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 Allié avec un ennemi, ou l'inverse...

 
Allié avec un ennemi, ou l'inverse... Sand-g10Lun 16 Juil - 16:26
Sadique Albar. Tu détestes mon personnage ? C'est ça ? 'u_U *sort*
Citation :
Raconte une mission où tu as du protéger un prêtre de Zelphos qui avait, auparavant, refusé violemment une des œuvres de ta famille. Libre à toi de décider du résultat de ta mission de protection : succès ou échec.
Onibi était blasée. C'est le mot, je crois. Elle était encore en train d'approuver le discours de l’Impératrice des Glaces lorsque, à peine elle avait commencer à sortir de la ville qu'un prêtre de Zelphos dont elle s'est empressée d'oublier le nom lui demanda de le protéger le temps de régler des affaires en ville. C'est certain qu'il y a des affaires a régler vu le récent discours. C'est certain aussi que, maintenant, les résistants sous l'aile de l'Impératrice n'allaient plus faire de cadeaux aux sous-fifres de l'Aile Ténébreuse qui se "promènent" dans les rues... D'ailleurs, Onibi le savait, et elle ne pouvait retenir quelques rires nerveux en présence de cet homme qui la dégoutait.

Le prêtre ne lui avait rien dévoilé sur ces fameuses affaires. Uniquement qu'il avait besoin de quelqu'un pour le tirer des griffes des éventuels résistant qui lui voudraient quelque chose. C'est qu'il avait la frousse sous sa capuche brune ! Heureusement, sinon je ne pense pas que Onibi l'aurait laissé partir sans lui montrer quelques un de ses talents de dissection. Bien que l'envie ne lui manquait pas... elle soupçonnait le prêtre de se moquer d'elle. Personnellement je pense qu'il est juste un peu atteint :
Il voulait traverser la ville la nuit "Pour être plus discret" avait-il dit. Et Onibi n'est pas vraiment la bonne personne pour se camoufler dans le noir, plutôt le genre de personne dont le prêtre se ferait un plaisir d'utiliser afin de la rabaisser plus qu'il ne l'a déjà fait.
Le vil personnage en avait conscience, c'est pour cela qu'une fois dans la ville avec la jeune femme, il prenait soin de jouer avec sa bourse remplie. Il avait l'habitude de traiter avec ma famille et sa cupidité.

Durant le chemin, Onibi affichait encore des sourires pincés et ironique. Le prêtre lui avait dit qu'il savait ce qu'il faisait, parce que les bons guerriers seraient corrompus sois par son maître sois par l'alcool. Selon lui, la nuit, ils boivent ou ils dorment. La jeune fille n'est pas aussi optimiste et était en train de penser avec une légère ironie que la nuit n'est pas le bon moment pour être en sécurité : les guerriers sont comme les poètes ! Ils sont d'avantage inspirés par la lueur de la lune que par les rayons du soleil et ont tendance à sortir le soir. C'est peut être parce que les guerriers sont comparables à des poètes qu'elle les aiment bien. Ou parce qu'elle aime les poètes qu'elle aime les guerriers... Sachant qu'elle a dut avoir connaissance de la poésie avant de la guerre... le terme exact serait [...]

La jeune femme discutait bien avec une autre partie d'elle même, surtout pour essayer de se rassurer. Car son familier laissait passer quelques gémissement. Elle savait pourquoi. Une groupe de gardiens certainement bien entraînés et accroché à la protection de la ville commençaient à s'accumuler autour d'eux. Sur les toits surtout, mais il devait probablement y en avoir à leurs talons dans les ruelles.
Oui, elle paniquait, à coté de ce prêtre niai qui ne se doute rien ! Sa bourse pleine était certainement pour compenser sa tête vide. Un moment, elle eu envie de lui prendre le bras et de l'embrasser pour détourner l'attention des gardes, mais cette idée avait faillie la faire éclater d'un rire hypernerveux. En partie parce qu'elle serait d'autant plus ridiculisée. Et puis les gardes étaient bien trop nombreux pour que ce sois une simple suspicion réglable par un aussi simple tour de passe passe. Bien trop nombreux aussi pour qu'elle puisse se permettre de se battre, surtout en pleine ville. Ça serait irréfléchie.

Une tuile tomba. Fugue ne tarda pas à paniquer et à prendre la fuite par une rue transversal. Et les gardiens ne tardèrent pas à nous tomber dessus et à nous menacer de leurs espadons. Onibi n'eut pas de mal à laisser paraître sa panique sur son visage pour tenter de rassurer les gardes a propos de son client :
"- Et... Et bien bonsoir... Vous n'avez aucune raison de nous menacer... Ce vil homme à mes cotés est seulement un sale pervers. Je suis juste une marchande vous savez ? Et j'ai besoin d'argent." Elle fut coupé par celui qui semblait diriger le groupe.
"-Est-ce que vous savez qui il est ?!
-Non... je me renseigne rarement sur...
-Alors vous ne pouvez pas savoir à quel point, effectivement cet homme est vil et pervers ! Emmenez le au poste !"

