Contrat partie 1[pv Angélie du Doux Lotus] | |
| ![Contrat partie 1[pv Angélie du Doux Lotus] Sand-g10](https://i.servimg.com/u/f36/16/36/06/79/sand-g10.png) Jeu 26 Avr - 7:07 |  | | | | Chaque maison, chaque cabane, chaque demeure possède son coin sombre. Un endroit plus froid qui donne la chaire de poule a qui s'y rend. Quels meurtres secrets, complots diaboliques, folies meurtrières se sont déroulés en ce lieu qui en porte la sombre aura. La seule exception à la règle, le seul endroit qui déroeait à cette notion de coin sombre était sans nulle doute le château d'Aile Ténèbreuse. En réalié en cette place, l'idée de coin sombre était risible, pitoyable absolument absurde. Car l'édiice tout entier et le terrain sur lequel il reposait, respirait la malice de son propriétaire. Et même les plus braves ne pouvaient retenir un frisson de terreur en jetant un oeil à ce qui était lelieu où Aile des ténèbres et sa suite se reposaient.
À l'intérieur, c'était pire! L'on découvrait que cette sombre aura n'était pas seulement du fait de son propriétaire. Chaque habitant offrait sa part de noirceur à l'ensemble. Des tueurs en séries croisaient des psychopathes. Les intrigues à la cour se terminaient dans le sang. Quand au poste de conseiller, il était presque toujours vacant malgré la forte candidature. Dans ce château dont la décoration affichait la superbe du maître des lieux les animaux infernaux et les expériences de magie noir pullullait. Et au coeur de ce château, dans les pièces réservées aux serviteurs, un coin d'ombre avait vu le jour. Littéralement, en fait. Un alignement de mansardes servait de quartiers aux femmes de chambres, cuisinières et autres soubrettes. Non loin de l'escalier de service, une zone de nuit étouffait la faible luminosité et une odeur de sang et de mort en émanait. Bien sûr, si le seigneur l'avait désiré, celle-ci aurait disparu. Mais la disparition de matériel remplaçable n'allait sûrement pas l'émouvoir. Et ne nécessitait sûrement pas ue elconque aide de ses soldats, si ces femmes ne pouvaient pas gérer une gamine, alors qu'elles crèvent!
Oui, la responsable de cette mystérieuse nuit qui forçait le personnel à longer tout le couloir, redescendre dans les catacombes et traverser la bibliothèque du palais au risque d'inconvenir aux résidants et de perdre leurs tête ou traverser avec la terreur de ne plus en revenir cette zone d'ombre était une enfant de six ans qu'AT avait trouvé dans une geôle. Son apparence angélique et innocente était au diapason de la pureté de son coeur. Et jamais il ne lui serait venu à l'idée de faire aux autres ce qu'elle ne voudrait pas qu'on lui fasse. Son regard innocent et plein d'amour s'illuminait de joie quand elle offrait à ses victimes un jeu de tortures qui ne s'arrêtait pas lors de leur morts. Ensuite, il ne lui restait plus qu'à en faire de jolies poupées pour lui tenir compagnie dans les ténèbres qu'elle s'était créées et quand la faim affichait son hideux profile... autant dire que sa chambre devenait moins encombrée.
Un homme en armure vint frapper à sa porte. C'était tellement étrange une porte, d'habitude c'étaient les grands qui lui ouvraient ses barreaux alors quand elle se retrouva dans son nouveau chez elle, elle n'envisagea pas une seconde qu'elle pouvait l'ouvrir. Parfois les gens qui passaient créaient un courant d'air et elle s'entrebaillait. À ces moments elle en profitait pour jouer le long du couloir qui était obturé par une porte à chaque extrêmité.
Quand les coups arrivèrent, elle décida de jouer aussi à ce jeu et frappa autant de coup à la porte. Il y eût un temps d'arrêt et les coups reprirent. Attentiveelle reproduisit les coups. L'hmme derrière ne devait pas être patient car il ouvrit la porte à la volée tordant le poignet de la gamine et l'envoya bouler plus loin. Des lignes de feu la pacoururent et elle se mit à rire. Elle devait avoir gagné. Dans cette nuit, elle ne pouvait pas détailler l'homme, mais sa silhouette montrait qu'il était grand et trapu. Sans un mot il lui remit un cylindre de métal et il repartit. Dans sa hâte de quitter la petite, il laissa la porte de sa chambre mais surtout celle de l'escalier ouverte.
