Terra Mystica

Forum médiéval fantasy
 
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 Balthazar

 
Balthazar Sand-g10Sam 13 Juil - 16:53
http://www.terramysticarpg.com/t3470-tout-commencement-debute-pa
Erodan ~Nihil~ Balthazar

 Combatif - Désolé - Impulsif - Nihiliste -  Pétulant - Irrévérencieux - Enragé - Coriace.
J'aime le combat, l'excès et le pouvoir, je déteste tout et tous ceux qui ne jurent que par de bons sentiments et tout ce qui se rapporte à l'hédonisme. J'ai peur d'une seule chose : que le monde se stabilise et que la paix règne...
Information
Surnom  Démon de neige.
Âge : 702 ans, mais 27 ans d'apparence.
Nationalité : Zelphos
Profession : Général Démoniaque.
Camp : Aile Ténébreuse.
Noblesse : Néant.
Croyance : Zelphos
Famille : Féral.
Mort :  Pour sûr !
Race
Démon de Zelphos, Né au sein du clan des Nihil, les démons de la Destruction.
Caractère

J'ai la main lourde, la plume fébrile, si tu tombes sur ces écrits, sache que tu es le seul, le premier, l'élu. Je n'ai jamais eu la fibre littéraire, gratter le papier, c'est pour les savants. Ceux qui cherchent à compenser leur manque de courage par un brin de jugeote. Des ersatz tout au plus. Moi, j'ai le sang chaud, quoi de plus normal pour un démon ? Je suis de ceux qui prônent la gifle avant la caresse, ou qui caressent avant de gifler, l'un ou l'autre, quelle importance, le message est tout aussi bien envoyé. Vous savez, un humain ça pense en "si", ça doute, moi je pense "là" où ça fait mal, nul doute ! En vérité, qu'importe notre solfège, tout le monde a le même refrain ; quand résonnent les tambours de guerre, on danse tous sur la même musique. Et c'est peu dire, la vanité est le centre de nos vies, nous construisons notre image à son effigie, et je ne fais pas exception à la règle.

Dans le tumulte des combats, Diable que je les aime, il n'y a que lui, elle, moi et ensemble nous formons l'impie trinité. L'adversaire, la Mort et votre dévoué. A l'un j'offre l'estocade, à l'autre une aubade, mais aux deux toujours, je souris. J'ai le tempérament fougueux donc, et si le tonnerre gronde, prenez garde à la pluie de coups. Du coup, J'ai bien plus d'ennemis que d'amis, j'ai toujours regardé le ciel, envié les montagnes, et chez moi les intempéries sont averses.
Mais s'il vous plait, ne me prenez pas bonnement pour une mauvaise herbe urticante, j'ai aussi mes éclaircies, mes instants calmes et fleuris. Il ne faut jamais renoncer au discours, on peut toujours en apprendre beaucoup. Même si ma diplomatie est ténue, n'ayez crainte, je ne pars en guerre que si l'on me l'ordonne, en théorie.

Ah, si seulement ma personnalité pouvait être aussi simple que cela, mais non, il a fallu que l'on me désorganise pour mieux m'arranger, et toi, petit curieux aux mains moites, toi petit prince de la connaissance qui prend le temps de me lire, je vais te confier mon plus profond secret.
Outre la rage qui m'anime, outre les carcans de ma haine, si tu creuses un peu et que tu ouvres l’œil, tu découvriras un être sans fond. Cela n'a aucun sens penses-tu ? Précisément, de mon point de vue, rien de tout ce que nous vivons n'a de sens véritable. J'ai beau respirer parmi vous et gesticuler, nourrir mon ambition d'objectifs plus fous les uns que les autres, combattre avec une certaine dose de masochisme, me gaver de l'âme des justes, exécuter, commander, souffrir et évoluer, en somme vivre, il n'en ressort pour moi aucune signification...Il n'y a pas de maître, pas de destin, juste quelqu'un de plus fort que toi. Tu crois l'enfer dans une autre dimension, un autre monde, l'après-vie ? Quel manque de discernement. L'enfer, tu y es déjà.
Je ne suis pas si différent de mes frères, j'ai juste les yeux grands ouverts. Un poil servile, un rien belliqueux, on admettra volontiers que sous mes airs futiles, je ne suis pas si tendancieux.


