A l'instar de ses parents, Zorro est avant tout un guerrier. Un guerrier épris de liberté. Farouche défendeur de cette dernière, tant la sienne que celle des autres, il combattra toujours dans le camp des opprimés quitte à en pâtir. Mais c'est aussi un mercenaire, et en tant que tel il se fera toujours payer. En fonction des moyens de ses clients et des sentiments qu'ils lui inspirent. Ainsi pour un même service il fera payer bien plus cher un riche salaud qu'un pauvre au grand cœur. Que voulez vous, on est généreux ou on l'est pas.

Fils d'un membre de la petite noblesse, il a reçu une éducation des plus complètes. Il sait se comporter en société, il est la plupart du temps juste, et surtout il sait aussi bien lire qu'écrire. Une connaissance qui lui permet d'abreuver son insatiable curiosité. En effet ce mercenaire adore passer son temps libre à lire tout les livres qui lui tombent sous la main. Quand il n'est pas perché dans une hauteur entrain de rêver en contemplant le ciel nocturne.

Courageux et loyal en combat, il évitera autant que possible de frapper un adversaire désarmé ou au sol, même s'il restera extrêmement méfiant à son égard, voulant tout de même rester envie. Dans la même optique de loyauté, il respecte la vie de toutes créatures présentant une pensée développée et préférera grandement mettre ses adversaire hors combat sans les tuer. Il est néanmoins sans aucune pitié face aux monstres, humains ou non, qui profitent abusivement de leur pouvoir ou portent atteinte à sa vie ou à celle d'autrui.
Impulsif, il aura tendance à agir sans vraiment réfléchir face à une situation allant à l'encontre de ses principes, ayant de surcroît une certaine tendance à la colère, sans pour autant trop sacrifier à la prudence la plus élémentaire. Bien entendu, après coup, il envisagera fort probablement de se faire payer … ou de faire les poches de la personne qu'il aura proprement assommée. Si ce n'est les deux.

Pour ce qui est de sa vie privée, Zorro est très secret, ne livrant des informations sur qu'au compte-goutte, et encore, uniquement aux très rares personnes dans lesquelles il a une certaine confiance. Des personnes extrêmement rares, tout comme ses amis et encore plus ses amours. Car oui, sa longue vie de combats et d’entraînements ne lui a jusqu'à présent laissé que très peu de temps pour les histoires de cœur, si ce n'est quelques doux intermèdes d'un jour ou deux avec lesquelles il n'a de toute manière aucunement batifolé...

En résumé Zorro est donc une personne solitaire et peu expansive sur sa vie personnelle mais s'avère au final être quelqu'un de généreux et attentionné, en particulier envers les personnes qu'il apprécie, prêt à donner plus que sa vie pour défendre ces personnes ou pour défendre la liberté, mais est aussi une personne très réservée et en qui sommeil une sourde colère qui peut le pousser à certaines extrémités.

Histoire
An 4.540 du calendrier Distranïen, vingt-neuvième année du règne de Calix Hauldmer, souverain de Sen'tsura, septième jour du mois de Kelrenn.
Demain se tiendra la vingt-cinquième réunion annuelle des peuples, une réunion qui durera trois jours et durant laquelle les peuples de cette univers prendront de grandes décisions pour l'année à venir.Vingt-cinq … Cela fait déjà vingt-cinq longues années que dure cette nuit éternelle. Tant d'êtres sont morts depuis qu'elle a commencé. Chaque jours voit son lot de cadavre. Bien-sûr les plus faibles d'entre nous tombent les premiers. Les vieillards, les enfants. Si la situation perdure, bientôt notre passé sombrera dans l'oubli et notre avenir … réduit à néant.
Quand donc cela cessera-t-il !?
[Extrait du journal d'Aed Wolfen, seigneur de l'Oeil du Patriarche]