Horu décida de se promener un peu en continuant de jouer avec son poignet probablement cassé et se dirigea vers les escaliers. Sa route la mena vers la capitale.
La petite était émerveillée par toutes ces jolies couleurs autour d'elle. Sans prler de celles qui éclaboussaient le sol de leurs teintes cintillantes, celles-là elle essayait de les attraper. Pour elle qui avait toujours vécu dans un monde d'ombre et de silence. D'odeurs douteuses et de mort. Toutes ces agressions des sens lui fasaient perdre légèrement la tête et elle fût prise d'euphorie.
En essayant de manger la jolie couleur orange, elle fît tomber le rouleau métalliue qu'elle avait dans sa robe. Elle regarda le cylindre de métal et esaya de le manger.
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![Contrat partie 1[pv Angélie du Doux Lotus] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | | Sam 28 Avr - 4:45 | | | | | Bien malgré elle, Angélie devait affronter sa peur des hommes en allant dans la capitale. En effet, elle était à court d'argent et se devait de vendre quelques dessins ou d'offrir ses services de chanteuse. La ville lui offrait une perspective tout à fait différente de la forêt. Les gens y étaient souvent pressés, ne prenant pas le temps de s'amuser, sauf pour ceux qui en avaient les moyens. En même temps, peu de gens osaient s'amuser avec la terreur qui planait sur la cité depuis le règne d'Aile ténébreuse. Certes, Angie n'aimait pas les hommes...Mais elle aimait l'animosité de la ville. Elle aimait les auberges où elle chantait et où les gens étaient de bonne humeur. Lorsqu'elle marchait pieds nus dans les rues poussiéreuses, les gens tournaient innévitablement la tête pour la regarder passer, se demandant s'ils rêvaient ou si cette créature semblant venue d'un conte de fées était bien réelle...Elle l'était, certes, on ne peut plus réelle. Yuna marchait toujours calmement à ses côtés, ignorant tous les regards et tout ce qui se passait autour. Lorsque l'Être de Floraison venait à s'arrêter en chemin, émerveillée par un objet ou un barde, celle-ci s'assoyait sur place, remuant lentement la queue, le plus nonchalament possible.
Angélie et Yuna se dirigeaient vers une auberge qu'elles avaient l'habitude de visiter. Néanmoins, elles n'y étaient pas passées depuis quelques mois...Yuna entra la première dans l'édifice. Il ne fallu pas plus de temps au maître des lieux pour la reconnaître et il la salua poliment d'un mouvement de la tête. Les clients se turent un instant, se demandant même si l'aubergiste était devenu fou...Non seulement il laissait entrer une panthère des neiges en ce lieu, mais en plus, il la saluait dignement! Angie fit son entrée quelques secondes plus tard, ayant prit le temps de regarder un barde à l'extérieur. Elle s'assied à un tabouret et l'homme lui servit immédiatement une petite bouteille contenant du nectar qu'il gardait pour elle. Elle était poussiéreuse, mais le breuvage était toujours bon.
-Qu'est-ce qui t'amène ici Angélie? Il y a longtemps que je vous ai vues toutes les deux!
-Oh...Eh bien...Vous savez...J'ai besoin d'argent et, j'ai des achats à faire, une fois que j'aurai vendu quelques dessins ou que...
-Oh, mais justement! Nous cherchons quelqu'un pour divertir les clients aujourd'hui, le barde qui devait venir s'est désisté à la dernière minute...Je te paierai le double de ce que je devais lui donner petite fleur! Ta voix envoûte les clients!
Pour seule réponse, elle tappa joyeusement des mains et ricanant en se levant d'un bond, et se dirigea immédiatement vers sa place habituelle. Le fils de l'aubergiste dût avaler son verre d'un trait avant d'aller la rejoindre avec sa flûte. Il s'installa sur son petit tabouret de bois et commença à jouer, sachant qu'il fallait peu de temps à l'Être de Floraison pour trouver des paroles mélodieuses.
Angie chanta pendant deux heures, puis dût rapidement quitter. La boutique qu'elle devait visiter fermait ses portes dans 3 heures et il lui faudrait 1 heure 30 pour marcher jusque là. La boutique se trouvait non loin du château d'Aile Ténébreuse, à son grand regret...Cet endroit lui donnait la chair de poule, même à une heure de marche. Le simple fait d'appercevoir l'immense édifice de pierres lui donnait froid dans le dos. Elle n'eut par contre pas le temps d'entrer dans la boutique, remarquant ce qui semblait être une fillette plus loin, assise sur le sol avec un objet brillant. Elle s'approcha d'avantage, ayant peur qu'elle soit en difficulté, et arrivée devant elle, elle ne put que constater son poignet mauve. Prise dans un élan de compassion pour Horuna, elle la souleva dans ses bras et la colla contre elle.
