Meriadec

Meriadec n'a jamais souhaité le malheur de personne. Cela est surement, selon lui, l'essence de son être. En effet, à défaut d'être dévoué à quelque chose d'important, il semble que la vie, pas après pas, s'acharne à le mêler et à le précipiter dans le malheur du monde. Mais ça c'est dans la partie histoire qu'on le verra donc pour l'instant vous allez lire ça, même si ça ne sert à rien puisque on verra comment il réagit dans la partie dites là, juste au dessus.

Bref il n'a pour ainsi dire jamais fait de mal à une mouche. Sauf peut être lors de la récréation lorsque les enfants testent l'application de la justice et de l'injustice pour se préparer au monde qui leur révélera la vérité: "Le monde vivant se torche le derrière avec la justice. Car ceux qui ne l'ont jamais fait sont morts." Mais cela, Meriadec ne le sait toujours pas. Oui, il se montre candide, n'est-ce pas? Cependant, on peut voir que déjà, quelques semblants de désillusion sont déjà présents dans son esprit. Il sait bien que la famille, le clan, tel qu'on les présentent en général sont des valeurs vaines. J'aimerai une fois de plus expliquer pourquoi, mais encore une fois, ça c'est dans la partie histoire. Il sait aussi que les espoirs héroïques et de chanson ne sont pas pour lui-ça c'est dans le physique.-

Assez ouvert d'esprit, il est non seulement disposé à apprendre, mais aussi à désapprendre. Peut être par soumission, peut être par conscience de son non-savoir. Ainsi il sait lire, pas juste déchiffrer les petits signes gravés et encrés, non, il sait LIRE, il sait tirer "la substantifique moelle". Et des fois, il sait descendre un mec qui raconte des trucs débiles. Quand même. Il est aussi ouvert à ne rien apprendre, et à ne rien désapprendre, juste à contempler. à être amusé par les petits cadeaux colorés du monde.

Ce qu'aime notre héros, ce sont les émotions, "positives" comme "négatives", il chérit le goût de la peur, de la colère, de l'amour, du bonheur simple... il adore le point de non retour où il apprend de lui même la vérité caché par l'illusion de l'infinité universelle c'est à dire que les faits sont ainsi. En réalité, il aime l'impuissance, il aime que l'existence lui rappelle qu'il n'est absolument rien, même si cela est douloureux en général. Sinon, plus simplement, il aime quand le soleil est là, il aime les fruits, il aime pêcher, il aime fumer, il aime marcher, il aime se prélasser dans l'herbe ou dans un hamac avec un bon livre juste divertissant, il aime la bière et l'ivresse de la nuit tombante, il aime les femmes envoutante, il aime les drogues... Il n'aime pas les quêtes, il déteste les gens qui ne voient en lui qu'un non-guerrier, il n'aime pas les endroits sombres et effrayants, il n'aime pas les insectes dangereux, ni les serpents, et n'apprécie les fauves et les monstres impressionnants que lorsqu'il n'est pas à leur portée. Il est en fait très proche de ses semblable là dessus. La petite chose en plus qu'il possède est le désir de voyage.

C'est une personne dirons nous agréable, ni pédante, ni ignare, et surtout pas méchante, peut être parfois un chuya agaçante, mais ce n'est vraiment rien. Meriadec aime la compagnie des gens, et va la rechercher. Il est assez amusant, il est drôle et malicieux, il n'a pas la connaissance universelle, mais connait certaines choses et en a vu quelque unes. Il est disposé à la philosophie et aux discussions profondes comme à la beuverie grasse et vulgaire(comme tout hobbit me direz vous.), oui, vous avez enfin votre semi homme dansant et chantant sur la table de taverne, messires, là dessus, nous savons tous que vous l'attendiez(APPELEZ LE LE MESSIE, ACCLAMEZ LE MAITRE DE BEUVERIE!). D'ailleurs tenons à préciser, je ne sais pas pourquoi et je ne vois aucune référence dans ce monde qui pourrait me faire dire cela mais: Meriadec ne s'appelle bien sûr pas Meriadoc, et ce prénom ne vient pas d'une personne qui s'appellerait Meriadoc Brandebouc et qui aurait un pote du nom de Perigrin Touc. Donc voilà.