An 4.540 du calendrier Distranïen, vingt-neuvième année du règne de Calix Hauldmer, souverain de Sen'tsura, huitième jour du mois de Kelrenn.
Fin de la première journée de réunion. Les résultats ? La situation est aussi catastrophique que d'habitude. L'air est presque irrespirable, l'eau potable rare, le froid tue presque autant que les privations … Néanmoins je vois un élément positif : en dépit du nombre croissant de morts, la situation semble ne se dégrader que lentement voire stagner selon les lieux. Calme avant la tempête au début de la fin de l'hiver ? Je ne peux qu'espérer.
Ha, les lycans de Drayame ont un nouveau représentant. Une jeune louve, bien que l'âge apparent soit souvent trompeur avec ses êtres immortels, aux incroyables yeux verts. Elle montre une grande passion lors de ses rares prises de paroles, et une aura sauvage semble émaner d'elle. Je n'ai malheureusement pas retenu son nom …
[Extrait du journal d'Aed Wolfen, seigneur de l'Oeil du Patriarche]

An 4.540 du calendrier Distranïen, vingt-neuvième année du règne de Calix Hauldmer, souverain de Sen'tsura, neuvième jour du mois de Kelrenn.
Ashya. Elle s'appelle Ashya Grimmlad. Mon impression d'hier s'avère confirmée : c'est une femme d'une grande énergie, d'une grande passion, prête à beaucoup pour ceux qu'elle aime, et capable de se projeter loin dans l'avenir. A vrai dire, je lui envie un peu cette capacité. Et surtout l'espoir qui brille comme un soleil dans son âme, illuminant ceux qui l'écoute. Préserver ce qui peux être préservé pour assurer aux générations futurs un avenir radieux sous le soleil revenu. Une douce vision.
J’attends demain avec l'impatience d'un adolescent pour pouvoir la revoir et l'entendre à nouveau. Que m'arrive-t-il ?
[Extrait du journal d'Aed Wolfen, seigneur de l'Oeil du Patriarche]

An 4.540 du calendrier Distranïen, vingt-neuvième année du règne de Calix Hauldmer, souverain de Sen'tsura, dixième jour du mois de Kelrenn.
Dernier jour de la réunion, qui se conclue comme les années précédentes, avec la promesse de chacun de faire tout ce qui est possible pour que la situation s'améliore. Oui, aucun changement majeur. Sauf peut-être pour moi. A la pause de midi Ashya est venue s'asseoir à côté de moi. En dépit de mon éducation il m'a fallut toute ma force d'âme pour ne pas la dévorer des yeux. Et même ainsi son parfum sauvage me troublait au plus au point et les battements de mon cœur s'emballaient. Nous avons pourtant discuté de choses parfaitement anodine. Enfin, jusqu'à ce qu'elle me donne rendez-vous ce soir … Je me demande ce qu'elle veut. Je me sens excité comme une jeune homme lors de ses premiers amours. Mais restons prudents et lucides. J'irais, mais je n'irais pas désarmé. Ce n'est pas parce que nous somme en paix depuis vingt-cinq années et que mon duché et les habitants de Drayame ce sont toujours bien entendu qu'il faut oublier toute méfiance.

Elle veut que nous nous rencontrions de nouveau après la réunion ! Sur le coup je n'ai sût que dire, sous le choc de cet appel du destin, et elle en a profité pour m'embrasser. Le contact de ses lèvres sur les miennes, son parfum enivrant, la douceur de ses cheveux et sa peau … On raconte qu'il existe pour chaque âme une autre âme qui lui est parfaitement complémentaire. Je sais maintenant que nous nous sommes trouvés. Bientôt j'irais en Drayame. Et là, je l'épouserais. Je suis fou !
[Extrait du journal d'Aed Wolfen, seigneur de l'Oeil du Patriarche]

An 4.543 du calendrier Distranïen, trente-deuxième année du règne de Calix Hauldmer, souverain de Sen'tsura, vingt-troisème jour du mois de Mellinià.
Ashya est enceinte ! Son ventre s'arrondit de jour en jour ! Je vais être père ! Je ne pensais pas pouvoir être plus heureux que le jour de notre mariage, je me trompais ! Ma seule crainte et que l'enfant ne survive pas … Non, il vivra ! Nous ferons tout pour qu'il vive et qu'il connaisse un jour la chaleur du soleil !
[Extrait du journal d'Aed Wolfen, seigneur de l'Oeil du Patriarche]