-Mais que fais-tu ici toute seule ma petite puce? Et comment t'es-tu blessée ainsi? Tu as besoin d'être soignée!
Elle la regardait dans les yeux d'un air désolé tout en caressant ses cheveux.
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| | | Sam 28 Avr - 6:05 | | | | | Les dents de la gamine s'attaquaient au métal et malgrès le fait que les siennes étaient plus pointues que celles de son entourage, elles ne purent venir à bout de ce cylindre doré, mais la petite fille ne voulait pas s'avouer vaincue. Et puis ronger lui faisait du bien, bien sûr cela ne valait absolument pas la sensation qu'elle éprouvait au niveau de son poignet. C'étaient piquant mais pas comme quand elle s'écorchait, non elle avait l'impression que c'était quelque chose de profond la sensation était vraiment indescriptible tant elle possédait de nuance, mais cela ne valait pas certains autres traumatismes qui lui avaient été infligés. Sa tête penchait sur différents angles tandis qu'elle cherchait le meilleur moyen de réduire le cylindre à sa merci.Merci qu'elle ne possédait hélàs pas... Elle avait faim.
Elle sentit soudain des bras passer sous ses aisselles, oui ce devait être des bras. Même si ses gants atténuaient les sensations, elle pouvait quand même constater que la peau était douce et une agréable odeur, qu'elle n'avait jamais sentie jusqu'ici vint lui chatouiller le nez et aiguiser son appétit. Il y eut ensuite ce moment de flottement où elle ne ressentit plus rien au dessous d'elle. Mais il y avait une silhouette qu'elle n'avait pas prise en compte et qu'elle vit avec surprise avant que celle-ci ne la colle tendrement contre elle. Puis une voix douce et gentille qui ne faisait pas peur mais la mettait en confiance s'éleva à côté de ses oreilles qui s'agitèrent pour repérer l'origine du son.
-Mais que fais-tu ici toute seule ma petite puce? Et comment t'es-tu blessée ainsi? Tu as besoin d'être soignée!
Elle sentit qu'on la reculait et tourna la tête en direction de la source de la voix, plus que le besoin de cette chaleur qui émanait de l'endroit où elle avait été calée. Une insatiable curiosité enfantine lui enjoignait de connaitre ce qui avait une si belle voix. C'était un monde tellement différent de celui auquel elle avait été habituée. Ses iris d'or rencontrèrent un ciel auréolé d'une légère nuit où une certaine tristesse se lisait. Elle lui sourit pour qu'elle se sente heureuse à son tour.
-Pas toute seule Horu! Est ici madame!
Elle se sentait tellemnt rassurée dans les bras de cette si jolie dame à la peau et aux cheveux d'une couleur plus claire que les os qu'elle avait trouvés dans ceux avec qui elle avait joué. Son sourire se fit plus grand et elle serra la dame profitant de sa chaleur et de son parfum qui la faisait se sentir... sage. Oui, elle n'avait plus envie de lâcher cette dame qui lui caressait les cheveux, c'était drôle, personne ne lui avait jamais fait, mais elle aimait ça! Peut-être était-ce une autre façon de rendre les gens heureux. Elle enroula l'assortiment d'os qui lui servait de queue autour du buste de la personne et joua avec ses long cheveux tout doux qui brillaient. Son morceau de métal tomba par terre dans un tintment aigu.
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| | | Dim 29 Avr - 9:23 | | | | | Angélie fut surprise de l'absence de peau sur la queue de la fillette, et non pas du fait qu'elle en aie une, puisqu'elle-même en avait une. Elle ricana lorsqu'elle lui lança qu'elle n'était pas seule, et qu'elle était avec elle, puis se pencha pour prendre le cylindre de métal. Elle vit rapidement qu'il s'agissait d'un message, mais la petite n'avait pas dût le voir. Jonglant avec la petite et le cylindre, elle l'ouvrit et lui donna le parchemin roulé.
-Voilà, Horu, c'est bien ça ton nom? C'était un message! Déroule-le et regarde.
