By Mély

Que te dire, donc, à toi mon aimée?
Je sais que lorsque tu liras ça, tu auras seize ans.
Tu n'auras certes pas beaucoup grandit depuis maintenant,
Mais en une nuit, de 15 à 16 ans tu es passée

Cela va-t-il changer quoi que ce soit?
J'ai tendance à penser que non,
Qu'en vérité ça n'aura pas d'action,
Mais il est fort possible que je me sois trompé

Oh, suis-je bête !
Bien sur qu'il y aura un changement ^^
Les cadeaux pour fêter la prise d'un an
Ce n'est peut-être pas Noël, mais un anniversaire est une fête

Et le tien est celui qui a le plus de sens à mes yeux
Je ne saurais t'expliquer clairement ma pensée
Mais je sais que, de tous les anniversaires, le tien est mon préféré
Parce que, si pour les autres le temps est un destructeur, pour toi, il arrange tout en mieux

Tu es déjà parfaite aujourd'hui, tu le sera encore plus demain
Tu es une merveille en ce jour, et en celui où tu lis cela,
Cette merveille n'est qu'ombre comparé à toi
Car tu t'embelli et te perfectionne chaque matin

Je t'avoue le fond de ma pensée
J'espère en ce moment rester éveillé
Pour pouvoir, à minuit, un message t'envoyer
Et te souhaiter un bon anniversaire pour tes 16 années

J'espère que cet âge là sera meilleur que tous les autres réunis,
Et, si je n'ai pas la prétentieux d'être le seul à y parvenir,
Je compte bien tout faire pour combler ta vie de plaisir,
De joie, d'amour, de bonheur et de vie

Tu m'as apporté tous ces divins cadeaux,
Et ce, depuis le premier jour jusqu'à maintenant,
Jamais tu ne stoppe ou ne ralenti : au contraire, tu accélère constamment
Et j'ai hate que chaque parfaite journée se termine, car le lendemain sera encore plus beau

Il y a une chose à laquelle je pense, et que jamais je ne t'ai dit :
Je rêvais très peu avant de te connaître, mais mes nuits n'étaient pas toutes vides
Certaines, de cauchemars se faisaient l'égide.
Depuis que tu es là, plus jamais ils n'ont troublé mes nuits

En fait, si, il y en a eu un
En pleine , le plus affreux des songes m'est apparu :
Nous étions ensemble, et tu partais soudain, disparue.
Tu étais là, et je me suis blotti dans tes bras. je pense que tu t'en souviens

Je suis le plus heureux des hommes grace à toi,
Je ne dirai pas que "chaque jour avec toi est un cadeau de Dieu",
Pas par athéisme, mais parce que c'est bien mieux
Il n'est rien à côté de toi, si puissant qu'il soit

Il est 23h59 à présent
J'écris donc ma dernière strophe,
De ce poème médiocre écrit en catastrophe
Je te souhaite un excellent anniversaire pour tes 16 ans

Absence continue

J’ouvre les yeux pour une nouvelle journée
Je ferme mon cœur pour m’empêcher de pleurer
Encore une journée où je dois t’ignorer
Encore ton dédain je me dois d’accepter

Je me prépare dans le silence, comme toujours
Ce silence qui m’accompagne jour après jour
Qui rempli ce vide crée par mon amour
Et j’attends, las, que le temps reprenne son cours

Je fuis le nid de douleur que crée ma maison
Pour me jeter dans cet espèce de fosse aux lions
Et je lutte à nouveau pour n’émettre aucun son
Mais mes larmes couleront de toute façon

Quand j’arrive là-bas, je ne vois plus que toi
Mais il est hors de question que l’on se revoit
Ma stupide fierté ne me le permet
Alors je me tais, gardant ma douleur pour moi.

Boum boum

Boum boum, c’est mon cœur qui cogne si fort
Tu l’entends, lentement, et puis l’attends
Doucement douce menteuse tu as tort
Ton cœur de rancœur rempli est lattent

Boum boum, c’est mon cœur qui bat toujours
Il persiste et oublie ma douleur présente
Créant ce doux leurre : Tout ira un jour
Trou béant dans ma poitrine en attente

Boum boum, c’est mon cœur qui se bat encore
Il refuse de lacher la partie
Il persiste et perfore encore plus fort
Comment puis-je faire pour que tout soit fini

.
.
.

Ce silence… c’est mon cœur qui se tait
Enfin il me laisse me reposer
Petit à petit ma vie disparaît
Quel plaisir, mon cœur a explosé…

Il y a quatre jours, cela faisait un an,
Une grande et remarquable portion de vie,
Une durée dont tout le monde maintenant
Ne peut que s'avouer vaincu et ébahi.

En effet, peu nombreux furent ceux qui y croyaient,
Légion furent ceux qui présumaient de notre fin,
Que par la distance notre amour serait tué,
Et que la passion n'existait pas, aussi loin.