Zorro naquit en l'an -29 du nouveau calendrier, au début du mois de Nelnurr. L'accouchement fut long et douloureux, le nouveau-né se trouvant très bien dans le ventre de sa mère et ne désirant aucunement en sortir. Quand enfin, après de longues heures de travail, les sages-gemmes parvinrent à l'extraire de son nid douillé le nourrisson se mit à hurler de toute la force de ses petits poumons. Qui donc osait ainsi l'arracher à son petit confort ! Qui donc avait eût l'infâme audace de lui faire quitter le chaud giron de sa mère ! Qu'il se montre cet impudent ! Et qu'on lui rende sa mère !
Ses cris s'apaisèrent bien vite une fois qu'on l'eût remis entre les bras fatigués d'Ashya. Au même instant Aed pénétra dans le lieu de l'accouchement après avoir dû faire le pied de grue devant la porte en se rongeant les sangs pendant toute la durée de l'opération. D'abord inquiet, il se mit à sourire tendrement en voyant, blotti dans les bras de sa mère, son fils qui tétait ardemment.

Les cinq premières années de sa vie, période critique, Zorro ne sortit point du chaud logis familial, malgré les réticences de ses parents à l'enfermer et la vitalité qu'il manifestait à chaque instant. Alors à la place ils lui apprenaient tout ce qu'il était à même d'apprendre. Ainsi le garçonnet appris très tôt à lire, à écrire et à s'exprimer correctement. Cet apprentissage développa considérablement sa curiosité et dès qu'il sût lire suffisamment il se mit à bouquiner tout les livres qu'il parvenait à atteindre dans la bibliothèque de son père. A l'âge de six ans, sa curiosité étant devenu trop dévorante, il obtint enfin l'autorisation de sortir. Bien que son univers resta encore relativement limité, il put néanmoins explorer le domaine de son père et le village alentour, accompagné de son percepteur qui répondait de son mieux aux questions dont le bombardait l'enfant. Parallèlement à cela il commença à apprendre les bases du combat et de la survie, ses parents souhaitant lui offrir les meilleurs chances de survie possibles.

Ainsi passèrent les ans. Ses journées faites de découvertes et d'exercices l'enfant grandit en force et en sagesse alors qu'il se
transformait en adolescent puis en jeune homme, un jeune homme fort, généreux, doté de belles qualités cultivés par son entourage mais aussi d'un fichu caractère.

Au fil de années les conditions climatiques s'améliorèrent peu à peu, presque imperceptiblement. Et un beau jour, alors que Zorro allait sur ses vingt-neuf ans, pour la première fois depuis près d'un demi-siècle, un brillant rayon de soleil traversa les ténèbres. A partir de ce jour, les choses s'améliorèrent très rapidement et au début du printemps ce qu'on nommait l'hiver éternel prit fin dans la joie. La fête fut magnifique et dura des semaines. L'alcool et la nourriture abondèrent, maintes alliances et maints couples se formèrent durant les festivités. La liesse générale augmenta crescendo, les dragons eux-mêmes se joignant aux réjouissance dans un chatoiement de lumières et de couleurs, jusqu'à ce que, l'univers entier ivre de bonheur, tous les êtres vivants s'unissent pour créer un joyau unique, un cristal d'une puissance phénoménale. L'Harmonium, symbole de l'union des peuples et de l'espoir retrouvé.
Aujourd'hui encore, à l'évocation de cet événement les yeux de Zorro brillent, même si un léger voile de tristesse obscurci son regard. Il aurait tellement aimé que ses parents soient présents … Mais son père vieillissant n'avait pût se déplacer et sa mère avait préféré rester auprès de son mari. Oui, il regrettera encore pendant longtemps qu'ils n'aient pû assister à ce spectacle.

