Les renforcements arrivent [Terminé]

Esenheim croisa ses doigts. Il était assit derrière son bureau, enfin derrière celui qu'il avait réquisitionné dans le centre ville de Sen'tsura.

Derrière la porte, se tenait ceux qui avaient répondu à son annonce. Le recrutement était peut être une des seules corvée lié à son poste qui ne gênaient pas Esenheim, voir mieux, qui l'intéressait. Il adorait rencontrer de nouvelles personnes et juger de leur potentiel, et plus particulièrement encore de profiter de ses acquisition sur le terrain ensuite.

En plus, cette fois-ci, il avait vraiment besoin d'un gros paquet de bras. Les récents affrontements avaient été dur pour ses effectifs, et il fallait reconstituer une véritable équipe.
Face à son bureau, une seule chaise de bois lui faisait face, vide pour l'instant, il se demandait ce qui l'attendait derrière cette porte....

Pitié, j'en veux au moins un qui se lave, juste un...

Il balaya les documents qui trônaient en face de lui, les rangeant sommairement, et posa les coudes sur la table au moment ou son première interlocuteur entra.
Qui serait-il?

Terre.
Elyin avait profiter d'être envoyer par son employeur actuel sur Terre pour faire un détour par Sen'tsura.
Si sa mission première était de s'assurer que la femme d'un puissant baron ne retrouvait pas un quelconque amant, Elyin s'était vite détourné de son rôle. Premièrement parce qu’il lui suffisait de croiser le regard de la baronne pour savoir qu'elle ne vivait que pour l'amour qu'elle vouait à son mari, deuxièmement parce qu'il trouvait minable d'être employer à jouer les détectives de couples. Et surtout parce qu'il savait ce qui se passait à la capitale en ce moment. Parmis les nobles du ciel, le bruit courrait que l'armée d'AT avait trouvé un nouveau leader.
De son coté l'idée qui germait dans la tête d'Elyin s'affirmait de plus en plus. Il fallait agir. Tenter. Maintenant.

Par d'habile jeu de relations, Elyin était parvenu jusqu'au lieu de recrutement. Il ne pouvait plus faire marche arrière, et s'appuyait sur une conviction qui le poussait en avant. Tu as le droit de vivre, de profiter de la vie. Et la vie, il faut se battre pour la savourer.
Qu'importe le prix. Il donnerais son âme pour qu'AT lui retire son pouvoir. Il tuerais pour avoir une chance de rencontrer l'Aile Tenebreuse.

La piece n'était pas grande, Elyin ignorait totalement ceux qui l'entourait. En revanche, son empathie lui permettait de cerner l'état général des candidats. Leurs sentiments étaient très differents, certains n'en avait même pas. Des machines de guerres. D'autre au contraire étaient surexités. Des ignorants. Quelques uns étaient torturé par la peur. Des soumis, des laches.

La porte s'ouvrit. Elyin n'hesita pas. Le monde auquel il pretendait n'était pas celui des politesse et de la douceur. Il s'engagea sans attendre, passant bien avant ceux qui attendait depuis plus longtemps, et prenant soin de fermer rapidement la porte derrière lui.

Il ne s'était pas préparer à ce qui lui faisait face. Celui qui lui faisait face. Le vide. Le vide infini. Pendant un instant Elyin crut avoir perdu son pouvoir, qu'AT l'avait exaucé. Puis il réalisa que l'être qui se tenait devant lui n'avait rien d'humain, rien de sensible, rien d'emotionel. Son coeur, si il en avait un, ne devait être qu'un simple organe destiné a donner vie à sa monstrueuse carcasse.

Puis Elyin réalisa qu'il rencontrait enfin quelqu'un sans que son pouvoir ne l’enchaîne. Qu'il allait goûter a la normalité pendant un court instant.
Avant de réaliser qu'il aurait préférer que le recruteur soit une jolie femme souriante. Ce qui n'était visiblement pas le cas.

Bonjour. El avait hésiter à ajouter "Monsieur", il préféra se taire.

Le premier entra enfin. Esenheim l'étudia du regard, patiemment. Sans rien dire. On dit que quand on plonge le regard dans l'abysse, l'abysse aussi vous regarde. Contempler le regard d'Esenheim donnait la même impression, une profondeur, le néant, mais le néant vous guette.
Il a jouait d'ailleurs assez souvent pour déstabiliser ceux avec qui il devait traiter.

D'abord silencieux pendant dix longue seconde, il observa son vis à vis. Celui-ci fut d'abord... Surpris en entrant, Esenheim se mépris sur la cause de cette surprise et supposa qu'il s'agissait seulement d'un sursaut du à sa condition : Quand on se rend à un entretien d'embauche, on ne s'attend pas vraiment à trouvé une armure qui vous fixe en silence.

L'homme se ressaisi ensuite. Il était grand, et musclé, mais il se dégageait un manque.... d’agressivité de sa part. Esenheim était habitué à la clique qui rejoignait la milice d'habitude, sauf en de rare occasion c'était tous des moins que rien, avide, et cruel. En tant que leader Esenheim arrivait toujours à les élever au rang de combattant d'élite en jouant de leurs forces, il n'était pas du genre à s'attarder sur de bêtes défauts, mais celui-ci avait quelque chose de différent...
Ce manque d’agressivité perturbait Esenheim, pas que son interlocuteur paraisse apeuré, non, autre chose.

Il lui fit signe de s’assoir, et décroisa ses mains, se saisissant d'une feuille et d'une plume.

Parlant d'une voix glaciale, toujours pour maintenir son interlocuteur sous pression, il déclara :

Bien, commençons par le plus simple : Nom, prénom, âge, nationalité, et surtout, de quoi êtes vous capable?...

Rien, toujours rien. Elyin decouvrait et savourait cette nouvelle sensation. Ses émotions lui appartenaient entièrement. En revanche, elles n'étaient pas completement neutre. Malgrès sa découverte, il n'en restait pas moins à quelque metre d'un démon maléfique dont le regard ne laissait rien transparaître.

Bien, commençons par le plus simple : Nom, prénom, âge, nationalité, et surtout, de quoi êtes vous capable?...