Pourtant les ignorants ne sont pas à blâmer.
Comment pourraient-ils avoir la moindre idée
De ce que par amour nous avons enduré,
Ce que l'éloignement nous a fait supporter?

Rien ne fut jamais plus réducteur que mes vers,
Qui donnent l'impression que tout n'est que douleur.
Les tempêtes ne représentent pas la mer,
Et le froid n'existe qu'après toute chaleur.

Et par Dieu, comme j'accepte cette douleur.
Le bonheur que je ressent, en comparaison,
Est tel une année face à une simple heure :
Infiniment grand et merveilleusement long.

Même étant triste, je ne suis pas malheureux.
Je ne le suis plus maintenant que tu es là.
Parfois triste, souvent joyeux, toujours heureux.
Je ne vis vraiment que depuis douze petits mois,
Et j'espère bien que cela durera toujours.
Je fera en sorte que cela le soit, mon amour.

Confession à cœur ouvert


J'aimerais que tout le monde lise ces lignes
Elles sont maladroites, pas très bien formées
Mais elles viennent de mon cœur, de mes pensées
Elles sont ma vie, mes rêves, les problèmes qui me minent

Ce soir je ne respecte plus les règles et à raison
Je voudrais simplement que vous compreniez ma passion
Cela peut vous paraître enfantin, il s'agit pourtant de toute ma vie

Voilà donc, j'ai 17 ans, et toujours en mon cœur mon rêve d'enfant
Je sais que vous vous en moquez, mais là n'est pas l'important
Depuis que je suis née, la musique m'a toujours entouré, c'est ainsi

Elle m'a élevée, et m'a fait grandir, elle me compose en partie
Mon cœur bat sur son rythme et j'évolue selon ses variations
Elle m'a réconfortée, elle m'a rassurée, elle m'a poussé à l'écris
Quand chanter ne me suffisait plus, elle m'a montré d'autre sons

C'est donc de la musique que m'est venu cette nouvelle passion
Et c'est en musique que j'alignais mots après mots
Je recherchais une mélodie, au sens, je préférais le son
Et J'ai poursuivi ainsi, me trouvant un but nouveau

L'écriture était le chemin, ma musique m'y faisait avancer
Que de découverte dès lors, amitié, amour, et enfin avenir
La musique est devenue tout ce que j'avais et tout ce que j'étais
Elle était mon rêve, mon futur, mais ils ont décidé d'en finir

Ma vie est emplie de musique, elle est une mélodie un peu sombre,
Malgré cela, ses variations égayent et laissent les malheurs fondre.
L’œuvre évolue et s'harmonise, sans se complexifier, je suis une symphonie.
Je prends de la place, j'écris mes rêves, jusqu'à en oublier ma vie

C'est cela qui a marqué la fin de mon avenir tant désiré
Je voulais ouvrir la musique a tous qu'elle puisse vous éclairer
Je voulais que tout le monde la comprenne et l'apprécie
Je voulais que celle qui m'a élevée ne meurt pas ainsi,

Mais ils refusent, brisent mon envie, m'enferme dans la raison
Je ne dois pas vendre de rêves, mais payer une futur maison
Ainsi je me suis tu, laissant bouillir en moi mon avenir étouffé
Je les laisse depuis m'attacher, m'enfermer, et m'enterrer

Et ma musique se tait, s'arrête, je n'ai plus de rêve
Mais dans mon cœur bat son tempo, et mon désir se lève
La musique est ma vie, elle m'a tout appris contrairement à vous
Elle a une âme, elle évolue, elle s'adapte à chacun de nous

Elle illumine, améliore, transforme ce qu'elle touche en or
Et m'en priver comme vous faîtes est me condamner à mort
Car la musique n'est pas que quelques notes sur un petit papier
Elle est ce que chacun lui donne, elle est ce que chacun en fait

Elle vit en nous et en sort au besoin, nous aider, nous rassurer
De ses mélodies, elle nous comble pour qu'on puisse s'exprimer

La musique est un rêve, elle est mon rêve étouffé
La musique est une vie, celle que l'on me voit retirer
La musique est un tout, une entité entière et infinie
Menant les êtres-vivants au grès de ses étranges envies.


Peut être comprendrez-vous mieux ma passion musicale
Pensez bien qu'il ne s'agit pas d'un rêve bancal
Mais l'avenir dont je rêve et que je veux
Celui là même que l'ont me refuse sous des prétextes fumeux

Alors vous tous qui savez si bien conseiller
Je vous supplie de bien vouloir la fermer
Parce que vous ne pouvez pas me comprendre
Même si de cela vous savez vous défendre

Ainsi le prochain qui ose me dire
Que mon rêve d'enfant le fait bien rire
Je lui répondrais qu'au moins je sais faire rêver
Sans rien d'autre que mes notes et mes portées
Et que quand il se lève en grimaçant pour aller travailler
Moi je vis dans un rêve qui est ma réalité !