Terra Mystica

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 Onibi

 
Onibi  Sand-g10Mer 11 Juil - 4:09
Hello ! Je me présente, je m'appelle Kawaiii, je suis un petit lapin rose super chou. D'abord les Rebelles vont gagner parce que vu que je suis mignon et que je suis de la couleur préférée de l'Aile Ténébreuse, je vais la faire craquer !! ... ... ... je vais surtout faire péter un plomb au staff si je continue =D
Voann Onibi
paranoïaque, prudente, trompeuse, craintive, calculatrice, attachée, discrète, rusée et une pointe ironique – aime l'argent, servir les personnalités masculines riches, sa mère, son familier – haïs et craint le danger sous toutes ses formes
Information
Surnom Oni' ou Feu Follet
Âge : 22 ans
Nationalité : Eau
Profession : garde du corps - marchande d'arme d'apparence
Camp : Guildes de protecteurs
Noblesse :
Mort : Perso ? Je n'ai pas envie d'aller visiter les Limbes maintenant, je n'ai pas trop de contacts amicaux avec la déesse... Ça va peut être venir hein... Pour le moment je compte sur la clémence des combattants et sur mes capacités de fuite en cas de défaite. Je tiens à ma peau.

Race
Hybride entre une humaine et un élémentaire de l'eau.
Les élémentaires étant des créatures pouvant prendre plus ou moins une forme humaine et la forme d'un élément (foudre, feu, eau, glace). Ils ont des facilités pour contrôler la magie de leur élément, et leur utilisation est naturellement plus puissante que chez d'autres races. En contre partie, ils sont incapable d'utiliser la magie élémentaire autre que la leur et sont sensibles à leur éléments opposés (ils chercheront généralement à éviter les contacts).
Caractère

Pantophobique et cupide. Deux défauts : la base d'une personnalité. L'une du genre à détester beaucoup de choses : toutes formes de danger, imminents ou non. Peut être parce qu'elle est naturellement un peu dérangée, mais surtout parce que son histoire la toujours fait vivre dans la crainte et la prudence, la forçant à ruser et calculer le moindre fait et geste pour vivre.
Elle développe alors une grande importance pour la protection, en trouvant dans son métier, celui de garde du corps, une sorte de compassion envers ses clients qui la motive à remplir ses contrats avec un intérêt et un attachement que l'on ne pourrait reprocher d'un point de vu professionnel, même si un elfe qui a passé l'âge adulte aurait de quoi en refaire ses analyses sur la logique humaine.

L'univers sombre dans lequel elle continue d'évoluer n'arrange rien à sa phobie, au contraire, l'empire jusqu'à avoir une véritable haine et forme de violence envers n'importe quelle menace. Là, tout ses traits de caractères se confondent et font d'elle une personne méticuleuse dans la destruction de toutes craintes. D'après moi, sa logique passe constamment par le même chemin sinueux dans sa tête :
-se protéger : avoir des relations fortes, prendre partis pour le plus fort, tout en se laissant la possibilité de changer, être l’ennemie du moins de personne possible, être discrète, apporter le moins de crainte possible, le plus de sécurité possible et, surtout, avoir des richesses ! Beaucoup de richesses... De plus, il est donc évident que son genre d'homme est celui avec lequel elle se sent en sécurité
-analyser : toujours épier, écouter, comprendre
-enfin, détruire
Au moins, le premier point lui donne des caractéristiques que l'on considérera comme ''qualités'', (alors que l'elfe prendra quelques jours encore pour y réfléchir). C'est à dire une certaine sociabilité, donner l'occasion être certain de prendre le chemin le plus sur en sa compagnie, donc un sentiment de sécurité et une certaine possibilité de confiance. Oui, beaucoup de certain et certaine qui pourront être considérés comme finalement incertain et un facteur qui éveille les curiosités et l'envie d'aventure avec cette dame pas tout à fait normale et plutôt extrémiste.