Alors qu'Elyin s'attendait à une voix grinçante et caverneuse, les paroles d'Esenheim lui fire l'effet d'un fouet. Glaciale, tranchante.

Je m'apelle Elyin, j'ai 25 ans, je viens du Ciel. Je suis conseiller pour les nobles et autre aristocratie huileuse depuis 5 ans. Je suis capable de ressentir les émotions et sentiments des autres, quand ils en ont, et je vous propose de mettre mon talent à votre service pour la torture ou l'espionnage.
De plus, je suis pret a tout pour pouvoir rencontrer le Maitre, et pour cela je ferais de mon mieux et plus encore dans chaque tache que vous me confierez.
Elyin avait été honnete dans ses paroles, et les prononcer avait definivement celer sa desision. Peu importe le prix, je le paierais.

[dsl c'est un peu court mais je suis crevé]

[Ca va, sur une discussion, je penses que les admins nous excuseront des réponses de pas tout à fait 15lignes tant que c'est pas baclé]

Esenheim coucha à l'écrit toute ses informations, ne relevant la tête que quand il parla de ses dons d'empathie. Pour la torture? vraiment? Une forme de masochisme? Il ne doutait pas qu'un empathe soit parfaitement à même de découvrir les faiblesses de sa victime, mais bon, pour ce qui est des conditions de travail....

Ce détail l'intriguait, il se demanda si celui-ci lui mentais. Il se décida à le tester.

Un empathe? Tiens donc, ce pourrais nous être très très utile ma foi... Nous ne manquons pas d'occasions de profiter de ce genre d'informations, mais êtes vous capable de me prouver vos dire? Sentez au plus profond de moi, et dites moi ce que vous ressentez... Ensuite vous m'expliquerez quel genre d'illuminé vous pouvez bien être pour désirer "rencontrer" le maître.

Du temps, il en avait, et il comptait bien cerné son interlocuteur avant de poursuivre plus avant. Connaît ton ennemis aussi bien que tu connaît ton allié. Esenheim avait toujours détesté ce proverbe : On en connaît bien souvent bien moins de ses alliés que de ses ennemis.

Pendant qu'il parlait, l'armure parut se désintéresser de lui, notant machinalement quelques mots. De toute façon son visage de fer n'aurait pas pus apporter à El plus de renseignement sur les impressions de cet étrange personnage.
En revanche, quand il aborda le sujet de son pouvoir, le jeune homme sentit l'attention de son interlocuteur. Cependant, il n'aurait sut dire si c'était par curiosité, incompréhension, ou tout simplement de l'amusement. L'empathie devait parraitre bien insignifiante face aux pouvoir du démon.
Aussi fut-il surpris de sa réaction;
Un empathe? Tiens donc, ce pourrais nous être très très utile ma foi... Nous ne manquons pas d'occasions de profiter de ce genre d'informations, mais êtes vous capable de me prouver vos dire? Sentez au plus profond de moi, et dites moi ce que vous ressentez... Ensuite vous m'expliquerez quel genre d'illuminé vous pouvez bien être pour désirer "rencontrer" le maître.

Aïe, voila que les choses se corsaient. Il fallait que la seule personne qui lui demande des preuves (et qui était aussi la seule personne à qui il avait parlé de son pouvoir) soit celle sur qui il ne pouvait exercer son pouvoir... Ignorait-il cela? Était-ce un test pour voir sa réaction? Elyin misa sur l’honnêteté, conscient de son infériorité et des cartes qu'avait l'armure en main; lui seul pouvait l'aider à s'approcher du maître...

En réalité, il n'y a dans cette pièce aucunes autres émotions, aucun autre sentiments que les miens. En revanche, derrière la porte il y a beaucoup de stress, pour certains de la peur, pour d'autre de l'excitation, ... Beaucoup de haine aussi. Et pour chacun d'eux je saurais la raison de leurs émotions. Une famille pauvre, un désir de revanche contre les rebelles, une volonté d'être craint et reconnu, ...
Elyin hesita un peu avant de reprendre;
Vous rien, peu être parce que votre corps n'est pas suffisamment lié a votre esprit, ou du moins pas autant que la majorité des êtres pensants sur terre.
Je n'ai pas à "sentir au fond" des gens. ajouta-il. Les émotions me parviennent directement, je n'ai pas d'emprise sur ce pouvoir. Je ne peut ni l'accentuer en me concentrant, ni l'atténuer. C'est pour cela que j’espère Le rencontrer. Lui seul pourrait me libérer de cette malédiction. Je n'ai plus d'autre espoir que lui pour m'en délivrer. Ce pouvoir me pèse et je suis prêt a tout pour m'en séparer, tout même devoir le subir pendant de nombreuses année tant que m'attends une chance de m'en séparer.
La voix d'Elyin devenait de plus en plus assurée. Il n'avait pas peur de cette créature. La seule chose qu'il craignait était d'être refusé. Plus que jamais il comprenait l'enjeu de se simple entretien et qu'il devait réussir.
Si mon empathie doit devenir mon arme pour m'en séparer, elle le deviendra. Si je doit souffrir pour arrêter de souffrir je n’hésiterais pas une seconde. La guerre me laisse indifférent. La liberté, l'égalité, la justice, la solidarité, ... Je n'y ait pas eu le droit depuis 25 ans, je ne me battrais pas pour que les autres en profitent, au contraire.
Il repris son souffle avant se se pencher vers le démon, appuyant ses paroles d'un regard déterminé;
Si le maître ne me fait pas peur, c'est parce que sans son aide je n'attendrais plus que la mort.

S'il l'avait pu, Esenheim aurait eut un sourire amusé. Il connaissait déjà la réponses que le jeune homme lui donnerait s'il était vraiment un empathe, mais il trouvait toujours bizarre de se l'entendre dire à voix haute :

Tu as parfaitement raison. Cette fois-ci, sa voix, bien que toujours résonante et fraîche, avait perdu de son intonation tranchante. Il n'y a que toi ici dans cette salle, en tout cas sur le plan des sentiments. Je tenais juste à vérifier que tu ne me mentais pas, faire s'occuper de la torture par un empathe est quelque peu... sadique ne penses-tu pas? J'essaye de bien traiter mes homme, ou en tout cas d'en avoir la réputation, et sauf cas d'extrême urgence, tu n'auras pas à t'occuper de ce genre de tâches.