Dix ans plus tard le père de Zorro mourrait de sa belle mort. Suite à cela il prit les rênes du pouvoir, sans plaisir mais avec efficacité, secondé et soutenu par sa mère. Sous sa régence l'Oeil du Patriarche gagna en richesse et en renommé, le nouveau duc parvenant à faire croître le travail accomplit par son père et par tout ses autres ancêtres avant lui. S'appuyant sur son ascendance et sur les origines de sa mère il resserra plus encore les liens entre les patriorches et les habitants de Drayame, en particuliers, bien entendu, avec les lycans. Dans le même temps il forma de nouvelles alliances avec les territoires alentours, alliances commerciales aussi bien que politique, Faisant de l'Oeil un duché riche et accueillant. Prospère. Mais cette vie ne convenait guère au « jeune » homme. Heureusement pour lui, un nouvel événement vint changer la donne. Heureusement. Ou malheureusement.

An 12 du nouveau calendrier, dix-neuvième année du règne de Simba Hauldmer, souverain de Sen'tsura, quinzième jour du mois de Faldèn.
En ce jour un vieil homme est venu frapper à la porte du palais, demandant à me voir en personne. Et en privé. J'ai bien entendu d'abord refusé, rappelant que le seigneur des lieux était mon fils. Mais devant son insistance j'ai fini par accepter de le recevoir dans ma chambre, un garde devant être en faction devant la porte. Et par tous les Dieux, que j'ai donc bien fait de le recevoir ! Si ce qu'il a dit se confirme, il faut que j'éloigne Zorro, que je le mette en sécurité. Et que je fasse en sorte qu'il puisse survivre quoi qu'il arrive …
Je me souviens d'une ancienne école elfique en Drayame. Il n'est pas facile d'y entrer et de la localiser. Elle devrait faire l'affaire.
[Extrait du journal d'Ashya Wolfen]

Trois mois après cette rencontre Zorro quittait pour la première fois depuis deux longues années le domaine familiale pour rejoindre, perdue quelque part en Drayame, une mystérieuse école où il apprendrait à survivre, à combattre, et où son insatiable curiosité trouverait enfin une source à laquelle s'abreuver longuement.

Bien des années s'écoulèrent. Astrahlä devint peu à peu le nouveau foyer de l'hybride, un foyer qui lui permit moult découvertes. Ses journées étaient consacrées aux études et à l'entraînement, révisant tout d'abord les bases du combat qu'il avait acquises il y a bien longtemps de cela, puis s'améliorant peu à peu jusqu'à devenir un redoutable combattant à l'aise avec la plupart des armes mais excellant tout particulièrement au combat rapproché, plus encore s'il était à mains nues ou qu'il employait son propre style de combat à deux épées. Parallèlement à cela il appris bien des techniques de survie : allumer un feu, chasser, cueillir les plantes comestibles, résister aux poisons les plus communs, trouver ou construire un abri simple, rendre l'eau potable … Très vite il maîtrisa ces techniques et devint à même de survivre facilement en forêt. N'ayant cependant pas eût l'occasion de s'y essayer dans d'autres conditions, ses connaissances de la survie en montagne, dans le désert, au milieu des glaces ou en pleine mer restèrent pendant très longtemps purement théoriques. Et certaines le sont toujours.

Sa vie aurait pût continuer ainsi sans réel incident jusqu'au jour où il dépassa ses professeurs et termina le dernier livre de l'immense bibliothèque de l'école. Mais la curiosité est un vilain défaut … Un jour Zorro voulut tenter une expérience trouvée dans un des livres de la section dite dangereuse. Une potion qui permettrait d'accroître de manière quasi-illimitée la contenance d'un objet, un sac par exemple, en transportant les objets à contenir dans une réalité alternative. Un tel objet lui aurait permis d'avoir toujours tout ce qui lui fallait sur lui sans jamais être encombré !
S'infiltrant par la fenêtre du laboratoire d'alchimie, au troisième étage de l'aile ouest, l'hybride entama le processus. Mais dans son impatience il n'avait pas lu les indications jusqu'au bout. L'aurait-il fait, rien ne se serait passé cette nuit-là. Mais la potion n'avait jamais été finalisée. Et ce qui devait arriver arriva … Alors que la Lune était haute, veillant sur le monde sous elle, une explosion déchira le silence de la nuit et une épaisse fumée s'échappa du laboratoire d'alchimie d'Astrahlä. Lorsque les instructeurs arrivèrent sur les lieux du sinistre, certains portant d'amusantes robes de nuit, leurs yeux s'écarquillèrent devant l'ampleur du désastre. Gisant approximativement au centre de la pièce, au milieu d'une apocalypse de verre brisé et de liquide étranges, l'imprudent avait sombré dans l’inconscience. Sur son bras gauche une substance noirâtre pulsait, veinée de filaments dorés … Il fallait agir vite.