Physique
Parlons-en tiens ! Je dois dire que mon physique est assez atypique, même pour un démon. Que je sois nu ou couvert, je suis tout de blanc vêtu. Ça, c'est une chose, et je ne vais pas me comparer aux autres figures de proue tel que, par exemple, Victo ! Oh lui a de quoi se pavaner en gonflant le torse, et c'est tout à son honneur. Seulement moi, du haut de mon mètre soixante-sept j'ai de quoi passer inaperçu. Fluet de surcroît, ma corpulence ne fait pas baver. Je préfère dire, en toute subjectivité, que je suis un loup emmitouflé dans un manteau de laine.

Mon premier est un hadajuban noir, bien que l'on distingue son col, il est caché par mon deuxième, un haori laiteux à manche longues, qui termine sa course au creux de mes reins pour s'étendre et recouvrir l'arrière de mon troisième, un hakama opalin aux striures que je qualifierais de distinguées. Mon tout est perché sur des zōri rigoureuses et achève mon uniforme immaculé.
Que dire de plus, si ce n'est que mon teint blafard s'accorde comme il peut avec mon sourire omniprésent, lui même sujet à toutes les calomnies. Qu'il serait bien aise de ne pas s'attarder sur mes yeux, et cela même si leur sclère est d'un noir ébène, serties de pupilles ardentes. Sur ma ceinture abdominale est implanté le sceau des Féral. Oui j'aime le prestige, pas vous ?
Je possède aussi deux ailes à métacarpes dans le dos, rétractables et blanches !  

Ah et, j'oubliais, mes ongles noircis...ça ne provient pas d'une quelconque lubie, c'est simplement lié à mon irrésistible passion pour le combat à mains nues, et à force de lacérer, beaucoup de sang s'est accumulé et a séché. Ni plus, ni moins.

Forme Démoniaque : On ne parle pas de choses qui fâchent ! Qui lira, comprendra.

Capacités
Armes : Garganta ! Ma chérie, une claymore à l'esthétique agressive sur laquelle un démon a apposé une rune antique. J'ai la même sur la paume de ma main droite et 2 fois par combat, il m'est possible de la téléporter jusque dans ma main !

Spoiler:

Pouvoirs : Après avoir subi la Catalyse (expliquée dans l'histoire), Je me retrouve incapable d'utiliser le moindre sortilège, les arcanes magiques du monde me resteront à jamais inaccessibles. La totalité de mon énergie spirituelle ou mana, comme on le nomme sur Terra, est imbriquée dans mon être.

Concrètement, en échange de ma faculté naturelle à utiliser les sorts et enchantements, mon énergie est exclusivement employée à décupler les capacités physiques un bref instant. Les "boosts" produits ne durent que le temps de la manœuvre, et non pas des minutes ou des secondes. Par exemple l'augmentation de la force se ressentira uniquement à l'impact et pas plus longtemps. Idem pour la vitesse qui sera augmentée uniquement le temps d'un déplacement à moyenne distance ou d'une action. --> 1 boost = 1 impact/mouvement.
Basiquement, j'ai assez de mana pour effectuer 6 boosts, mais avec la catalyse qui absorbe la forme démoniaque pour la changer en réserve énergétique, je peux en utiliser 6 de plus, soit 12 au total. Si au cours d'un combat je venais à consommer tout mon quota, je serais alors si épuisé qu'il me faudrait un tour rp avant de pouvoir lutter convenablement.

Chaque boost prendra 1 seconde à charger. il est impossible de les combiner, juste de les enchaîner avec 1 seconde d'intervalle. Soit 2 secondes pour en exécuter deux de suite (1 seconde d'intervalle + 1 seconde de chargement).

[Force : 2x supérieure par boost. Possibilité de monter à 4x avec 4 secondes de chargement + 50% de chance de fracture au membre utilisé pour frapper + consommation de 2 points de boost.

Célérité : 3x supérieure par boost. Aucune augmentation possible. Si sollicitée deux fois d'affilée, déchirure musculaire.

Agilité : 2 fois supérieure. Si trop sollicitée, déchirure des ligaments.

Endurance : 2 fois supérieure. Aucune augmentation possible.

Réflexes accrus : 2 fois plus réactif. Aucune augmentation possible.]

Le contrôle de mon tonus est donc exemplaire. Le flux d'énergie constamment en mouvement a pour effet de gonfler l'épiderme et de le rendre plus résistant, mais la régénération reste inchangée.
Pour autant, ce n'est pas un pouvoir "passif", j'ai besoin d'être conscient afin d'influer sur la quantité de mana dépensée, et chaque prouesse physique entamera mon endurance.

Vous l'avez donc compris, un guerrier (même si à mes yeux c'est pas vraiment un guerrier) qui m'attaque mentalement pourrait très bien perturber l'efficacité de ma technique.