Esenheim fit une pause, et s'assit au fond de son siège

Je ne m'attendais pas vraiment à ce genre de candidature, mais ne t'inquiète pas, j'aurais l'occasion d'utiliser ta capacité, à commencer par tout de suite. Je ne sais pas si le maître pourra te priver de ton don, mais j'ai déjà lu l'existence de sortilèges ou d'artefact permettant ce résultat, reste à savoir s'il reste qui que ce soit sur cette terre qui soit capable de les exécuter.
Avant même de te présenter devant lui, car je doute qu'un contact avec son esprit te laisse indemne, je te propose déjà de commencer ton nouveau boulot en attendant dans un coin de la salle. Tiens toi droit, et laisse croire que tu es un garde du corps quelconque, donc garde le silence. J'apprécierais qu'à la fin des entretiens tu me donnes ton avis, et par ceci j'entends un compte rendu détaillé, de chacune des personnes qui se présenteront ici.
Je préfère t'avertir, ce ne sera pas forcément un moment agréable.

Sans même attendre que ce dernier réponde, Esenheim se tourna vers la porte et cria :

SUIVANT !

Tu as parfaitement raison. Il n'y a que toi ici dans cette salle, en tout cas sur le plan des sentiments. Je tenais juste à vérifier que tu ne me mentais pas, faire s'occuper de la torture par un empathe est quelque peu... sadique ne penses-tu pas? J'essaye de bien traiter mes homme, ou en tout cas d'en avoir la réputation, et sauf cas d'extrême urgence, tu n'auras pas à t'occuper de ce genre de tâches.
Elyin sourit intérieurement. Quoique que lui dise son pouvoir, il y avait une part humaine dans cette armure sans vie.

Je ne m'attendais pas vraiment à ce genre de candidature, mais ne t'inquiète pas, j'aurais l'occasion d'utiliser ta capacité, à commencer par tout de suite. Je ne sais pas si le maître pourra te priver de ton don, mais j'ai déjà lu l'existence de sortilèges ou d'artefact permettant ce résultat, reste à savoir s'il reste qui que ce soit sur cette terre qui soit capable de les exécuter.

Qu'Esenheim lui confirme qu'il exista un issue a son problème rassurait Eliyan. Je trouverais, je trouverais.

Avant même de te présenter devant lui, car je doute qu'un contact avec son esprit te laisse indemne, je te propose déjà de commencer ton nouveau boulot en attendant dans un coin de la salle. Tiens toi droit, et laisse croire que tu es un garde du corps quelconque, donc garde le silence. J'apprécierais qu'à la fin des entretiens tu me donnes ton avis, et par ceci j'entends un compte rendu détaillé, de chacune des personnes qui se présenteront ici.
Je préfère t'avertir, ce ne sera pas forcément un moment agréable.

Comprenant que cet avertissement n'attendais aucun commentaire en réponse, Eliyan ne répondit rien et se rangea rapidement sur le coté, arrachant au passage une épée à une amure (une vraie, sans démon caché a l'interieur). Il se fondit dans le paysage, contant sur la prestance de son nouvel employeur pour que le suivant oubli sa présence.
"ce ne sera pas forcément un moment agréable". Bien sur mais j'ai l'habitude. Et cette fois ce sera utile.
Elyin se surprit même a espérer vouloir plaire Esenheim, non seulement pour pouvoir rencontrer AT mais aussi pour mériter la confiance et l'estime de celui-ci.
El mon pauvre, on ne devient pas copain avec une armure vide!
Et pourtant jamais une conversation, si pauvre et rapide soit-elle, ne lui avait apporté un tel apaisement. Il ne savait pas ce que ressentait le démon, et il en était heureux. Rien de tel qu'une rencontre avec un Démon pour vous remonter le moral!


SUIVANT !

Elyin se prépara.

-John Dan.

Le démon observa son vis à vis : Voilà à quoi il était habitué au moins : Un bon mètre 85 au garrot et une soif de sang tellement palpable que l'atmosphère de la salle pouvait sembler lourde. Le salut militaire était une nouveauté par contre, un bonus plus qu'agréable.
Esenheim douta que l'impressionner marcherait, il ne força pas l'intonation de sa voix plus avant, et répondit au salut avec une pointe d'ironie dans sa voix :

Esenheim, chef de la milice de l'ombre, et probablement ton futur boss. J'aurais eus tendance à formaliser qu'on me refuse la politesse de retirer son casque, mais depuis mon dernier passage devant Nayris, je ne suis plus moi-même dans la capacité de te rendre la politesse.


Il fit une pause, analysant son vis à vis, celui-ci avait quelque chose de familier. Bien qu'il n'arrivait pas à déterminer quoi. Il n'avait pas l'impression de le connaître, à moins que derrière cette armure se cache un homme qu'il avait connu autrefois dans sa période de mercenaire. Il reprit, saisissant sa plume et la trempant de façon nonchalante dans l'encre :

Et bien, monsieur Dan, il va me falloir aussi quelques informations complémentaires, sinon l'administration va venir se plaindre, depuis qu'ils ont compris que je ne tuerais personne pour faire son boulot, ils ont tendance à reprendre leurs mauvaises habitudes...
Äge, nationalité, capacités et enfin, aux vus du dernière entretiens, vos raisons pour rejoindre la milice. Même si j'ai déjà une petite idée quand aux deux dernière.

Esenheim sentait que l'homme, comme lui, appréciait, et vivait pour la traque. Mais il préférait en savoir le maximum sur lui, d'autant qu'Elyn l'avait surprit sur beaucoups de points juste avant.

Et si le garde était le mentaliste ? S'il avait prit ses fonctions immédiatement ? Remarque, il y avait bien une petite fenêtre entrouverte, mais faire passer un homme par là aurait été aussi stupide que difficile. Enfin bon, il n'y avait pas grand chose à cerner dans l'esprit de John, au mieux, il saurait qu'il était un lycan, et qu'il revenait de loin, au pire, il se perdrait dans les méandres tortueux de son esprit torturé.