Zorro mit trois jours à se remettre de cet incident. Trois jours qu'il passa dans un coma nébuleux. Trois jours durant lesquels son corps manqua plus d'une fois de disparaître, affecté par la substance qui s'était infiltrée dans son bras. Et il lui fallut trois autres années pour découvrir et apprendre à maîtriser ses nouvelles capacités. Et en découvrir les limites...

Des années plus tard, vers le milieu de l'an 103, Zorro revint dans le monde extérieur,sa formation plus qu'achevée. En près d'un siècle, il avait appris tout ce qu'Astrahlä pouvait lui enseigner, lut tout les livres que contenait la bibliothèque et était devenu un redoutable combattant apte à affronter bien des situations. L'heure était maintenant venu d'utiliser les lames et l'armure remises à la fin de ses études et d'exploiter ses connaissances dans le monde réel …

A compter de ce jour Zorro ne revint plus qu’occasionnellement à l'Oeil du Patriarche. Utilisant la bourse reçu à la fin de ses études _ une bourse offerte par sa mère _ il se construisit un refuge en Drayame, non loin de la capitale de la Terre, et mena une vie de mercenaire, offrant ses services à qui les voulait et se forgeant peu à peu une certaine réputation. Mais sa première véritable bataille le marqua à vie. La Bataille des Larmes. Ce fut la première et l'unique fois que le mercenaire combattit du côté de la sombre entité connue sous le nom d'Aile Ténébreuse. Ce jour là son âme saigna. Presque autant que lors de l'Aube Rouge où plus de dix mille civils furent abattus sans état d'âme en dépit du courage de nombreux soldats et combattants, dont Zorro, ayant essayé de les sauver.

Fuyant le monde et la guerre afin de se reconstruire, le sang-mêlé sembla disparaître de la surface de la terre pendant quelques années, ne donnant de nouvelles à personne. Ce fut au cours de cette période qu'il sauva celui qui deviendra son plus vieil et plus fidèle ami. Dwylidian, un magnifique coursier d'un noir de jais, avec lequel se noua un lien très fort.

Accompagné de son nouvel ami, il refit son apparition sur le champ de bataille le jour ou l'Eau capitula, non plus en tant que mercenaire, mais en tant que seigneur de l'Oeil du Patriarche, prenant officiellement position dans cette guerre contre Aile Ténébreuse. Une décision courageuse, mais une décision qui allait lui coûter cher.

Le 7 Nadrillà de l'an 110, alors qu'il faisait partie avec une troupe de ses soldats de la résistance de Sen'tsura, la patrie de Zorro fut attaquée, en même temps que tout les autres territoires s'étant opposés à la domination d'Aile Ténébreuse. Ce jour là il perdit tout. Son titre. Sa patrie. Ses amis. Et surtout la dernière personne de sa famille encore en vie. Sa mère. Ashya Wolfen.

Depuis ce jour sinistre le Loup Noir est redevenu un simple mercenaire et vie au jour le jour dans son ancien refuge de Drayame, avec pour seule compagnie sa solitude et la présence de Dwylidian. Et au fond de son âme, il s'est fait la promesse solennelle de rester en vie jusqu'au jour où Aile Ténébreuse, le responsable de tant de malheurs, périra enfin et que l'âge de la tyrannie prendra fin. Et dans ce but il participe à toutes les batailles contre le Démon dont les partisans, sans le savoir, lui offre parfois les moyens de survivre en l'embauchant.