Parmi ses connaissances, les principales sont la musique, notamment dans la composition et le contrepoint, mais aussi dans la pratique des instruments et du chant, c'est un maître en la matière. Il connait très bien bien des langages et des alphabets, ainsi que les règles de versification. Il connait un peu de mythologie, de contes, d'histoire. Il s'y connait énormément en liqueurs, en hydromels, en bières et en vins. C'est aussi un amateur d'herbe à pipe, herbe à rêves ou non. C'est surtout un maître dans l'art d'arrêter les chariots sur la route contre un peu de discution ou de musique.

Ah, ne l'emmenez pas dans une bataille, il ne servirai à rien et en plus c'est un lâche.

It's a boy

Toute l'histoire de Meriadec commence dans les contrées de la terre, aux bordures des plaines mystiques, là où vivent depuis bien longtemps déjà les Hobbits. Son père Garin possédait un grand verger, le plus grand de la régions et il produisait les meilleurs pommes à cidre qu'il soit. Ainsi il pouvait épouser n'importe quelle fille vivant dans les environs et il ne choisit ni la plus belle, ni la plus riche, mais celle qu'il connaissait depuis son enfance, celle qu'il aimait et qui l'aimait en retour. Ils eurent ensemble 5 enfants: les deux premiers se partageraient le domaine, la troisième, ils la marierait, le quatrième ferait comme bon lui semble. Et très pieux, ils offriraient le cinquième à Yehadiel car un temple lui était dédié assez près de leur trou, isolée, réservé aux hommes et aux enfants. A l'âge de 3 ans le benjamin quitta donc le domaine familiale, le trou bien aimé. Ses géniteurs convinrent avec le temple que lorsque l'enfant perdrait sa voix puérile, c'est à dire quand il atteindrait l'âge de la puberté, il rentrerait chez lui et ses parents en ferait ce qu'ils veulent. Ainsi Meriadec -tel était le nom dont l'avait affublé ses parents- passa son enfance dans un temple à l'étude des langues et de la musique (ainsi que de l'astronomie, de l'algèbre, et de l'histoire) et au culte (il chantait). L'enfant ne nourri donc pas d'amour parental car il ne les revit pas avant de sortir du cloître c'est à dire vers 16 ans.

Child in Time

Mais l'individu ne subit pas une enfance triste, même si sa mère lui manquait sans qu'il l'eut connu. Il était entouré de garçons de son âge et les prêtres étaient d'attentionnés éducateurs et aimants, qui jouaient le rôle de figure paternelle. Il apprit les devoirs de la vie en communauté dès son plus jeune âge, remplissant son lot de corvées tous les jours. Il était très attentif auprès des précepteurs notamment dans les matières littéraires et dans la musique. Il apprit les techniques de l'écriture musicale et les maîtrisait à la fin comme un maître musiqueur, ce que ses maîtres lui enjoignirent de devenir lorsqu'il les quitta. Aussi apprit-il à jouer des instruments et à chanter d'une façon magnifique: il excellait dans la pratique des luths et de la flûte ainsi qu'à l'orgue, à la harpe et au clavecin, il chantait aussi très bien, même après la mue. Il lui était offert d'apprendre la lecture et l'écriture ainsi que le parlé de langues étrangères, car le temple était principalement humain. Il apprit donc à parler et à calligraphier le basique d'une façon correcte(car les hobbits le parlent à leur manière), l'elfique et le nain.