Familier : Néant.

Artefact : Néant.

Autre : Mes ailes ne sont pas là qu'à titre décoratif, elles me permettent de voler.

Histoire

Je suis né à une époque troublée. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, Zelphos était en proie aux guerres de possession. Le Roi Démon, bien assis sur son trône de sang, ne pouvait et ne voulait voir ce qui était une évidence pour tous les démons de l'enfer : sa suprématie vacillait. Comment l'en blâmer, en considérant que le pouvoir est un mets dont on ne pourrait se repaître des restes. Pourtant, à mon sens, chaque gouvernant devrait garder dans un coin de sa tête que l'apogée porte en elle les germes de la déchéance.
Alors que ma terre natale patientait, son utérus engendra sa propre révolution. Azraël s'emparerait bientôt de ce qui lui était dû.

Je connus mes premières décennies bien en marge de tout cela, orphelin, sans attaches ni repères, dans un campement sordide situé au pied du volcan Shalindaro. Les démons chargés de l'administrer détenaient des compétences particulières en matière de sceaux et runes démoniaques. Le clan des Nihil, était placé sous la férule d'une famille prestigieuse de renom, les Féral. Leur phylosophie : la Destruction ; leur politique : Annihilation des faiblesses de l'âme. En d'autres termes c'était une cellule de conditionnement psychologique et physiologique qui créait des guerriers destructeurs sans état d'âme. Sur le papier, cela résonnait comme une comptine galvanisant les troupes, mais en pratique, ce n'était qu'un fruit infesté de vers.

Tous les demi-millénaires un arrivage de dix enfants démons était soumis à l’examen d'Anima Féral, maître des lieux. Sa présence se limitait au début de la formation, et à la fin. Son œil expert décidait du futur de chaque chérubin, avec à la clé soit une mort prématurée, soit une promesse d'avenir dans l'armée. Nous n'étions que des nouveaux-nés sur lesquels on dessinait un sceau d'astreinte. Ce dernier réprimait notre substrat, notre forme démoniaque, pour nous muter en un état réduit. Le but étant de ne laisser aucune chance à la rébellion. Nous adoptions donc une forme qui s'apparentait à celle d'un humain, sans lui donner de dénomination précise.

Le siècle suivant, on nous formait à l'art du pugilat, étrangement, sans contrainte, juste celle de nous amuser. Aujourd'hui je sais qu'ils se servaient de notre ignorance pour analyser les capacités de chacun. Rapidement, ils se rendirent compte que le chef des féral ne s'était pas mépris, ses recrues se révélaient être d'excellents guerriers. Pour ma part, j'adorais lutter, mettre à terre mon frère, lui enfoncer le crâne dans le sol en espérant qu'il explose en confettis....Ah c'était orgasmique ! En y repensant, je fus le premier à tuer un frère. Les aînés lui avait donné le nom de Kathars ~Nihil~ Coneety, littéralement "celui qui endure". Pour une raison qui m'échappait, ils exigèrent que je tue hasardeusement un autre de mes frères. Quand j'eus choisi, il se défendit admirablement bien, à tel point qu'il faillit m'arracher un bras, me forçant à répandre ses tripes sur la terre aride. Ses viscères fumantes éveillèrent dans ma bouche un goût de viande grillée. Les autres furent un temps stupéfaits, avant que la voix glauque de notre référant ne se manifeste.

"Retournez dans vos baraquements, demain commencera l'érosion."

Je m'attardai sur les corps inanimés de mes semblables, tandis que de drôles de sentiments se mirent à me tenailler. Je ne pouvais les décrire ni même les exprimer, et cette incompréhension m'enragea plus encore. Cependant elle arriva près de moi, frappant mon épaule tout en lâchant une absurdité.

"T'inquiète pas Balthi, quelque part je suis sûre qu'on n'a pas besoin de tuer ses frères pour grandir."

Je réagis excessivement, comme d'habitude.

"Ferme-la gobeuse de phallus ! tu crois que leur mort me touche ?! Ils étaient faibles, la faute leur revient."

Deylina. Si elle n'avait pas été choisie pour devenir guerrière elle l'aurait été comme princesse des succubes. D'une beauté sulfureuse et d'un caractère enflammé, elle avait tout pour me plaire. Je ne vous parlerai pas de ses yeux d'ambre et de sa chevelure d'améthyste, non plus de son nez aquilin ou de ses lèvres pulpeuses. Non, je ne vous révélerai rien, vous ne m'entendrez jamais faire l'éloge de sa volupté.