Elle la posa doucement sur le sol, continuant de s'inquiéter pour sa blessure, mais ne voulait pas l'effrayer, lui laissant le temps de regarder le message.
-Sais-tu lire, ma chérie?
Elle comprit vite que non et la reprit dans ses bras, laissant le cylindre vide sur le sol. Yuna, elle, était restée assise aux côtés d'Angélie, fixant la petite avec curiosité. Pour une raison ou une autre, elle ne lui faisait pas totalement confiance, mais elle ne voulait pas alerter Angélie, qui était totalement concentrée sur l'énergie de l'enfant qui semblait innocente. Avant de lire le message, elle prit doucement son poignet pour le regarder.
-Mais comment t'es-tu fait ça, ma puce? Et tes parents sont où? Tu habites loin d'ici?
Elle la regarda d'un air inquiet. Si elle avait un enfant, elle serait folle d'inquiétude en voyant qu'il n'était plus là, alors elle imaginait bien ce que ses parents ressentaient en ce moment, son coeur se serrant dans sa poitrine. Elle se surprit à penser que si elle n'avait pas de parents, elle s'occuperait d'elle. Elle était certaine que John ne serait pas d'accord, mais ne lui demanderait pas de s'en occuper aussi, elle le ferait, jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se débrouiller seule. Au fond d'elle-même, elle espérait que ce soit le cas. L'innocence de l'enfant l'avait déjà touchée droit au coeur, et elle ne voulait pas que du mal lui arrive.
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| | | Mer 2 Mai - 5:46 | | | | | -Voilà, Horu, c'est bien ça ton nom? C'était un message! Déroule-le et regarde.
Elle toucha le morceau tout doux et aima le contact du parchemin sur ses gants, ce qui était ennuyeux avec ses gants, c‘était que les sensations physiques étaient atténuées par le tissu, par contre elle ne voulait pas s’en séparer parce qu’elle les aimait ce jolis gants que ses griffes ne déchiraient pas, en fait, elle avait l’impression quand elle portait ses gants et ses bas d’avoir des bonbons en guise de bras et de jambes. Elle ne se rendit pas compte qu’elle était posée par terre, trop occupée à toucher le rouleau qui se déroula en tombant de ses mains.
-Oh cassé!
Elle ramassa le rouleau et vit pleins de jolis dessins, et ces dessins ils se tenaient la main, peut-être qu’ils allaient danser. Oui, une jolie danse, mais pour qu’ils dansent il fallait qu’il y ait une chanson non? Peut-être qu’ils ne connaissaient pas de chansons. Alors ils se donnaient peut-être que quelqu’un se décide à chanter, peut-être même qu’après ils l’inviteraient à danser avec eux. Ça tombait bien, parce qu’Horu aimait danser et chanter, après ils joueraient tous ensemble avec la dame ce serait un des plus beaux jours de sa vie. Elle se mit donc à chanter, elle espérait que ce n’était pas grave qu’elle connaisse pas les paroles. Elle, elle dansait même sans musique alors!
-Ipa ipa ipa ipa, ipaipa ipa ipa…
Ils n’avaient pas l’air de vouloir danser, elle sentit encore qu’on la portait et la dame lui prit les jolis dessins des mains. Pourquoi elle voulait lui prendre, c’était à elle non? Elle ne comprendrait jamais les grands. Elle se mit à gémir et à gesticuler pour récupérer son bien qui était à elle. Puis la dame lui posa une question.
-Mais comment t'es-tu fait ça, ma puce? Et tes parents sont où? Tu habites loin d'ici?
Alors, c’était ça! Ne fois encore elle avait affaire à un autre jeu des grands. Elle lui redonnerait probablement le dessin si elle répondait à ses questions, il y avait juste un seul problème. Un simple détail en fait.[i]
-Sépa! Koi paron? Sépa aussi!
[i]Elle tendit les mains vers le parchemin, les ouvrant et les fermant successivement pour montrer son interêt envers cet objet.
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| | | Dim 6 Mai - 4:52 | | | | | Angélie ne comprenait pas comment une fillette d'environ 6 ou 7 ans pouvait ne pas savoir ce qu'étaient des parents. Comment cela était-il possible? Elle lui tendit le parchemin et en profita pour inspecter son poignet mauve. Elle fouilla dans son sac d'une main et sortit un rouleau de bandages. Elle regarda ensuite autour et tenta de trouver une branche ayant la bonne taille. Elle déposa Horuna sur le sol quelques instants.