Ses journées se passaient pour la plupart ainsi, il se levait des l'aube avec tout le cloître, et on répartissait les tâches: on préparait le culte du matin ou le petit déjeuné composé de pain de fromage et de fruits, ainsi que de vin ou de cidre pour ceux de plus de 10 ans, certains devaient se lever plus tôt pour faire sonner les cloches et d'autres aidaient les ainés à se lever et à faire leur toilette. Alors on donnait le premier culte, on chantait et on lisait, à la gloire de Yehadiel dans un magnifique temple. Il n'y avait en général que les résidents du temple, les pèlerins et les fidèles ne venant que plus tard dans la journée. Et en général, nombreux étaient ceux qui piquaient du nez durant les lectures recto tono. Ensuite on mangeait puis on donnait les premières classes au jeunes, et les autres s'attelaient à d'autres taches. Vers 11h on donnait un autre culte, le plus populaire, il était alors dynamique et on s'appliquait à chanter les plus belles oeuvres. On mangeait alors encore une fois, du pain et des viandes, ou du poisson, encore accompagnés de vins, bières et de cidres... On continuait les classes, en général, celles de musique, de peinture, de construction, ou de travail du verre, jusqu'à l'heure du troisième culte vers 16h, suivit d'une légère collation. C'est alors que les enfants aidaient les adultes au travail communautaire en préparant le grand repas du soir(les quelques hobbits du cloître avaient, par delà l'histoire du temple réussi à amener la tradition d'un grand banquet le soir à la place d'une maigre pitance.), aux cultures, ou encore à la bibliothèque... On travaillait dans la bonne humeur, parfois dans le jeu, les adultes appréciait de travailler avec les jeunes et les jeunes adoraient passer du temps avec leurs ainés et ils pouvaient parler, ce qu'il leur était le plus souvent interdit en classe. Puis, vers 19h, les enfants allaient à l'étude pendant que les adultes et quelque uns des jeunes(un soir pas semaine chacun) allaient au quatrième culte. Puis on mangeait, les enfants travaillaient ou chahutaient un peu et, vers 23h, on les emmenaient pour le remerciement qui consistait à jouer des instruments et à chanter à la gloire de leur Dieu et à raconter des histoires aux jeunes dehors, si le temps le permettait, c'est là qu'on donnait le cours d'astrologie. On rentrait alors et on se couchait. Voilà comment était le quotidien de la jeunesse de Meriadec, et il en était très heureux, il s'épanouit dans ce cloître et l'appela plus tard "la belle vie".

Kyrie Eleison?

S'il était heureux là bas, il ne comprenait pas la religion, du moins durant son jeune âge, car on y remédia, comprenant que la présence divine n'était pas acquise pour lui. Il participait aux cultes avec engouement car il les trouvait beaux et majestueux, mais ne les comprenait pas. Ainsi quand il approcha des 12 ans et que les poils lui poussait dessus et que sa voix barrissait, il se mi à poser des question et songea à se rebeller en ne se présentant plus aux instants de remerciement au divin. C'est alors que son précepteur de musique lui parla, il chérit aujourd'hui le souvenir de cette discussion au lever du soleil, alors qu'il séchait le premier culte et que son mestre l'avait retrouvé. Il avait eu à peut près cet échange:

"Tu te caches du Dieu?"

"Je ne me cache de personne, si ce n'est les grands."

"Personne ne t'obligera à prier, mais les bonnes personnes remercient leur créateur."

"Je ne comprend pas comment un homme aurait pu tous nous créer. C'est impossible."

"Je te le conçoit, c'est impossible pour moi aussi."

"Alors que faite vous ici?"

"Laisse moi t'expliquer, tu comprendras. Vois tu, pour certains, Yehadiel est une conscience, une conscience supérieure. Tu comprends? -l'enfant acquiesça d'un geste de la tête.- Bien. Je ne pense pas que ce soit vrai. Yehadiel est le Dieu de la Vie. Si on croit à cela, c'est lui qui nous a mit ici, dans ce monde magnifique, et dans ce monde terrible. Mais il nous a permit de vivre, de faire des choix, de ressentir les choses. Il a créé avec les choses bonnes, les choses mauvaises, pour permettre à tout le monde de les apprécier. Il a créé chaque singularité des sons, des couleurs et des goûts. Après vient la question de l'existence ou non de ce créateur, si les choses ce sont faites seul ou par la volonté d'une entité. Aujourd'hui seul ces entités peuvent y répondre. Mais cette question est vaine, et au final si Yehadiel n'existe pas vraiment, il existe pour nous, car Yehadiel symbolise la vie. Alors, nous rendons hommage à la vie, et non à quelque supériorité. Nous remercions chaque jour, non... Nous célébrons chaque jour le soleil, la douce nuit, les amis, les baies, la générosité de certains, mais aussi la méchanceté des autres, le malheur et le froid, car sans cela, le soleil n'aurait pas de couleur, la nuit ne serait pas douce, il n'y aurait pas d'amis, les baies seraient fades et personne ne serait généreux."