Nous parlions de l'érosion n'est-ce pas ? Soit, ce fut le passage pas très marrant de mon évolution. Pour tout dire, nous nous retrouvâmes enchaînés à des cavités rocheuses pour subir deux siècles durant d'infâmes tortures physiques et mentales. On était trié par groupe de deux, et disséminé à plusieurs endroits distants. Juste avant que notre supplice commença, Maki'aveel, le plus ancien de nos aînés, murmura à mes oreilles quelque chose que je n'eus compris que bien trop tard.

"Balthazar, retiens ceci : Tout commencement, débute par une fin."

Ensuite, ce fut un florilège de tortures, on passait du fouet clouté à la molestation, aux viols répétés et violents pour elle, à l'obligation de regarder pour moi. Si j'avais le malheur de détourner le regard, je prolongeais de plusieurs cycles son agonie. Lorsque je rouspétais, ils avaient cette manie de me brûler au fer rouge, et je ne me suis plus autant senti l'âme d'un barde qu'en ces instants privilégiés. Je ne me rappelle guère du nombre de fois incalculable où j'ai juré de me venger, qu'une fois libéré de mes entraves je les éviscérerai tous !
Mais c'était peine perdue, plus le temps passait, plus cela semblait interminable, infini, nous perdîmes toute notion pendant que notre régénération s’essoufflait. Ils renchérissaient parfois avec des sortilèges de feu, d'illusion nous montrant incessamment notre exécution. Parfois je finissais égorgé, ou encore empalé, ça dépendait. Avec la répétition, et l'imagination sans borne de nos tortionnaires, il m'arrivait d'avoir envie d'applaudir quand je trouvais ma mort vraiment spectaculaire. Honnêtement, je perdais pied, la réalité se transvasait avec le flou de mon esprit à deux doigts de rompre. Seules ma volonté, et sa présence, m'offraient un point d'accroche.
Une nuit, alors que je bouillonnais de colère, Deylina s'adressa à moi, profitant d'une accalmie.

"Économise tes forces Balthi. Quand ils reviendront nous bercer de tendresse dis toi que ça éloigne l'ennui. Franchement, je me fais chier..."

Un regard complice, et nous éclations de rire. C'était la première et dernière fois que je riais gaiement à m'en enrouer la voix et déchirer les abdominaux. Quand je la regardais, illuminée par un tapissage de géode, je compris que c'était là son pouvoir, elle absorbait les ténèbres.
Grâce à sa réplique salvatrice, nous avons pu endurer les cinquante années qui suivirent. Plus ils nous brutalisaient, et plus nous savourions le moment présent. Là résidait le secret de la vraie puissance ; nous avions accepté notre condition et ne résistions plus à cet état de fait.

Nous fûmes enfin libérés, complètement épuisés. On nous amena sur un terre-plein où se trouvaient cinq aînés et Anima Féral en personne. Implicitement, je savais que notre formation touchait à sa fin, sous peu nous goûterions à la Catalyse tant méritée. Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'ils commandèrent que l'on s’entre-tue...J'hésitai, mais pas ma comparse. Elle se jeta sur moi griffes dehors, bête de déraison assoiffée de sang, et me flanqua un coup de patte qui manqua de m'éborgner. Contraint de riposter, je lui transperçai le plexus pour en extirper son cœur. mon corps avait agi par automatisme.
Impuissant, je la regardai s'écrouler lourdement sur le sol. Point de dernière parole, de sentiment à avouer, ou ne serait-ce qu'une de ces pensées décalées qui lui était propre. Non, juste ce sourire apaisé que dessinaient ses lèvres ensanglantées. Ses prunelles baissèrent délicatement le rideau pour me laisser seul. Comment réagir, à part rire à gorge déployée ? Je pourrais dire que c'était nerveux, que je ne trouvais pas cela risible, mais je ferais un bien piètre menteur...

