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 [Terminé] Des informations utiles à l'Empire d'Aile Ténébreuse [ PV :Luz]

 
[Terminé] Des informations utiles à l'Empire d'Aile Ténébreuse [ PV :Luz]  Sand-g10Mer 26 Juin - 11:42
Iskios soupira d'aise en s'asseyant, sur son lit, il avait eu une journée éreintante, et il accueillait avec plaisir ce moment de repos, c'était la première fois qu'il s'autorisait un moment de repos depuis longtemps et il n'allait pas durer, bientôt une femme passerait cette porte et celle-ci allait surement lui révéler des informations de première importance, Iskios repensa à comment il en était arrivé là.

 Cela faisait plusieurs semaines qu'il se trouvait dans cette contrée glaciale, à effecteur une mission secrète pour le compte de l'empire, avant de partir il avait confié son familier Diogène à Esenheim (tout en lui ordonnant de l'éviter de l'impliquer dans les combats et de garder sa présence secrète), chef de la milice de l'ombre, pour que si jamais il avait des choses à lui demander ils puissent le retrouver facilement. Chaque nuit il sortait discrètement de la ville, il avait corrompu deux trois gardes, pour que ceux-ci ne tentent pas de l'arrêter et passait la nuit dehors pour que si jamais son familier vienne, ils ne se fassent pas remarquer.

 Iskios était perdu dans ses pensées, lorsqu'il entendit un son de pas familier, en effet, c'était le bruit de pas de Diogène son familier qui se faisait entendre. Il finit par arriver devant lui et posa un cylindre doré qui était dans ses mâchoires au pied d'Iskios, ce dernier ramassa le cylindre et commença à le lire.

Iskios,
Je t'envoie ce message parce que j'ai une chose urgente et importante à te demander, il faut que tu me trouves rapidement des informations sur un village quelconque, contenant un nombre important de famille de soldat, avec la position des baraquements contenant ces familles une liste rapide de quelques noms de personnes qui y vivent, et des infos sur comment s'y rendre, et s'il y a quelques failles exploitables
Esenheim


Diogène va te reposer un peu, demain soir, tu devras revenir à ton point de départ. Déclara Iskios au loup. Ce dernier acquiesça comme s'il avait compris les paroles d'Iskios, puis s'endormit. Son maitre le caressa un peu et partit.

Lorsqu'il entra de nouveau dans la ville, il fut interrompu par un garde à l'aspect menaçant, mesurant 1mètre 80 et ayant une carrure impressionnante.

-Interdiction de passer. Clama le garde qui se trouvait devant la porte fermée de la ville avant de le reconnaitre. Ah, c'est toi Iskios, tu peux passer. Déclara-t-il en souriant avant de se retourner, et de crier aux gardes qui se trouvaient à l'intérieur d'ouvrir la porte.

- Merci, Basile, désolé de te déranger, mais j'ai encore un service à te demander. Répondit sympathiquement Iskios

- Tu veux quoi ? Voulut savoir Basile, curieux

- Il faut que tu transmettes ce message à un membre de la Confrérie des Brumes. Dit iskios d'une voix pressé. Ce dernier savait qu'il avait de bonne chance qu'un membre de la confrérie des Brumes se trouve dans cette ville et le garde connaissait tout le monde dans cette ville, il saurait se débrouiller

Basille hésitait, il respectait beaucoup Iskios, c'était son ami et il voulait l'aider, mais il ne savait pas s'il pouvait quitter son poste. Iskios remarqua rapidement son hésitation et lui fit un sourire rassurant.

- Si ton chef apprend que t'as quitté ton poste, tu n'auras qu'à dire, que ce document est d'une importance capitale, cela m'étonnerait qu'il te punisse pour ça. Il rajouta quelque pièce d'or dans les mains de Basille pour accompagner ses paroles.

Une fois rentré dans la ville, il s'était déguisé en Agnos, un jeune aventurier intrépide, il avait mis une perruque pour avoir des cheveux bruns disciplinés, contrairement à ses cheveux noirs et sauvages, il avait troqué sa tunique vert mauve, contre une tenue de villageois et il avait pris l'accent et la manière de parler des habitants de la région. Pour finir, il était allé dans une taverne et avait commandé une chambre.

- Tenez voilà les clés de votre chambre, ce sera tout ? Demanda le tavernier.