Il n'avait donc pas à faire avec le premier recruteur du coin. Il parlait à son prochain patron. Et apparemment, lui aussi n'était pas pressé de revoir Nayris. Ça leur faisait déjà un point commun, sans compter le fait que lui non plus ne pouvait plus se défaire de son armure. ... Que dirait son entourage s'il savait ce que John faisait en ce moment ? Il n'en avait plus rien à faire. Il était là pour la chasse. Et rien n'était plus excitant que la chasse à l'homme. Sentir la peur chez sa proie. Pour du gibier, courir était naturel, c'était l'instinct... Mais quand l'homme était traqué, c'était si différent...

-Je suis né à Glace, il y a 26 ans. ... Il y a deux ans, j'ai rencontré une ame commune..

Par amie commune, il entendait bien Nayris... Mais devait il garder sa véritable nature pour plus tard ? Le mentaliste finirait par le savoir, tôt ou tard. Et Esenheim, malgré sa nature de démon, lui inspirait la confiance, forçait le respect. Il lui dirait, rendant le travail de l'empathe inutile. Le menton toujours légèrement relevé et les pieds serrés l'un contre l'autre, il continua sa présentation, toujours précis, toujours clair et concis. Même s'il ne mentirait pas, il ne s'étendrait pas non plus sur le sujet.

-Vous ne trouverez pas meilleur combattant à mains nues...

John y avait été entraîné depuis son enfance, sans parler des prédispositions au combat. Sa philosophie était que du moment que les grattes-papiers laissaient aux combattants ce qui était dû aux combattants, tout irait bien. Son katana était l'arme que son père lui avait transmise. Il avait apprit à la manier par la force des choses, et ensuite en rejoignant l'armée de Sen'tsura. Le combat rapproché était un art dans lequel il excellait.

-... et rares sont les lycans qui doivent vous rejoindre.

En arrivant, il avait vu surtout des humains, mais il n'avait ressenti aucun lycan. Ceux-ci se reconnaissaient entre eux, même sous forme humaine.

-Je suis ici pour la chasse. Et l'on dit que rejoindre la milice des ombres est le meilleur moyen de s'offrir des chasses dignes de ce nom.

-Je suis ici pour la chasse. Et l'on dit que rejoindre la milice des ombres est le meilleur moyen de s'offrir des chasses dignes de ce nom.

Esenheim se laissa tombé au fond de son fauteuil, croisant ses doigts, et eut un petit rire sincère.

Et bien, on dirait que la chance est de mon côté, en moins de 20minutes, j'ai mis la main sur deux éléments prometteur.

Le démon se redressa de toute sa hauteur.

Et bien, dit-il en s'approchant lentement de son interlocuteur. Nous avons plus en communs que vous ne le pensez, mon séjour prolongé aux petits soins de Nayris me permet de reconnaître sa marque.
Sachez aussi que comme vous, rien ne me procure plus de sensation que la chasse à l'homme, particulièrement quand la proie peut devenir le chasseur d'un moment à l'autre.
Si vous êtes près à mettre vos compétence au service de notre cause, assurez vous de ne jamais manquer de matière pour vous divertir, et je sens en vous des qualités que vous ne soupçonnez même pas, si vous vous prouvez digne de ma confiance, croyez moi bien que je n'hésiterais pas à faire de vous un de mes officiers.

Il fit une pause, attendant que le lycan saisissent les implications de sa déclaration, puis il ajouta avec un ton amusé :

Quand au fait que vous êtes le meilleurs à la bagarre, cela, vous devrez encore me le prouver. En attendant, vous êtes embauché, veuillez cependant m'attendre dans l'antichambre, vous n'aurez qu'à demander à un garde de vous l'indiquez, je tiens à m'entretenir avec vous d'une tâche particulière qui ne saurait tardé...

Ajouta-t-il enfin en exécutant un salut militaire pour indiquer à son interlocuteur qu'il était congédié.

Au vu de la première réponse de Esenheim et de son ton, John pensa que la garde devait bel et bien être Elyin. En tout cas c'était la déduction qu'il avait fait. Rien ne lui permit d'être plus convaincu puisqu'il n'avait jamais vu ce mentaliste, et que le garde ne bougeait pas, il restait fixe comme une statue. Le démon se leva, imposant. Il n'en fallait pas moins pour diriger l'unité qui traquait les rebelles sans relâche.

Il était donc... accepté ? Il douta pendant une seconde, puis réalisa qu'il était maintenant soldat, à nouveau, mais cette fois, dans l'armée d'Aile Ténébreuse.
Il fit claquer ses bottes à nouveau, et se mit au garde à vous, avant de se diriger vers la sortie, mais alors qu'il saisit la poignée de la porte, il se retourna, pour ajouter quelque chose qui lui tenait à cœur.

-Tous peuvent participer à une bagarre d'ivrognes, ce qui est relativement simple. Mais très peu rivalisent à mains nues contre un adversaire armé...

Sur ce, il se retourna et quitta la pièce, laissant le Commandant et son analyste. Il n'eût pas besoin d'un garde ou d'une quelconque personne pour lui montrer le chemin, à deux mètres de là, d'une autre porte, autrefois cachée par l'afflux de personnes. Il entra dans la nouvelle pièce, spartiate, blanche, mélange cocasse de pierre brute et de marbre blanc. John laissa sa main gantée parcourir les murs recouverts de cette roche froide. Il y avait une fenêtre qui laissait échapper une douce brise, ressentie même à travers l'acier de son armure. La pièce était bien éclairée, mais il trouva un coin d'ombre, il s'assit en tailleur, et une fois encore, il s'amusa à faire crisser son sabre dans son fourreau.


(Petit post, peu de choses à dire.)

A quoi s'attendait-il quand la porte s'ouvrit?
A tout, sauf une autre armure. Cependant, il sentit une presence de celle-ci.
Jonh Dan

Quand les premiers sentiments du nouveau venus prirent place dans l'esprit Elyin, ce dernier compris que son nouveau job le couperait définitivement de son environnement habituel. Les personnes qui se présentaient ici ne cherchait pas à faire régner AT où imposer une idéologie. Il était la pour se battre. Ils s'étaient déjà beaucoup battus, ils aimaient ça. Leurs émotions se perdaient dans leur désirs, leur propre plaisir, leur satisfaction.
L’intérêt personnel était le moteur de leurs actions. Trop d'épreuve, trop de souffrance, leur passé tortueux les poussaient à chercher un peu de bonheur sur ce monde. Quelque soit le prix.

