'amour. Le Guerrier était au sommet d'une pile de cadavre, lorsque une flèche traîtresse frappa sa nuque, sectionnant ses vertèbres et sa trachée en même temps que sa vie. La dernière chose qu'il vit,   c'est les chefs de tribus indiquer le mage-noir comme le parfait coupable, qui finit dépecer par les survivants de cette nuit de sang... »

Maîtresse-des-Corbeaux arrêta là son récit, le temps de boire une longue rasade de sa dame-jeanne ou flottait un crapaud dans un liquide couleur pissat. Ses petits amis écoutaient avec passion, sans jacasser comme leur cousine les pies, attendant religieusement que leur Mère finisse de boire pour contre la suite de son histoire.

***

Le Guerrier se réveilla difficilement. Il était dans un endroit sombre, envahi de fumées. A ses pieds, il trouva Faucheuse, qu'il saisit, comme un homme de foi tient une amulette. Où était-il ? Il ne le savait pas, il aurait pu être n'importe, ou nulle part. Un frisson glaça son échine, tandis qu'il essayait de se souvenir qui il était. Il n'en savait plus rien. Il s'était perdu comme il était perdu dans le nul absolu. Pourtant, il connaissait encore le nom de son arme, et ses muscles répondaient bien, il savait qu'il était un guerrier, mais il ne se souvenait de rien.

Dans cet Enfer, car il devait être en Enfer, il n'entendait rien, si ce n'était une douce musique, au loin. Alors il marcha, se repérant au son. Il marcha longuement, des heures, des jours, des années. Il n'en savait rien, n'ayant plus connaissance ni du temps, ni de la faim, ni de la soif. D'aucune sensation humaine, si ce n'était un froid glacial. Il marcha, sans rencontrer âme qui vive. Il marcha, halluciné, tandis que des banshee rieuses des contes pour enfants se moquaient de lui. Il marcha, affrontant des fantômes et des êtres spectraux, attirés par son âme. Il marcha, sa buveuse tranchant dans les Brumes comme si c'était une jungle épaisse. Il marcha, allant au-delà de lui-même.

Il pensait qu'il devait être fou, à marcher comme un somnambule dans ces Ténèbres Grises, sans Nuit ni Jour. A vrai dire, il était réellement au bord de la Folie, mais était-ce depuis sa Mort ? Ou depuis sa Vie ?

Son périple continuait, à la recherche de cette musique douce qui emplissait son âme. Voix de petite fille mélangée à des sons, carillon, triangle ou tintinnabulement d'instrument inconnu.

Plus il avançait, plus il désespérait, mais plus il désespérait, plus il avançait. Tenant fermement sa hache, il marchait.

C'est quand il atteint le comble du désespoir qu'il arriva à son but, un petit jardin d'enfant. Un grand saule pleureur à moitié plongé dans une rivière de brume, où était accrochée une balancelle qui grinçait. Une petite fille aux cheveux violets jouait avec une poupée de porcelaine, en lui brossant patiemment les cheveux, mille et mille fois, tout en lui chantant une contine. Dans l'air résonnait les instruments, mais nul musicien dans cet espace de vie au milieu de nulle part. L'homme s'approcha, à pas de loup, pour ne pas effrayer l'enfant, touché par cette grâce quasi divine.
Peine perdue, sans se retourner, elle dit :

« Tu as mis du temps à venir, Sans-Nom. Mais au moins, tu es arrivé. Alors valeureux pirate, que viens-tu faire dans mon Royaume ? »

« Ton Royaume ? Qui es-tu ? »il fit un pas en avant, mais la scène recula d'un pas.

« Oh, je te présente mes plus plates excuses Sans-Nom. Je suis Nayris, tu me connais sous le titre de Déesse de la Mort, mais il ne faut pas croire les vilaines gens, ne suis-je pas qu'une enfant ? » sans lui laisser le temps de répondre, elle continua « Tu étais un grand guerrier, mais tu as été trahi, par un des mes serviteurs. Pitoyable petit homme, il aurait du te laisser accomplir ta Destinée, ne crois-tu pas ? Il a été châtié pour ça, mais je ne te le montrerai pas, tu oublieras tout ce qui va se passer maintenant, ou tu penseras que ce n'était qu'un rêve. » elle haussa les épaules, sans se retourner, toujours. « Maintenant Sans-Nom, je vais réparer l'erreur de mon acolyte, tu vas retourner d'où tu viens, pour me servir, je te bénirai et te protégerai, ne t'inquiètes pas. N'est-ce pas un beau cadeau ? Ne dis rien, dis seulement je l'accepte, sinon, rappelle toi tes souvenirs d'enfance, bien que je doute que les guerriers comme toi aient eu une enfance, tu ne sortiras jamais des Limbes. Alors, veux-tu me servir, ou pourrir à jamais dans le Vide ? »

La situation était insensée, le guerrier fulminait de rage, il hésitait à lever sa grande hache et frapper. Mais la proposition de cette petite était si tentante, son corps la réclamait, alors que son âme hurlait de se méfier. Sans s'en rendre compte, à moins que la petite déesse ne se soit amusée à user d'une savante magie, le barbare hocha la tête. Un éclair zébra le jardin. Il s'effondra, le temps de tomber, il ne savait pas pourquoi, mais il était certain que que l'Enfant-Dieu était en train de sourire...

***

Miraï, 113. Le quartier du port, une odeur iodée, mêlée au relents de crasse des habitants et des exhalaisons du poisson fumé fut la première odeur que Sans-Nom goutta, avant d'ouvrir ses yeux piqués de fatigue. En papillonnant, il s'assit, sous lui, il sentait le bois vermoulu d'un quai, frappé régulièrement par les vagues. Son tartan était mal mis, il le replaça, avant de regarder autour de lui. A ses pieds, sa grande hache, Faucheuse, semblait vibrer dans l'air matinal. Fait étrange, une petite poupée de porcelaine, représentant une petite fille aux traits effacés gisait à coté de la lame d'acier noir, elle avait une tenue en soie finement détaillées, et des longs cheveux qui semblaient réels, teints en violets. Sans qu'il ne sache pourquoi, Sans-Nom saisit son arme, et, avec délicatesse, il enfonça la petite poupée dans la bourse de son kilt, avant de se chercher une taverne, c'était l'heure de boulotter...

Dans la réalité

Âge : 22
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Invité

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