Du moins, elle n'est pas dans l’extrême au point de vouloir détruire l'amour. Bien que son point de vue sur la légende de notre monde sois... menaçant et laisse penser un trait de caractères proche d'un humour ironique : ''regardez où l'amour ont amenés nos deux fabuleux créateurs et maintenant aller vous pendre à l'arbre le plus proche plutôt que de m'inviter à diner''. Sous sa capuche blanche, elle laisse effectivement, quelque fois, passer une langue tranchante et un humour épineux. Vous pourrez aussi le remarquer en ce qui concerne sont opinion sur les Dieux, les autres... Car contradictoirement, ce sont d'eux qu'elle a le moins peur et les considère comme ''vieux, dépassé et impuissant''. Sauf un : le dieu du Feu car ''C'est le seul pour lequel on est sur qu'il ne va pas se faire empaler par un pieu en bois, du moins s'il a encore le mérite de pouvoir carboniser !'' Dirait-elle.

Je vous préserve un peu du reste de sa personnalité, afin que vous puissiez avoir des surprises en vous aventurant avec cette humaine, car oui, elle est surtout humaine, bien qu'elle soit aussi insaisissable, changeante, envoutante et glauque que la brume qu'elle contient. Ou que moi, peut être... D'ailleurs, si vous l'entendez parler toute seule, c'est certainement avec moi.

(au faite, je crois que l'elfe a mis un terme à ses jours)

Physique
Je suis sur que après avoir lu son caractère, vous n'aurez pas le courage de lire sa description physique. Hum... D'ailleurs, si vous avez l'occasion de commencer par là, prenez là, ça sera plus reposant pour votre santé mentale.
Onibi porte un très grand intérêt à son apparence, mais pas de la manière dont l'on pourrait s'imaginer. Elle veut qu'on la voit comme la jeune femme fluette et très petite, avec un corps aux formes à son avantage, qu'elle est. Et absolument pas comme une menace. C'est pour ça qu'elle préfère se vêtir d'un simple kimono blanc, et d'une large cape blanche. Même si, au fond, ces couleurs sont dangereuses étant donné, on l'aura remarqué, qu'elle a tendance à surgir d'une brume tout aussi blanche et à vous sauter à la gorge pour des raisons qui ne vous semblerons pas toujours clairs...
C'est aussi pour ne pas que l'on voit en elle une menace, qu'elle se fait passer pour une marchande d'arme. Car en effet, elle en possède une grande quantité, mais pas pour une raison aussi innocente.
Son apparence générale sera peut être moins complexe : elle ne possède aucune cicatrice, sauf son nombril (oui, la prudence paye, des fois), des cheveux blanc et une peau blanche, presque fantomatiques à cause de ses origines d'élémentaires. Ses yeux passe souvent dans des intermédiaires de la métamorphose en brume, selon ses sentiments, c'est à dire du gris foncé, au bleu clair, ou au gris clair.
Capacités
Armes : majoritairement des katanas