Ils restèrent un moment silencieux, réfléchissant, puis Meriadec pleura car il voyait le soleil monter doucement dans le ciel dans des couleurs qui n'existaient nul part ailleurs, et rendait le moment unique. Et il songea un moment à l'immensité du monde. A chaque matin possible. Alors ils se levèrent et entrèrent dans le temple dans les immensités des harmonies du c(h)oeur.

Old Home Place

Après des années d'apprentissage, de culte et de chant bien heureux, dans sa seizième
année, Meriadec fût amené à quitter le temple, il le quitta avec un habit de hobbit, et quelques partitions, ainsi qu'un luth et une flûte qu'on lui avait offert. On lui enjoint très vivement de revenir quand il aurait 33ans. Il monta alors à l'arrière du chariot qui partait pour la ville, mais le mestre qui lui avait insufflé sa singulière "foi" courut pour lui faire ses adieux, car ils avaient une relation très proche, comme un parrain et son filleul. Il lui remit un magnifique cahier de vélin à la couverture verte en cuir, gravé dessus son nom et écrit sur la première page la citation de la porte du temple: "Qu'ici ne soit qu'amour et réflexion. Ni sacrifice, ni illusion, seulement la vérité.". Il lui ébouriffa les cheveux et frappa sur le chariot qui commença à s'éloigner. Ils se sourirent et Meriadec dit alors:


Et le chagrin rongeait déjà le coeur de l'adolescent, il faillit pleurer, mais le soleil était rayonnant, et les couleurs rouges-orangées des arbres étaient belles et cela adoucissait les regrets en une nostalgique malice. Arriva alors les événements suivant. Il arriva en ville et rencontra pour la première fois ses parents. Mais il se rendit bien vite compte que ceux ci ne cherchaient que des mains supplémentaires et non à aimer un fils. Il allait dormir dans les écuries! Sans regret -il n'avait jamais nourri d'attente dans ses parents, ils l'avaient bien laissé pour une raison.-, mais nul part où aller -ses parents le retrouverait au cloitre, il s'enfuit alors vers Sent'sura.

Goin' up the country

Alors il arrête les chariots sur les routes, il tend son pouce pour signifier la direction dans laquelle il va. Il rencontre des gens, il leur raconte qui il est. Il se fait des amis le temps d'un trajet et on lui raconte Sent'sura, sa beauté, sa grandeur, les gens qui y vivent... Pour survivre il pêche et mange des fruits. La saison est clémente alors il dort à la belle étoile, il fait du feu pour éloigner les bêtes sauvages et pour se réchauffer. Il s'occupe en faisant de la musique, en écrivant des poèmes et des notes et des réflexions. Parfois il a de la compagnie, et il en est heureux. Il voit des choses. Des paysages qu'il ne connaissait pas. Parfois il rencontre une petite ville, un village. S'il y a une auberge il y joue de la musique et fait l'écrivain publique contre l'hébergement. C'est là qu'il rencontre une fille pour la première fois. Une de ses semblable. Il découvre alors la beauté féminine, l'inspiration que donne son charme. Il compose.. Quelques fois il rencontre un autre musicien et cela donne des échanges merveilleux. Chacun joue de son instrument ou chante, en improvisant ou en interprétant des chansons connues, ou encore en lisant des partitions. On lui dit d'aller à Sent'sura, que son talent doit être mis à profit, qu'il faut qu'il rencontre tel ou tel maître d'instrument ou de chant. Mais il ne retient qu'un seul nom: le Maître Jacob D'ancenne, un maître de nombreux instruments, de composition et de chant. On le dit le meilleur au Luth dans tout Terra. Et après presque deux semaines de voyage il arrive enfin à Sent'sura. Ne possédant ni arme, ni objet précieux, il entre sans problème dans la grande cité, en traversant le grand pont de cristal.