"ça ne sera pas forcement un moment agréable" l'avait averti Esenheim. Elyin comprenait mieux maintenant. Si il n'allait pas souffrir physiquement car ces hommes ne devait pas ressentir beaucoup de tristesse, en revanche leur coeur battaient aux rythmes des combats, du sang, du mepris.

Pendant que les deux armures parlaient, El tenta de memoriser tout les sentiments qu'il sentait, ou ne sentait pas.
Pas de peur, une grande confiance en soi. Le nouveau venu était determiné. Il venait pour tuer, chasser, traquer. Ce qui n'en faisait pas un simple predateur sans limites, car rapidement, il sentit naitre un nouvel état d'esprit. Respect.
Si Esenheim ne lui faisait par peur, il avait sut gagner le respect du Lycan.

L'entretient confirma certaines des ces informations, El nota dans un coin de sa tête les autres pour pouvoir les confier à son chef. Son propre avis était plutôt positif; John serait certainement utile à Esenheim. Mais de façon plus personnel, Elyin doutait bien s'entendre avec cette armure. Question de couleur peut-être, mais pas seulement. Dans ce milieu, tout était réglée par l’équilibre des forces, et El sentait qu'il ne pouvait jouer de carte sur cette table. Seule la protection que lui fournissait le démon lui permettrais de trouver une place.

Le patron n'ayant pas appelé le candidat suivant, El hesita à lui confier ce qu'il avait sentit. Il n'y avait rien d'urgent, rien de grave, aussi se contenta-t-il d'une phrase, sans bouger de sa place, a voix basse pour ne pas se faire entendre.
Il vous respect et as été honnête sur tout.

Si Enseheim voulait en savoir plus, il lui demanderais, maintenant où a la fin de son recrutement.

S'en suivi ensuite une série interminable de ce à quoi Esenheim était préparer : fou à lier, noble orgueilleux en reconversion, pègre, racaille, pouilleux... Par contre le cul de jatte avait eut le mérite de laisser Esenheim sans voix, même s'il l'avait renvoyé chez lui.

Quand la parade fut enfin fini, Esenheim avait recruté une petite vingtaine d'homme qui, avec le temps, et l'expérience, deviendrait des atouts des choix.

Esenheim se leva et s'étira brièvement, pour brisé la fine couche de glace qui s'était formé sur les articulations de son armure.

Hmmm... Journée plutôt rentable.

Il se tourna vers Elyin, et dit avec un ton ironique :

Soldat ! Repos !

Il demanda ensuite :

Je vais avoir besoin d'un compte rendu détaillé de chaque personnalité, mais tu fera tout ça par écrit si tu le veux bien, je n'ai pas retenu tous les noms.

Il poursuivit :

J'espère que ton nouveau job te plaît, car c'est à peu près ce que tu vas faire à présent, mon plus gros problème, c'est que je ne peux pas être partout. J'ai besoin de quelqu'un pour relayer mes ordres, mais surtout j'ai besoin de quelqu'un pour me conseillé. Bien sur je n'attends pas de toi que tu me dise comment faire mon boulot, même si je reste ouvert aux suggestions, mais j'ai besoin que tu t'occupes d'une grande partie du traitement des informations.
Tu m'accompagneras la plupart du temps pour m'en dire plus sur mes interlocuteurs qu'ils ne veulent bien m'en dire eux même, et tu t'occuperas aussi d'une bonne partie des.... relation publics de la milice, ton don d'empathie devrait bien t'aider pour ça. Il suffit de savoir quand menacer, et quand passer de la crème.

Dans un premier temps, ta première mission sera de me renseigner non pas sur mes ennemis, mais sur mes alliés. Je souhaite tout savoir, jusqu'à leur moindre pensé, des autres officiers de l'armée. Le travail de la milice n'est pas seulement de chasser les rebelles à l'extérieur de l'empire, mais aussi d'en faire la traque à l'intérieur.
Tous doivent être passé au peigne fin, commandant, assassins, généraux, prêtres, tous, et tu commenceras dès le mess des officiers qui va se tenir dans quelques jours.

D'ailleurs, pour se faire, je vais t'accorder un grade de sous-officiers. Je préfère t'avertir, ceci ne te donnera aucune autorité quelconque autre que celle que je t’allouerais sur une mission. Néanmoins, cela devrait te permettre de ne pas te faire ennuyé par trop de procédure, et d'avoir accès à plus d'endroit. C'est en sorte une image publique.

As-tu des questions?

La sélection fut plutôt dure, mais Elyin comprit rapidement la façon de fonctionner d'Esenheim. Il lui fallait de l'efficacité, du sérieux et non pas des fanatiques.
En revanche il découvrit chez le démon une qualité qu'il ne lui aurait pas soupçonné. L'humour.

Aussi quand il lui lança "Soldat repos", Elyin se permit de sourire. Il était ici pour rencontrer AT mais finalement ce ne serait pas forcement qu'un mauvais passage pour perdre son pouvoir. Il rencontrerais sans doute bien des gens ... agreable?

El reçut des ordres clair et simple, ce qui n'était pas pour lui deplaire. Compte rendu ecrit et detaillé. Noté.

"J'ai besoin de quelqu'un pour relayer mes ordres, mais surtout j'ai besoin de quelqu'un pour me conseillé"(...) " j'ai besoin que tu t'occupes d'une grande partie du traitement des informations." Decidement, ça faisait beaucoup de besoin pour un être sans consistance... (xD)

Tu m'accompagneras la plupart du temps pour m'en dire plus sur mes interlocuteurs qu'ils ne veulent bien m'en dire eux même, et tu t'occuperas aussi d'une bonne partie des.... relation publics de la milice, ton don d'empathie devrait bien t'aider pour ça. Il suffit de savoir quand menacer, et quand passer de la crème.