Pouvoirs : Grâce à ses origines paternelles, elle peut se changer en brume, en brume uniquement, le pouvoir de l'eau s'étant affaiblie. Malgré ses capacités pitoyables en magie, ses origines lui permettent le contrôle conséquent de la brume à une certaine distance (toujours bon pour se cacher des yeux indiscrets lors des bains) et,la possibilité d'y projeter sa conscience afin d'avoir une meilleur visibilité et des réflexes accrues. Elle ne peut pas se fondre dans l'eau, la brume étant la forme gazeuse de celle-ci. Au moins, ça lui est impossible de se noyer dans n'importe quel fluide... Elle ne peut pas non plus dématérialiser uniquement une partie de son corps. Sa métamorphose fonctionne par martière : elle peut donc faire passer son corps de l'un à l'autre uniquement par ensemble (ses muscles, ses cheveux, ses yeux, ses os, ...), ce qui limite considérablement ses capacités au combat, puisqu'elle ne peut l'utiliser pour éviter les coup et attaquer en même temps.
Familier : L'Aile Ténébreuse. Huuum... non j'ai du faire une erreur. Fugue, un loup des mers, de petite taille, mais il n'en est pas moins robuste que les autres. Fugue, comme fuite. Oui, son nom a une signification et un rôle important, ce n'est pas le genre de créature adorable et attachante qui va se contenter de faire des remarques ou des mimiques drôles comme dans les shōnens. C'est celle qui porte les armes dont sa maîtresse est trop faible pour porter. En gros, celui qui va lui permettre de vous découper ou de vous protéger. Fugue, parce tout comme sa maîtresse, il n'aime pas rester dans les endroits dangereux et défavorables. Sachant qu'elle a des grandes facilitées pour la fuite, c'est le genre de compagnon assez futé pour dégarpir quand il faut, mais aussi pour la retrouver quoi qu'il arrive. Les loups des mers sont assez fréquents au alentour de Miraï. Celui là c'est trouvé ''en conflit'' avec la mère de Onibi. Affamé, il cherchait à manger tout ce qui avait l'air commestible, alors lorsqu'une chose blanche ayant l'odeur de l'ivoir avec une étrange tâche rouge tomba de la poche de la mère, ou de la poche de sa voisine, ou de la poche de sa voisine à la poche de la mère, enfin... le vol n'a pas d'importance ici : l'animal ne fit pas la différence entre un os et une bague, et la goba à peine effleurée le sol. Et quand il sagit de richesse, la famille Voann n'a pas de coeur. Elle le saisit d'une poigne de fer jusqu'à chez elle avec la nette inttention de le disséquer. Mais une fois arriver, le regard de sa jeune filles ne s'était pas attendrie à la vue de la créature et si la créature elle même n'avait pas un regard emplie d'intelligence. Finalement, il était passé de caprice d'enfant à compagnon de la famille.
Artefact :
Autre : La capacité de Onibi à se transformer en brume ne lui permet pas de bouger quoi ce se sois d'autre que son corps (et les vêtements en soies, pure question de pudeur... /sbaaf).
Cela implique un problème majeur : elle ne peut pas en profiter pour attaquer directement, puisqu'elle ne peut pas se mouvoir avec une arme. Et ses capacités physiques ne lui permettent pas une puissance de frappe suffisante.
Elle a donc dut user de la ruse pour se trouver un moyen d'être mortelle sur le champs de bataille, mais qui la force à se déplacer avec de nombreux Katana et parfois même les armes de ses dernières victimes, et qui a une portée restreinte.
Sa technique consiste à placer des lames sur le terrain, ainsi, si la cible ne sort pas de la zone, Onibi peut aisément se déplacer parmi la brume, et apparaître là où l’ennemi s'y attend le moins, se saisir d'une arme et lui trancher la gorge.
Histoire