- Une « amie » va venir me voir, dans quelque temps, j'aimerais que si jamais on vous demande, vous ne dites rien, je ne voudrais pas que ma femme, l'apprenne. Répondit-il en souriant et en passant une pièce au tavernier.

- Ne vous inquiétez pas, je ne dirais rien, passez une bonne soirée. Lui répondit le tavernier avec un petit rire
Iskios, fit semblant de rigoler en retour, puis il monta dans sa chambre.

 Voilà comment il en était arrivé là, il ne restait plus qu'à attendre. Son interlocutrice avait reçu les instructions, qu'ils avaient envoyées avec ce message, il savait que c'était une femme qui allait venir car il avait voulut que se soit une femme, pour justifier sa présence, auprès du tavernier. Concernant le message,il avait mis celui d'Esenheim, en changeant le nom du destinataire pour Agnos, et avait rajouté quelques informations.
 
 Il lui avait demandé, de venir peu après l'heure du déjeuner avec les informations qu'il voulait, pour la rencontre, elle devrait jouer le rôle d'une prostituée, venant rendre visite à un certain Agnos, concernant la chambre de l'hôtel, il suffirait de la demander à l'aubergiste.

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[Terminé] Des informations utiles à l'Empire d'Aile Ténébreuse [ PV :Luz]  Sand-g10Mer 26 Juin - 18:00
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« Sales temps qui courent hein ? »

Luz s'était accoudée au vieux bois vernis du comptoir, tapant tour à tour la pointe de ses pieds sur le sol afin d'ôter la neige de ses bottes usées. Le mouvement créé froissait le tissu de sa robe, dessinant des plis suggestifs là où ses formes évoquaient la peau nue et les longues heures passées à bride abattue... Un vêtement simple, chaud, pratique. Et évocateur, puisqu'il était somme toute assez caractéristique du plus vieux métier du monde ! Le jupon était vaguement parcouru de rayures ternes délavées par le vent et la pluie -les couleurs somptueuses et exotiques étaient toujours réservées aux hautes Dames de la cour, tout comme il aurait été radicalement déplacé de se parer d'une multitude de bijoux ou autres ornements... Les prostituées n'étaient pas des courtisanes. Bien peu pouvaient se vanter d'être riches par conséquent ! Pour finir, Luz avait pris soin de ceindre ses cheveux d'un large foulard, préalablement repliés en un chignon compact. Inutile de se faire reconnaître de par le roux très spécifique de ses cheveux...

« Tu ne crois pas si bien dire ma jolie. J'espère que toute cette agitation ne sera pas trop mauvaise pour mes affaires... »

Luz lui adressa un clin d’œil aguicheur et laissa glisser deux doigts sur le dos de sa main, juste le temps d'y exercer une infime pression, un intérêt particulier décelable de lui seul...

« Un beau brun m'attend dans l'une de tes piaules, mais si t'es toujours là d'main mon mignon, je pourrai toujours te présenter deux trois copines pour reprendre en main tes affaires... ! »

Le patois local lui écorchait la langue, mais c'était un moindre mal pour préserver son identité... Le tenancier ne rechigna donc pas plus et se fit un plaisir de lui indiquer la chambre de son actuel client. L'auberge autrefois remplie à craquer était aujourd'hui quasiment vide : les récents événements ne se prêtaient guère aux festivités, même s'ils se produisaient pour l'heure à plusieurs kilomètres au nord de Cadrak... L'inquiétude se lisait sur les traits, et de vagues rumeurs circulaient entre les rangs sombres des citadins à propos de villages décimés, de démons en furie ou d'Aile Ténébreuse lui même se livrant à une immense chasse au lapin. La part de vérité dans tout cela ? ...Qui pouvait bien savoir ! Ce qui était sûr en revanche était le fait que les villes s'étaient enfermées à double-tour entre leurs murs : Luz était bien partie pour rester un long moment coincée ici... Elle commençait du coup à regretter d'être restée en ville pour affaire suite à son entretien avec Elena !
Elle toqua deux coups brefs contre la petite porte de bois, et entra sans plus de cérémonie. Le dénommé Agnos savait qu'elle venait, inutile de s'encombrer de courbettes douteuses pour les éventuels voyeurs du coin... Un sourire candide éclaira son visage lorsqu'elle le vit, et elle se mit à rouler sensiblement des hanches tout en débitant des niaiseries. Puis elle referma la porte derrière elle. Et quitta son rôle aussi sec.
Son sourire tomba instantanément comme s'il n'avait jamais existé. Sa posture reprit aussitôt sa souplesse reptilienne et sa méfiance naturelle, et un sérieux à toute épreuve lissa ses traits en un masque professionnel... Aller droit au but, vite et bien.