Facile a dire quand on est un demon. El n'avait jamais été doué dans les "relations publique" et doutait que cela s'ameliore dans ce nouvel univers.
Dans un premier temps, Esenheim souhaitait qu'il enquete sur leur alliés, partisans d'AT.

D'ailleurs, pour se faire, je vais t'accorder un grade de sous-officiers. Je préfère t'avertir, ceci ne te donnera aucune autorité quelconque autre que celle que je t’allouerais sur une mission. Néanmoins, cela devrait te permettre de ne pas te faire ennuyé par trop de procédure, et d'avoir accès à plus d'endroit. C'est en sorte une image publique.
Pratique.

As-tu des questions?


Je ferais de mon mieux pour repondre à chaque mission. Si je synthetise actuelment vous demander le rapport sur vos recrues et de commencer à enqueter sur chaque membre de l'armée d'AT. Aucune de ces missions ne devrais poser probleme même si elles prendrons un certains temps.
En revanche, je plonge aujourd'hui dans un univers très differents de ce que j'ai vecu où mon physique suffisait à eviter de nombreux ennuis. De plus les dangers étaient bien moindres.
Ici, il est clair qu'il me faudra plus. Je n'ai absolument la mentalité de chasseur qu'ont la plus part de vos reccrues, mais aimerais savoir me defendre un minimum. Savez vous qui pourrait m'inicier aux arts du combat et me permettez vous d'y consacrer quelques heures par jour?


El attendit la reponse avant de reprendre

Une question, si vous me la permettez me travaille.
Vous allez vous appuyez sur moi pour décider de votre confiance envers chacun. Cependant je ne pense pas que vous possédiez le pouvoir de lire les pensées, sans quoi je ne vous serait pas d'une grande utilité. Pourquoi prenez vous ce risque? Je veut dire, je pourrais être un rebel espion et j'aurais alors acces a beaucoup d'information. Ou bien, tout simplement un rebel infiltré qui pourrait mettre un beau bazard en vous raccontant n'importe quoi!

Esenheim écoute son nouveau subordonné, puis répondit :

Aucun de soucis pour l'entraînement, tu vas même en avoir plus que besoin. John est un bon combattant, tu peux toujours lui demander, même si je ne suis pas sur qu'il accepte, sinon tu pourra t'entraîner avec les autres recrues de la milice, Esk, notre maître d'arme n'est pas tendre, même s'il n'a encore tué personne à l'entraînement.



Esenheim s’interrompit, reprenant après la deuxième question de son interlocuteur :

Pour ta deuxième question... Il empoigna la tunique d'Elyin et le souleva du sol en puisant dans sa force démoniaque.
J'estime est plutôt bon juge de la personne, et malgré l’inefficacité de ton don sur moi tu n'as jamais perdu tes moyens, mais n'oublie pas ce message, et transmet le à tous ceux qui viendrait à en douter, je punie la trahison avec plus de violence et d'acharnement que tout autre méfait, si jamais quelqu'un venait à me tromper, qu'il sache que nul part au monde il ne sera en sécurité, jamais.

Il le reposa au sol délicatement, même s'il n'en paraissait rien, lever ces mastodonte n'avait pas été si facile qu'il n'y paraissait, il reprit ensuite un ton enjoué :

Mais comme j'ai une parfaite confiance en toi, et que tu es avertis, je n'ai rien à craindre, non? ~ Tu peux utiliser le bureau pour commencer ton rapport, ensuite tu te demanderas à Hal, le garde devant la porte de t'indiquer les quartiers qui nous sont attribué en ville. Je ferais livré ton uniforme et t'inscrirais en tant qu'officier dans la soirée, en attendant... Profite bien de ta journée ~

Sans attendre de réponses, il sorti de la pièce, pour rejoindre le lycan.

Celui-ci l'attendait tranquillement.

Esenheim ferma la porte derrière lui, et saisis une chaise sur laquelle il s'assit lourdement.

Bon, quand à vous, vous tombez à pic, j'ai besoin de vous dès ce soir.
Sans attendre, il repris :

Une planque de rebelle, à une bonne heure de la ville, dans une forêt. Ils s'en servent pour s'approvisionner en bien dans la capitale : cordes, outils.... Bref une grosse quincaillerie. Le soucis étant qu'on ne peut la prendre d'assaut avec une force trop importante, à cause des plaine environnante, ou on se ferai voir à des kilomètres, et ils auront décampé. Quand à une petite troupe d'assaut, le soucis reste qu'il y a deux entrées à leur terrier, et que je ne peux ni me dédoubler, ni me fier à une des têtes de bois que j'ai en stock pour l'opération.

C'est pourquoi j'aurais besoin que vous dirigiez le second groupe. Bien sur, je vous refile pas les pire tête brulée, je les gardes sous la main, mais sur les trois que je vous confie, je vous promets pas des soldats obéissant, disons qu'ils vont vouloir vous tester, je penses qu'un peu de discipline ne leur ferait pas de mal.

Esenheim fit une pause, laissant le temps à son interlocuteur d'assimilé ce qu'il venait de lui dire.

Vous vous demandez surement pourquoi je vous accorde une telle confiance? Disons que j'ai un bon feeling, et que mon ami empathe m'a dit suffisamment de bien de vous.
Les ordres sont simple : Furtivité jusqu'à l'entrée, et puis un massacre, cette cible, bien qu'elle présente un risque potentiel à cause de sa proximité, n'a pas d'intérêt stratégique majeur, donc vous n'aurez qu'à affronté une volée de d'ados qui trouvaient que "rebelle" sonnait bien, et une poignée de soldats de métier les encadrant, donc rien de bien dangereux, mes hommes sont

Oh, et avant de vous demander si vous avez des questions, je tiens à ajouter un petit détail : Je prends soin de mes hommes tant que ceux-ci s'appliquent, donc on prend soin des blessé, et si jamais je retrouves le cadavre de l'un d'entre eux, avec son sang sur une de vos papattes griffus, vous aurez intérêt à avoir une meilleurs explication que "il m'agaçait".

Maintenant, n'hésitez pas à demander ce que vous voulez, mais faites vite, comme vous pouvez le voir, le temps et des hommes compétents sont les seules ressources dont je manque tout le temps.