Histoire Les origines sont claires et pures. Du moins jusqu'à un certain point. Sa mère, Lawen Voann, était connue comme peintre. Chargée de représenter des nobles, des simples bourgeois, ou des scènes religieuses. Elle avait participé à l’élévation de l'Aile Ténébreuse, en réalisant des tableaux de propagandes bien payées, mais ça c'est plus tard.
Étant dans l'extrémité de la ville de Miraï la plus proche des côtes, elle peignait aussi beaucoup de paysages maritimes ainsi que la faune et flore des fonds marins, avec ses main, mais aussi son âme pleine de mystères. C'est pendant un de ces moments que son père, un élémentaire de l'eau, fut touché par Lawen. Peu de personnes donnaient autant d'attention et de sentiments au monde aquatique, et élémentaire, nommé Nil, l'accompagna pendant longtemps dans ses escapes artistiques. Une passion, puissante, a pris le temps de naître entre les deux êtres. Pas aussi éternel que celle entre Yehadiel et Nayris, mais bien là et toujours là, sans rancune ni haine. C'est avec cet amour que vint au monde Onibi Voann, en 90, et partit Nil. ''Mauvais présentiment'' avait-il murmuré ''Mais, je vous protègerais, où que vous soyez.''.

Lawen continua alors sa vie avec sa fille, non sans peine, mais pleine de confiance et rassurée de la promesse de son compagnon. C'est à partir de maintenant, que l'histoire devient plus tourmenté. Il est évidemment impossible qu'une fille pantophobique et cupide sois élevée par la plus banal des histoires amours et par l'art de la peinture. La famille Voann a toujours le dont pour se retrouver dans des situations délicates, notamment par ses activités. La peinture n'est donc pas le principal revenue de la mère, mais surtout un prétexte pour visiter l'état des lieux des familles riches, ou marchandes, lors de la réalisation de portrait. Visiter non pas pour ''analyser et détruire'' comme le fait Onibi, mais analyser et voler.
Dès l'âge de 7 ans, Onibi, de la turbulente famille Voann, se trouve mêlée aux affaires de sa mère. La fille attendrie, la mère agi. Lorsque la mère peint, c'est les yeux, innocents et déjà affutés, de la petite fille qui cherchent les objets précieux et le moyen d'entrer une fois la nuit tombée. Elle aussi qui aide sa mère à repérer le trajet des servantes dans les grandes maisons afin d'entrer sans complexe. Elle qui ... bref.
Mais tout à une fin. Au 10 ans de Onibi, en l'an 100, l'Aile Ténébreuse et les hommes de la religion de Zelphos apparaissent. Le peuple de Miraï devient de plus en plus méfiant et les affaires vont donc de plus en plus mal. Les religieux font petit à petit leur entrée dans la ville. Ils sont riches grâce à l'Aile, Onibi et Lawen se sont appauvries. Alors quand les prêtres de Zelphos leur proposèrent de bonnes sommes d'argents en échange de peintures représentant la puissance du démon afin d'influencer le choix des habitants de Mairaï à se vouer au culte, ils ne purent que coopérer, les forçant à vivre caché de la ville encore libre, des résistants, des assassins dégoutés envers tout type actions à l'avantage de l'envahisseur.

Enfin, à 18 ans, Onibi se décida à quitter la ville et sa mère. Car les prêtres de Zelphos, possédant suffisamment d’œuvre de Lawen, n'étaient nullement décidés à continuer à payer pour d'autres indéfiniment. Le besoin d'argent se faisait donc à nouveau sentir.

Onibi essais donc se faire une place parmi les membres de la Guildes de Protecteurs et envoie souvent de l'argent à sa mère.

Dans la réalité
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Vos passions : le graphisme, la photo, lol, manga/anime, l'écriture et je pratique le culte du cacao U^U
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Onibi  Sand-g10Jeu 19 Juil - 14:20
Citation :
Raconte une mission où tu as du protéger un prêtre de Zelphos qui avait, auparavant, refusé violemment une des œuvres de ta famille. Libre à toi de décider du résultat de ta mission de protection : succès ou échec.
Onibi était blasée. C'est le mot, je crois. Elle était encore en train d'approuver le discours de l’Impératrice des Glaces lorsque, à peine elle avait commencer à sortir de la ville qu'un prêtre de Zelphos dont elle s'est empressée d'oublier le nom lui demanda de le protéger le temps de régler des affaires en ville. C'est certain qu'il y a des affaires a régler vu le récent discours. C'est certain aussi que, maintenant, les résistants sous l'aile de l'Impératrice n'allaient plus faire de cadeaux aux sous-fifres de l'Aile Ténébreuse qui se "promènent" dans les rues... D'ailleurs, Onibi le savait, et elle ne pouvait retenir quelques rires nerveux en présence de cet homme qui la dégoutait.

Le prêtre ne lui avait rien dévoilé sur ces fameuses affaires. Uniquement qu'il avait besoin de quelqu'un pour le tirer des griffes des éventuels résistant qui lui voudraient quelque chose. C'est qu'il avait la frousse sous sa capuche brune ! Heureusement, sinon je ne pense pas que Onibi l'aurait laissé partir sans lui montrer quelques un de ses talents de dissection. Bien que l'envie ne lui manquait pas... elle soupçonnait le prêtre de se moquer d'elle. Personnellement je pense qu'il est juste un peu atteint :
Il voulait traverser la ville la nuit "Pour être plus discret" avait-il dit. Et Onibi n'est pas vraiment la bonne personne pour se camoufler dans le noir, plutôt le genre de personne dont le prêtre se ferait un plaisir d'utiliser afin de la rabaisser plus qu'il ne l'a déjà fait.
Le vil personnage en avait conscience, c'est pour cela qu'une fois dans la ville avec la jeune femme, il prenait soin de jouer avec sa bourse remplie. Il avait l'habitude de traiter avec ma famille et sa cupidité.

