| |  Jeu 9 Aoû - 23:16 |  | | | | Hazama Kyushiro Est passionné par la nature - Lunatique profond - Petit chimiste - Marginal - Pacifiste- Aime les plantes et son ethnie - Déteste ceux qui font mal à mère nature Informations
Surnom :Hazou'
Age :24 printemps
Nationalité :Originaire du pays de la glace
Profession : (ou poste libre) Vendeur d'herbes... Enfin je veux dire Herboriste, je tiens une échoppe avec pleins d'herbes diverses et variées
Camp : Compte faire partie de La Meute
Titre de noblesse : Aucun
Mort : Je n'ai pas trop envie de voir ma dépouille quelque part sur le sol pour le moment donc je vais attendre pour me décider là dessus.
| Race Mon père m'a toujours inculqué la notion d'égalité, de partage et de compréhension de l'autre alors vous entendre parler de race me semble un peu péjoratif. Même si nous sommes tous différent, nos modes de vie et d'expression sont sensiblement étrangers les uns avec les autres nous sommes tous des enfants de la terre: mère nature nous rend tous frères. Voilà ce que mon père m'a enseigné malgré nos différences de "races", les guerres polluant notre terre viennent de ce manque d'ouverture d'esprit: en classifiant les peuples nous avons créé une hiérarchie perverse et semeuse de haine. Le peuple, l'ethnie à laquelle j'appartiens en est un exemple: par mes origines animales, je ne connais pas ma famille ni les miens car nous sommes chassés et crains à cause du danger que nous représentons. Force, agilité, vitesse et régénération accrue sont les principales qualités de mon peuple; des guerriers redoutables qui dès lors font des lycans un peuple détesté. Ou plutôt incompris car tous les habitants de mère nature ne sont pas identiques. Alors oui je suis une bête poilue, un animal possédant la force nécessaire pour vous arracher la tête et vous vider de vos entrailles; des griffes puissantes peuvent me servir à vous dépecer pour faire de votre peau un manteau; des crocs aiguisés pour broyer les os de vos omoplates quand je les enfonce dans votre nuque... Mais n'ayez crainte: je suis un loup doux comme un agneau... |
Caractère
Doux comme un agneau est un peu la façon la plus juste et réaliste de me décrire sur le point de vue psychologique. Même si c'est très imagé, je trouve que cette expression me correspond. Et mon éducation y est pour beaucoup à vrai dire. Je suis un protecteur de la nature, en premier lieu par mes gènes animaux qui me rendent proche de ce cocon protecteur qu'est la faune et la flore; dans un second temps grâce à mon père. Chaque jour il passait son temps à choyer les plantes qu'il cultivait; laissant la nature prendre le dessus sur notre maison jusqu'à laisser une bruyère épaisse sur notre toit. Cette passion pour les plantes m'a été transmise au fur et à mesure que les années passèrent. Cet amour inconditionnel m'a rendu un peu marginal, préférant l'effluve d'une rose à la compagnie humaine. Tout cela au point d'en faire mon métier; en réalité ce n'est qu'une suite logique de mon éducation puisque je reprends la boutique de mon père, un père d'adoption qui reflète en moi un côté plus triste et mélancolique...
M'ayant trouvé alors que je n'étais qu'un louveteau il fut facile pour moi d'échapper au besoin de retrouver les miens quand j'étais jeune. Mais au fur et à mesure que le temps passe il se creuse en moi les stigmates d'un manque inconnu. Je n’eus jamais la peine de connaitre les brimades subites par ma race car nous vivions reculés des villes mais une autre douleur se faisait sentir : celle de la solitude. Alors je dus construire une carapace autour de mon cœur et me réfugier dans la seule présence rassurante que je connaissais: celle des plantes. Alors dans mes yeux c'est de la tristesse que vous lirez, une envie dévorante de connaitre les miens que je n'ai toujours pas assouvie. Mais cette peine est camouflée derrière un rideau représenté par mon sourire et ma joie de vivre. Pour masquer mes sentiments j'utilise le rire comme remède car aucune décoction ou mélange d'herbes n'a pu soigner mon âme. C'est un moyen comme les autres de contrer les choses me direz-vous...
Mes connaissances sur la nature n'ont pas de limite, je connais chaque plante et leurs usages sur le bout des doigts. Je peux vous préparer un remède contre la diarrhée en moins de deux comme un breuvage qui empêchera l'oxygène d'atteindre votre cerveau. Car oui il y a en moi une pointe de sadisme; appréciant de voir souffrir les destructeurs de Gaïa, je pourrais faire brûler vos poumons ou bien paralyser vos nerfs optiques juste en effleurant votre nez d'une brise légère et douce à la fragrance de mes parfums. Les plantes ne peuvent pas tuer mais je serai leur mécène afin de les protéger. Et si mes plantes ne peuvent sauver votre âme pervertie, car jamais je ne prendrais une vie que mère nature a donnée, alors j'en ferai appel à l'animal qui sommeille en moi.