Welcome to the Jungle

Il arrive alors dans la cité. La Cité. Les fesses posées sur un chariot de pommes, il traverse le pont lentement, très lentement parmi la foule entrante et sortante de la grande Sent'sura. Une fois à l'intérieur, tout va très vite. La diversité ethnique saute aux yeux tout de suite. C'est la première fois que Meriadec voit des elfes et des nains et des... Il ne connait même pas l'espèce de la moitié des gens. Tout est à portée de main. Les gens se jettent par terre à coup de pied et les soldats se baladent en armure. C'est fou le nombre de gens armés. Des mercenaires, des assassins, des héros de guerre, des soldats, des gardes du corps. Les rues sont étroites e débouches sur d'immenses avenues qui montent à perte de vue vers la grande citadelle. On y voit de la magie, des gens qui ingurgitent des mixtures aussi effrayantes qu'attirantes, on y voit des gens dormir sur la paille, on y voit des cadavres entassés sur des chariots... Il monte alors dans la ville puis la redescend, la traverse de long en large avec son sac et son bâton. Il s'imprègne de chaque odeur, de chaque couleur. Il a peur, mais il est aussi excité, heureux et ému. Puis tout à coup il songe au coup de la vie, il voit les prix et prend peur, la vie dans cette ville est incroyablement chère. Dans ce genre de ville personne n'aurait besoin d'un écrivain publique, ou d'un musicien de son niveau. Il va à l'auberge, explique sa situation et son histoire et on lui propose d'aller à la taverne du troll farceur, il s'y rend donc et offre ses service. La patronne lui informe qu'elle a besoin d'un gouvernant pour ses enfants qui ont entre 4 et 9 ans. Il accepte, se sentant largement à la hauteur pour garder et éduquer 4 gosses le matin et le soir. En guise de salaire, on lui offre gîte au grenier et un repas par jour aussi on lui donnera quelques piecettes pour qu'il puisse s'acheter quelques affaires et se payer des cours la journée. Il rencontre alors le maître Jacob d'Ancenne qui après longue réflexion et de nombreux tests l'accepte comme disciple au conservatoire. Pendant alors 3 ans il apprend les luths(comme le violon, la mandoline, le théorbe, le luth commun, la viole, la contrebasse...), la flûte, le chant et les claviers, jugeant que son niveau de composition était largement plus que correct.

She Shines

Au bout de ces trois ans il fut mit à la porte et il quitta le conservatoire car son maître n'avait plus rien à lui apprendre dans la pratique des instruments. C'est à ce moment qu'il traîna dans les bas fond, dormant chez qui l'accueillait ou parfois dans la rue. Il buvait beaucoup, énormément, s'enivrait tous les soir. Mais alors il tomba amoureux. Un soir lors d'une soirée organisée ou plutôt désorganisée par des amis, il fit la rencontre d'une magnifique elfe à la chevelure de feu et au charme naturel. Le fait est que notre hobbit était perdu dans les dédales de la ville. Il resta seul deux longues heures dans le froid d'un quartier désert et inconnu. C'est alors que ses amis le retrouvèrent et l'amenèrent dans la fête avec joie et ivresse, c'était un véritable réconfort pour lui et il connu un bonheur extatique parfait pendant toute la soirée. Il fit la rencontre de cette elfe incroyable du nom de Laylä et cristallisa la perfection du contexte dans une passion dévorante pour la dame. Mais il ne le lui fit pas savoir, sûrement par complexe de sa petite taille. Il ne la revit jamais, mais chérit son souvenir encore aujourd'hui. Quelque jours plus tard, il se trouvait dans la rue à jouer pour faire la manche quand il improvisa cette chanson que vous écoutez(She shines, et si vous n'écoutez pas les chansons de l'histoire vous êtes un peu nul, sauf si vous avez pas vu que ce sont des hyperliens magiques, mais maintenant, vous savez.) sur un poème qu'il avait écrit à propos de cette nuit là. Alors un ancien esclave à la peau noir arriva et avec un harmonica, improvisa sur son chant. A la fin le vieux le complimenta sur sa chanson et sur la profondeur de son inspiration, sur son "blues" lui dit-il. Mais le petit homme ne comprend pas. Il n'avait jamais rien joué de tel, de si spontané et si déchirant. Alors l'homme lui expliqua que la musique est plus qu'un moyen de dire: un Besoin. Et que lorsqu'on l'a compris on joue le blues, grâce au ressenti. Alors l'ancien esclave prit le jeune homme avec lui et l'emmena travailler sur les routes en chantant les chants des esclaves, les "gospel songs" et en jouant le blues pour évoquer la douleur. Il vécu cette vie de misère durant 2 ans.