Durant le chemin, Onibi affichait encore des sourires pincés et ironique. Le prêtre lui avait dit qu'il savait ce qu'il faisait, parce que les bons guerriers seraient corrompus sois par son maître sois par l'alcool. Selon lui, la nuit, ils boivent ou ils dorment. La jeune fille n'est pas aussi optimiste et était en train de penser avec une légère ironie que la nuit n'est pas le bon moment pour être en sécurité : les guerriers sont comme les poètes ! Ils sont d'avantage inspirés par la lueur de la lune que par les rayons du soleil et ont tendance à sortir le soir. C'est peut être parce que les guerriers sont comparables à des poètes qu'elle les aiment bien. Ou parce qu'elle aime les poètes qu'elle aime les guerriers... Sachant qu'elle a dut avoir connaissance de la poésie avant de la guerre... le terme exact serait [...]

La jeune femme discutait bien avec une autre partie d'elle même, surtout pour essayer de se rassurer. Car son familier laissait passer quelques gémissement. Elle savait pourquoi. Une groupe de gardiens certainement bien entraînés et accroché à la protection de la ville commençaient à s'accumuler autour d'eux. Sur les toits surtout, mais il devait probablement y en avoir à leurs talons dans les ruelles.
Oui, elle paniquait, à coté de ce prêtre niai qui ne se doute rien ! Sa bourse pleine était certainement pour compenser sa tête vide. Un moment, elle eu envie de lui prendre le bras et de l'embrasser pour détourner l'attention des gardes, mais cette idée avait faillie la faire éclater d'un rire hypernerveux. En partie parce qu'elle serait d'autant plus ridiculisée. Et puis les gardes étaient bien trop nombreux pour que ce sois une simple suspicion réglable par un aussi simple tour de passe passe. Bien trop nombreux aussi pour qu'elle puisse se permettre de se battre, surtout en pleine ville. Ça serait irréfléchie.

Une tuile tomba. Fugue ne tarda pas à paniquer et à prendre la fuite par une rue transversal. Et les gardiens ne tardèrent pas à nous tomber dessus et à nous menacer de leurs espadons. Onibi n'eut pas de mal à laisser paraître sa panique sur son visage pour tenter de rassurer les gardes a propos de son client :
"- Et... Et bien bonsoir... Vous n'avez aucune raison de nous menacer... Ce vil homme à mes cotés est seulement un sale pervers. Je suis juste une marchande vous savez ? Et j'ai besoin d'argent." Elle fut coupé par celui qui semblait diriger le groupe.
"-Est-ce que vous savez qui il est ?!
-Non... je me renseigne rarement sur...
-Alors vous ne pouvez pas savoir à quel point, effectivement cet homme est vil et pervers ! Emmenez le au poste !"

Évidement... Onibi ne sais absolument rien dans les moments pareil, mais le prêtre n'avait pas l'intention de laisser la fille passer son contrat à l'as :
"- Vous êtes naïf ! Vous croyez vraiment qu'un favori de l'Aile Ténébreuse voyagerait sans la compagnie d'un guerrier rusé et efficace ?! Ahaahah ! Vous feriez mieux de me laisser." Onibi répliqua d'un air gêné, mais quelque peu moqueur :
"- Bien sur vieil homme, tu crois aussi que je vais te sortir l'Aile Ténébreuse de mes jupes et démembrer les gardes avec ? Ahah ! Tu pensais peut être me payer pour mes talents au gourdin ? Désolée je n'ai pas encore assez grossi cet hiver."