Évidement... Onibi ne sais absolument rien dans les moments pareil, mais le prêtre n'avait pas l'intention de laisser la fille passer son contrat à l'as :
"- Vous êtes naïf ! Vous croyez vraiment qu'un favori de l'Aile Ténébreuse voyagerait sans la compagnie d'un guerrier rusé et efficace ?! Ahaahah ! Vous feriez mieux de me laisser." Onibi répliqua d'un air gêné, mais quelque peu moqueur :
"- Bien sur vieil homme, tu crois aussi que je vais te sortir l'Aile Ténébreuse de mes jupes et démembrer les gardes avec ? Ahah ! Tu pensais peut être me payer pour mes talents au gourdin ? Désolée je n'ai pas encore assez grossi cet hiver."

Les gardiens laissèrent échapper quelques sourire malgré leurs traits durs, sois pour l'ironie de l'image, sois pour l'état mental de la femme.
"Ne discute pas, surtout que nous sommes de bonne humeur, détraqué de prêtre. On y reconnait bien la folie du démon."

Onibi se retrouva seul dans la ruelle, bientôt à nouveau accompagnée par son familier. Elle avait envie de rire follement, mais des bougies s'étaient allumées dans les maisons alentour. Et elle n'avait pas envie d'attirer l'attention. Elle se transforma en brume qui se confondait parfaitement avec le décors blanc de cette magnifique région. Elle suivait maintenant les gardiens en rasant le sol. Ils arrivèrent rapidement à une grande bâtisse de pierre. Elle attendit un moment. La plupart ressortirent, certainement pour continuer la surveillance qui n'a pourtant pas l'air d'être très développée dans les environs.
Elle se sentait en sécurité, armée de sa ruse. Elle passa dans la rainure de la porte, lentement, toujours frôlant le sol. Il y avait un garde somnolant assit sur un tabouret, les pieds sur une petite table recouverte d'un certaine couche de cartes. Un autre, juste à coté de la porte, le regard dans le vide, en train d'entamer une branche entre ses dents acérées pour passer le temps. A travers une porte, on pouvait entendre des questions, sur un ton bas, mais sec et quelques fois des gémissements entêtés.

Ne pas être repérer : "première cible, le rongeur" avait envie de dire Onibi. Elle longea le mur pour se mettre à sa droite et pour pouvoir se saisir de son arme, alors qu'il regardait bêtement le plafond. Se fut rapide et silencieux : la lame lui trancha la gorge, avec juste assez de force pour lui trancher les cordes vocales, et l'acheva en terminant sa trajectoire dans le cœur avec un léger craquement qu'elle reproduirait bien, s'il n'y avait pas l'autre garde. Après avoir accompagné doucement sa victime dans sa chute, elle se resaisit de l'épée et plongea avec elle sur la poitrine de l'homme qui commençait à comprendre ce qu'il se passait. Il hurla comme une pauvre femme. Il aurait pu faire ça dignement et me regarder dans les yeux en silence. En tout cas, l'homme qui torturait le prêtre ne tarda pas à sortir l'épée à la main. Mais le Feu Follet n'était plus là. elle embrumait le sol derrière ses pas, dans l'encadrement de la porte. Il fit le tour de la pièce les yeux convulsé, magnifique. Il regarda l'épée pleine de sang, lâcha un juron et lui donna un coup de pied. Elle me transperça. Si seulement j'étais matériel, bien sur. Il courra vers la porte afin de récupérer le prisonnier et fuir, certainement, mais il lui avait tourner le dos. Donc elle apparu, pris la lame et utilisa tout son poids pour la lui enfoncer efficacement à coté de la colonne vertébrale.

Elle soupira. Il n'y avait plus de crainte maintenant, plus de pression. Ces yeux étaient aussi blancs et paisibles que sa brume. Le prêtre était attaché à une chaise et avait reçu quelque coups, mais visiblement il gémissait parce qu'il ne savait faire que ça à part écrire des rituels. En tout cas il n'avait pas l'air de vouloir dévoiler son secret. Mais de toute façon, la famille Voann parlait surtout argent. C'est pour cette raison que leur fille ne le dégagea pas. Elle s'assit sur la table, un peu haute pour elle, et balança ses jambes pour le narguer avant de commencer à poser ses conditions :
"-Sois tu me donnes la moitié de ta bourse chaque mois à compté de ce jour, sois je te laisse pourrir ici. Sachant que si tu brises mon contrat, je n'aurais pas peur de faire part de tes compétences misérables à l'Aile Noire qui a dut rire face à ton assurance. Je ne sais pas quelle punition sera la plus terrible, elle ou moi. Sois heureux qu'il me reste encore un peu de pitié pour ta personne, car j'aurais aussi pu t'envoyer chez ma mère pour ce que tu as fais !
-Détachez-moi !
- Quoi ?
- J'accepte !

Visiblement il était indigné.

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