-Reste ici ma puce, je reviens.
Elle marcha en regardant un peu partout, puis trouva finalement une branche parfaite. Elle approcha la petite à nouveau et cassa la branche en deux.
-Ne bouges pas ma chérie, je vais soigner ton petit poignet.
Elle plaça les deux bouts de bois de chaque côté de sa main et son bras, puis enroula le bandage autour de ceux-ci, assez serré, mais pas trop. Ayant peur de lui faire mal, elle s'exécutait le plus doucement et calmement possible, elle ne devait pas agraver la blessure. Elle caressa les cheveux de la petite et la repris dans ses bras.
-Les parents, c'est une maman et un papa. Tu as une maman et un papa?
Elle la regardait droit dans les yeux, tentant de déchifrer ses sentiments. Elle n'était clairement pas normale, du moins, pas comme toutes les autres petites filles, mais elle appréciait sa différence. Elle repensa à la situation. Elle devait trouver un endroit où dormir, une auberge de préférence. Elle irait à la même que d'habitude, de toute façon, la boutique était fermée maintenant et elle devait absolument y aller. Elle commença donc à marcher avec la petite dans les bras, Yuna les suivant calmement à quelques mètres derrière.
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| | | Mer 30 Mai - 6:01 | | | | | Enfin, elle allait enfin récupérer le morceau brun et qui était doux d’un côté et qui piquait et était râpeux de l’autre. Et surtout il était à elle et elle le voulait! Enfin, elle ne voyait pas pourquoi elle ne le voudrait pas, elle voulait tout ce qui lui appartenait, parce que sinon ils seraient tous seuls et puis ils seraient très tristes et puis ils pleureraient beaucoup beaucoup. Et Horu, elle serait triste qu’ils se mettent à pleurer. Parce que, elle, ce qu’elle désirait plu que tout au monde, c’était que tout le monde soit heureux comme elle. Elle aimait tout le monde et ceux qu’elle aimait pas, elle se les imaginait alors du coup elle les aimait aussi! Et puisqu’elle aimait tout le monde, elle ne pouvait pas ne pas aimer ce qui lui appartenait!
Elle se saisit du rouleau de parchemin et frotta sa joue contre toute heureuse de pouvoir sentir le contact qui lui avait manqué durant ces quelques minutes de séparation. Elle redécouvrait avec émerveillement les dessins formés par ces traits et décida de les rendre heureux. Elle ne sentit pas qu’’elle était déposée sur le sol. Sinon, elle aurait probablement resserré son étreinte sur la madame, non! Elle faisait autre chose.
-Adab bah! Bvbvbvbvbv ipa! Bom hihihi!
Elle sortit de son corset de longues aiguilles en os. C’était tout ce qu’il restait d’un de ses geôliers . Elle se rappelait avec quel empressement il avait créé de nouveaux jeux pour elle. Mais malgré la diversité de ceux-ci, il y avait toujours eu une règle élémentaire et commune. Elle devait le supplier quand elle n’en pouvait plus. Ce qui n’était encore jamais arrivé. Elle n’était pas invincible loin de là, mais elle avait souvent perdu conscience, ce qui rendait les tortures non productives. Elle décida un jour de le récompenser aussi, elle appliqua les règles à la lettre, mais commença par lui ôter sa langue. Les jours passés sur ce jeu avaient été un moment inoubliable plein de joie et de rires. Quand elle fût transférée, elle ne put emporter que ces deux esquilles d’os qu’elle avait baptisées Ti et En. Ti était une fille et En un garçon enfin c’est ce qu’ils lui disaient. En avait la même voix qu’Étienne le garde a qui avaient appartenues ses aiguilles.
Elle utilisa donc Ti et En sur le parchemin, le perforant en riant, faisant couler le liquide rouge qui avait si bon goût entre ses doigts et sur ses bas. Il hurlait très fort, en fait, il couvrait même la voix de la dame. Elle se sentait tellement heureuse d’apporter cette joie à ce toudou rempli de jolis signes. Et puis il était tout tordu, il lui faisait des grimaces. Son rire innocent résonna dans le quartier.
Elle cessa en voyant le visage de la dame en face d’elle. L’heure avancée, le manque de nourriture, le bercement de ses bras. La chaleur et la douceur. Elle laissa un dernier sourire ensommeillé ornait son visage d’ange et ferma ses deux yeux dorés. Son poing cueillit une mèche argentée et son souffle s’apaisa.
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