Je dois être comme mes frères je pense: bestial, brutal et sanguin. Mais je garde ce sang froid que mon humanité m'a octroyé, enfin de façon partielle. Préférant réfléchir avant d'agir quelque soit la situation, malheureusement la diplomatie que mon côté humain possède est complètement anéantie par la soif de violence que dégage mon loup. Regarder votre corps se vider de son sang, vos yeux vitreux suppliant mon aide, vos entrailles jonchant le sol... Voilà ce que recherche mon instinct primaire. Je n'aime pas prendre une vie inutilement, je préfère même fuir les combats en usant de mes connaissances mais il en est autrement lorsque je laisse la haine dévorer mon cœur...
J'ai besoin d'un mentor: d'un frère loup qui saura guider l'animal que je suis. Et il n'y a qu'un moyen pour cela: intégrer La Meute pour qu'enfin je n'ai plus peur de me transformer...
Physique
S'il est facile de trouver femme à son cœur il est beaucoup moins facile de trouver un serveur compétent. Vous ne voyez pas de quoi je parle bien évidemment, sûrement à cause de votre esprit étriqué ou peut-être parce que j'ai oublié de vous poser le décor. Je préfère juger de votre inaptitude que de ma propre incompétence. Mais qu'importe nous ne sommes pas ici pour savoir qui est le plus intelligent ou le plus débrouillard !
Revenons-en à notre serveur qui n'arrive toujours pas. Et oui vous voyez cet homme au fond de ce restaurant avec la main levée ? Mais si voyons faites un petit effort tout de même. La lumière des bougies est quand même suffisante pour distinguer son visage posé sur sa main, le regard perdu dans l’ennui de l'attente. Des yeux verts pourtant si enclins à la joie, une mèche tombe sur son visage et lui recouvre un œil; du bout du doigt il l'écarte pour la mettre derrière son oreille gauche laissant visible un tatouage partant de son arcade sourcilière jusqu’à se perdre dans son cou. Ses lèvres douces soufflèrent de désespoir, faisant remuer mollement ses joues. Ce n'est pas très sexy comme vous pouvez le remarquer. La mèche rebelle retomba à nouveau sur son visage, une mèche de couleur brune reliant sa chevelure identique. C'est cette chevelure qui est attachée en arrière, une fluidité et une douceur insensée la caractérisent. Ce qui est étonnant quand on sait que l'homme en question néglige que trop souvent son apparence.
Sa main en l'air commençait à devenir de plus en plus blanche comme si elle manquait de sang alors il la remua faisant glisser sa veste noire et laissant apparaitre son maillot en coton blanc. Ce même maillot ne couvre aucunement le tatouage cité plus tôt puisqu'il forme une sorte de V laissant apparaitre son torse naissant. Car sous cette image d'homme androgyne se cache une musculature plus poussée. Mais nous n'en parlerons pas ! Bah c'est un peu normal que l'on aborde pas beaucoup cette question : il n'est pas aisé de se déshabiller dans un restaurant tout de même. Nous allons plutôt revenir à nos moutons à la place de fabuler sur le corps d'un homme.
Sa veste possède un col qui remonte sur son cou, deux petits boutons ornent ce col et prennent la forme de barre en or. Pour poursuivre il possède un pantalon en cuir noir attaché avec une ceinture de couleur blanche. Ses jambes élancées se terminent par une paire de chaussures légères de la même couleur de son pantalon. Je crois que vous vous en doutez mais cet homme c'est moi maintenant j'aimerais que vous preniez le temps de regarder dans le miroir placé juste derrière moi.
Vous verrez que ce restaurant n'est plus qu’un sanctuaire sanglant où les cadavres jonchent le sol. Une tuerie sans précédent a été déclenchée à cause de cet homme assit sur sa chaise avec le bras en l'air. Je n'ai pas pu me retenir, je n'ai pas pu aller contre mon instinct quand une femme écrasa volontairement sa "cigarette" dans une plante encore pleine de vie.
Mon sang n'a fait qu'un tour et le loup sommeillant en moi a pointé son museau noir corbeau. S'en suivit une transformation douloureuse faisant apparaitre une fourrure entièrement noire. Cette métamorphose me fit gagner quelques centimètres pour atteindre le mètre quatre vingt dix de haut, me faire pousser des griffes aussi tranchantes que l'acier et une paire de crocs aussi pointus que la plus fine des lames. Pour témoignage regardez les corps dépecés, les entrailles vidées sur le sol et le sang repeignant les murs.