Somebody to love

Ayant mit de l'argent de coté, il se décide à reprendre des cours de musique, mais ne trouve personne. C'est alors qu'il rencontre un homme à la chevelure bouclé et noire, portant des lunettes sombres et un grand chapeau plutôt énorme qui l'entraîne dans un grand manoir abandonné en "remerciement" d'une pinte qu'il lui avait payé. L'homme lui tend de l'herbe à pipe et lui fait un clin d'oeil. Dans le manoir, des gens singuliers fument et discutent, mais ils semblent tous ailleurs. Dans un autre lieu que lui et l'homme- qui ne semble pas s'en inquiéter-. Meriadec regarde alors l'herbe dans sa main et demande:



Il s'execute et alors les couleurs viennent, celles de la musique. Tout le monde ne fait qu'un...

...

Tous étaient musiciens et écrivains, comme Meriadec, Slash jouait d'un luth étrange qui pouvait moduler son son d'une manière jamais entendu jusqu'alors. Il disait que cet instrument était le luth le plus précieux au monde et qu'il en avait vu pour l'avoir. Rory était celui qui jouait le mieux. Ella chantait et jouait de la flûte magnifiquement bien tandis que Jack était un poète dans l'âme et excellait à l'harmonica. Ils échangeaient tous leurs savoirs et leurs expériences.

La Bohème

Meriadec passa ces 4 dernières années avec cette joyeuse compagnie, ils subsistaient en donnant des bals précédés de cours de danse, en peignant, en écrivant. Mais toujours dans la misère. Meriadec appris le rock, la fureur de la jeunesse. Il passait énormément de temps dans la grande bibliothèque de Sent'sura à se cultiver en histoires et en légendes. Parfois ils voyageaient ensemble visitant les villes des contrées de la terre. Cette bande était ce qu'il avait de plus cher au monde, ils étaient les meilleurs amis qu'il n'avait jamais eu. Malheureusement l'arrivé d'Aile Ténébreuse changea tous. En effet, ils s'inspiraient de leur ressenti et de leur existence pour créer. Et plus le gouvernement d'AT était présent, plus ils vivaient dans la misère, persécutés par les armées de l'empire. Alors ils contestèrent par leur art ces injustices, et surtout celles faites aux autres. Mais les 2 premières années ils étaient toujours heureux. C'est lors de cette année que les choses se sont assombries. Ils soutenaient la liberté des contrées de la terre et AT sévissait contre toute forme de rébellion. Vint un moment où elle considéra ce petit groupe d'une quinzaine de personnes, aussi pacifiques eut-il été, comme une menace. Ils durent se cacher, changer régulièrement de "repaire". Mais l'armée retrouva rapidement le groupe. Vint alors ce moment fatidique des adieux. Ella et Rory retrouvèrent Meriadec qui était aller quérir à manger.

"Ils les ont tués! Ces salauds!"

Ella pleurait, retenue par Rory qui la suppliait de baisser d'un ton.

"Comment ça "ils"? Qui "les"?

Rory répondit:

"Slash! Ils ont tué Slash... Et les autres. Pour rébellion! Ils les ont exécutés..."

Meriadec sentit le sol s'écrouler et sa gorge se nouer tandis que dans son monde, le ciel s'ouvrait dans un gouffre de flammes. Ils pleurèrent longtemps, puis parlèrent, Ils convinrent qu'il était trop dangereux pour eux de rester ensemble et décidèrent donc de se séparer. Les adieux furent douloureux.



Il s'éloigne...


Meriadec récupéra une trace de son ami qui avait été pour lui comme un grand frère: son luth si spécial. Lui avait été discret et n'eut pas de mal à disparaître. Cependant, il retrouva la tête d'Ella accroché à une pique quelque mois plus tard. Il n'avait pas de trace des autres survivant, peut être s'étaient-ils exilés, peut être certains avaient été tués, peut être que d'autres, et il l'espérait, survivaient comme lui, dans la ville.

Walk like a Giant

Citation :

Raconte comment tu as pu échapper à une patrouille de l'Empire qui en avait après toi, comme ils en avaient après tes anciens camarades.