Sa nouvelle recrue avait comprit, parfait. Il restait à Esenheim de préparer une foule de détails maintenant...
Si l'administration impériale avec pour elle une certaine efficacité, et était toujours à même de le renseigner sur beaucoup de chose, les procédures lui prenaient un temps fou.

Il commença par un saut à l'intendance, leur expliquant qu'il aurait besoin qu'un chariot attende à la lisière de la forêt à partir de minuit, pour qu'ils puisse rapatrier les biens que les rebelles avaient accumulés.

Ensuite vint une série de paperasse diverses à remplir avant qu'il puisse enfin rejoindre ses hommes.
Il avait déjà une idée précise du type de personne qu'il recherchait : Il craignait que les rebelles éteignent les torches, les plongeant dans le noir, donc il limita son choix aux nombreuses espèce nyctalope ou possédant des capacités similaires, juste au cas ou.
Il n'avait personellement aucune difficulté avec l'obscurité, étant donné qu'il ne "voyait" pas au sens où on l'entendait en général.
Il espéra que tout se passerais bien du côté de John. Il sourit, il avait confiance en ce dernier, il sentait qu'il y avait plus en lui que lui-même voulait bien le croire.

Rak, Tosh, Eidrik, préparez vous, d'ici une demi heure devant les portes de la ville, en tenu discrète, opération de traque souterraine.
Il avait choisi respectivement, un traqueur Lorialet, un traque-sang vampire, et un mage de glace humain. Ce dernier avait depuis son dernier passage devant Nayris l'intéressante de "voir" la chaleur, un don aussi précieux pour sa magie que pour la traque. De plus son élément permettait à Esenheim de combiné ses pouvoir aux siens pour les démultiplié.

Pas de salut militaire ici, tout au plus un oui chef avec un sourire de plaisir anticipé. Esenheim songeait sérieusement à instaurer un peu de discipline militaire un de ces jours, la rigueur de John le rendait nostalgique du temps ou lui-même, mercenaire, avant servit dans de petites armées en campagnes.
Il eut une vision de son groupe de tueur en rang aux petits oignon, et eut un bref rire de gorge : Pas moyen !

Il alla se préparer lui-même. Si la glace n'est pas forcément un matériau bruyant, il préférait toujours jouer de prudence, et comme les traqueurs vivant dans les zone montagneuse, avec un système de lanière de cuir et de cuir souple il se constitua un revêtement pour les bottes, amortissant les bruits de pas avec efficacité.

Quand enfin il arriva devant la porte principale, il observa l'équipe de John. Il lui posa la main sur l'épaule et dit : Je vois que vous ne perdez pas votre temps, c'est une des qualités que j'apprécie chez vous. Si je vous avais une bande de tueur habitué à travailler ensemble vous n'auriez jamais pu vous imposer lors d'une première mission, soyez juste prudent avec ceux-ci, s'ils pourront garder vos arrières, ils ne seront pas forcément d'une grande aide si jamais vous faites une erreur stratégique et devez vous frayer un chemin à travers des ennemis préparé.

Il grimpèrent tous dans un chariot de transport de troupe, chariot qui ne se rendait bien au delà de leur destination, mais qui s'en rapprochait suffisamment pour qu'ils puisse l'utilisé.

Mes rapport m'annonce une vingtaine d'homme, dont deux éclaireurs que nous éviterons purement et simplement, une fois descendu du chariot nous seront déjà à la lisière de la forêt, cela devrait simplifier notre avance. Si vous avez l'occasion d'en abattre un des deux, il faut que ce soit parfaitement exécuté, pas un cri ni un bruit, si vous avez un doute, évitez celui que vous croiserez simplement. Vous prendrez l'entrée sud, tandis qu'avec mon équipe nous nous chargerons de l'entrée ouest. Si jamais vous atteignez le coeur de leur terrier avant nous, ralentissez votre progression, traquez les dans les ombres. Votre équipe comme la mienne est complètement nyctalope, nous éteindrons les lumière par la magie si nous en avons l'occasion, cela devrait nous donner un avantage non négligeable.
Enfin, même les officiers de cette planque ne savent rien des activités rebelles, c'est l'une de leurs forces, ça limite les dégât lors des interrogatoire, si par contre nous avons la chance de tomber sur un membre plus éminent de leur pseudo armée, venu par exemple prendre un chargement de matériel pour un autre camps, ce serait un bonus agréable de l'avoir en vie.
Je laisses ça à votre juger, et ne vous tiendrais pas rigueur en cas d'erreur si vous tuez un membre important, ne risquez pas VOS hommes pour cet objectif bonus.

La chariot arrivait à destination, et les hommes commençaient à descendre.

A peine John et sa joyeuse troupe de louveteaux avaient quitté le chariot, que l'équipe d'Esenheim se mit un branle. Esenheim claqua seulement des doigts et le Lorialet prit son envol, aussi silencieux et invisible qu'un soupire dans la nuit noire.
Esenheim compta la secondes jusqu'à trente. Dès qu'il termina son décompte, il entendis un bruit vaguement étouffé : le traqueur, fort de son avantage, avait fondu comme un rapace sur l'éclaireur du second camps, clouant celui-ci au sol de sa longue épée avant que celui-ci ai pu réagir. Meurt avant de s'en rendre compte.

Esenheim en aurait presque sourit, le Lorialet avait comme fierté d'être réglée comme une horloge, une précision parfaite. Esenheim trouvait qu'il en faisait parfois un peu trop, mais après tout, c'était souvent vachement pratique dans la mise à l’exécution d'un plan.

Quand le traqueur les eut rejoint, ils se mirent en route rapidement, progressant efficacement dans la pinède.
Le vampire huma l'air :

L'odeur du sang, une large quantité, il semble que l'autre groupe nous ai prit de vitesse.

Hmmm... Esenheim n'écouta que d'une oreille le discours du vampire, plus concentré sur le camps. Ici tout le monde était en alerte. Non... Plutôt qu'en alerte, tout le monde semblait attendre quelque chose. Une livraison importante? Ou l'inverse?... il semblait que c'était définitivement son jour de chance.