Je possède une troisième forme que mon hybride destructeur et semeur de mort; en effet je possède cette forme propre à la race des lycans : une forme de loup quadrupède au même pelage que la bête à deux pattes décrite précédemment. Bien sûr ce loup n'est pas si grand que ça : je ne suis pas un mélange entre un cheval et un loup afin de mesurer deux mètres.(taunt 8D)Être un animal tout simplement gigantesque ne m'enchanterait pas plus que cela. Mon mètre trente me suffit amplement à défendre mon territoire.... |
Capacités
Arme : Je ne suis pas un grand fan de tout ce qui est arme et pourtant j'en possède une que je décrirais un peu plus loin. Je ne suis donc pas un fin escrimeur mais je sais me débrouiller pour contrer les assauts de puissants guerriers ; la meilleure défense c'est... La meilleure défense !
Pouvoirs : Je n'en possède aucun à part si vous considérez le fait qu'être capable de concocter toutes sortes de mélanges à base de plantes en poudre ou à l'état naturel le soit?
Familier : Je n'en possède aucun.
Artefact magique : A mon grand désespoir je possède une épée, ou plutôt un artefact à l'apparence d'une épée. Je ne me souviens plus très bien de la manière dont je l'ai obtenue mais maintenant qu'elle est dans mes mains je ne la lâche plus car c'est un artefact que je soupçonne être une arme créée pour les lycans. En effet quand je suis sous ma forme humaine c'est un katana tout ce qu'il y a de plus normal à l'unique exception que sa lame est anormalement grande puisque mesurant un bon mètre quarante. Mais cette taille surdimensionnée m’empêche de bien la manier et donc je privilégie une garde large mais solide avec. En revanche une fois sous ma forme animale cette lame prend une toute autre forme: la lame devient plus épaisse et large, plus résistante et revêt une apparence d'une peau animale très sombre et rugueuse. Mais au contraire de ma forme humaine je maitrise cette épée beaucoup plus facilement grâce à la puissance que je développe en tant que loup. Cet artefact a un autre effet de protection puisque son changement de forme est accompagné de reflets pourpres dans les interstices sur la lame: cela a pour effet d'annuler toute magie dans un rayon de 5m autour du détenteur de cette arme.
Autre : En tant qu'herboriste j'en connais un large rayon sur l'utilisation des plantes alors je suis donc capable d'en user pour créer divers effets comme: un mal de tête, des saignements spontanés ou un coma artificiel.
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Histoire Il gisait là, sur le sol. Baignant dans son propre sang, lacéré de toute part comme si un animal en furie avait pris son corps comme un simple jouet. Des entailles aussi profondes que ma main traversaient son ventre laissant entrevoir ses entrailles. Il lui restait pourtant un dernier souffle, une force plus démoniaque que surnaturelle. Il me pointa du doigt, moi qui me tenais encore sur le pas de la porte: les yeux exorbités par la toile macabre qui fut dessinée chez moi. Son bras lourd de la mort qui prend son âme retomba sur le sol et ce fut un choc pour moi. Je me ruai à son chevet, sur son lit de mort comme nous pourrions l’appeler; le prenant dans mes bras et versant de chaudes larmes. Un sourire parcouru le visage de l'homme, le visage de mon père affichait un sourire ne collant pas avec la scène.
La main pleine de sang il vînt me caresser la joue, essuyer une larme qui coulait du bout du pouce laissant un sillon rouge sur ma peau. Il ferma les yeux comme à son habitude quand il se sent apaisé puis il utilisa les dernières forces de son corps pour me parler:-Mon fils je...*Il prit une profonde inspiration*...Je n’espérais qu'une chose c'est te voir une dernière fois avant de rejoindre Nayris. Il faut que tu...*Il cracha du sang, faisant de son torse une baignoire rougeâtre*... Que tu lises ceci tu en apprendras peut-être plus sur tout ce qui se passe...*Il me tendit un petit carnet en cuir puis caressa de nouveau ma joue*...Je suis si fier de ce que tu es devenu, reste celui que tu as toujours été mon fils...Dans un dernier soupir sa vie prit fin alors que je pleurais sur son cadavre. Le carnet en main je le serrais si fort que j'aurais pu le briser. La tristesse, la haine, la colère... Je ne savais plus ce que je ressentais. Je ne comprenais plus ce qu'il se passait. La bête qui sommeillait en moi voulait bondir pour venger cette homme qui m'a tout donné. Alors dans un cri de désespoir je regardai la lune qui était le seul témoin de la mort, et hurlai comme les miens : un hurlement bestial raisonna dans la forêt.