« Nous avons un laps de temps de vingt minutes. Les prostituées ont pour ordre de finir leur client aussi vite que le permet la décence, afin d'enchainer rapidement et de collecter davantage par ces temps houleux... Vingt minutes, pas plus. »

Elle passa sa main dans son décolleté, puis en sortit avec précaution trois papiers griffonnés d'une plume qui paraissait ivre. Truquer au maximum l'écriture de son personnel était une précaution de plus qu'elle n'avait pas refusée...

« Avec l'agitation que vous avez provoquée, inutile de dire que ces informations ont été particulièrement dures à obtenir auprès des citadins sans paraître suspecte. La prochaine fois, prévenez avant, ça nous arrangera l'un comme l'autre. »

Nulle agressivité ni douceur dans sa voix. Elle se contentait d'énumérer les fait avec la précision chirurgicale d'un médecin et le détachement étrange d'une commerçante... Elle se plaça face à Agnos, lui montra tour à tour les papiers qu'elle tenait tout en reprenant son exposé :

« A cause de cette méfiance ambiante, donc, il va sans dire que je n'ai pu obtenir d'informations assez précises qu'uniquement dans les environs de Cadrak, où nous nous trouvons. Plus les villes et baraquements sont lointains, moins les citadins ont été capables de m'en parler en détails. Il faudra faire avec. La majorité, voire même quasiment la totalité de vos baraquements se trouvent directement rattachés aux grandes villes des Glaces, comme ici par exemple, fit-elle en désignant un rond sur sa carte approximative du continent gelé. Une fois de plus vos agissements ont provoqué le retrait précipité de toutes les populations qui se trouvaient hors des périphéries principales, et les camps de réfugiés en question où sont aussi installées les familles sont à présent directement accueillis dans les cités comme Him'néa, Luütra ou encore Cadrak... »

Elle se garda bien de préciser qu'il serait pour l'heure folie de s'en prendre aux dites grandes cités. Ce n'était pas son rôle d'influencer ses clients...

« A l'extrême limite quelques rumeurs circulent encore par-ci par-là à propos d'un ou deux tout petits baraquements proches de villages désertés dans la Toundra, dont j'ai noté les positions très approximatives sur la carte. Mais c'est bien tout ! Sans doute une maigre poignée de villageois trop vieux pour se déplacer ou n'ayant pas encore eu le temps d'être rapatriés. Quelques rares soldats blessés lors de précédentes missions peuvent aussi y être à demeure, sans doute encore capables de se battre... Le risque est à prévoir. J'ai ici une liste des noms des rares frères et sœurs des gens d'ici, qui ne sont toujours pas rentrés depuis votre attaque et que je suppose donc soit morts, soit justement dans ces baraquements abandonnés. Mais il n'y a pas grand chose de ce côté-là, rares sont les citadins à s'intéresser aux noms de famille des soldats... Si vous tombez sur l'un de ces deux baraquements, vous aurez de la chance. Et encore plus si ses habitants ne se sont pas déjà enfuis. »

Elle laissa le temps à son contact d'assimiler un minimum le discours serré qu'elle était en train de lui servir, puis reprit :

« Concernant les baraquements reliés aux villes, ils dépendent de la sécurité de cette dernière. Vous avez vous-même forcément dû remarquer les changements brutaux de surveillance, les entrées et sorties sécurisées puisque vous êtes à Cadrak depuis un petit bout de temps. Une sorte de milice locale, loin, très loin d'être sans danger... Gare aux villes donc. Bien entendu toutes les informations que je vous livre depuis tout à l'heure sont facilement vérifiables pour peu que vous posiez les bonnes questions autour de vous. Tout est succinctement résumé sur deux de ces papiers -le troisième est une carte basée sur le témoignage des citadins, avec lesdits baraquements et une certaine marge d'erreur qui est à prévoir. »

Luz avait fait ce qu'elle avait pu dans un laps de temps aussi court, et surtout en pleine période de crise. Si Agnos avait quelque chose à dire ou une précision à obtenir, c'était le moment. Sinon elle repartirait de la même manière qu'elle était venue -après obtention de sa rémunération bien entendu- et leur rencontre s'achèverait ici comme si elle n'avait jamais existé...