Les gardiens laissèrent échapper quelques sourire malgré leurs traits durs, sois pour l'ironie de l'image, sois pour l'état mental de la femme.
"Ne discute pas, surtout que nous sommes de bonne humeur, détraqué de prêtre. On y reconnait bien la folie du démon."

Onibi se retrouva seul dans la ruelle, bientôt à nouveau accompagnée par son familier. Elle avait envie de rire follement, mais des bougies s'étaient allumées dans les maisons alentour. Et elle n'avait pas envie d'attirer l'attention. Elle se transforma en brume qui se confondait parfaitement avec le décors blanc de cette magnifique région. Elle suivait maintenant les gardiens en rasant le sol. Ils arrivèrent rapidement à une grande bâtisse de pierre. Elle attendit un moment. La plupart ressortirent, certainement pour continuer la surveillance qui n'a pourtant pas l'air d'être très développée dans les environs.
Elle se sentait en sécurité, armée de sa ruse. Elle passa dans la rainure de la porte, lentement, toujours frôlant le sol. Il y avait un garde somnolant assit sur un tabouret, les pieds sur une petite table recouverte d'un certaine couche de cartes. Un autre, juste à coté de la porte, le regard dans le vide, en train d'entamer une branche entre ses dents acérées pour passer le temps. A travers une porte, on pouvait entendre des questions, sur un ton bas, mais sec et quelques fois des gémissements entêtés.

Ne pas être repérer : "première cible, le rongeur" avait envie de dire Onibi. Elle longea le mur pour se mettre à sa droite et pour pouvoir se saisir de son arme, alors qu'il regardait bêtement le plafond. Se fut rapide et silencieux : la lame lui trancha la gorge, avec juste assez de force pour lui trancher les cordes vocales, et l'acheva en terminant sa trajectoire dans le cœur avec un léger craquement qu'elle reproduirait bien, s'il n'y avait pas l'autre garde. Après avoir accompagné doucement sa victime dans sa chute, elle se resaisit de l'épée et plongea avec elle sur la poitrine de l'homme qui commençait à comprendre ce qu'il se passait. Il hurla comme une pauvre femme. Il aurait pu faire ça dignement et me regarder dans les yeux en silence. En tout cas, l'homme qui torturait le prêtre ne tarda pas à sortir l'épée à la main. Mais le Feu Follet n'était plus là. elle embrumait le sol derrière ses pas, dans l'encadrement de la porte. Il fit le tour de la pièce les yeux convulsé, magnifique. Il regarda l'épée pleine de sang, lâcha un juron et lui donna un coup de pied. Elle me transperça. Si seulement j'étais matériel, bien sur. Il courra vers la porte afin de récupérer le prisonnier et fuir, certainement, mais il lui avait tourner le dos. Donc elle apparu, pris la lame et utilisa tout son poids pour la lui enfoncer efficacement à coté de la colonne vertébrale.

Elle soupira. Il n'y avait plus de crainte maintenant, plus de pression. Ces yeux étaient aussi blancs et paisibles que sa brume. Le prêtre était attaché à une chaise et avait reçu quelque coups, mais visiblement il gémissait parce qu'il ne savait faire que ça à part écrire des rituels. En tout cas il n'avait pas l'air de vouloir dévoiler son secret. Mais de toute façon, la famille Voann parlait surtout argent. C'est pour cette raison que leur fille ne le dégagea pas. Elle s'assit sur la table, un peu haute pour elle, et balança ses jambes pour le narguer avant de commencer à poser ses conditions :
"-Sois tu me donnes la moitié de ta bourse chaque mois à compté de ce jour, sois je te laisse pourrir ici. Sachant que si tu brises mon contrat, je n'aurais pas peur de faire part de tes compétences misérables à l'Aile Noire qui a dut rire face à ton assurance. Je ne sais pas quelle punition sera la plus terrible, elle ou moi. Sois heureux qu'il me reste encore un peu de pitié pour ta personne, car j'aurais aussi pu t'envoyer chez ma mère pour ce que tu as fais !
-Détachez-moi !
- Quoi ?
- J'accepte !

Visiblement il était indigné.

Invité

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