Au fond de mon être je perçus un changement. J'avais l'impression que mon for intérieur se délestait de toute intégrité, qu'il laissait la culpabilité, le doute et l'effroi s'échapper, qu'il se décharnait de toute conscience pour n'accueillir que le vide. C'était ça ! je me vidais. Sans plus attendre, les cinq aînés du clan se postèrent autour de moi, psalmodiant d'abjectes paroles. Au bout de quelques secondes, un pentacle rougeoyant ressortait de la terre, avec mon corps comme épicentre. je ne saurais dire pourquoi, mais en voyant le cœur encore chaud et battant entre mes mains, j'éprouvai l’irrépressible envie de le dévorer, ce que je fis sans hésiter. Conséquemment, je découvris que le cœur d'une créature était le portail vers son essence animique immortelle. Son âme serait ma clé de voûte, sa fin, mon commencement. Le sceau que je gardais de mon enfance s'évapora, et chaque bouchée me faisait souffrir le martyr. Aucune douleur que je connaissais jusqu'à lors n'avait pareille intensité. Chaque parcelle spirituelle venant combler le vide de mon être, couplée avec l'incubation de mon potentiel démoniaque me procura la sensation d'imploser.
Le rituel achevé, Anima vint me féliciter. D'après ses dires, j'étais l'unique apprenti Nihil a avoir passé le test avec succès, mes frères ayant tous échoué le siècle dernier, succombant à la torture. Je devais cette victoire à Deylina, et outre ma nouvelle constitution, je savais qu'aucun maléfice au monde ne m'exorciserait de son absence éternelle. Elle aurait sûrement apprécié mon cynisme face à sa mort.

Le fondateur de la famille Féral me prit par la suite sous son aile. Il m'envoya me faire les dents à la conquête des nations infernales. Le nouveau Roi Démon autoproclamé Azraël gagnait en influence et en annexion, il réunissait les démons sous une seule et même bannière, et moi j'étais un fervent banneret. Le Seigneur des ténèbres était vorace et son appétit insatiable. Que ferons-nous lorsqu'il ne restera plus rien à coloniser ? Contre qui guerroierons-nous lorsque tous nos ennemis seront défaits ? La brèche inter-dimensionnelle s'invita opportunément en réponse à ces questions. Tandis que nous cherchions tous un nouvel objectif, un nouveau monde avec de nouvelles terres à dévaster se présentait à nos lames rengainées. Je ne me fis pas prier pour rejoindre les troupes en partance. Ici, plus rien ne me retenait.

Terra mystica, un Eden naissant à dévoyer. Un monde peuplé de races et de cités hétéroclites, où régnait la multitude, la parité et la justice. C'était quelque chose de grandiose ! je ne regrettais pas mon choix, et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, cet univers affecta mes ambitions. Je me mis à désirer le pouvoir, à aimer le crépuscule d'une journée qui se meurt. La dualité entre le bien et le mal, l'ambivalence de la neutralité, il y avait tellement à détruire !
Il me fallait du pouvoir, de ce fait, je refis mes classes, pris le temps d'un demi-siècle pour apprendre à lire et à écrire, j'ai constamment recherché à être dans les petits papiers de la famille Féral en me démarquant sur le champ de bataille, un troufion dans la masse qui émerge, gagnant en popularité au fil des affrontements sanglants, remportant ses galons, mais surtout, j'ai patienté. Longuement j'ai erré tel un fauve tapis dans le néant prêt à plonger sur sa proie. Je me suis contenu de nombreuses fois, ai fait des rencontres intéressantes pour me hisser en haut de la hiérarchie.
Ce jour est arrivé à la mort du précédent Général, Kaho. Il y eut un tournoi organisé comme épreuve de succession pour le poste vacant. Je sautai sur l'occasion, m'inscrivant pour la première fois. Dans les gradins l'on susurrait mon surnom, je le savais. Que faisait un guerrier émérite mais inaccoutumé aux tournois, dans l'arène ? Je sortais de l'ombre, désormais je ne serai plus qu'un nom ballotté de bouche à oreille, désormais je lui associerai un visage, une carrure.

Sorti victorieux des sables empourprés de l'arène, une tête connue au bataillon : Victo. Pas la peine de tergiverser pour savoir ce que cela voulait dire.

"Hé, il était temps !"    



Dans la réalité


Âge : 24 piges.
Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? Oui, mais ça fait une année entière que je n'ai pas rp.
Vos passions : Le café, la cigarette, les langues, les rencontres, l'amour, la joie, le dépassement de soi, apprendre des livres même si je mets un point d'honneur sur l'échange, la vie.
Votre avis sur le forum?   Il m'avait déjà interpellé y'a un an justement (design tout vert), je l'avais déjà enregistré dans mes favoris en l'oubliant par la suite et j'estime être sorti du circuit trop longtemps pour pouvoir donner un avis pertinent, mais de ce que j'ai vu il rocks !
Comment avez vous connu le forum?   Google
Phrase fétiche : "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé"  Alphonse de Lamartine.
Crédit avatar : ça fait un moment que je l'ai sur l'ordi et je crois bien l'avoir déniché sur Renders-graphiques et c'est un certain "Aloi" qui l'a fait.
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Balthazar Féral

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Démon

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Crédit avatar : Aloi
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