Luz Weiss

Luz Weiss


Dragon

Partie IRL
Crédit avatar : Cadeau de Léandre !
Double compte : Aucun
Vitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)


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[Terminé] Des informations utiles à l'Empire d'Aile Ténébreuse [ PV :Luz]  Sand-g10Mer 26 Juin - 23:51
Agnos était perdu dans ses pensées, quand il entendit, quelqu'un toquer à la porte, et entrer, c'était une jolie femme rousse qui lui adressa un sourire charmeur, se mit à rouler sensiblement des hanches et à débiter des niaiseries, il avait du mal à croire que ce n'était qu'une façade, son interlocutrice jouait vraiment bien, il eut la confirmation que ce n'était qu'un rôle à l'instant ou la porte se referma, aussitôt, la femme en face de lui changea d'expression, son sourire tomba aussitôt et elle reprit souplesse reptilienne et sa méfiance naturelle, et un sérieux à toute épreuve lissa ses traits en un masque professionnel, et elle prit une posture plus sérieuse.

Elle commença rapidement son discours en rappelant qu'ils n'avaient que vingt minutes. Aussitôt, Agnos se mit à écouter attentivement, il ne devait louper aucune miette de ce que son interlocutrice allait dire. Celle-ci se tut un moment pour sortir trois documents avec l'écriture brouillée, puis elle reprit en l'informant que la prochaine fois, il devrait éviter de demander des informations aussi importantes dans un délai aussi court. Toute fois, il n'avait aucune nuance de sermon, elle faisait juste une constatation. Agnos éprouva un bref instant un profond respect, pour le membre de la Confrérie des Brumes, mais il se reprit rapidement pour regarder avec attention les documents que celle-ci tendait. Lorsqu'elle eut fini son discours, elle lui demanda, si elle avait besoin d'autre information.

- Non, merci pour ces informations, désolé de ne pas vous avoir prévenu, mais nous étions un peu pressés. Déclara-t-il tranquillement avant de prendre une chaise qui était à côté du bureau, près du lit et de se mettre dessus, et de prendre un sac remplis de pièce d'or qui se trouvait sur la poutre apparente.

Il échangea le sac remplis de pièce d'or contre les documents que son interlocutrice, avait. Celle-ci lui fit confiance et elle partit sans rien dire. Dès qu'elle fut partie, Agnos prit un parchemin de son bureau et commença à noter les informations importantes qu'elle avait dites en complément des trois parchemins qu'elle avait, une fois ceci fait, il rassembla ses affaires et partis. Il prit une façade souriante et heureuse, puis il rendit sa clé au tavernier, une fois partie, il trouva une ruelle sombre et abandonnée pour se changer en Iskios. Une fois ceci fait, il alla voir les gardes qu'il avait corrompus.

- C'est la première fois que je te vois partir de jour. Lui dit un des gardes qui garda la porte surpris.

- Je sais, mais en ce moment, les gens sont suspicieux envers les étrangers et il vaut mieux pour moi que je me fasse oublier, le temps que les choses se tassent. Répondit Iskios en soupirant

- Je comprends, c'est vrai qu'en ce moment, c'est difficile. Compatissa le garde, tu prévois de rentrer quand ? Rajouta-il curieux.

- je ne sais pas, je verrais en fonction de la situation. Répondit-il en prenant un air hésitant.

- D'accord, à la prochaine. Dit le garde avant d'ouvrir, la porte aidé par un autre garde, Agnos partit tranquillement, puis une fois qu'il se trouva hors de vue des gardes, il se mit à courir, pour aller retrouver son familier, ce dernier était en train de dormir à l'abri d'un rocher, pour ne pas être vu. Il avait eu une autre lettre, dans le cylindre, cette dernière indiquait un lieu de rendez-vous secret du côté de Selian.

- Diogène, désolé de te déranger, mais j'ai besoin de toi. Lui dit Iskios en le réveillant doucement.

Ce dernier, lui jeta un regard noir, avant de se mettre debout. Iskios, le chevaucha et se dirigea vers sa destination. Quelques heures plus tard, il arriva au point de rendez-vous, c'était une clairière, avec une petite rocher au milieu.

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