La douleur passée légèrement je repris mes esprits et creusai un trou pour donner une sépulture digne de ce nom à mon père. Il me fallut le reste de la nuit pour faire de la terre le nouveau lit de ce dernier. Je pleurais tellement que je ne voyais presque plus rien mais l'amour que je lui portais me permit de guider la pelle là où il fallait. C'est à l'aurore que son corps reposa avec mère nature. Je n'avais pas dormis de la nuit mais je n'en ressentais pas le besoin. A présent je ne voulais plus qu'une chose : comprendre ce qui était arrivé et pour cela il me fallait lire le carnet qui était posé sur le sol pendant que je faisais le fossoyeur.
Je retournai dans la maison, encore le spectacle sanglant : une toile artistique faite de giclées brunâtres et de traits fins de sang emplissait la pièce mais qu'importe. Mon esprit était focalisé sur autre chose, je ne pensais qu'à ce carnet que mon père m'avait donné. Qu'est-ce qu'il pouvait bien renfermer? Cette question tournait sans cesse dans ma tête. Je déliai la ficelle qui gardait scellé le petit livre. Les pages étaient jaunies par le temps et la fumée que mon père crachait souvent avec son tabac en bouche.
Il était temps de partir dans un monde écrit de la main de mon père:- Spoiler:
Voilà donc ce qui l'inquiétait? Que je lui en veuille de m'avoir élevé comme quelqu'un de normal? J’eus un sourire en repensant à lui me faisant gambader dans les prés à la recherche de fleurs. Je n'aurais jamais pu espérer meilleure enfance sincèrement. Mais il n'y avait pas que des bonnes choses dans ce texte : pourquoi me chassait-on ? Est-ce que le fait de me transformer en loup est un fardeau ? Il fallait que je continue ma lecture...- Spoiler:
Il avait beau ne pas être mon vrai père il en restait pas moins un véritable modèle pour moi. Le voir travailler les plantes avec autant d'amour m'a donné envie de suivre sa route. Respirer une fleur, extraire les propriétés qu'elle offre volontiers à qui sait l'écouter tout cela est devenu une seconde nature à force de le regarder faire. Il m'apprit à respecter la nature pour en utiliser le meilleur, un nouveau sourire trônait sur mon visage : le souvenir d'un jour où je voulue m'essayer à fumer sur sa création, il me laissa faire et quand il me vît vomir il rigola à gorge déployée comme pour se moquer de moi. C'est peut-être le but de ce livre : me remémorer le passé quand je me sens mal.- Spoiler:
Pourquoi m'a-t-il caché cela ?! Il savait de quoi j'étais capable, cette bête qui séjourne en moi serait capable d'en faire de la viande pour petits vieux alors pourquoi vouloir me protéger ! Est-ce encore eux qui sont revenus pour le tuer ? Père pourquoi tu ne m'as pas fait confiance pour m'en parler. Nos relations avaient beau devenir de plus en plus difficiles à cause de moi, il aurait fallu que tu prennes les devants pour aborder le sujet. Nous aurions pu trouver une solution comme la fuite ou bien... J'en sais rien mais nous aurions trouvé.
En cachette je libérais ma haine, je libérais ma colère que j'avais contre ce père qui m'interdisait trop de choses. J'aurais pu déverser cette même force contre ceux qui nous voulaient du mal. Alors pourquoi ?...- Spoiler:
Il s'est sacrifié pour moi, pour que je puisse faire perdurer son rêve. Un rêve où la nature serait la seule reine sans l'homme pour la détruire. Les larmes coulaient de nouveau sur mes joues. Voilà l'homme qu'était mon père ; il m'a éduqué à son image alors pour lui rendre un dernier hommage il valait mieux que j'écoute ses paroles.
En refermant le carnet de mon père un pendentif en tomba : il représentait un loup et était fait en argent. Je sentis une vive brulure sur ma main et le lâchai directement. En tombant sur le sol il se brisa et laissa sortir une sorte de papier vieillit par les années. Il y figurait les armoiries d'un peuple des glaces que j'ai déjà croisé dans un livre de mon père. Est-ce qu'il a trouvé ce pendentif sur moi ? Car les armoiries en question appartenaient à la première meute de lycan du pays des glaces. Est-ce donc cette meute que je dois chercher ? Père j'ai encore besoin de toi...
Cela s'est passé il y a quelques années, j'ai grandis maintenant, pris ma propre voie et... Je rejoindrai la meute pour détruire l'empire et venger mon père... - Citation :
- Raconte un passage de ce qu'a fait Hazama pendant la période qui suit la lecture du carnet.
Dans la vraie vie
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