D'une série de geste habile, Esenheim fit signe aux deux traqueurs de se mettre en position, et au mage de resté près de lui.
Dans ce genre de mission, Esenheim se faisait souvent accompagné par un mage du même élément que lui, et ce pour deux raisons, la première, la plus évidente, était qu'ils se renforçaient l'un l'autre, l'autre était qu'avec le temps, Esenheim avait apprit à se montrer... prudent envers les mage de flamme. Le duel glace/feu était un duel absolument stupide et barbare, celui qui était capable de générer le plus de puissance gagnait. Si Esenheim ne redoutait pas la plupart des mages arborant ce type de sorts, il préférait éviter de par hasard tombé sur un pyromancien de haut niveau sans un bon coéquipier.
Les traqueurs étaient en place, ici, pas d'attaque sur des ennemis endormis.
Esenheim condensa sa puissance en une sphère d'énergie glaciale, qu'il relâcha au bout de quelques secondes en direction du camps.
Celle-ci éclata, réduisant instantanément la température de l'air en dessous de zéro, et éteignant feux de camps et torches. Les soldats sursautèrent, soudainement prit dans l'obscurité sans que leurs yeux aient eut le temps de s'y faire, et surpris par le froid intense si soudain qu'une sorte de brume avait recouvert le campement.

Sans attendre, les deux traqueurs entrèrent dans le campement et commencèrent à éliminer les soldats en périphérie. Esenheim fit de même, se glissant dans la brume légère et dans les ténèbres.
Comme apparaissant au milieux de nulle part, sa longue arme d'hast traça un sillon sanglant dans le groupe de gamin désemparé. Pendant ce temps, Eidrik puisait dans le froid terrible qu'il régnait dans le camps pour condenser l'eau de l'air en pointes de glace qui pleuvaient par volées au milieux des ennemis.
Il n'en fallait pas plus, ce fut la panique, les quelques soldats de métier furent d'autant plus simple à repérer qu'ils étaient les seuls à garder un semblant de contenance malgré le chaos qui se répandait dans le camps.
Esenheim avait par expérience apprit que la mise en scène était une part centrale dans une attaque, la psychologie jouait autant que les armes.
L'arme d'esenheim frappait tel un serpent, tailladant vicieusement. Dès les premières seconde du combat, il avait blessé une bonne partie des ennemis et se contentait maintenant d'achever le travail. Bientôt, il ne resta plus que deux hommes débout.
Esenheim regarda son équipe, le Lorialet saignait abondement au niveau de l'épaule, mais la blessure était plus effrayante que dangereuse, surement un coup chanceux.
Le vampire dégoulinait de sang, mais il ne s'agissait pas du sien, et le mage lui... Probablement en train de récupéré son énergie.

Les deux derniers sont à moi

Il engagea le combat immédiatement. Ses adversaires savaient qu'ils avaient perdus, et se battait mollement au début, puis prit de désespoir, il se jetèrent à corps perdu dans le combat, sans stratégie réelles.
Même s'il était un vrai maniaque du combat, Esenheim ne cracha pas sur cet avantage, affronter deux adversaires à l'arme, même avec la puissance physique d'un démon n'est pas aisé.
Il commença par une courbe vicieuse de son arme, passant derrière la cheville de son adversaire, pour trancher le talon d’Achille avec une des lames latérales de son arme.
Privé d'autres solution, celui-ci plongea en arrière.
Dans un même mouvement, Esenheim tourna sur lui-même, décrivant une courbe ascendante avec sa lame vers l'autre adversaire pour l'empêcher d'approcher, et termina son mouvement par un revers puissant de la main vers son adversaire encore en train de se relever. Celui-ci para avec le coude : Mauvaise idée. Il retomba au sol, l'articulation trop endommagée pour déployer une quelconque force dans son bras endoloris.

Esenheim accueilli l'attaque frontale de l'autre soldat en la bloquant avec sa lance, tenue à deux main. Il était déséquilibré, et son adversaire le savais. Celui-ci tenta de pousser son avantage. Au moment ou il avança son pied pour prendre appuie et poussé, Esenheim enfonça violemment la hampe de son arme dans le pied de son adversaire, l'extrémité pointu de celle-ci s'enfonçant jusque quand la terre.
Le soldat hurla, et perdit son avantage sur le démon. Ce dégagea le bras d'arme de son adversaire d'un revers de la main, et lui broya la trachée à deux main en une fraction de seconde. L'ennemi s'écroula au sol, mort.

Sur ces entre-faits John entra dans le campement, et lui confirma ce qu'il avait deviné : Ils avaient eut des invité surprises ce soir.
Voyant le regard du lycan quand il arriva, il ajouta :

John, je vous est recruté car je penses que vous ferez un bon commandant, pas une bonne maman, la prochaine fois que je vous prends à vous inquiéter pour mon sort, je vous épile, compris? Pour marquer ses mots, il saisis sa lance et sans regardé, l'enfonça violemment dans le corps du soldat au sol qui tentait de se relevé, le coupant presque en deux.[color=cyan]
Je n'ai pas survécu pendant un siècle si une poignée de bouzeux ou une simple mauvaise rencontre pouvait m'abattre.
Ses hommes rire à la promesse de l'épilation.

Esenheim ajouta en voyant la troupe du lycan :
[b]
Néanmoins bien joué, vous m'avez ramené les trois louveteaux, et le seul sang qu'ils arborent est celui de leurs ennemis.


Il regarda le lycan, dont les plaies se refermaient déjà :

Vous par contre, il va falloir faire un brin de toilette, et désinfecté les plaie juste au cas ou .Pour le prisonnier, amenez le au chariot qu'ils le soignent et le chaîne, je m'en occuperais plus tard, et faites vous soigné en passant

Il se tourna vers ses hommes : Les blessés, au chariot, les autres, vous me creusez un bon trou et vous foutez tous les corps dedans. Je veux leurs têtes sur des piques, pour indiquer au prochain le sort qui les attend.

Il commença à se retourner, puis s'avisa, et ajouta :

Et pour ceux qui se demandent pourquoi je ne prends pas moi aussi une pelle, la réponses est simple, je le ferais le jour ou l'un d'entre vous saura compter et écrire correctement pour dresser l'inventaire à ma place !